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AMB

d'un c6té ' enCuite on en fera aucant

a

I'autre c6té;

&

lorfqu'il ila

I'amble

J

11 main al'Cc faci lité

&

avec ai–

fance fans trébucher ni broncher , ce qui fe fait d'or–

dinair~

en dcux ou trois heures, on lui mema le tra–

mail enrier .

Foyez

T RAMA t L .

AM13LER,

e

Man.)

c'ea

n/ler r amble. V oyez

A

~1

D

LE.

11 Y

a certains chevaux bien fom, qui

am–

blmt

lorfqu'oll les prelfe au manége; mais c'el1 le plus

fouvem par foibleífe namreHe ou par lamtul:le.

(V)

*

A MB LET

E

U S E, ville maritime de France

dans la Picardie .

Long.

I y. 20.

lal.

fO. f O.

AMBLEUR,

f.m .eMan. )

officier de la grande

&

perite écurie du roi.

V o)'ez

A

M B

r.

E.

e

V)

A

M D

LE UR; c'ea ainfí qu'on nomme ,

eJl Vln.,ie,

un cerf dom la trace du pié de derriere furpaífe la rra–

ce du pié de devanr.

AM BL Y O

PIE,

f. f.

ca

une off"fcation

ou

"n

obfettrciffement de la

7J1Íe,

qui empeche de diainguer

c1airemem I'objer,

a

quelque dmance qu'il foir pla–

cé. Cetre incommodité vienr d'une obarué1ion impar–

f.,ite des nerfs opriques, d'une fuftufion le¡rere, du dé–

fuur ou de l'épaiereur des cfprirs,

&c.

Quelques-uns

comptenr quarre efpeces d

amblyopieJ;

f.woir la

mJ.opie,

I,a

prubJ'i.,

la

nJila/opie,

l'

amallrojiI.

Voyez

,h(/mn

"jon

arlJele.

Blanchard.

e

N ) .

~MBLYGONE,

adj. m.

terme de Glombrie,

qui fe dir d'un rriangle dom un des an/;Ies el1 obms,

ou a plus de

90

degrés.

VOJez

A N

G

LE

&

TR I

A

N–

G LE.

Ce

mot

ea

eompofé de l'adjeélif grec """ " "

oblllJ.

&

de

)~,I,., a",~/r.

e

E)

• A

M B

O H

1S T M E

N E S , peuples d'Afrique qui

habitene les montagnes de la patrie orientale de l'lle de

Madag.fear.

A

M

BO l N E, lle d'

A

(le, I'une des Moluques, aux

Jndes Orientales, avec ville de meme nomo

Long.

14í.

I~/.

mlri".

4.

.. A

M

BOl S

E,

vi!le de France dans la Touraine,

3U

eonRu~nr

de la L oire

&

de la Maere.

Long.

18d.

39'-

í·

lat.

47

d . 24'.

f6".

AMB

O N,

i",'m"

nom que I'on donne au bord car–

tilagíneux qui environne les cavirés des os qui en re–

~oivcnt

d'aurres : rels font ceux de la caviré gleno"ide

de I'omoplare, de la caviré cOtyloi'de des os des han–

ches.

VOJez

OMOPLATE

&

H ANCHE,

&c.

eN)

A~!

D

o

s,

etl aum la meme chofe que

jub!. VOJez

J

u n

E'.

'

'A M BO U C H 01 R S,

f.

lll.

pI.

m

terme de B at–

úer;

ce font les

moul~s

fur lefquels on fait la tige d'une

botte. lis font compofés de deu! morceaux de bois qui

réunis enfemble

1

out a-peu-pres la figure de la jambe,

&

qu'on fuit entrer }lun apres I'autre daos le corps de

la borte. On t!carre les morceaux de bois

a

difcrérion

par le moyen d'un coin de bois appelIé

ell,

que l'on

chaere

:l

coups de marteau entre les

deu~

pieces qui

comporent

I'ambpu<hoir.

Voyez

1"

fig.

19.

PI.

du Bot–

titr

~

1

A M B O U LE' ,

(v

A

L L

E'E

D')

comrée de I'ne

de Madagafear au midi, vers la cÓte orientale, au nord

du Carcanoffi.

