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,266

AMA

les larges , ' poin¡ues,

~ougeatres

dans les bords,

&.

d'un

verd e1air daus le milieu. Sa graine qui natt dans de

perites caprules

a~

milieu des Heurs! en ronde, petite"

lu:rante,

&.

ne VICnt qu'aux Heurs limpIes: elle /leum

:lU

mois d' Aoílt jufqu':i la fin de l'automne,

&.

deman–

de

a

étre fouvent arro(ée,

&

a

etre élevée fur ulle, cou·

che avec des c1oches; le froid

&

le vent lui font tres-

contraires .

Ol! leve les

amaraneha

en mottes pour les tranfplan–

ter dans les parterres,

&

garnir les pots remplis de fu–

mier bien ponrri, ou de bOllne terre; fans ceue pré–

caution elles auroient de la peine

a

reprendre.

On confer"e leur graine dans des boltes pendant I'hy–

ver, on pI íll6t on garde la rige feche 'dsns la ferre;

apres que les fortel gelées ront

palf~es

, on ' I'égrai–

le

pour la femer;

ce '

gui lui donne le tems

pe

bien

murir. Elle fe fe¡:ne en Avril

&

Mai,

(K)

A

M

A R A N

r

H .O

1

DE, f. f.

(Boe.) amaranehoi–

des,

genre de plante ' obfervé par lc' ·P. Plumier , S3

'fleur eff compofée de Heurons ralfemb'lés en forme de

t~te

écailleure; 'il fon de I'axe plulieurs feuil les qui

fom pqfées deux

a'

deux, rangées comme des écaill es

faites en forme de tuile eseufe,

&

r~lfemblantes

en quel–

,que forte

3

des paues 'd'écreviaes, Ces fe"i1les embraf–

fem un Heuron entouré d'un calice; il fon du fond un

piftil ' qui ' tiént comme 'un c10u

a

la partie iríférieure de

la tleur,

&

qui ell enveloppé d'une coelfe. Ce pifiil de–

viem dans la [uite un fru it arrondi, avec une 'efpece

de queue crochue . Tournefon,

I njf, re; herb. app.

Votez

P

L A N

TE.

AMAR IN, (SA I NT-) ville d'AI-face.

*

A M A

R

M O C H

D Y,

ville du Zanguebar en

Afrique, aú

roy~ume

de Melinde,

a

la [ource de Il\

riviere Quilimanco.

A

M

A R Q

U

E.

f.

f.

terme de Marine;

c'efi, ou

un tonneau flotant

&

qu'on met delfus un banc de ra–

ble, ou un mar qu'on éleve lur une roche, pour que

les vailfcaux qui

vienn~nt

dans ce parage s'éloignent

de I'endroit ou ils voyent ces margues, qu'on appelle

;utrement

baliJe

ou

b. üle ,

"

A

M A

R R

A G E,

f.

f

en termeJ de Marine,

efi

I'ancr!lge du vailfeau, ou fon arret, ou l'attache de fes

agreils avec des

corda~es .

Voy.

A

M

A

R R

E

S

&

S A

1-

S

J

NE. Lorfqu'un v31lfeau efi defarmé, il n'y refie que

~es

cables nécelfaires

a

fon

amarrage.

On appelle eo–

eOre ainfi I'endroit auquel une grone corde, ou

un~

fcule mife en double, efi liée

a

une petite.

V oyez

A-

MARRER.

'

A M

f\

R RE,

terme de Marine,

c'efi le comman–

d~men'!

pour faire anacher ou lier quelque chofe . On

dtt :

amarre bqsbord, amarre flribord;

pour dire,

a–

marre

a

f.a,,,he, rmarre

a

droite. Amarre

a

jiJ de

earret,

c eíl faire

amarrer

les voiles de

fa~on

qu'on

puilfe les déployer airément au pefoin , eo coupant les

tils de carret.

Voyez

F

1

L

s'

DEi: AR

R

E

T .

