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AMB

u fujet du

m~me

mot qui fe trouve dans la loi

de~

Bour–

guignons. Albert Acharifius en fon diaionllaire italien,

fe

itérive du latin

trmbulare,

marcher

llU

voyager. Entin

les Jéfuitcs dIAnvers,

ii

I'cndroit que nous venoos de ei–

ler direm que l'on trouve

amba[ria

dans les lois des

Bo~rguignons,&

que c'en dela que viennem les moLS

am–

baJJiraloru

&

flmbflf<;atoreJ ,

pour dire les

envoyéJ

les

trg"'J

d'uo prince ou d'un élat, a un aurre pnoce ou

état . lis croyenr done que chc7. les baroares qui inonde–

rem I'Europe,

flmbtljúa

fignitioit le difcours d'un hom–

me qui s'humilie ou s'abaiire devant uo autre,

&

qu'il

,'iel1l de la méme mcine

qu'nbaif!er,

c'eIHi-dire de

an

ou

am

&

de

baJ .

En latin nous nommons ce migifire

legat'u

ou

orator:

cependum il en certain que ce mor

ambajfadmr

a

chez

nous une fignitieation beaueouJ> plus ample que celui de

legatllJ

chez les Romains; & a la reCerve de

la

pro–

tection que le droir des líens donne

ii

I'un & donnoit:l

I'aurre , il n'y a pre[que nen de commun entr'eu! .

Voy,

LEG.ATVS ·.

Les

ambajfadellrJ

COl1t ou

ordinaireJ

ou

extraordi–

nairts .

A

M

n

A

s

S

A

D E U

R o R

D 1 N

A

1 RE,

en celui qui

réfide en la cour d'uo autre pdoce par

~onneur,

pour

emreteoir réciproquemem une bonne imelligence, pour

veiller aux

imér~ts

de Coo maltre , & pour négocier les

affaires qui peuvem furvenir. Les

ambajfadmrJ ordinai–

ra

fom d'infiitution moderne; ils étoient inconnus

il

y

a

2OO'3ns : avalll ce tems-l:l tous les

amb"jfadmrJ

éroient

extraordinllir<1,

& Ce retiroient fitót qu'ils avoient ache–

vé I'affaire qu'ils avoieot

i

oégocier.

Voye~

O R

D

J–

N Ar RE.

A

M B

A

S S

A

D E U

R

E

x T

R A

o R

D

J

N

A

I

R

E,

elt ce–

lui qui

en:

envoyé

ii

la cour du priDce pour quelque af–

faire parricuJierc & prenante , comme pour conclure une

.paix ou un maringe, pour faire uo compliment ,

& (,

VOy'e~

E

x

T R A

o

R D 1 N A 1 RE.

1\.

la vérité il o'y a nuHe différence eifenrielle entre

tlmbaffadtlu' ordinaire

&

amba./Jad,ur

txtraordillaire

:

le morif de leurs

amblljfnda

en tout ce qui les dillingue :

ils loüiifem également de toures les prérogatives que le

droit des gens

1

eur accorde.

Arhenes & Sparte floriifaotes, dit M. Toureil, o'a–

voient autrefois rieo tant aimé que de voir & d'emendre

dans leurs aifemblées divers

ambajfadeurJ

qui recher–

choienr la ptoreaioo ou l'alliance de l'une ou de l'autre.

C'étoir,

a

leur gré, le plus bel hommage qu'on leur pdt

tendre; & ceHe qui rccevoit le plus d'

ambajfadeJ,

croyoit

l'emporrer CUt fa rivale .

A Athenes', les

ambajfadeurJ

des prinees

&

des élllts

¿trangers montoient dans

la

tribuoe des orateurs pour ex–

poCer leur commillion & pour Ce faire mieux elltendre du

peuple;

:1

Rome i1s étoient introduits au Cénat, auquel

ijs expoCoienr leurs ordres. Chez nous les

"mbajJad",rJ

s'adreifent immédiatemenr & ulliquemenr au Roi .

Le nom d'

ambajfadeltr

dit Cícéron, en Caeré

&

invio–

lable :

n O/l

modo inter [ociorztm jttra, fed etiam ;nter ha–

flitlm tel" in(oh",.. v.rfatllr .

In

Ver. orat.

VI.

