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AMB

en faveur de leur Centimem; mais s'l1

y

a

des femOles

"mbid•.dr" ,

il faur avoüer du moios qu'il y en a beau–

coup moins que d'hommes.

On a aum appliqué le mor

ambidextre

daos un fens

métaphorique,

3

eeux qui prennem de I'argent de deux

patries ,

&

promettem fóparément

a

I'ulle

&

a

I'autre

de s'cmployer pour elle, eomme pourroir faire un ex–

pen, un ¡lroeureur ou folliciteur de mauvaife foi.

(H)

*

A

M

B

l

E R

LE,

ville de Franee dans le Fores,

a

trois lieues de Roüanne,

a

quim.e de Lyon,

A M

BI

G E N E,

a~j.

hyperbo/e a",bige"e, er:

G~o­

mterie;

e'ell eclle qUl a une de fes branehes IOfimes

inferite,

&

I'autre circonfcrite

i\

fon aCymptote .

Voyez

C

O U R BE.

Telle ell dans la

fig.

38.

Ana/jr

la eour–

be

B

e

E D,

dont unc branche

e

B

ell in(crite

3

I'a–

fymprote

A G,

e'ell-a-dire tombe au-dedans;

&

l'autre

branehe

e

E D

ell cireonferite" l'afymptote

A F,

e'ell–

a-dire rombe au-dehors de cerre afymprote.

M.

New ton

parolt erre le premier qui fe ftllt fervi de ce

ren~e,

pour défigner- cenaines courbes hyperboliques du trodie–

me ordre.

(O )

A M

B

1

G U, adj.

(Gramm.)

ce mot vient de

lIm–

bo,

deux,

&

de

ago,

poulfer, mener . Un terme

am–

blgu

préfente

¡¡

I'efprit deux fens ditrérens. Les répon–

tes des anciens omeles éroient toOjours

ambiguú;

&

c'étoit dans certe amblguité que I'oraele trouvoir

a

fe

défendre contre les plaimes du malheureux qui I'avoir

confulté, lorfque I'évenement n'avoit pas répondu a ce

que I'oracle avoit fait efpérer felon I'un

~es d~ux

fens.

Voy!Z

A

M PHI

n o

LO

G lE.

(F)

A M BITE, adj.

en

NJage dam

/"

Verreria .

On

dit que le verre ell

ambitl ,

quand il ell mou, quand

il n'y a pas aíTe'/. de fable; alors il vieor plein de pe–

rits grumeaux; le corp's du verre en ell tOUt parfemé ;

les marehaudifes qui s'en fom fom comme pourries,

&

calfcllt facilement .

11

faut alors le rafiner,

&

perdre

i

eetre maneeuvre du tems

&

du charbon.

Voy'z

/'

ar–

tide

V

E R R E R lE.

A M BIT ION; C f.

e'

e/1 /a paifioH 'f1li nONI porte

tJv~c

exch

ti

nOfLJ

aggranJir .

Il

ne faut pas confon–

dre touS les

ambitimx:

les uns ntrachent la grandeur

folide

a

l'autorité des emplois; les autres

~

la richelfe;

les autres nu f.1ne des t1tres,

&c.

Plufieurs vont

ii

leur

bur fans nul ehoix des moyens; quelques-uns par de

grandes chofes,

&

d'autres par les plus petites : ainti telle

.mbition

paíTe pour vice, telle autre pour vertu; telle

cll appellée

force d'eJprit,

telle

égarement

&

baffeffe .

