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AMA

~

A

M A

I

G l'. Il'.,

.n Swlpeu,.,

fe dit du ehallge_

men.t qui furviene dans une

fi~.e

de terre ou de pla–

ne ooúvellemene faite, lor[qu en fe fé'chant fes panios

fe

rc(J~rrem,

diminuem

d~

grolfeur,

&

deviennem moins

J1ournes .

A

M A I G R IR, V.

a.

en term. d. Char-p."ei.r eo,,·

ftrulleur de vaiJTeau,

c'ell rendre un boraage ou une

piece de bois moios é'pailfe .

(Z)

• A

M

1\

L F

1,

vi!l~

d'ltalie

UU

rOJ3ume de N aples,

fur la cÓte occidentale du golfe de Saleroe.

Long.

37.

'1.

lat.

4

0 .

3). .

AMALGAM A

T

ION,

r.

f.

c'ell

en

Chimie

J'aélion d'

"malgamer,

c'ell·'-dire de dilfoudre ou d'in–

corporer un métal, fpécialement !'or, avec le mercure .

VOlez

A

M A L G A M E •

Cette opération en: déligné'e chez les Chimilles par

les Icttres

A A A.

V.

A

A A.

L'

a.md1ga"latio¡1

fe fait en fondam, ou du moins en

chaufiane le métal,

&

en y aj0l1tam alors une certai–

ne propor/ion de mercure, en remuant les del1x fub–

fl~nces.,

qui par ce- moyen s'incorporem enfemble . La

rrtturauon feu le pourroit fuffire pour faire celte dilfolu–

rion, ou

cec

allhge du mercure avec les métaux : mais

l'o!,.éru[ion ,e fai[ mieuI par la chaleur.

Tous les mé[aux, excepté le fer, ,'unilfent

&

s'a–

,malgammt

plus ou moins facilemem avec le mercure :

mais. I'or ell aelui de tous qui le fait le plus aiCément;

e~fUl~e

l'argem, puis le plomb

&

l'é'rain; le cuivre alfez

dIlñcllemem

1

&

le fer point du tout.

11

n'ell ' ccpen–

dam pas abfolument impoffible de le faire; il parolt que

Be~ker

en

~

C0l111U les moyens. Le remede de M. D es–

bOlS

medeclll de la faculté de Paris ell un alliage de

fer

&

de merclIre.

'

L '

amalgamation

de

'1

'or fe fait ordinairement en é–

ch~utfallt

les lames ou feuilles d'or jufgu" ce gu'elles

fOlenr rouges ;

30ri:S

guoi on verCe le mercure delTus ,

{lt.

o n remue

k

mélange avec une petite baguette de fer

ju(gu'a ce ':lu.'il eommence :\ fumer; alors on le jerte

daos un valHeau plein d'cau,

011

il fe fige

&

devient

maniable .

~ette

forre de calcinatian ell fort en ufage chez les

Ortevre~

&

les Doreurs, gui par ce moyen rendeOl

1'or flu lde

&

duélile pour ferv ir

a

leurs ouvrages.

Ce

m~1ange

ou

amalgame

ttant mis fur un autre

mét~I,

par exemple fur le cuivre,

&

le tout étant mis

enfUl[e fur . le feu

a

évaporer, 1'0r relle feul fur la

fia–

face de cUlvre; ce qui torme ce qu'on appelle

donlYe.

VOJe2..

Do

R U RE.

On pell! enlever la noirceur de

l'amalgame

en le la–

vam avec de l'eau,

&

on peut en féparer une portion

de mercure en

I'e~primam

a-travers un línge' le relle

é–

tam é'vaporé dans uh creufet I'or relle fous

1;

forme d'u–

pe poudre i¡npalpable,

&

da~s

cel état on I'appelle

,hallx

II'o.r. 1/0ye2..

OR .

L'or retiem environ trois fois fon

pOlds du mercure par

!'amalgamation.

