a.~4-
A ME
l'ile 'de Rugen,
&
"fur-tom en Prulfe dans le pal'S ap–
pell,é
Sa",bi.,
de'puis Neve-Tiff juCqu'ii V,ranez- Vrug,
,OD dillingue trois Cortes
d'a>1/bu-jallne
par rapport
aux
différemes tcintes de eouleur; favoir, le j1une ou le ci–
trODllé , le blonehátre
&
le roux, L '
ambre-;alme
en em–
ployé :\ différens uCages de luxe;- fOD poli, fa tránCp3-
-renee, fa belle couleur d'or, I'ont fai¡ meme
:lU
rnng
des matieres précieuCes. On en a fait des colliers, des
bralfelets, des pommes de calme, des boltes ,
&
d'au–
tres biJoux qui Cont encare d'ufage ehez plufieurs na–
tions de l'Europe,
&
fur-tout
ii
la Chine, en Perfe,
&
m~me
ehez les Sauvages . Aurrefois l'
amb"
étoit ii la
moge en F ranee : compien ne voit-on pas encare de
croupes , de vafe's,
&
d'amres ouvrnges faits de eelte ma–
tiere avec un travail infini? mais les métaux précieux ,
les pierres fines
&
les pierreries, l'ont emparré fur
I'am–
bre-jali"e
des qu'ils ont éré alfez communs pour four–
Dir
a
notre luxe.
11
n'en fera pas de meqle des vertus
Plégieinales de
I'ambr. ,
&
de fes préparations chimi-
9ues; elles le rendront précieux dans tous les tems,
&
préférable ,
a
eet égard, aux pierres les plus écJaqn–
tes .
(1)
~
A MBRE AD E, ( 'f. nom que l'on donne!i ¡le
l'ambre faux ou faétice, dont on fe fert pour la traile
fur quelques eCHes d'Afrique,
&
en particulier dI} Sé-
negal.
V o)'n
T
R AJ TE. "
,
~
A M B R
E
S, vilIe de Franee daDs le h&ut Lan–
guedoc , au dioeHe de Canres : .
~ ' f.:~BRES)3UR I,
ville d'Angleterre dans la
W Iltol1lc, Cur l'Avon .
, A
M!3
R E T TE, Cemence d'une plante du geme ap–
pellé
ketmi~
.
V oyn
K
E T
MI .
(1)
'AMBRETTE
Olt
FLEUR DU GRAND
S
El G N E U R,
jacea, (Jardin.)
plante du geme ap–
pellé
blt"t . Vo)'ez
B L UE T. Ses feuilles relTembleut
a
celles de la cliieorée; Ca tige fe diviCe en plufieurs bran–
ches dont les fleurs Com par bouquets,
&
ii
tetes éeail–
leufes , de eouleur purpurine,
&
d'une odeur fore agréa–
pIe .
L'
ambrette
crait dans les prés
&
autres lieux in–
cultes; ce qui
la
fait nommer
jatea nigra pratenjiJ ,
ou
IImbrette ¡aHval!.
(K)
*
A M B
k
,1E
R
~
S,
vill~
de Franee daDs le Mai-
ne,
fur la Grete.
"
, ,
. *
AMBRISE, (m.
c'en,e"termeJdeFI",rifle,
UDe tlllipe cólombine, rauge
&
blanche.
Voya:
Tu-
1.1 PE. '
. ,
, '1'
A
M
R O N S
peuples de
la
Gaule qui habi–
toient leS environs d'Embrun, felon Feflus;
&.
les eaD–
tons de Zurieh , Berne, Lueeroe
&
F ribourg, felon
Cluvier .., ,
, • A M B R O S
1
A, poms que les Grecs donnoient
a
une fete que l'on eélébtoit
a
Rome le 24 N o vem–
bre en l'honneur de Baeéhus . Romulus l'avoit inflituée,
&
les Romains l'appeIloient
Bmmalia . Voyez
B R
u-
M.'\LES.
"
,
,
~
M BR O S
lE, (
f.
danJ fa Thlologle da FayenJ,
étolt 'le mets dom ils fuppofoient que leurs dieux fe
nourrilroiem.
Voycz
D J E U
&
A
u
TE
L .
Ce mor efl
compasé d'': privatif,
&
de '
(l/.7¡',
mortel;
ou parce
que
l'ambrojie
rendoit immortels ceu! qui en man–
geoiem, ou parce qu'elle étoit maugée par ' des im-
mortels .
