242
ALL
ce des den etles de Flandre, foot rentrer fur de nou–
vellc,
picces . L'arrer du
24
Juin 1684, portant que ces
mMchandil;,s ferollt marquées aux
allol1ger
ti
,¡
rlt/l
dts bo/ttI,
a obvié
a
cene contravcntioo. Auparavanr
00
t:lifoie palTer fueceffivement les
al/ongts
d'une piece
a
une autre .
AL
L
o
N
G
E
,ttrme commltn
a
/"
¡'{tnlliftric,
Chnr–
penttrit ,
ti
la Ttzillllnderie, Serrurtrie ,
&c.
&
a
un
gmnd oomhre d'amres arrs, tam en
bois
qu'en
mltal<x,
/Xc.
11
fe dit de toute pieee rapportée
3
une autre de
quelque maniere que
ce
puiíT~ ~tre,
pour lui donner
!'c!tencluc en longueur qu'exige I'ufage auque! on delli–
ne la piece avec fon
allodg_.
• A
L L
o
N G E,
c'dl:
dan! les B o/tcherits
un petit
crochee qui fert
ii
fufpendre les animaux tués, ou cn–
tiers ou par morccallx . L'
al/ong_
ell recourbée en fens
conrmire par (es deux bouts; I'un de ces boms ell mouC–
fe,
&
I'aurre ell tres·aigu,
&
i1s femblcnt former avec
le corps du crochet une
J,
dotlt le hee fupédeur Cen
a
embraíTer la tringle do dedans de I'étale,
&
I'illfé–
rieur :. entrer dans la viande
& :\
la fufpendre. LorC–
qu'un animal ell tué
&
dépouillé de fa peau, ou me–
me avant,
011
lui paOe achaque paue de derriere une
al/onge,
&
on le fllfpencl tOut
ouven ,
en attendant
qu'il aeheve de Ce vUlder de fang.
AL L o
~
G
E DE
P
o
u
PE, (
Marin_
.)
(ormi"eJ,
&o..n;'res, allongeJ de trepot.
Ce fone les dernieres pie–
ces de bois qui font pofées a I'arriere du vailTeau Cur
la IilTe de hourdi
&
fur les erbins,
&
qui forment le
haut de la poupe. Quelques-uns les dillinguent, appel–
lant les deux
al/ong"
de deux bouts,
eornieres,
ou
al–
longes d. erepoe;
&
,celle qui ell au milieu,
&
qui
a
fous elle I'étambot, ils I'appellent
al/onge de pOllpe.
On
donne ordinairement aux
al/ong..
de poupe autant de
IQ1o\g
ou de hauteur au-delTus de
13
IilTe de hourdi, qu'
en a I'étambot. Les
rzl/o"ges
de deux boUls fom po–
fées droite Cur les ellains,
&
entretenues
avec
eux par
des
e
evilles de fer
&.
de bois .
On Icor ¡lonne le plus Couvent les deux tiers de I'¿–
paiffeur de I'étrave,
&
on les fait
rentr~r
Ol! tomber
en·dedans, autant qu'il faut pour achever la courbe que
les ellains ont eommencé a former,
&
par ce ¡noyen
iI
ne doie y avoir d'eCpace par le haut entr'eiles 9ue
les trois dnquiemes parties de la lon¡;ueur de la hITe
de hourdi, ou deux piés plus que la moitié de cette
longueur.
Vo)'e;; la jigllre d. cette piece,
PI.
VI. jig.
7.
&
Ja pofition
PI.
Ill. jig.
l.
RR .
On dit
poJer leJ
al/onges .
AI/onges
d'
Itrav_
,
ce Cont deus pieces de bois qu'
on met fouvenc aux deux oÓtés de I'étrave pour la
fortifier .
Voye;;
E
T R A V
E .
dl/ongel
d.
pO"'flle,
ce font des
al/onges
qui vienncnt
joindre les porques,
&
qui [om dans les c6tés des plus
grands vaiffeam plr delTus le [errage. Les
Al/ongeJ d.
pO''lue
d'un vailTeau de 134 piés de long de I'étrave
3
I'étambot, doivent avoir dix pouces d'épaiITeur,
&
de
la largeur iI proportion; leur bout d'en-bas doie paaer
jufqu'au-delil des Ileurs,
&
le bout d'en-haut doit ve–
nir au plus haut point. Eu général Icur épaiffeur doit
:approeher de celle des courbes; mais elles doivcnt éue
encées
pl~s
avam dans les [erre-gouuieres.
