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AME
I'0urvues. VOJ8Z LIG l:IEUX, HERBACE'E,
&t,
Celle
ame
n'el! reprdée
d""J
1<1
planteJ
que com–
me v¿gérative; & quoíqu¡: Redi la croye [entirive, on
110
l'adlPel qu'a I'¿gard dCi aoiu¡aux: 0(1 rel!raint
11
I'hom–
me ,
~omme
3
I'erre
1"
plus parfair, les rrois qllalités
de
I'ame,
[avoi r <je végérarire, de [caurive, & de rai–
fonnable . (
X )
A
M
E
D
E S AT U R
l>!
E
,,,ni'lta Satur"i,
felon quel–
ques
III(himifleJ ,
afl
la partie du plomb la plus parfai–
te, qui rend
ii
la pcrfeaion des métaux parfaits; la–
quelle partie el!, Celon quelqucs-uns, la panie regnante ,
CM )
A
M E,
te,."u d'lIrchitdlure
&
d. D • ./Jein;
c'e(ll'é–
bauche de quelques omemens, qui fe fair fur une ar–
m ature de fer,
a
vec morrier compofé de cJ¡aux & de
cimenr, pour etre aouverre & rerminée de lluc; on la
nomme aujTi
noyall. lime
ell aum une armarure de quel–
que figure que ce foit, recouvene de carron _ On dir
aum
qU'lt1I
de.!!ein a de I'ame,
pour dire que fon ex–
quiITe el! rouchée d'art, avec feu & légereré.
A
M
E,
C
Stllreatmr.
)
On appelle ainfi la premiere
forme que I'on donDe aux
figur~s
de llue; lorfqu'on
les éb.uehe gromeremenr avee du
pl~trc,
Ol! bien avec
de la cl¡aux & du fable, ou du mileau carTé, avant que
de les couvrir de l!uc, ' pour les finir; c'efl ce que Vi–
trove,
li'lJ. VIJ. ehap.
¡.
appelle
,,"eleIJ,
ou
'10ya". V o·
ya,
la fig.
12.
Planche
dr
ftlle.
On nomme aum
ame
OU
noya"
,
les figures de rerre ou de plirre qui fervent
a
fermer les figures qu'on jene en brom,e, ou aurre
méral .
V,yez
N
o
y
A U.
A
M
E,
el'
tumt d'IIrtiUerie,
el!
le dedans du cali–
bre, depuis I'embouchure jufqu'a la culalfe.
Voyez
CA.
NON
&
NOYAU .
(Q)
A
M
E
d'lI/t gros eordage, (Marine . )
c'el! un certain
nombre de tils de carrers, qui [e mcttenr au milieu de
ditUrens tarons qui compofenr le cordage; cela s'ap–
pelle aum
/a
meche. V oy .
CA BLE
&
e
o
R
DA GE .
V"y'ez
F
J
L S
DE CA
R RE T S,
T
o
R
o
N ,
(Z)
i\.
M E:
les
IIrtifieiuJ
appellent ainli le rrou conique
pratiqué dans le corps d'une fufóe volante, le long de
ron axe, pour que la flamme
s'y
introduife d'abord a[–
[e. aVanrpour la foutenir.
V~nFUSE'E
VOLANTE.
A
M E,
en terme de B oijJe/ier ;
e'el!
un morceau de
cuir qui forme dans le [oufHer une efpece de foupape,
qui
y
lailfe enrrer l'air lorfqu'on écane les deuK paler–
tes du fouffler,
&
I'y rerient lorfqu'on les comprime
¡'une contre I'aurre; ce qui oblige I'air conrenn dans
ht
capaciré de Cene machine, de palfer par le royau de fer
ou de cuivre appellé
porte-'lJmt,
qui le pone au lieu oa
on le del1 ine.
Vo)'e>:.
S o
U F F
L
E T D E S
O
R G U
E
S •
f
A
M E
ou
'ffieu
d'rtn
róle de tabae;
c'en le biron
aurour duquel le. rabae cordé eft montó.
II
fe dit 3Um
d~s
feu illes de tabac donr on remplit aux
¡les
ce que
I'on appelle
and01lilleJ de tabae
.
Po)'n
/'art .
T ABAC .
A M E L A
N
l.
H 1
E
R, (
m. arbriITean qui doir etre
rapponé au genre appeJlé
neftier. Voyez
N E
F
L I
E
R .