.
,
.
Lucien fe moquant des
~ieux
de la fable , dit qu'il
falloit bien que l'
ambro/ie
&
le Deétar, dom I'une étoit
!eur mets
&
l'autre leur boilfon .ordinaire " ne fuitent
pas fi
~xce!lens.
que les
po~tes
le diCoiept; pu¡Cqu'ils
d~:
feeDdolent du elel pour vel1lr fur les" amels fucer le farig
&
la ¡¡railre des viétimes ', eomme fom-Ies mouches fur
un cadavre: propo! ' d'eCprit [Ort. ((;)
(1) '
,
,
A M
B
R o S
1
E,
r.
f.
ambrofia, (Bot.)
'genre ¡le plante
dont la' fleur c.n UD
bouqu~¡"
a
plufieurs fleurons follte–
DUS par le
cahc~.
Ces fleurons De Iailfent aucune
Ce–
menc~
apres eux . L es embryons nai!Teut' fur la
'm~me
plante
r.épar~ment
des , lIeurs, &"¡leyiermeilt dallS la fuite
des fruJtS Cemblables
a
des malTes d'armes; ils renfer–
mene ehacun
un~ fem~nee
ordináirememoblongue . Tour–
Defon,
Infl·
rfl
herb. V oyez
P L ANTE.
(l)
.' .
AMBROSIE
Ole
THE' DU MEXIQUE,
(M.d.)
~benopodtHm ambrojiOt~eJ
lrlexi,anl,m ,
Pit, Touro.
t i)
L'ambrofie étoit I'aliment
deA:in~
podr le., dieuJ[. !.lai.s il, s'en
fer~irent
'''uffi poar pomm3de
&
p.1rfum .
/k
;p
¡'iuCieuu 31UJ'e,
11.
(ases.
Cet alimeDf
3
ét~ ~ur
les ....
OClC.J
boru cu
tn:l:uvais
de
J·.n~qulté
une
(ourc~
mraníf..,bJe
de
fiél:ians .
d'jm3gcs ,
de Com.
par;l:Iron~
&
de
(enumens.
On peut confulter
13..deflus
la Diífer.
r.lUQn
irJ'ct~c
par bl. j'Abbé
Ven.tic~lébre
l. ...t
Id.tn. lCl
b1~,
AMB
'Cette plante .étraagere fe cultive dalls les
jardi~!; ll~
a paCsé pour le vrai thé . L'infufioll de fes femlles
ell
bonne pour les erachemens de Cang
&
pour les mala–
dies des feromes en couche. (
AMBROSIEN, ( RIT
QIj
O FF ICE,)
T blolog,
maniere particuliere de faire
1
'office divin dans I'églili:
de M ilan
1
.qu'on appelle aum quelquefois
I'lglife )lm–
brojiemu. Voyez
R
t
T,
OFF
1
CE, LIT U R G
1
E .
Ce nom viem de S. Ambroif., doétcur de l'Eglife
&
éveque de Milan dan
s
le jv, liecle, Walafrid
~traboll
a prélendu que S. AmbraiCe i toit vérilablemellt l'auteur
de l'offiee qu'on nomme
encor~
aujourd'hui
Ambrofim ,
&
qu'i1 le diC)lofa d'une maniere particuliere, lal1l pour
fon églife eathédrale que pour toutes les
aUlre~
de. fon
diocefe . Cependant
quel~ues-uns
penCel1l que I éghle de
M ilan avoil un offiee diffi!rent de celle de Rome, quel–
que tems aV3Dt ce faine prélat. En effee jufqu'au tems
de Charlemagne les églifes avoieDI ehacune leur offi¡;,e
propre' dans
R~me
méme il
y
a eu UDe grande diver–
fité d'o'ffices'
&
fi
l'on en croit Abailard, la feule églife
de L atmn'
c~nCervoil
en fon enrier I'ancien office Ro–
main '
&
lorCque dans la fuile les papes voulurem faire
adopt~r
eelui-e!
a
tomes les églifes d'Occidem, afin d'y
élablir une unlformilé de rit, l'lgIíCe de Milan Ce Cervit
du nom <lu grand' AmbroiCe ,
&
de. l'opinion ou l'on
étoit qu'i1 avoit el1 composé ou travalllé cet o/lice pour
etre difpensé de I'abandonner ; ce qui
l'~ fai~
nc¡nmer
rit Ambrojim,
par oppofilion au
rit R oma;11 .