CM)

.A.MALGAME,

f.

m.

en Chimie,

ell unecom–

blllalfon ou un alliage du mercure avee quelqu'ull des

mét~ux.

V oyez..

A

M

A

L

GA

M

AT

i

o N, M E

R

e u

RE,

M

E TAL. Ce mot

en

formé du

~(ec

«:".,,- ,

jimlll,

en–

fem~le,

&

de

-¡-""'''',

ju"gere,

jomdre .

L

arAalgame

du mercure avec le plomb ell une fub–

lIance molle, friable,

&

de cau leur d'argent .

Vaya.

P

LO MII.

Si on lave oet

amalgame

avec de l'enu bien c1aire

&

gui foil chaude,

&

qU'Oll le broye en meme tems

da~s

un mortier, de verre, les impuretés du mé'tal fe

meleront

av~c

I eau;

&

ri I'on change !'eau

&

qu'on

ré'pele la louon. plulieurs fois, le métal fe purifiera de

pl~s

en plus. Un des plus grallds fecrets de la Chi–

mle, felon Boerhaave, c'ell de trouver moyen d'avoir

i

!a fin la ligueur auffi pure

&

auffi oette, que lorf–

gu elJ.e a été verfée fur I

'amalgame

; ce qui pourroit

fo~rl1lr

une méthode d'anoblir res métaux, ou de les

retlrer des métaux moins précieux.

V.

T

R

A N

S M U–

TATIO N, PIERRE PHILOSOPHALE

&e.

Ce[~e m~niere,

philolophique de purifier

I~s

mé'taux,

peut s npphquer :1 tous les mét:1ux, excepté' au fer .

V .

AMALGAMATroN.

L es

amalgameI

s'amollilfent par la chaleor

&

au con–

traire fe durcilfem par le troid. L es métaux'

amalgamé! .

avec le mercure; prennent une con(;fiance ¡nolle

&

guelqucfois prefque fluide, (elon la quantité du mercure

qu!on y a employée.

00

peut rerirer les métaux du mercure

&

les remet–

tre dans leor premier élat par le moyen du feu . Le

IJlercure ell vOlatil, '

4 '

cede bien plus ai[ément au feu

que ne fom les métaux ; c'en pourquoi en meHant l'

a-

AMA'

malgan/<

fut le feu le mercure fe diffipe

&

le

m~tal

rene divifé en perites parties, ce qui ell ['effet du mer–

cure qui a dilfous le mt!tal qui ett ainr. réduit en pou–

dre, qu'ou nomme quelquefois

challx. V.

C H

A U

l[

D'Olt.

Si on veut ne pas perdre ainri le mercure par l'év¡–

poration , il faut faire l'opération dans des nilfeaux clos,

dans une cornue avec fon rt!cipient,

&

Y

faire dilliller

le mercure comme on fait dans la révivific:1tion du mer–

cure de fon cinnabre .

Et pour avoir le métal dans fon premier état, tel

qu'il é'toit avant que d'en faire

!'amalgame,

00 prend

la poudre ou la chaux du mé[al, qul relle apres

en

avoir retiré' le mercure,

&

on fait fondre ce relle dans

un creuCet.

L 'amalgmne

eff un moyen dom on fe fert daos pIu–

lieors pays pour tirer

!'or

&

I'argent de leurs mines.

011

broye ces mines avec du mercure qui fe charge de

ce qu'elles ont de fin, c'ell-a-dire de ce qu'elles om d'or

ou d'nrgent ,

&

qui ne fe

m~le

point avec la terre, ni

avec la pierre; de forte que le mercnre étant retiré de

la mine par ron propre poids

&:

par la lotion qu'on fait

de ce mereure dans de I'eau, on retire par la cornue

le mercure, qui lailfe le mé[al qui étoi[ dans la mine .

( ll'f)

AMALGAMER, v.

aél.Voy'"

AMALGAME

&

AMALGAMATION.