(1)
• A
M
EL
1
A, ville d'Italie, dans le duché de Spo–
Jere.
L ong.
30. 4.
lat .
4
2 .
33.
1\
M
E'L rO R A T ION, ( f.
eH Droit
,
fignitie
I'aecroilfemenr Ou prQgres de la valeur & du prix d'une
chofe.
Voye>:.
V.\
LE U R. Ainti
"mlliorer,
c'ea
aug–
memer le revenu d'une chofe.
On en dillingue de plulieurs fortes,
d'indiffenJab/tJ ,
d'"tileJ,
&
de
'lJOIIIPlueuJn.
Les
a",lliora&lonJ indi–
JpenJable~
fom celles qui étoient abfolumem nécelfaires
pour la confervation de la chofe. Les
"tileJ
fom celles
qui n'onr fair qu'augmenrer fa valeur ou fon produit.
On tiem compre
¡¡
celui qui a fait les unes ou les aorres,
quoiqu'!1 n'eut pas comrpimon de les faire. Les
aml–
/iorati~nJ vol"p~lIet1reJ
fon¡ celles qui n'ajourenr que des
lIgrémens extérJeurs
3
la chofe, fans en augmenrer le
prix On n'eIl pus obligé de tenir compte de celles-U
¡¡
celui qui les a faites fans pouvoir.
(H)
A
M E'L
I
O R
~
R,
~erbe
a.B:if, s'entend,
en ']ardi–
»age
,
de
I~. rép~ratlon
,qu
01:
falr a un terrain épuisé des
fels néceUalres
a
la vegélauon, en le laboural1t bien &
l'échautfam
p~r d'exc~lIe?r
fumier, 'pour I'engrailfer' &
le rcndre mellleur. S, c
ea
une rerre usée
0\1
tres-mau–
vaiCe , on fera fouiller
.3
trois piés de profondeur dans
toure I'étendue du rerram : on enievera la mauvaife rer·.
re, & on
y
en fera apporter de meilleure . Ou peur faire
encore retourner les rerres
it
trois pfés debas en com–
men<;anr par un bout
3
f~ire
une
ri~ole
de
rix
piés de
large , & de toure I'écendue du jardm: on répandra daos
le tond un lir de demi-pié de fumier convenable
a
la
na–
ture de
la
terre: on fera enCuite couvrir de cerre le
fu-
'AME
míe)',
ell
obfervant de jetrer dans le fond de la terre de
deúus , qui efl rouJours la mci llcure, & quc I'on aura el!
foin de
mettr~
:'i
pan.
Par
de femblables rigoles faircs
dans tour )e rerrain , on rejoindra la premiere rigole par
oa on avoir commencé, & on rendra cetle rerre plus vj–
goureuCe, &
me
me cela coúre moins que d'en rapporter
de nouvelle, comme il a éte dir ci-delfus.
11
'fe rrouve–
mir un vuide
3
la derníere tranchée,
fi
le fumier qll'OIl
a répandu par-rour, & qui ne lailfe pas de haulfer les ter-
res , ne fuppléoit
it
ce défaur.
'
Si on rrouvoi¡ une terre trcs-pierreu[e, on
b
palferoit
a
la grolfe daie; maís ti c'éroienr de groffes pierrcs Oll
.roches qui [e rcneontralfenr par efpace, on les pourroi¡
lailfer, <;lIes ne nuiroient point; elles ferv iroient meme
a
la filrrarion des parties les plus gromcres de la rerre,
&
¡¡
en dtraeher plus facilement les fels.
(K)
AME'LIORISSEMENT, ( m. fe dit
dam
I'Ordre de M"¡u,
dans le
m~me
fens qu'on dit par–
tour aillcurs
amélior"tion . Voyez
A
M
E'L
JO
R
ATI
o
N,
( H)
• A
M E L
P
O DI, nOI1l de qnatre arbres qui croif–
fcm aux Indes.
R ay
qui en parle , rapporte quelques-unes
de leurs propri¿tés ; mais il n'en donne d'autre. defcri–
f'tions que eeUes qui
pcuv~nr
entrer daos des phraCcs de
Boranique fon courtes .
JI
appeHe, par exemple, le pre.
mier,
arbor Indica aearpoJ, ft oriblu IImb.tlatiJ tetra
pe–
talis,
& ainli des autres.
*
A M E L S FE L D , conrrée de la Turquie en Eu–
rope, dans la partíe oriemalc de
la
Bofnie, aux confi ni
de la Servic vers la rivieres de Sctlli1.a .