.. A

M B O U R

N

A

1

or.

A M B

R

O N Al, vi!le

de F rance dans le Bugey,

a

trois lieues de Bourg en

Brelre

AMBOUT IR,

V.

aél.

en

terme de Chau¡ieron–

ni",

c'd1 donner de la profondeur

&

de la capacité

a

une picce q' roir piare, en la frappam en-dedans a–

vec un marreau

a

lral1cl1!! ou

a

panne ronde.

V OJez la

fig-

6.

PI. l . dtt

Chaf<deronnier,

qui repréfente un ou–

,'ricr qui

amboutit

une piece fur un ras avec un mar–

teau . Ce terme convienr dans le méme fens

iI

l'Orfl–

.lre,

au

Serr"rie"

au

F"blantier,

&

a la pldpart des

autre ollvriers qui employene les métauI, ou des ma–

tieres flexibles .

A

M B O U T 1R,

en

terme d'Eperonnier . Vo)'ez

E

s–

TAMPER.

AM)30UTrSSOIR

O"

EMDOUTISSOIR f. m.

olllir

ti'

EpaonlJi.,;

cll une plaque de fer dans laquelle

eU

une cavité fphérique ou parabolo'l'de, felon que I'on

"cue que les fonceaux que I'on embourit deerus foien!

plus nrrondis ou plus aigus. Le fond de celle eaviré

cl1 percé d'un trou rond d'environ fepr

a

huir lignes

de diamctre.

c'ca

fur cer ouri!,

pof~

a

cet elfct fur

une enclume, que I'on fait prendre la forme convexe–

concal"c aux picces de fer qui doivent former les fon–

ceaux,

en

frappanr delfus la rete d'uue bourerolle qui

appllie

la

piece rougie au feu, qui doir former le fon–

ce,m.

V o)'e"

E

,A

M

l' E

R

&

F O

N

e

E A

u,

&

la

AMB

27I

fig·

r.

PI.

de I'Eperon1JÍer,

qui repréfente

l'amb01ltiJ–

joir .

A 1!BOU TISSOIR,

olltil de Clouti",

ea

un poin–

~on

d'acier rrempé, done I'exrrémiré inférieure ea cOll–

cave,

&

de la forme que l'on veue donner aux teteS

des clous que I'on

f.~brique

avee cee omil, comme les

dous

J

tetc de champignon, les broquettes

a

tete em–

b?uries,

&

aurres fortes.

Vnyez la fig.

l .

PI.

d"

C

10"–

tur .

.. AMBRACAN,

f.

m. poieron de mer qu'on

appelle eneore

lIY/1b"a ,

dotlt Marmol a fait mention,

mais qui n'ell connu, je crois, d'aucun Naruralifle.

Marmol dir qu'il

ca

d'une grandeur énorme; qu'on

ne le voit que quand il eft mOr!; qu'alors la mer le

jette fur le rivage; qu'il a la tcre dure comme un caíl–

lou; plus de dOl1ze aunes de longueur ;

&

que c'el1 ce

poiífon ,

&

non la baleine, qui jetre I'ambre.

VOJez

,i

I'article

A

M B

R E ce qu'i1 f.1ut penfer de cerre dornie–

re parrie de la defcriplion; quant aux aurres, elles ne

peuvenr ctre appuyées ni combatrues d'aucune auroriré.

.. A M B R A C lE, aneienne ville d'Epirc, donr le

golfe

ea

célebre par la vié1:oire d'Augufte fur

A

moine.

• A

M

B R A SI, riviere d' Afrique, au royaume de

Congo; elle a fa fouree dans des monragnes voitines

de Tillda,

&

fe jetre dans la mer d'Erhiopie, entre les

rivieres de Lelunda

&

de Cofe.

