:AME
d~ut ¡¡~ni6c~tiolU
dilférentcs: quand on
l'a~plique
a
une perrOIlDe,
il
tigniñe
'!N; mlr;te á"er. impofé
,;
'l–
ne
al/mlá.;
quaod on I'appliqoe
a
une chofe, il
ti~ni
tie
'!u; ",Irie. d',e"e amendée,
c'efi-a-dire d'etre rétor–
mée on perfeaioDOée .
(H)
A
M
E N
D A B
L'E,
( C
omm.r" . )
dans ce deruier feos
efi trcs-commqn daos les fiatuts des corps
&
des com–
munautés de¡
Ares
&
Mlli.YI,
&
fe dlt des ouvra–
ges faitis par les jurés, qui fOOl en état
d'~tre
rendus
meilleurs,
&
qui pour cela ne fom pas fujets a con–
lifcacion. A Paris, c'efi la chambre de police qui ju–
ge
ti
une befogne efi
amendabl.
ou non:
&
daos le
premier fens ils s'emend aum des artifans qui méritent
d'erre' mis
a
l'amende pour avoir contrevellU
ii
leurs
fiatuts
&
réglemeas.
V oyez
A
M
ENDE .
(G)
A M E N
DE,
fub.
f.
('}urifPrtld.)
impofitioo d'u–
Ile peioe pécuniaire pour un crime ou nn délir-, ou
pour avoir intcmé mal-il-propos uo
proc~s ,
00
inter–
jctté
un appel téméraire d'un jugemem fans grief.
1I
y
eo a que les lois n'ont pas déterminées,
&
qui
s'impofent fuivant les circonfiances
&
la prudence du
juge; d'aurres qui fom 6xées par les ordoonances; tel–
les fom emr'autres celles qui fom dues en matieres ci–
viles, en cas d'appel, de récufation de juges, de de–
mande en requéte civile ; lefquelles dans tous ces cas
doivem
~tre
conlignées d'avance par I'appellant, le ré–
cufant, ou demandeur en requete civile ; toute audien–
Cl!
lui devant etre déniée jufqu'a ce; fauf a les lui re–
fiituer, fi par l'évenement du proces, fes moyens d'2¡>–
pel, de récufation, ou de requete civile fom jugés ad–
mimbles
&
pertinens .
A
M
E NDE
honorable,
efi une forte de puniríon in–
famante, ufitée plrticulierement en France contre les
criminels de lefe Majellé divine ou humaine, ou autres
coupables de crimes fcaudaleux .
On remet le coupable entre les mains du bourreau,
qui le dépouille de fes habits,
&
ne lui laiíre que la
chemife; apres quoi il lui paíre une corde au cou, lui
met une rorche de cire dans la main,
&
le conduit
dans un auditoire 011 dévant une églife,
011
il lui fait
demander pardon a D ieu, au R oi,
&
a la }ullice . Quel–
quefois la punitioo fe termine la: mais le plus fouvent
ce D'ell que le prélude du fupplice capilal ou des ga-
1eres .
On appelle aum
¡aire amende honorable
a
ruel'!u'un,
lui faire une répararíon pubiique en jullice, ou en pré–
Cence de perronncs choilies a cet effet, des injures qu'
on lui a dites,
&
des mauvais traitemeos qu'on lui a
faits.
(H)
.
A
M
E N
D
ES,
r.lat;vn aux Cha1!et.
1I en efi dit:
tJYeicle
40.
de I'ord.nnance d. L o"iI XIV. á" mois
ti'
A o/lt
1669. " La colleae des
amendet
adjugées es
" capiraineries des chaffes de nos maifons royales d–
" deírus dénommées fera faite par les fergens, colle–
" a eurs des
amendet
des lieux, lefquels fourniront cha–
l'
cune année uo état de leur recette
&
dépenre au
" grand-maltre, dans lequel pourra etre employé jufqu'a
" la fomme de 300 Iivres par nos capitaines ou leurs
" liootenans, pour les frais extraordinaires de proces
&
" de jullice de leurs capitaineries;
&
pourront tuer
" aux gardes-chalfes leurs fal2ires pour leurs rapports fur
" les deniers des
amendes,
dont le revenant-bon fera
" mis entre les m2ins du receveur de nos bois , ou de
" notre domaioe, pour les payer,
&
en comyter com–
" me des autres deniers de foo maniement. Défendons
" a
tous greffiers', fergens, gardes-chaíres,
&
autres of–
" 6ciers, de s'immifcer en la colleé1:e des
amenáeI
des
" chaíres; pourquoi
a
cet effet, fera obfervé ce qui
" efi ordooné pour les
amendn
de nos
for~ts .
