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ALM

.. ALMANZA, viIIe d'Erpagoe daos la nouvelle

Callille, fur les frontieres du royaume de Valence.

Long.

16. 3)'·

/a#.

38.)4.

.. A L M E DA, ville de Portugal daos l' Ellrama–

doure, fur le Tage)

a

I'oppolire de Lisbonne.

L0/1g.9.

lat.

38. 42-.

.. A L M E D

1

N E, ville dl! royaume de Maroe en

Afrique entre A

~amor

&

Safie .

.. A L M E I DE, ville froonere de Portugal, dans

la

province de Tra-Ios-momes, fur les eonfins du ro–

yaume de Léon.

LO/1g.

11. 22.

lato

40.

p.

.. ALMENE, f. f.

(Commere<.)

poids de deu!

livres dont on fe fert a pefer le fafrao en plulicurs en–

droirs des lodes orientales .

.. A

L M E R

1

E , ville marinme d'Efpagne dans le

royaullle de Grenade , avee un bon port fur la Médi–

terranée, fur la riviere d'Almorra.

Long.

IS'.

4)'.

lato

36.

p.

ALMICANT ARA TS

O"

ALMU CAN–

T A

R

A T S, fuba. m. pI.

terme d'Aftronomic;

ee font

des eercles paralleles

a

I'horifon qu'on imagine palfer

par tous les degrés du méridien.

Voyez:.

C ER

e

LE,

HORISON, PARALLELE,

ese.

Ce mor vient de

l'

Arabe

a/mocrmtharnt .

Les

a/mie"/1tnrnts

coupcnt le méridien daos tous fes

degrés, comme les paralleles

a

l'équateur coupcnt le

mériditn.

Voyo:,

M E'R

1

DIE N

es

E

Q

u

A

T E U

R .

Les

n/micantarats

fom done par rapport aux

a~i­

mms

&

a

l'horifon ce que font les p_aralleles par rap–

pon aux méridiells

&

ii I'équateur.

Voyez

A

Z 1M

I!

T.

r

Is rervem

a

faire eonnottre la hauteur du foled

&

des étoiles' c'ea pourquoi on les appelle aulfi

cereles

de hnrtt"';

ou

paral/e/es de ha":,,,r;

i1s

Com d'u–

fa~e

dans la Gnemonique pour tracer des eadraus

Co–

lalres.

Feu M . Mayer, de I'académie de Petersbourg,

¡¡

qui

l'

Atlronomie doit plufieurs excellentes choCes, a donné

une méthode pour rrouver la décJinailon des éroiles

&

la hameur du pole indépendamment l'une de l'autre,

&

fans Ce [ervir d' aueun

an~le

mefuré par des

arc~

de

cercle, en fuppofam que Ion connoiffe les palfages de

deux étoiles par le méridien, par deux vertitaux

&

par

deux

,,/mieantarats

inconnus, mais eontlans . M. de

Maupertuis a 1Um réfolu ee meme probleme

a

la fin

de ron

Aftronomie na"ti,!,,,,

(O)

• A L M I S S f¡., ville de Dalmarie , a I'embouchure

de la Cetina.

Lo»g.

36.

lat.

43.

)'0.

.. ALMONDE,

f.

f.

(Comm.)

mefure de Por–

tugal qui fert a meCurer les huiles . Les Portugais veu–

dent leurs huiles d'olive par

a/mondes,

dom les

26

font

une botte OU pipe. Chaque

./monde

ell compoCée de

dou~e

canadors ,

&

le canador ea femblable au mingle

ou bouteille d'Amaerdam.

Voyez

M

1

N

G

LE.

.. A L M O R A

VID E

S, fub. m. pI. peuples qui

habitcm les environs du moot Atlas.

• ALMOUCHIQUOIS , peuples de I'Amé–

I'ique dal1s la nouvelle France, le long de la riviere de

Chovaeoüet.