VOY';;
PI.
IV
Marine, jig.
1.
n°.
28.
ti
29.
(2)
AL L O
N G
E
S
deJ potenceallx
(
Rttbann.)
Ces
allon–
gel
Cont deux longues pieces de bois menues en forme
de fortes laues, que I'on actache fur la traverfe du der–
riere du méeier, au-delTous des poteneeaux. lis font
pofés obliquemel¡[, e'en-a dire que le
~out
ell beau–
eoup plus élevé que eelui qui porte fur la traverCe.
Cetre obliquité ell néceffaire pour que les différentes
foies de roquetins ne traluent point les unes fur les au–
tres. Ces
al/ongeJ
Com percées de quamit¿ de trous
dan
s
Icor .Iongucur, pour paller les broches qui portent
les
roqu~t1l1s:
el
les
fo~t
auffi routenues par différens Cup–
pom qUl font de pems poteaux poCés
a
eerre. Voici
l'uf~ge
de ces
"I/ontes.
Lorfque I'on fait du velours
iI
fau~
que
rou~es
les
br~nches
Coiem mifes
3
part fu;
quanuté de petlts roqueuns enfilés par fepe ou huie aans
les broches des
al/ol1ges:
cene Cépamuon ell nécef–
faire, paree que fi toUles ces branches étoiem enfem–
ble lur la
mam~ en~uple,
une partic Iftchcroit pendant
que I'autre feroit rOlde; ce que 1'011 évite en les Cépa–
rant.. chaque,
branc~e
pouvant ain"
n~
.Iacher qu'iI pro–
portlon de I emplOl.
IJ
Y
a quelquefOls
J
j O
roquetins
fur ces
al/ongeJ.,
&
mc~e
.
davant~ge .
Chaque roquetin
a (011 contre-pOlds partlcuhcr, qUl ell un petit Cae de
(oile ou fone anachés les deux boUls d'une ficelJe la–
quelie ticelle s'entortille deu¡ fois
a
I'entour de la
~ou-
ALL
Jure
dll roquetiu: ce contre-poid rene toOjours en
l–
quilibre par ce moyen, la ticellc pouvam cominuclle–
roent gliúcr :\ meCure qllC le contre-poids déroule. On
fe [ert d'un petie rae de roile pour pouvolr contenir
quantieé de petites pierres, done on di.I,'nue le nombre
ii
mefure que le roql1etin
fe
vuide, paree qu'il
mue
qu'
il foit moios chargé alors que 10rfqu'i1
e1l
plcin.
11
t3Ut
eucore que chncune des branehes de velour, porte eJle–
meme un peLit poids; ce qui re faie aiuli: on pnlTe la
branchc daus Ulle petite ticelle qui pOrte;: le peeie poids
done
iI
s':lgie; on peat mettre un maillon
3
ecue pe–
tite ficeile, ce qui nc fera que mieux. Voici l'uCage de
tous ces perits poids. Lor[que I'ouvrier enfonce une
marche, le pas qu'il ouvre fuie lever toutes ceS brao–
ches, ainli que tOut le relle de la chalnc qui leve : ces
branches fur-tOut obéilTent
a
la levée;
&
lorfqu'il quit–
te celte marche , le pas bailTam occafiouneroie de Ilcher,
fi tous ces petits poids ne tenoiene la branche eu équi–
libre, puiCque le roqueein ne;: peut s'enrouler, mais bien
fe dérouler, lorCqu'il ell tiré en-avant. Chaeun de ces
petits poids 'appclle
frel'/tf/tet. Voy.
F
R E L
U Q.
u
E
T .
A
L
L
o
N G E S,
ce fom des pieces du métier de
Ga–
fier. Voy,;; P lan<h. lII. d" Gafi,r jig.
2.
Les pieces
de bois
9,
10,
9,
10, alTembl¿es chacuoe
it
un des
piés de derriere du métier, perpendiculairemenc iI ces
piés ,
a
eenou
& :\
mortoife,
&
folltenlle~-
en-delTous
chacuoe par un aiíTelier 10, 11, 10,
It,
font les
al–
longes
du méticr. Elles fervem
:1
f011eenir l'enCllple de
derriere,
&
dounem lieu iI un plus grand déployement
de la chalnc. Quand un métier ell aíTe? long,
iI
ell
inutile de lui donner des
al/ongeJ.