AMBRE - GR IS ,

e

Hift.

nat.) ambarum ci"e–

racmm fett griJclIm, ambra grifea;

pgrfum qui vient

de la mer,

&

qui fe rrouve fur les cÓtes en morceaux

de confiftnnce folide; cerre matiere

ea

de couleur cen–

drée

&

parfemée de perites raches blanches; elle ea

!e–

gere

&

graere; elle

a

une odeur forre

&

pénétranre qui

la

faie reeonnolrre aifémenr; mais qui n'ea cependant

pas aum aaive

&

auffi agréable dans

l'amb"

brur qu'

elle le deviem apres qu'il a éré préparé,

&

fur-tour a–

pres qu'il

a

éré m':lé avcc une peeite quanriré de mufc

&

de civerte.

C'ea

par ces moyens qu'on nous déve–

loppe fOil odeur dans les eaux de femeur

&

dans les

autres chofes, ou on faie entrer ce parfu m .

11

s'enRam–

me

& iI

brüle; en le Il,ettanr dans un vaiiTeau fur le

feu, on le fait fondre

&

on le rédnir

en

une refine

liquide de couleur jauue, ou meme dorée.

II

fe dif–

fout en panie dans I'efprit-de-vin,

& iI

en refte une

parrie fous la forme d'une matiere noire vifqueuCe.

Les

' Nar~rallnes

n'om-jall)ais été d'accord fur I'ori–

gine

&

fur la nature de

1'f'mbre-griI.

Les uns one cru

que c'éroir I'excrement de cert3ins oifeaux qui

vivoiellt~

d'herbes aromariques aux "es Maldives ou

a

Mada–

gafear; que ces excrémens ':roient altérés, affinés,

&

changés en

ambre

fur les rochers ou ils reaoiene

e~pofés

a

roures les viciffitudes de l'air . D'autres Ollt

prétendu que ces mémes excrémens étoienr fondus par

l. chaleur du foleil fur les bords de la mer,

&

cnrrai–

nés par les flots; que les baleines les avaloiene

&

¡es

rendoient e¡¡Cuite convertis en

ambre-griJ

qui étoie d'au–

tam plus noir qu'il avoit demeuré plus long-eems dans

le eorps de

ce~

animaux . On a aum Coutenu que

¡'am–

bre-griJ

étoie I'exerément

d~ crocqejil~ ,

eju veau ma–

rin,

(¡.

principalelllcllr des baleines, fur-tout des plus

grolfes

&

des plus víeilles. 011 en a rrouvé quelque–

fois dans leurs iQeea ins; cependaur de een! que i'on

ouvrira, on ne fera pas .fruré d'en trouver dans une

feule. On

a

meme voulu expliquer la formatiol1 de

l'ambre-griJ

dans le corps de la baleine, en difan! que

c'efl une véri¡able concrérion animale, qui fe forme en

boule dans le eorps de la baleine male,

&

qui ea en–

fermée dans une grande pochc ovale au-delfus des ee–

fi ieules

a

la racine du penis.

Tranf.- P hilof.

,.0.

38r

&

387.

On a dir qué

l'

ambre-griI

éroir une forre

de

gommc; qui diaillc des arbres,

&

'1ui ¡ombe dl\oS la

mer ou elle fe

c~ange

en

ambre.

D'autres one avan–

cé que c'éroir un cpampignon marin

~rraché

du fond

de la mer par la violence des eemPetes; d'aurres I'ont

cru une produélion végérale, \lui pair des racilles d'un

arore qui s'étend dans la mer: on

a

dit qu'i1 venoie

de I'écume de la mer; d'aUlres cntin one aflOré

q~e

l'ambre-~riI

n'éroit autre chofe que des rayons de Clre

&

de mIel que les abcilles faiColem dans des fentes de

grands rochers qui fom au bord de

la

mer des lndes_

Cetre opinion a paru la meilleure

a

M .

Formey, fe–

créeaire de I'aqdémie royale des Scienees

&

B,elles-Let–

eres de Pruere. Voici commenr

i1

s'en explique daos

fOD ?lanufcrir: " Je ne trouve poine

9~ fentime~t

p}us

" ralfonnable que celui qui aífOre .que l

" mbr:-grtJ

n ell

" autre chofe qu'un compofé de Clre

&

de mIel, que les

" mouches fOn! fur les arbre" dOn! les cÓte, de Mo–

" fc.ovie f(¡m ¡emplies, ou dans le. creux des

roch::r~

., <lU!