, A M A R R E S,

terme de Marine

qui défigne les

,cordages avec lefque!s on at¡ache les agreils au vaif–

reau, ou les cula(fes des canoos qui y fom placés. Ce

fom aum les cardes ávec lefquelles' on auache le vaif–

feau ;\ des pieux, ou

¡¡

des anneaux. On le dit aum

des cables qui fervem

a

mouilt"er I'ancre : par exemple ,

ce navire a fes trois

amarres

dehors " c'efi-a-dire, qu'i1

a

mouill é fes trois ancres; ce qui s'appelle

mOt/iller en

patte d'oie:

ce vaiffeau efi fur les

amarres

c'efi·:l-di–

r~

qu'ít c'n

¡¡

I'ancre. On dit

larguer une a':'arre ,

pour •

dlre

détacher ;",e corde.

N ous fimes c8uper

I'amarre

de

notr~

cltaloupe qui étoit

a

la toue.

Voyez

T o UE ,

MOUJr_LER,

'

A M

A

R R E R., v, n.

terme de Marine,

qui (Jgni–

Jie

at~acher

ou.

IJ~r

fortemem avec un cordage, foir

un

~allfeau, ~Ott

quelqu'une de fes parties, ou de fe,

agrells. On dlt

amarrer le cable

lorfqu'il fau t l'aua–

cher fortemeot

a

I'organeau de

J'~ncre.

Amarrer deux

fables,

¡;'efi ' les atracher enfemble avec un nreud' ce

qui efi, moins fur, mais pI utÓt fait qu'une

épic~re .

Voyez

EpI

~

E R •

'

, Amarrer la g,'and'voile,

c'efi l'auacher fortemellt au

mat dans l'endroit convenable.

Amarrer

a

lerre,

c'efi lier le cordage

a

terre par uo

bout.

Amarrer une man(JJuvre

¡orfqu'e!!e en alfez filée.

V oyez

MANOEUVRE, FILER .

Voyez

ANCRE

&

011.

G A N E A

u '

(Z)

Amarrer'

a les ¡nemes figniñcations fur la riviere'

c'efi rodjours

attacher par le moyen d'un cable:

mai;

fermer

efi plus ufité. L es voituriers par eau entendent

~ncore

par amarrer,

J'approcher de lerre .

AMA

,. A

M AR

U M A

Y.A,

riviere de l'Amérique mé–

ridionale, qui a

f.~

fource proche de c urco,

&

fe ¡et–

ee dans le Beu ve des Amazones, au·dello us des Iles

Amagues.

• A M A S E N, ville d'Affique dans la Nigritie,

[ur le lac de Borno, capitale d'un pctit royaume de

fon nom.

• A M A S

1

E, viile de Turquie daos la N atolie,

capieale d'une contrée

¡¡

laquelle elle donne fon nom,

pres de la riviere de Cafa!mach,

L ong.

5'3,

40.

lat.

49·

n ·

A M A S S E R, v. aél ,

en Hydra,eli,!"e .

Pour

amaJ-

Jer

des eaus,

il

faut examiner fi la fourco en décou–

verte

&

pen profonde , fi elle n'efi point apparen!e, ou

fi elle efi enfoncéc dans

les

terres: on agira dilférem–

ment fuivane oes trois cas .

, L orfque la fource en découverte, vous creufez reu–

lement pour l'

amaJ!er

un trou quarré, dom vous tirez

les terres doucement, que vous [oúticndrez par des pier–

res feches . Dans I'endroit de l'écoulemenr , vous creu–

fez une rigole dans les terres , ou une piern!e batie de

blocailles ou pierres feches, que vous couvrez de terre

a

mefure que vous marchez. Si la fource n'efi

pas.ap–

parente ' on fera plufieurs puits éloignés de trente

a

quarant~

pas,

&.