Nous li·

fons que David nr la guerre aux Aminooites pour ven–

get I'injure faite ,\ fes

"mbajfadeurJ . Liv ,

Il.

da

ROÍl,

chapo x .

Alexanqre tir paifer au til de l'épée les habitan

5

de Tyr, pour avoir inCulté

Ces

ambajfadettrJ .

La jeuneC–

fe de Rome ayanr outragé les

ambajflldellrJ

de Vallon–

ne , fut livrée entre leurs mains pour les en punir

a

di–

fcrétion.

Le~

ambalTadeurJ

des rois ne doivent poinl alJet aux

noces , aux enrerremens, ni au:

~ifemblées

publiques &

folenneHes,

¡¡

moins que leur malrre n'y ait ioréret: ils ne

doivent poinr aulli porter le deuil, pas meme de leurs pro–

ches , paree qu'i1s reprérentelll la perConne de leur prin–

ce,

i

qui

il

en:

de leur devoir de Ce conformer en tour.

En Franee le

nonce

du pape

a

la préC¿ance Cur raus

les autres

IImbajJadettrJ,

&

porte la parole en leur Dom,

lorfqu'il s'agit de complimenter le Roi.

Daos toures les aurres cours

d~

l'Europe

l'IImbajfa–

Jo"r

de France. a le pas Cur celui d'ECpagoe, comme

cetre courODoe le reconnut pubJiquemenr au mois de

Mai

1662,

dans I'audience que le roi Louis XIV. don–

na

i

l'nmbajfadettr

d'Efpagne, qui, em préfenee de vingr–

Cept aurres t8nt

amblljfad<llrJ

qu' eovoyés des priDees,

protelh que le roi Con ma7tre De difputeroir jamais le pas

i

la Frallce . Ce fut en rép:unrioD de l'inCulte faite

a

Londres l'aonée précédeOle par le baron de Batteville

amba.D"ad,ur

d'Efpagne, aa comte d'Entades

IImbajf"–

dellr

de Fraoce : on frappa

a

ceue

oec~fion

uoe medail–

le .

(G)

*

A M B E LA , atbre que les Indiens appe\leot

&hara-

AME

269

y,ui ,

& les P erCes

&

les Arabes

ambela.

Il Y

en

a

de

deu~

e.fpeees: I'une en auíli grande que le ncnier : elle a

la

~eUllle

du poirier & le fruir Cemblable

i

la noiCerre ,

mms anguleux

&

3lgrelet . On le contit dans Ca maturit¿

&

UD

le mange avec du fel. L 'autre efpeee ell de la me:

me grandcur : mais la feuilJe erl plus 'petite que eelle du

poirier

1

&

fon truir plus gros. L es Indiens

10m

bouillir

ron

b OlS

a"ec le f.'U1tal, & prennent Gette décoaion dans

la tien e .

Le premier

ambela

Crolt fur les bords de la mer ; le fe–

cond en terre ferme . L'éeorce de la radne de I'un & de

I'«ulre doone un lait purgalif; qu'on fait prendte avec le

lbe d'une dragme de moutarde pilée,

¡¡

ceux qui fom at–

I3queés d'anhme. L'on

arr~te

l'effet de ce purgatif quand

il al!it trop, a"ee de

i3

déeoaioo de ri., qu'oo garde

deux ou troisjours pour

la

rendre aigre. Le fruit de

¡'am–

be/a

fe mange, On le confit. On I'employe aulli dans

les ragours.

V o)'n

B ot ,

dt

ParkinCon .

*

1\

M BE R,

riviere d'Allemagne dans la Bavicre,

qui a

f.,

fource

i

deux licues de Fuxfen,

&

fe Joinr

a

1'1

rer au-delrus de Landshut.

*

A

M

B

E

R

G .

ville d'AlIemagne dans le Nordgow.

capitale du haut Palatinat de Baviete fur la riviere de

Wils .

L ong.

29. 30.

lat.

49.

26.

• A

M

HE

R

T, ville de France dans la baife Auver–

goe, chef-lieu du Livradois.

Lmg.

21. 28.

lat.

41'.

28.

a

M

B E Z

A S, fe dit au

trilfrac

de deux

as

qu'on

amene en joüant les dés,

Voye~

A

s,

R A

F LE

&

TRICTRAC .