Toures les paffions prennent le tour de notre cara–

aere. I1 ya, s'iI ell pcrmis de s'exprimer ainli, entre

rame

&

les objets une infiueuce réciproque. e'en de

l'ame que viennent touS le femimens: mais c'e(l par les

organes du '.:orps que pa(fenr les objets qui les exeirent;

fel on les couleul's que I'ame leur donne: felon qu'elle

les pénetrc, qu'elle les embellir, qu'elle les déguifc;

elle les rebute, ou elle s'y attache . Quand 00 ignore–

roir que tous les hommes ne Ce reITemblent poinr par

le ceeur,

iI

fu ffiro!t de f.1voir qu'ils envifagent les cho–

fes felon leurs lumieres , peur-étre eneore plus inégales,

pour eomprcndre la ditrérenee qui di(ling\1e les pamons

qu'on déligne du meme 110m:

ti

différemment parlagés

d'efprit, de fentimens

&

de préjugés , il n'ell pas éron–

nant qu'ils s'atrachent au rpéme objet fans avoir en

'Viie le méme imérét;

.&

cela n'ell pas feulemen't vrai

des

ambitieNx ,

mais auffi de toute paffion .

(X)

.. Les Romaios avoient élevé un temple

a

l'ambition,

&.

ils le lui devoient bien. lis la repréfentoient avec des

ailes

&

les piés nuds..

- AMBITUS,

Cm_ ell,

en MtJirue,

lenomqu'oll

donnoit autrefois • I'éteodue partieuhere de chaque ton

ou mode du grave

a

I'algu ; ear quoique I'étendue d'ull

mode fiit en quelque maniere fixée

¡¡

deux oaa"es il

yavoit des tons irréguliers donr

I'ambitllf

excédoit

~et­

te étendue,

&

d'autres qui D'y arrivoient pas .

Voye<.

MO]H, TON

de I'EgliJe.

(S)

.~

AM BIV.A R!TES, peuples de la Gaule Bel–

glque : on cron qu'lls habitoient le pays aujourd'hui ap–

pellé le

B raba"t. I/oyez

B

R

An A

N T .

A M B LE,

C.

m. c'e(l,

el.

lang1le de Manége,

un

"as du cheval, dans lequel iI a toujours a-la-fOls deux

Jambes levées .

Voyez:

P A

S .

Ce pas ell un

~rall1

r? mpu

1

un eheval qui va l'

am–

ble,

mouvant touJours a-la-fOIs les deux jambes de de–

'Vant ou les deux de derriere.

L 'amble

e(l I'allure na–

turelle des poulains,

&

ils s'en défom des qu'ils font

2lfel

forts pour troter.

00

ne cOllnolt point certe al–

lure dans les manéges , en les écuyers ne veulent que

le

paI,

le

trot,

&

le

ga/o/.

La raifon qu'ils en don-

AMB

nem en qu'on peut mettre

~u

galop un cheval qui

rtO–

te , f.1ns

I'~rre!er;

mais qu'on ne peut pas le mett'e

de meme de

I'amble

au galop f2DS

I'arr~ter;

ce qui

prend du tems,

&

imerrompt la JulleITe

&

la cndene;:

du manége .

[/oye<.

TROT,

GALor,

& c.

JI

y

a

différenres manieres pour drelfer un jeune che–

val

a

ramb/e.

Quelques-uns le fatiguem

:1

mllteher pas

ii

pas dans des rerres nouvellcmenr Inbourées , ce qui

I'aceoiirume narurellement

a

la démarche de

I'amble .

Mais cette méthode a fes incol1véniens;

c~r

on peut,

en faliguast ainfi un Jeune cheval, I'atroiblir ou I'enro–

pier .

D'autres , pour le former

a

ce pas,

I'arr~tent

!Out

eourt tandis qu'il galop@,

&

par cetre furpriCe lui font

prendre un train miroyen entre le tror

&

le galop; de

fone que perdant ces deux allures

i1

fam néceflairemem

<]u'il retombe

a

I'"mble:

mais on rifque par-la de lui

garer la uouche, ou de lui donner une encartelure , ou

un nerf-férure.

D'autres l'y d,cíTent en lui ehargeanr les piés de fers

extrememcnt lourds; mais cela peut lui faire heurter

&

bleíTer les jambes de devam avee les piés de derriere.

D'autres lui artachent au paturon des poids .de plomb;

mais outre que certe méthode

pcur

caufer les memes

accidens que la préeédeme, elle pent aum caufer uu

cheval des foulures

incur~bles,

ou lui écrafer la eouron-

De,

&c.

.