Article
14.
tier. des pe;neI, amendes, reftitHt;ons,
_N moif d'Aoút
1669.. " Défendons aux officiers d'ar–
" birrer les
amendes
&
peines, ni les propofer moin–
" dres que ce qu'elles font réglées par la préfente or–
" donnance, ou les modérer ou changer apres le ju–
" Il.ement,
a
peine de répétition contr'eux, de fufpen–
" hOll de leurs charges pour la premiere fois ,
&
de
" privaríon eD récidive".
Arti"e
If.
id.m.
" Ne ferá fait donc remife ou
" modération, pour telle caufe que ce foit, des
amen–
"
des,
reílilutions, intérets, confifcations , avant qu'el–
" les foiellt jugées, ni apres, pour quelque perfonDe
" que ce puiffe etre.
A M E N D E', 2dj.
cheval amend/ ,
' en
term. d.
Man.'!'
"
c~lui
qui a pris un bon corps, qui s'el! en–
grailT .
(V) •
A M E N D E R
un oNvrag',
c'ell en corriger les
défeé1:uofités . Les réglernens pour les rnanufaé1:ures de
Tome l .
AME
299
LainerícI, pottent que les dr;aps
&
étolfes de laine qui
oe pourrom etre
amendér,
feront coupés par morccaux
de deux aunes de lon¡j, quclquefois fans
amend. ,
&
quelquefois fans préjudlce de l'
"'''ende .
Parmi les artifans
1
les berognes fai
Ges
par les jurés,
qui ne peuvent etre
ammáles,
[ont fujcttes
ii
contifca–
tion .
A
M
E
N
DE R fignifie auffi
d;m;ntl.,.. le pr;x.
Les
pluies ont falt
,,'mender
les avoines
&
les foins. Quel–
ques-uns dirent
rameml". Voyez
R
A M
EN
D
E R .
(G)
AMENER, v. aé1:.
&
quelquefois neutre ,
tcrme
d. Mar;n.
figni6e
abbaiffer
ou
mettre has.
Par exem–
pie on dit; le Yent
renfor~al1t
beaucoup, nom fUmes
obligés
d'amen~r
nos Yergues
lbr
le plat-bord . Nons
trouvames dans cetto rade un vaiíreau du R oi , qui nuus
contraignit
d'amm.r
le pavillon par refpeé1:. Apres deux
heures de combat, le galion Efpagnol
amena
&
fe ren–
dit.
C.
'lJaiffeau
(1
amen! ,
c'ell· <\·dire qu'i1 a abbaiíré
fes voiles ou fon pavillon pour fe rendre.
A
M
¡¡
N
E,
eerme de M arin. ,
c'ea ainfi qu'on com–
mande
d'nmener
ou de baiírer quelquc chofe;
amene
le
grand hunier;
amene
la mifene;
amene
le pavillon :
a–
mene
les huniers fur le ton;
amen.
tour, toute la voi–
le;
n'amen.
paso
VQyez
HUNIER, MISENE, PA–
VILLON,
&c.
A
M
E NE R
le! mnej d. I>I",e,
c'efi
les
mettre abas.
Amcjzt'r un
vaiJ!eali,
am(!ncr
fIne
t~rre,
e'ell pour di–
re
,J'(!n appro,her,
ou
Je mettrc vÚ-(l-viJ.
011 djt :
11011$
n,.,enámu
"te.
p.inee a" (lid. Voy.z
H
U N E,
PLA
T -
BORD,
f5c.
(Z)
•
A M E N R IR,
V.
na.