.

A M

B

r,

r.

m. ma hine ou

inftrmnent de Ch;rllrgi"

inventé par Hippocrate pour r¿duire la luution du bras

, vee I'¿paule .

V .ya:.

L

u

X A T ION.

II

en compoCé de

deux pieees de bois joinres cnfemble par une charnkrc:

l'ulle Cen eje pié

&

eH parallele au eorps; l'aUlre pieee en

parallele au bras qui ell aHaehée par pluueurs Jaes,

&

el–

le fait avec la premiere pieee un angle droir qui Ce trouve

placé préeisémctll Cous l'aiifelle .

V. les fig .

10.

&

U .

P

l.

IV.

de

C

himrgie .

Pour fe Cervir de

1

'11mb;

,

00

lie le bras fur le levier

donr la charniere en le point tixe ;

&

en appuyant avec

force fur l'extrémit¿ du leviet, on lui fait déerire une

courbe pour approeher eelle extrémité du pié de ¡'iullru–

mem: ce mouvement fait en meme temS l'exrenfioo

1,

contre-eneolion &

la

réduaioD de

1'05.

CClle machiue

a

quelques avantages: le bras peut

y

~tre

placé de

fa~on

que les mufcles loielll reUchés; elle

a une force fu

ffi

Cante , & on pourroit

m~me

lui en don–

oer davantage en allougealll le boUl de Con levier, L'ex–

tenfion & la comre-extcl'llion Com égalemem forres, puiC–

que la

m~me

caufe les produit en mcme 'tems. Mais

l'ambi

a aulli des défaurs confiMrables, en ce que

Ix

tete de l'os peut

~tre

pouOée dans fa cavité avanr que

les exrenfions ayent été CuffiCantes , On rirque alors de

'rel1verCer en-dedans ou le rcbord cartilagincux , ou la

capCule ligamenteuCe . Au rene CClte machine ne pour–

roir convenir tOut au plus que pour la luxation en-deifous,

&

on Cait que le bras Ce luxe

t'ort

faeilement en-devant

& en dehors , M. Perit a inventé une machine qui con–

vient égalcment

:i

lOutes

lts

cfpoccs de luxarion du bras.

V OJet.

1\1

A C HIN E

pour la luxatim du brllJ .

(Y)

AMB1

A-M O N A R D ,

(Med.)

birume liquide Jau–

oe donr I'odeur approehe de celle dn racamahaea ' il en

réfol»rif, fonitiant, adouciifanr:

il

guérir les dar;res la

gratelle. On s'en Certl'out les humeurs froides: il

a

'les

m~mes

verrus que les gommes , (

N)

• A

M B [AM, ville

&

royaume d'Ethiopie, \(e[s

le lae Zafi an.

:

~MB!ANCA.TIVE,

viIIe & toyaume d'E–

thlople, entre la Nuble & le Bagamedri ,

A

M

B

I

A N T, adj. fe dit

en

Phyfi'lue

de ce qui

forme comme un cerde ou une euveloppe

iI

l'entollt

de quelque chofe; ce qu'on appelle

ambiem

en larin

ou

úrtllmllmbi<m,

eomme l'aulloCphere qui

eo velopp~

la terre & IOUt ce qu'elle porte: ainfi on dit

l'air am–

biant

pour

l'air environnant; les

' ar!! amblans

pour

les corpJ environnanJ . V o)'e?;

A

1 R.

(O )

• AMBIBARIENS, peuples de l'ancienne Gau–

le: on croit que ce fone aujourd'hui eeux du diocefe

d'Avranches .

:"t

M B ID

E

X T

RE, adj. pris Cl1b.!l. (

JtlriJpr. )

'fu, fe fert deJ deux maim

avee une .ifanee

~gale.

V.

M A

1 N.

Ce mot vient du latin

ambid.xtra,

compoCé

de

ambo,

les deux,

&

dex tra,

main droite; fair

á

I'i–

miuriol1 du mot grec

~I'~II:~I" ,

qui

tignifi~

la mome

choCe. Hippoerate dans Ces

/IphorifmeJ

prétend qu'il n'y

a poim de femme

ambidextre:

plufieurs modernes ce–

. pendant foutienneur le contraire, & cireur des excmples

.

ell