*

A

L M O

X,

A R

r

S F A S G O, e'ea dans quel–

ques pom de l'Amérique efpagnole,

&

Curtout a Bue–

nos-Ayres, un droit de deux

&

demi poor eent, levé

pour le roi d'Efpagne fur les peaux de taureaux qu'on

charge pour l'Europe. Ce droit ea falls préjudice de

celUl de quint ou des quatre réaux par euir.

.. ALMSFEOH, f.

m . J'JurifRr.)

6!Oit un des

noms que les aneieus Auglois donnOJent au denier S.

Pierre.

V o)'ez

DENIER

S.

PIERRE .

(H)

A

L M U C A N T A R A T S.

Voyez

A L

M 1

e

A N-

TARATS.

.

.. A L

M

U DE, f. f. (

Comm.)

mefure des liqui–

des : on la nomme .plus ordinairement

,,/monde . Voyez

ALMONDE .

(G)

*

A L M U

G

lE, f. f.

en

Aftr~/ogie,

fe dit de deux

planetes; de

J

upiter, par exemple,

&

~u

Soleil,

lor~qu'.ils

[e regardent de trine, paree que le LlOn

&

le Saglttalre

qui wm leurs maiCons Ce regardenr aum de trine . Ainfi

deux planctes [om en

a/mllgie

quand elles fe regardent

dll meme afpeét que leurs maiCons.

.. A

L M U N E C A R, viIie d'Efpagne au royaume

de Grenade, avee pon Cur la Méditerranée.

L ong.

14.

37·

/ot·36.

fO.

A L

U

E'S,

( B ot . )

en latin

aloe,

plante

3

fleur li–

liac¿e, monopétale , en forme de tuyau ,

&

décou'pée

en

fix

pmies : il y a des efpeees dont le calice devlent

le

fruit,

&.

d'alltres oll c'ea le piflil <jui fe change en

un

f~uit

oblong ,

&

pour I'ordioaire cylindrique , 3ivifé

en trois loges remplies de [emences applaties

&

prefque

ALO

245

demi-circulaires. Tournefon,

i/lft. reí.

h.rb.

Voy'z

PLA NT E.

(l)

A L o E'

0"

A L o E'S, Cubil. m. (

Mat. medo

)

ell le

fue érnilfi de plufie.urs

~Iames,

du

.m~me

gence

&

portant

le

me

me nom, qUl crOJlfem a d¡{férenres hauteurs fui–

vam le terrain

&

le climat .

lJ

viem d'Elpagne

&

de

plufieurs autres pays ehauds.

L'efpeee la plus ordinaire de ces plantes efi cclle qu'on

nomme

a/oe,

J.

B. Pito Touen.

aloe vulg o

C. B.

Cene plame a un gout extrememem amer; elle croh

en Perfe, eu Egypte, en Arabie, en ¡ralie,

&

en Efpa-

gne.

.

On divife

J'aloh

en trois efpeees; en

aloe! [receotrin ,

en

a/oes hlpati'!,,,

,

&

en

a/oCI cabal/in;

i1s fe tirem rous

les rrois de dilt'¿remes efpeces d'

aloh .

Le premier el! appellé en latín

a/oes j oeotrina

.,,1

[rec–

eotr;,ra ,

paree qn'on en tiroit beaueoup de 1'lIe de Sue–

corra; e'efl le plus beau

&

le meilleur de tous ; il efl:

net, de eouleur noire ou bru¡;¡c, luiCame en-dehors , ci–

trine en-dedans; friable, rélineux, alfez leger , fort a–

mer au goat, d'une odeur defagréable,

& iI

deviem jau–

De en le pulvériCant.

Le fecond ell appellé en latin

aloe! he¡aeica,

paree

qu'étant rompu, il a la conleu!' du foie; 1l ne dittere du

[rlc<otrin

qu'en ee que Ca eouleur ea plus obfeure, mais

on confond

alfe~

ees deux. efpeces,

&

l'on preud l'une

pour l'autre .

Le froifieme ea appellé

cnbal/ina,

paree qu'on ne s'en

Cert que pour les maladies des chevaux: c'efl: le plus

gromer, le plus terreflre

&

le moins bon de tous . Pour

le

tirer on pile la plante,

&

I'on en exprime le fue

a

la prelre; on fait enfuite épailfir ce fue au loleil ou fur

le feu, juCqu'a une eonfillanee Colide:

iI

ea fort noir,

compacr

&

pefant.