(J"ri(p . )
terme ancien em–
ployé daos quclqucs vieilles coutUmes, ou
iI
lignifie
dim;nreer, e[fropitr, déter;orer,
&c.
(H)
*
A M E N T H E'
S,
ce terrne ligni60it chez les
Egyptiens la mcme chofe qu'
<iJ'>,
chez les Grecs' un
lieu fouterrein ou toures les smeS vOnt au fortir' des
corps; un lieu qui
re~oit
&
qui rend: on fuppofoit
qu'~
la mort d'un animal, l'ame defcendoit dans ce
lieu fouterrein,
&
qu'elle en rcmootoit enftlite pour
habiter un nouveau corps. Prefque tous les législateurs
ont
p~éparé
aux méchans
&
~ux
bons, apres certe vie,
un féJour dans une aurre, ou les uns feronr punis
&
les autres récompenfés. lis n'ont imaginé que ce mo–
yen ou la métempfycofc, pour accorder
la
providence
avec la dillriburíon inégale des biens
&
des maux dans
ce monde. La Philofopnie les avoit fuggérés I'un
&
l'au–
tre aux fages,
&
la révélation nOtls a appris quel el!:
celui des deux que nous devions regarder cornme le
vrai. Nous ne pOtlvons ¡lonc plus avoir d'incerti[ude
fur norre exifieoce future, ni fur la nature des biens
ou des matlx qui nous attendent apres la more . L a pa–
role de Dieu qui s'ell expliqué pontivement fur ces
objets
imp~rtaus, ~e ~ous
lailfe aucun .Iieu. aux hypo–
thefes. Mals J'"fUIS bIen étonné que parml les andens
ph!loCophes que
~ette
lumiere n'éclairoit pas,
il
ne s'en
ron tro,uvé aucl1li, du moios que je coonoiíre, qui ait
fongé a
:lJo~ter
f UX tourmens du Tartare
&
aux plai–
firs de l'E'hfée, la feule broderie qui leur manqu1t.
c'efi que les méchans entendroient dam le "(artare
&:
les bons dans l'E 'lifée: ccux-ci tour le bien
&
c~ux-
1:\
tout. le mal
q~'on
diroit ou qu'on penfc;oit d'cux,
quand
Il~
n,e ferolcm plus. Cene iMe m'ell venue plu–
fieurs fOts a la vue de la llame équefire de H emi
IV.
J'étois raché que ce grand mooarque n'entend lt pas otl
il ¿toit, l'éloge que Je fairois de lui dans moo creur.
Cet éloge cut été fi doux pour lui! car je n'étois plus
fon fUJct .
• A M E NT
U
M,
f.
m. Pour bien entendre ce
qu~
c'ell gue
I'amentrtm,
il faut favoir que les R o–
malOs avolent deux fortes de lance ou pique,
hajf" :
les unes pour les foldats armés
a
la ' Iégere eiles fe
lal1~ oiellt
cornme le ja velot; les autres plus ¡ongues
&
plus peCantes, dom on frappoit fans les J1cher celles–
ci s'appelloicm
hajf", (lmentae",'
&
l'
amentllm
'émit UI1
pe~i~
lien de cuir qui
l~s
traverfoit
a
peu pres dans le
mlheu . Le foldat paírolt fon doigt daos le lien , de pel1r
qu'en .Ianc;am fOil COl1p, la pique ne lui échappar de
la mam.
11 Y
avoit aum des javdots
a
ammtltm. Voy.
l'Ant;'!. explir. pago
64.
*
A,M E N
U
I
S
E R,
alllgir, nigltifer ,
termes co.m–
muns a preCque mus les
AreI mlchnnllllteJ. Am.nrúfer
fe dit généralement de tomes les parties d'un corps qu'
on diminue de volume .
Ame",úfer
1tlU
planche,
c'efi
lui Óter par-tour de fon épaiffeur;
iI
ne differe
d'alllg;y
dans cette occanon qu'en ce
qu'"IIlgir
fe dir des groC–
fes pieces comme des petites ;
&
qu'
amen"if.r
ne fe
dir guere que de ces dernieres; on
11'
(lmcnrtife
pas un
Zz
2.
arbre