D'autre, chargellt le dos du cheval de terre, de plomb,

ou d'autres matieres pefames; muis

i1

ell

a

c('aindrc

qu'on ne lui rompe les vertebres en le furchargeam .

D'autres tftchem de le réduirc

a

I'flmbl.

a

la main,

avant de le monter, en lui oppofant une murail le ou

une barriere,

&

lui tenam la bride ferré.:,

&

le frap–

pam avec une verge, 10rCqu'il bronche, fur les jambes

de derriere

&

fous

le

ventre; m3is par- la on peut mer–

tre un cheval en fureur, fans lui f.1ire entendre ce que

I'on vcu! de lui, ou le faire cabrer, ou lui faire écar–

ter les jambes, ou lui faire prendre quclqu'autre mau–

vais tic donr on aura de la peine

:1

le deshabituer .

D'autres, pour le m éme effer, lui metrenr aux deux

piés de derriere des fers plats

&

longs qui débordenr le

fabot en-devant, autant qu'il faut pour que le choval ,

s'iI prend le trot, fe heurte le derriere des jambes de

devam avee le bout des fers; mais

il

y a :\ crailldre qu'

il ne fe bleíTe les nerfs,

&

n'en devienne éllropié pour

roiijours.

I.¿uelques-uns, pour réduire un cheval

~

I'amb/.,

lui

metrent des lilieres aU\pur des jambes en forme dé Jar–

retiere,

&

I'envoyem 3U verd en eet état pendant deux

ou trois femaines, au bout defquelJes on les Iui 6re.

C'el! ainfi que les Efpagnols s'y prenDent: mais on n'ap–

prouve pas cette mérhode; car quoiqu'a la vc:riré il ne

puiITe pas en cer étar trorer fans douleur, fes membres

n'eu fouffriront , pas moins ;

&

fi

I'on parvient

¡¡

le met–

tre

¡¡

I'amb/~,

fon aHure fera leme

&

aura mauvaife

grace, parce qu'il au.n le train de dcrriere trOP ram–

pam . La maniere de mettre un eheval

a

l'amble

par le

moyen du trama!l , parolt la plus narurelle

&

la plus

fure .

Mais beaueoup de ceux qui s'en tiennent

a

cerri: mé-·

thode, tombent eneore dans différenres fautes: quelque–

fois ils fom le tmmail trop long,

&

alors

i1

ne fert

qu'a faire heurter les pié, du cheval confufément les

uns contre les aurres; ou ils le fom trap courr,

&

a–

lors

il

ne fen qu'i! lui faire rournoyer

&

lever les piés

de derriere

Ii

fubitemem, qu'il s'en fait une habilude

dont on ne viem guere a bOllt de le dc'faire par la rui–

te. Quelquefois auffi le tramail el! mal placé,

&

e(l

mis , de craime qu'il ne tombe ,

au-deú.us

du genou

&

du f.1bot: en ce cas I'animal ne peur pas pouller con–

tre,

&

la Jambe de devant ne peut pas foreer celle de

derricre

¡,

fuivre: ou

ti,

pour évirer cet incollvéniem,

on fait le tramail court

&

droir, iI comprimera le gros

nerf de la jambe de derriere,

&

la partic charnue des

cuilfes de devanr; enforte que le eheval nc Fourra plus

aller qu'iI ne bronehe pardevnnr,

&

Jle lléchiITe du train

dt derriere .

Quanr " la forme du rramail , quelques-lIJ1s le fom de

cuir;

a

quoi il yacer inconvéniellt, qll'il s'allongera

ou rompra : ce qui pourra

emp~cher

le fueces de 1'0-

pérarion. Pour un bon tramail il faur que le cÓtés foient

fi

fermes, qu'ils ne puiITem pas

pr~ter

de I'épailleur d'un

che\·e~ ;.

la houlle mollette,

&

fi

bien

arr~tée,

qu'elle

ne putlle pas fe déranger; la bande de derriere plate,

&.

defccndanr alfez bas.

En le dreíTant

iI

la maio, on lui metu:'. feulement

en

commen~ant

un demi-tram2il pour le drcJrer d'abord

d'un