Les
al/onges
ne fom
a
proprcmcnt parler que des additions :. des métiers
mal-faies ou mal' placés:
mal-failJ,
(j
n'étam pas alfe?
longs pour donner le jeu convenable
a
la ehaloe
&
aux
parties de chalne féparées par la lilTe
&
par la tire, on
ell:
obligé d'y mettre des
al/onges: mal·plae",
fi les
piés de derriere fe trOuvam [rop hauts pour s'appliquer
eontre un mur inciiné en-dedans d'une chambre, eom–
me
iI
arrive iI tOuS les ¿tages élev6, on ell oblig6
d'avoir un métier eourt, auquel on remédie par les
al-
10ngeJ.
A
L L o
N G
E
S
d, p.rt.lotJ,
t.rm. de Riviere;
pieces
de hois cincrées, poCées fur les crochuaux d'ul1 bateau
fooeet
a
la hauteur de la foubarque.
Voye;;
C
R 0 -
CHUAUX .
SOURARQ.UE.
AL L O
N G
E', 2dj. Ce dit généralement
en G/o–
mltrie,
de ce qui en plus long que large. C'ell en
ce fens qu'on die,
un exago1le,
un
eptagone, ttn oao–
gone,
&c.
al/ongl,
,m
ovale fort alfongl. 17oy.
E
X
J\–
GO~E,
tI<.
Sphlro,de al/ongl,
fe d it d'un fphéro'ide dont
I'a~e
feroit
plu~
gFand que le diametre du cerele perpendiell–
laire a cet axe ,.
&
égalemenc éloigné de fes excrémieés.
Voye::.
Ax
E.
Ainfi 011 peut donner le nom de
{phlrold_ al/ong/
a
un fphéro'lde qui ell formé par la révolutlOll d'une de–
mi-ellipfe amour de fon grand axe.
17oye;;
SPHE'R
0'1-
DE. Si le fphéro'lde ell formé par la révolution d'uoc
demi-ellipfc aurour de fon peot axe; ou en général' fi
fon axe ell plus peeit que le diamerre du cercle dont
le plao ea perpendiculaire
:lU
milieu de cet alte,
iJ
s'ap–
pelle alors
Jphéro.d. a¡plati.
Cetee derniere figure ell
~-peu'prcs
celle de la eerre que nous habicons,
&
peut–
etre de toutes les planeees, dans la plOpart deCquelles
on obferve que I'axe eft plus petie que le diametre de
I'équateur.
17oye;;
TER
R
Ji: ,
Le mOl
al/ongl
s'employe
auffi quelquefois en parlant des cyc1o'ldes
éí
des épiey–
clo'ides,
dont la bare ell plus grande que la circonfé–
renee du cerele générateur .
Voyez
C
y
CLO"
DE
&
EPICYCLOYDE.
(O)
A
L
L
o
N G
E',
terme de V bur;e,
fe dit d'un chien
qui a les doigts du pié etendus par une ble{fure qui
lui a olfenfé les nerfs.
En Fa,uoun"ie
on appellc
0;–
Jeall a/longl,
celui qui a fes pennes entieres
&
d'une
bonne longueur.
A/longer le traie
a
IIn limier,
c'elllailTer le trait dé-
ployé cout de fon
I~ng.
.
.
AL
L
o
N G
E'E , adj.
en Anatom.. ,
fe die de la mocl–
le du cerveau réunie de eoute pare pour former .deuI
cylindres médulJaires, qui s'uniffent avec deux parcils
du cervelee fur I'apophyfe balilaire de I'os occipital.
Les ncrfs olfuélifs ne viennent point de la moclle
al–
longh;
la ti.n de la m
?el.le4/1011t.1e
s'étrécie fuus les
corps pyramldaux
&
ohvalres,
&
10rt ohliquemcnc du
crane pour entrer dans .Ie canal de I'épine, ou elle prend
le nom de
moil/. /p""ere .
Vo)',~
M
o
E L
LE, CE
R–
VEAU_
(L)
AL-