.11
M
E N
'
mot hébrett
ufité dans l'EgliCe
¡¡
la fin de
toutes les p;ieres folennelles, dom
iI
el!
la conclution ; il
fignifie
fiat
c'cl!-a-dire
ainji-Joit, ain/iIoit-il.
L es Hé–
breux avoidnt quarre forres
d'amen;
I'un entr'amres qu'ils
appelloient
I'~m",
jufte,
devoir erre
a~compagné
de bean–
coup d'arremlon
&
de dévotlon: c el!
1
amen
emenda
dans le [ens que nons venons
de
I'inrerprérer, lequel
a
parsé dans roures les langues fans aucune altérarion.
Quelques aoreurs prétendent que le mor
amen
n'eft
q:l'un compusé de lemes initiales de ces mors,
adona'
meluh meman, D omillllJ rex fide/iJ,
expreffion ulitée
parmi les Juifs, quand ils vouloient donner du poids &
de l'auroriré a ce qu'ils difoient. En etfer, pour expri–
mer en abrégé les mots
'0.'
"H ''''H ,
"dona;, meleeh,
nceman,
les Rabbins oe fe fervent que des lemes ini–
riales, qui joinres enfemble forment réellement le
mo~
tt)N,
amen.
L es CabaJil!es ¡uifs, en [uivant leur méthode de cher,
cher des fens cachés dans les mors,
m~thode
qu'ils ap–
pellent
"otarieon,
formenr avec le mOt
amen
la phrafe
enriere
adMm me/eeh naman. Voyez
N
o
T A R
I
e
o
N ,
D'un aurre coté, il el! certaio que le mot
"men
fe
trouvoit dans la lallgue hébra'ique, avanr qu'il y eur
a~
monde ni cabale ni cabalifles, comme on le voit att
Deutéronome,
ch. xX'lJi}. v. 15. Voyez
CABALE,
&e,
La racine du mor
ameit
el!
le verbe
aman,
lequel au
paffif tignifie
<tre 'lJrai ,fidele, conftant,
&c. d'oa a été
fait le nom
amen
qui tignifie
'lJrai;
puis du nom
amen
on a fair une efpece d'adverbe affirmarif, qui placé
a
la
fin d'une phrafe ou d'une propofition, tignitie qu'on y
acquiefcc, qu'clIe ell vraie , qu'on en [ouhaire l'accom,
plilfemem,
&
e.
Ainfi, dans le palfage que nous venons
de citer du Deuréronome, Moyfe ordollnoir aux Lé–
vires de crier
a
haute voix an peuple:
ma"dit ee/ui 'lui
eaille Olt }ette
en
¡ onte a:,,''''e image,
&c. & le
peupl~
devoit répondre
amen;
c'el!-i-dire,
oúi , 'fu'ille [oit,}.
le {Dllhaitc, /y eonJem.
Mais au commenccmenc d'une
phrafe, comme il fe rrouve daus plufieurs palfages du
Nouveau-Tel!amenr, il tignifie
'lJyaiment, vlritablemmt.
Quand il el! répété deux fois , comme
iI
I'el!
t0\1jours
dans S. Jean,
il
a I'etfet d'un fuperlarif, conformémcnt
au génie de la langue hébrai'que, & des deux
lan~u<tS
donr elle
,el!
la mere, la chalda'ique & la fyriaque.
C'ctl
en ce fens qu'on doir enrendre ces paroles,
amen, ame¡¡ ,
dico vobis.
Les E vang¿lifles ont confervé le mor hébreu
"men
dans leur grec , excepté
S.
Luc, qui l'exprime
quelquefois par
i>'}fSo., ,
véritahlemellt
, ou
'f41,
certnj- .
nement. (G)
*
A
M
E N A
G
E, ( m.
terme de 'lJoiturier
;
c'ell
ramot l'aB:ion de rranfporrer les marchandifes d'un lien
dans un autre; ramot la quanrité de marchandifes ame–
nées. On dir:
je ¡era; I'amenage de
"'el
buileJ; il a ¡"it
1m
¡ort aYd<nagc .
*
A
M E N
A G
E
~,
y.
aB:.
temu .de eOYdYlW'ce d.
bois;
c'ell le débirer, [oir en bois de charpenre
1
foit
el!
bois deflinés
¡¡
d'autrcs ufages.
AME~DA.B~E,
adj.
terme de Droit,
qui a
deux
•