L'a/eh

en

ealebafTe

ou

nloes des Barbad",

efl: fem–

blable

ii

cette derniere forte 10rfqu'i1 ea nouvcau; en

vieillilfam il devient hépatique;

&

étanr gardé il devient

aaa;1nt, lucide

&

tranfparem.

-

L'

a/oes

eomient beaucoup d'huile

&

de [el elfentiel,

d'oú vient fon amertume.

.

Les

a/oes hlpati,!,,,

&

[r,,,otrin

font de fort bons

purgatifs; mais i1s cauCenr des hémorrhagies en raréfiant

le fang,

&

d'autres évacuations facheuCes; i1s font em–

ménagogues, apéririfs, aomaehiques, pourvu qu'on les

prenne en mangeant; ear

Ii

on les met dans une ello–

mae vuide, i1s y caufent beaueoup de tranehé'es,

&

purgent peu. lis tuent les vers

&

les chalfem: emplo–

yes

¡¡

I'extérieur en teinture, ils delfechent, détergent

&

confolidem les plaies.

C'ell un graod atténuant, cordial

&

rellaurallt, que

I'a/oes:

il brife

&

dilfout les humenrs pituiteuCes

&

gyp–

feufes . Comme

iI

purge violemment, il fanr fe donner

de garde d'en ordonner l'ufage en fubaance

aGX

fem–

mes

enceintes

&

hyaériques, il faut corriger [a vertu

purgative avee la caae : on l'ordonne depuis quatre grains

jufqu'ii une demi·dragme: Ca partie rélineufe ex traite par

l'efprir·dc-vin, purgera violemmem; la panie gommeuCe

extraite par I'eau, rera un bon vulnéraire, Cur-tour dans

les ulceres de la veme

&

des reins. La teimure de myr–

rhe

&

d'a/oes

[ert

a

prévenir la mortificatioll dans les

plaies .

Si l'on veut done employer ce remede Cans eraindre

d'augmenter la raréfaétion des humeurs,

iI

ell

¡¡

propos

de le débarralfer de fon prineipe Culphureux

&

rélineux

ou ph'lt6t de diviCer fes Coufres

&

fa réline. L es

pilule~

de Becher rempliffenr fon bien ces vues . Si ces prín–

cipes ne fom pas divifés , ce remede agite beaucoup le

fang,

&

produir d'étranges elfets.

M .

Bouldue, parlant des purgatifs, dit que

I'a/oes

el[

un des modérés ;

&

felon I'analyfe chimique qu'il en

donne,

l'a/oes {iluoerin

eomiellt

a

peine la m" itié au–

tam de réfine ou de matiere fulphureufe que

I'a/uh hl–

pati,!,te,

mais un tiers de plus de fubllance faline ; e'el!

pour eela que le

f uceotrin

ca prHéré pour I'ufage imé–

rieur, paree qu'il a mains de réliue.

L'hlpati'l"e

s'em–

ploye avee les baumcs naturels , lorfqu'i1 e11 quel!ion

de nenoyer une plaie ou de refermer uoe eoupore récente;

e'ea

I'elf~t

des partieules rélineufes

&

bal Camiques dom

iI

ell compofé .

.Quoiqu'i1 foit beCoin de corriger la r,,(ine

d',,/oes

en la

bC1~ant

avee des tempérans, il ne [¡¡!It

p~s

la [éparer

entlerement des fels; ceux'ei étant tres-.enfs , rongent

les veines

&

les extrémités déliées des tibres , s'ils ne

rom tempérés

&

enchatnés par la parde r"{jneufe . L es

préparations du fue d'

a/oes

demandent

a

etre

faite~

par

d'habiles mains. Afin done qu'elles Coient moins nuifi–

bies, 10in de [éparer

la

partie [aline

de

la réiineufe,

M .

BouJ-

. \