AMnRosIEN,
(Chant. )
11
en parlé dans les Ru–
briquaires du
,bant Ambrojien
aum u(ité, dans.
~'égli~e
de MilaD & dans quelques autres,
&
qu on dlnmguolt
du chant Romain en ce qu'i1 étoit plus fort
&
plus
élevé; nu lieu que le Romain étoit plus doux
&
plus
harmonieux.
V
0l.ezCHANT
&
GRE'GORJEN.
S. Augultin attnbue
a
S. Ambroife
?'a~.oi~ i~rroduit
en Oecident le chant des pCeaumes.
a
I ImltatlOn des
égliCcs Oriental es;
&
il en tres-proba!>le qu'i1 en com–
pofa ou revit la pCalmodie.
Atttttjl. ConfeJT. I X. c. 'lJij,
A
M
BR
o
S
I E NNE;, (BIBLIOTHEQUI!) 110m qU'OIl
donne
a
la bibliorheque puplique de Milan ,
Voyez I'ar–
thlc
B
1B L I
o
T H E Q
u
E .
AMBR OSIENS
O"
PNEUMATIQUES,
(T,hlol.)
110m que quelques-uns om dOllné
iI
des Ana–
baptilles ¡jiCciples d'un eertain Ambroife qui vantoit fe¡
prétendues
révél~lions
divines, eD eomparaifon defquel–
les il mépriCcit les Iivres faerés de l'Eeriture. Gautier,
de hd!r. au x vj. jiule.
A MB U BA
I
ES, f. f.
Ambllbailf!, (}[i[f.n11e. )
eer–
taines femmes venues de S yrie qui gagnoient leur vie
a
joüer de la tlllte
&
a
fe pronituer. Horace les joint aUl¡
ehlll'lalans;
¡f",bHbaiarllm eol/egÍi;, Pbarmacopol.e ,
Ce nom. vient du Syriaque
abbub,
ou de l'Arabe ",,–
bllb,
qui lignifie
jl.ute,
e'en-a-dire joüeufe de Mte;
d'amres le dérivent
d'amb.. '
pour
am,
aux environs,
&
de
BaÍd!,
parce que ces fe!pmes
d~bauchées
fe reliroient
auprcs de Baies en halie. Cruquius met ces femmes
au nombre de celles qui vendoiem des drogues pour
fard~r ,
.
'
' AMBULANT, adj , pris [ubn.
(eomm.)
on ap–
pelle
a>1/bl'/a"J '
'dans les fermes du Roi, des eommis
qui n'om 'point de bureau fixe, mais qui pareourent IOUS
les pureaux d'un certain dépanemeut, pour voir s'i1 ne
fe
p~lTe
rien contre les droits du Roi
&
l'int~rét
de la
ferme .
V oyez
COM~IIS,
DROITS, FERME,
&e.
A
M B
U
L A
NT fe dit 3uffi
a
Amflerdam des eour–
tiers ou agens de change, qui n'ollt pas fait ferment
par-devam les magillrals de la ville , lis travaillent com–
me les aUlres, mais
iIs
De font' pas crus en jullice .
Voyez
AGF.NTDE CHANGE
&
'COURTIER.
(G)
A
'M
BU
L
e,
N
T,
en Manlge,
Ce dil d'un cheval qui
va I'amble.
VOlcz
A
M B
LE.
(V)
A M BU
LA T 01
RE, adj ,
(Jlirifprlld.)
terme qui
Ce
diCoit des 'jurifdiétions qui n'avoielll poiot de tribu–
nal tixe, mais qui
s'exer~oient
tal1t6t dans un Iieu,
&
tant6r dans un autre, pour les dilliQgper de
cell~s
qui
étoieDt f6dentaires.
Voyez
C o
U
R, Ce mOt en dérivé
du
moíres
de l'
Acad~mis:
de
Cortone,
Cene djífertation
fuI:
mire en
Fran~ois.
refonduc .
~mbellie
par le
ttl~bre
M. le
Franc.
&.
imprj..
m~t
a I'ad, en I?fO parmi (es
OtlH/rtl
diycr(es
adrdJ~e
l Madame
la
Comte{fe
de
Ilanue
Belbade clame
. 'cfprit
amie Qimmune
ae.s
bUfo
le Frane
l5<
Ven,oli.
(D)