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298

AME

I'0urvues. VOJ8Z LIG l:IEUX, HERBACE'E,

&t,

Celle

ame

n'el! reprdée

d""J

1<1

planteJ

que com–

me v¿gérative; & quoíqu¡: Redi la croye [entirive, on

110

l'adlPel qu'a I'¿gard dCi aoiu¡aux: 0(1 rel!raint

11

I'hom–

me ,

~omme

3

I'erre

1"

plus parfair, les rrois qllalités

de

I'ame,

[avoi r <je végérarire, de [caurive, & de rai–

fonnable . (

X )

A

M

E

D

E S AT U R

l>!

E

,,,ni'lta Satur"i,

felon quel–

ques

III(himifleJ ,

afl

la partie du plomb la plus parfai–

te, qui rend

ii

la pcrfeaion des métaux parfaits; la–

quelle partie el!, Celon quelqucs-uns, la panie regnante ,

CM )

A

M E,

te,."u d'lIrchitdlure

&

d. D • ./Jein;

c'e(ll'é–

bauche de quelques omemens, qui fe fair fur une ar–

m ature de fer,

a

vec morrier compofé de cJ¡aux & de

cimenr, pour etre aouverre & rerminée de lluc; on la

nomme aujTi

noyall. lime

ell aum une armarure de quel–

que figure que ce foit, recouvene de carron _ On dir

aum

qU'lt1I

de.!!ein a de I'ame,

pour dire que fon ex–

quiITe el! rouchée d'art, avec feu & légereré.

A

M

E,

C

Stllreatmr.

)

On appelle ainfi la premiere

forme que I'on donDe aux

figur~s

de llue; lorfqu'on

les éb.uehe gromeremenr avee du

pl~trc,

Ol! bien avec

de la cl¡aux & du fable, ou du mileau carTé, avant que

de les couvrir de l!uc, ' pour les finir; c'efl ce que Vi–

trove,

li'lJ. VIJ. ehap.

¡.

appelle

,,"eleIJ,

ou

'10ya". V o·

ya,

la fig.

12.

Planche

dr

ftlle.

On nomme aum

ame

OU

noya"

,

les figures de rerre ou de plirre qui fervent

a

fermer les figures qu'on jene en brom,e, ou aurre

méral .

V,yez

N

o

y

A U.

A

M

E,

el'

tumt d'IIrtiUerie,

el!

le dedans du cali–

bre, depuis I'embouchure jufqu'a la culalfe.

Voyez

CA.

NON

&

NOYAU .

(Q)

A

M

E

d'lI/t gros eordage, (Marine . )

c'el! un certain

nombre de tils de carrers, qui [e mcttenr au milieu de

ditUrens tarons qui compofenr le cordage; cela s'ap–

pelle aum

/a

meche. V oy .

CA BLE

&

e

o

R

DA GE .

V"y'ez

F

J

L S

DE CA

R RE T S,

T

o

R

o

N ,

(Z)

i\.

M E:

les

IIrtifieiuJ

appellent ainli le rrou conique

pratiqué dans le corps d'une fufóe volante, le long de

ron axe, pour que la flamme

s'y

introduife d'abord a[–

[e. aVanrpour la foutenir.

V~nFUSE'E

VOLANTE.

A

M E,

en terme de B oijJe/ier ;

e'el!

un morceau de

cuir qui forme dans le [oufHer une efpece de foupape,

qui

y

lailfe enrrer l'air lorfqu'on écane les deuK paler–

tes du fouffler,

&

I'y rerient lorfqu'on les comprime

¡'une contre I'aurre; ce qui oblige I'air conrenn dans

ht

capaciré de Cene machine, de palfer par le royau de fer

ou de cuivre appellé

porte-'lJmt,

qui le pone au lieu oa

on le del1 ine.

Vo)'e>:.

S o

U F F

L

E T D E S

O

R G U

E

S •

f

A

M E

ou

'ffieu

d'rtn

róle de tabae;

c'en le biron

aurour duquel le. rabae cordé eft montó.

II

fe dit 3Um

d~s

feu illes de tabac donr on remplit aux

¡les

ce que

I'on appelle

and01lilleJ de tabae

.

Po)'n

/'art .

T ABAC .

A M E L A

N

l.

H 1

E

R, (

m. arbriITean qui doir etre

rapponé au genre appeJlé

neftier. Voyez

N E

F

L I

E

R .