.. A M

t\

L

T H

E'E,

f.

f. c'ell le nom de la chevre

qui allaira J upiter,

&

que ce dieu par reconnoilfance

pla~a

parmi les allres. Les Grecs om fait d'une de fes

. comes leur come d'abondance.

Voyez

CHE

V

RE.

.. A M

A

M, ville de la [ribu de Juda .

Voyez

Jo–

fué',

x v.

26.

.. A

M A

N, port du royaume de Maroe fur la

dl–

[e de l'Océan ArlatJ[ique, entre le cap Ger

&

celui de

Cmili~ .

-

.. A M

A

N

A,

¡le de [' Amérique feptentrionale

f

&

une des Lucayes .

.. A M A

N

A

S,

Iles rurques au nord de \'l1e efpa–

gnole dans l' Amt!rique; ce [ont les plus orientales.

.. A M A

N

B L

U

C E'E, f. f. toile de cotan qui

vient du Levant par la voie d'Alep .

.. A M A N

e

E,

boorg de France en L orraine fOl

l'Amance, ruilfeau.

L ong.

1.3·

)7·9. lat·48.

4). 1'.

.. A

M

A

N -D

(S A I NT-) ville des Pays-Bas dans

le comté de ?Iandre, fur la Scarpe .

J,.on&.

~

1. ).

42..

lat.

ro.

J.7.

12.

.. A

M

A ND

C

SAINT-) ville de France dans le Bour–

bonnois , [ur le Cher

&

les confins du Betri .

Long.

20.

lat.

46. 32.

.. AMAND (SAINT-), petite ville de France dans le

Gatinois, au diocefe d' Auxerre.

A

M A

N

DE,

f.

f. femence renfermée dans une é–

corce dure

&

1

igneufe . L e compoCé de ces deux par–

ties ell appellé

noyau. Voy' z

N

o

'f

A U.

(1)

Les

amandeI

fom

dOlteeI

OU

amqu.

Les

amanda

dOtt,es

palfent pour otre nour!ilfames : rpais elles foOl

de diflicile digellion, lorfqu'on en mange trop . On en

fait avec le fuere différemes fortes de préparations ,

(!Om~

me des malfepains, des macarons; on en tice l'orgeat,

&

uoe huile fort en ufage en Medecioe. Elle elf ex–

cellenre dans les maladies des poumons, la toux, les

aigreurs d' ellomac, l' allhme

&

la pleurélie .

Sa

quali–

té adouciíJame

&

émolliente la rend d'un ufage admi–

rable dans la pierre de la veflie, daos la gravelle, dans

tOOles les maladies des reins

&

de la veffie. Elle

cor~

rige les fels acres

&

irritans qui fe trouvent dans l'e–

llomac

&

les imellins; elle ell bonne pour la colique

&

la conllipation. On en dODne aux fcmmes cnceintes

quelque tems avam qn'elles accouchem. Elle abat le.

tranchées des enfans qu'elle purge, ri

0/1

la méle :Ivec

quelque firop convenable .

L'amande JoI/(e

contient beaucoup d'huile, peu de

fel

&

de phlegme.

L'

amande amere

contien[ beaucoup d'huile, plus de

fel que

!'"mande dOlte"

pcu de flegme; c'ell pourquoi

l'hllil, d'amm,deI amoreJ

fe conferve plus long-tems,

fans fe rancir , que

I'h"il. d'amandes dOllteI .

On em–

ploye les

amandeI ameres

extérieuremem, pour nena–

yer

&

embellir la peau; I'huile qu'on en tire eft bonot

pour Il fu rdité, elle entre fouvem dans les linimells

a–

oodyns.

L'hrúle d'"mandeI amereI

employée extérieu–

rcment ell bonoe pour les dure[és des nerfs, pour etfa–

cer les taches dei la peau,

&

pOllr diffiper la dureté

du velltre des enfans . Selon quelques-uns ,

I'efpri[~dc­

vin tartarifé empéche les

hlliles d'amand<I dOll(t¡

&

d'a–

mandeI am<y<'f

d" devenir rances .

Los