joints par des tranchées, qui ramalfe–

rom toures les eaux . Dans le cas ou la fource efl en–

foncée plus avant dans la terre, vous creuferez jufqu'a

l'eau un palfage en forme de voMe par-delfous les ter–

res que vous retiendrez avec des planches

&

des étref–

ull¿ns. Lorfque vous aurez confiruit plulieurs de ces

volttes

&

des pierrées de communica¡ion, vous les con·

duirez daos une grande tranchée de reclJerche, dollt les

berges fcron! coupées en talus des deux cÓrés, en pra–

tiquam des rameaux

2

droite

&

a

gauche en forme de

panes d'oie, pour ramaffer le plus a 'eau que vou ponr–

rez.. Toures ces pierrées, tranchées,

&

ramca~x,

[e

rendront par une petite pente douce, dans une (eule

&

grande pierrée, qui porlera l'eau dans le regard de pri–

[e, ou dans !e ré[eryoir.

• On pratique depuis ce regard de

5'0

toifes eo

5'0

toi–

fes, des 'puífarts ou puits mayonnés, pour examiner u

l'eau y coule,

&

en connoltre la quantité. On mar–

que le chemin de l'eau par des bornes, atio

d'emp~cher les plantations d'arbres dont les racines perceroient

les tranchées

&

feroient perdre les eaux.

(K )

M A S

S

1:::

T TE, c'el! ulle perite piece de bois,

de carne, d'ivoire,

&

c.

dont on fe [ert pour ralfem–

bler les couleurs apres les avoir broyées [ur la pierre ,

Voyez Planche de Pe;nellTe, jig.

].

.. A

M A

S

T

R

E, A

M

A S TRI S, A M A–

S

TRI D E, ville ancienne

&

maritime de Paphlago–

oié [ur le bord du Pom-Euzin; on l'appelle aujouro'huj

Amajfro .

'

A

M

A

TE

1.

O TER, fe dit,

en Marine,

de deux

matelots qui fe prcnnent pour compa¡;nons

&

alloci6,

afin de fe foulager réciproquement,

&

que l'ull puillC;

fe repo[er quana I'autre fait le quan.

(2)

A M A T E

U R, [.

m. c'efi un tCf!ne" confacré aux

beaf/x Arts,

mais particulierement

3

la

PeintJ<rc.

11

[e

dit de tous ceux qui aiment cet art,

&

qui om un g<.út

décidé pour les

eabl~aux

. N ous avons nos

"mateurs,

&

les ltaliens ont leurs

virtl'"Jes. (R)

.. A M A T

H

O N T E

O"

A M A

T

H U S E, ville

!le l'lle de Chypre, ou Vénus

&

Adonis avokm des

autels. Quelques géogfaphes croyem que c'efi Limilfo

,d'aujourd'hui; d'a.u!res difem que L imilfo

«!l'

a

plUS

d~

[ept milles des ruines d'

Amathure :

*

A

M A

T

H

RE, pom qu'Homere a dOllné

a

une

des cinquante

N

éréides .

*

A M A T H

U

S

ou

A

M

A T

H

O N TE, ville de

la tribu de Manafses,

en-de~a

du Jourdain .

• A

M

A T H U S

1

A: Vénus fut ainu npmmée d'A–

mathonte

&lIlS

l'lle

d~

Chypre, ou elle étoit pareiculie–

rement adorée.

*

AMATIQUE

O"

S. TBOMAS.

Voyez

T

H

o

M A S

(Saine.)

A M A T

1

R,

terme de M onnuie,

efi l' opération

de bJanchir les /lancs, enfone que le méeal en [oit mat

&

non polt: en cet état on marque le lIanc au balan–

cier, d'ou il fort ayant les fonds polis

&

les celiefs

mats. La caufe de ces

deu~

effees efi que la gravure

des quarrés ell [eulemen! adoucie , au lieu que les fa–

ces

[Ont

parfaítement polies. La grande premon que le

tlanc fouffre entre les quarrés fait qu'il en prend jufqu'

aux moindres traits . Les parties palies de quarrés, doi–

vem rendre polies celles du tlanc qui leur correfpon–

dent; au lieu que eelles qui fOn! gravées

&

[eulement

.

adou-