(1)

• A

M

EL

1

A, ville d'Italie, dans le duché de Spo–

Jere.

L ong.

30. 4.

lat .

4

2 .

33.

1\

M

E'L rO R A T ION, ( f.

eH Droit

,

fignitie

I'aecroilfemenr Ou prQgres de la valeur & du prix d'une

chofe.

Voye>:.

V.\

LE U R. Ainti

"mlliorer,

c'ea

aug–

memer le revenu d'une chofe.

On en dillingue de plulieurs fortes,

d'indiffenJab/tJ ,

d'"tileJ,

&

de

'lJOIIIPlueuJn.

Les

a",lliora&lonJ indi–

JpenJable~

fom celles qui étoient abfolumem nécelfaires

pour la confervation de la chofe. Les

"tileJ

fom celles

qui n'onr fair qu'augmenrer fa valeur ou fon produit.

On tiem compre

¡¡

celui qui a fait les unes ou les aorres,

quoiqu'!1 n'eut pas comrpimon de les faire. Les

aml–

/iorati~nJ vol"p~lIet1reJ

fon¡ celles qui n'ajourenr que des

lIgrémens extérJeurs

3

la chofe, fans en augmenrer le

prix On n'eIl pus obligé de tenir compte de celles-U

¡¡

celui qui les a faites fans pouvoir.

(H)

A

M E'L

I

O R

~

R,

~erbe

a.B:if, s'entend,

en ']ardi–

»age

,

de

I~. rép~ratlon

,qu

01:

falr a un terrain épuisé des

fels néceUalres

a

la vegélauon, en le laboural1t bien &

l'échautfam

p~r d'exc~lIe?r

fumier, 'pour I'engrailfer' &

le rcndre mellleur. S, c

ea

une rerre usée

0\1

tres-mau–

vaiCe , on fera fouiller

.3

trois piés de profondeur dans

toure I'étendue du rerram : on enievera la mauvaife rer·.

re, & on

y

en fera apporter de meilleure . Ou peur faire

encore retourner les rerres

it

trois pfés debas en com–

men<;anr par un bout

3

f~ire

une

ri~ole

de

rix

piés de

large , & de toure I'écendue du jardm: on répandra daos

le tond un lir de demi-pié de fumier convenable

a

la

na–

ture de

la

terre: on fera enCuite couvrir de cerre le

fu-

'AME

míe)',

ell

obfervant de jetrer dans le fond de la terre de

deúus , qui efl rouJours la mci llcure, & quc I'on aura el!

foin de

mettr~

:'i

pan.

Par

de femblables rigoles faircs

dans tour )e rerrain , on rejoindra la premiere rigole par

oa on avoir commencé, & on rendra cetle rerre plus vj–

goureuCe, &

me

me cela coúre moins que d'en rapporter

de nouvelle, comme il a éte dir ci-delfus.

11

'fe rrouve–

mir un vuide

3

la derníere tranchée,

fi

le fumier qll'OIl

a répandu par-rour, & qui ne lailfe pas de haulfer les ter-

res , ne fuppléoit

it

ce défaur.

'

Si on rrouvoi¡ une terre trcs-pierreu[e, on

b

palferoit

a

la grolfe daie; maís ti c'éroienr de groffes pierrcs Oll

.roches qui [e rcneontralfenr par efpace, on les pourroi¡

lailfer, <;lIes ne nuiroient point; elles ferv iroient meme

a

la filrrarion des parties les plus gromcres de la rerre,

&

¡¡

en dtraeher plus facilement les fels.

(K)

AME'LIORISSEMENT, ( m. fe dit

dam

I'Ordre de M"¡u,

dans le

m~me

fens qu'on dit par–

tour aillcurs

amélior"tion . Voyez

A

M

E'L

JO

R

ATI

o

N,

( H)

• A

M E L

P

O DI, nOI1l de qnatre arbres qui croif–

fcm aux Indes.

R ay

qui en parle , rapporte quelques-unes

de leurs propri¿tés ; mais il n'en donne d'autre. defcri–

f'tions que eeUes qui

pcuv~nr

entrer daos des phraCcs de

Boranique fon courtes .

JI

appeHe, par exemple, le pre.

mier,

arbor Indica aearpoJ, ft oriblu IImb.tlatiJ tetra

pe–

talis,

& ainli des autres.

*

A M E L S FE L D , conrrée de la Turquie en Eu–

rope, dans la partíe oriemalc de

la

Bofnie, aux confi ni

de la Servic vers la rivieres de Sctlli1.a .

.11

M

E N

'

mot hébrett

ufité dans l'EgliCe

¡¡

la fin de

toutes les p;ieres folennelles, dom

iI

el!

la conclution ; il

fignifie

fiat

c'cl!-a-dire

ainji-Joit, ain/iIoit-il.

L es Hé–

breux avoidnt quarre forres

d'amen;

I'un entr'amres qu'ils

appelloient

I'~m",

jufte,

devoir erre

a~compagné

de bean–

coup d'arremlon

&

de dévotlon: c el!

1

amen

emenda

dans le [ens que nons venons

de

I'inrerprérer, lequel

a

parsé dans roures les langues fans aucune altérarion.

Quelques aoreurs prétendent que le mor

amen

n'eft

q:l'un compusé de lemes initiales de ces mors,

adona'

meluh meman, D omillllJ rex fide/iJ,

expreffion ulitée

parmi les Juifs, quand ils vouloient donner du poids &

de l'auroriré a ce qu'ils difoient. En etfer, pour expri–

mer en abrégé les mots

'0.'

"H ''''H ,

"dona;, meleeh,

nceman,

les Rabbins oe fe fervent que des lemes ini–

riales, qui joinres enfemble forment réellement le

mo~

tt)N,

amen.

L es CabaJil!es ¡uifs, en [uivant leur méthode de cher,

cher des fens cachés dans les mors,

m~thode

qu'ils ap–

pellent

"otarieon,

formenr avec le mOt

amen

la phrafe

enriere

adMm me/eeh naman. Voyez

N

o

T A R

I

e

o

N ,

D'un aurre coté, il el! certaio que le mot

"men

fe

trouvoit dans la lallgue hébra'ique, avanr qu'il y eur

a~

monde ni cabale ni cabalifles, comme on le voit att

Deutéronome,

ch. xX'lJi}. v. 15. Voyez

CABALE,

&e,

La racine du mor

ameit

el!

le verbe

aman,

lequel au

paffif tignifie

<tre 'lJrai ,fidele, conftant,

&c. d'oa a été

fait le nom

amen

qui tignifie

'lJrai;

puis du nom

amen

on a fair une efpece d'adverbe affirmarif, qui placé

a

la

fin d'une phrafe ou d'une propofition, tignitie qu'on y

acquiefcc, qu'clIe ell vraie , qu'on en [ouhaire l'accom,

plilfemem,

&

e.

Ainfi, dans le palfage que nous venons

de citer du Deuréronome, Moyfe ordollnoir aux Lé–

vires de crier

a

haute voix an peuple:

ma"dit ee/ui 'lui

eaille Olt }ette

en

¡ onte a:,,''''e image,

&c. & le

peupl~

devoit répondre

amen;

c'el!-i-dire,

oúi , 'fu'ille [oit,}.

le {Dllhaitc, /y eonJem.

Mais au commenccmenc d'une

phrafe, comme il fe rrouve daus plufieurs palfages du

Nouveau-Tel!amenr, il tignifie

'lJyaiment, vlritablemmt.

Quand il el! répété deux fois , comme

iI

I'el!

t0\1jours

dans S. Jean,

il

a I'etfet d'un fuperlarif, conformémcnt

au génie de la langue hébrai'que, & des deux

lan~u<tS

donr elle

,el!

la mere, la chalda'ique & la fyriaque.

C'ctl

en ce fens qu'on doir enrendre ces paroles,

amen, ame¡¡ ,

dico vobis.

Les E vang¿lifles ont confervé le mor hébreu

"men

dans leur grec , excepté

S.

Luc, qui l'exprime

quelquefois par

i>'}fSo., ,

véritahlemellt

, ou

'f41,

certnj- .

nement. (G)

*

A

M

E N A

G

E, ( m.

terme de 'lJoiturier

;

c'ell

ramot l'aB:ion de rranfporrer les marchandifes d'un lien

dans un autre; ramot la quanrité de marchandifes ame–

nées. On dir:

je ¡era; I'amenage de

"'el

buileJ; il a ¡"it

1m

¡ort aYd<nagc .

*

A

M E N

A G

E

~,

y.

aB:.

temu .de eOYdYlW'ce d.

bois;

c'ell le débirer, [oir en bois de charpenre

1

foit

el!

bois deflinés

¡¡

d'autrcs ufages.

AME~DA.B~E,

adj.

terme de Droit,

qui a

deux