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24-0

ALL

rir toule ehair par les eaux d" dll"ge;

&

l'

are-en–

cicl (¡ue je

~ettr,,~

dans

le~

mus Jera le gag: de

ral–

¡jance

'lile Je feral tluJourd h,,, avee vous . Genef.

I X.

vii). }x. ·x . xj.

. Toutes ce.

allit¡nces

O!)t été géllérales emre Adam

&

Noé

&

toute leur poflérité: mais eelle que Dieu

fit daos la -fuite ayec Abraham fut plus limitée; elle

De regatdoit que ce patriarche

&

fa race , qui devoit

Daltre de lui par 1r.1ac . L es autres defceodans d'Abra–

ham par ¡Cmael

&

par les enfans de Cethura, n'y

de~

'voient point avoir de part. L a marque ou le fceau de

cette

allian"

fut la drconciíion, que tous les males de

la

famille d' Apraham devoiem recevoir le huitieme jour

apres leur nailfance; les eftets

&

les fuites de ce p. de

10m fenlibIes daos toute I'hifloirl! de I'ancien Tdhment:

·Ia venue du Meme en el! la confommation

&

la

fin .

l/allian..

de D ieu avec Adam forme ce que nous ap–

peIlons

l'

Itat de nature;

l'

aUianee

avec A braham eX–

pliquée dans la loi de Moyfe, forme la loi de riglleur:

l'allianee

de D

i.eu

avec tous les hommes par la m édia–

tion de

'J

eCus.Chrifl, fait la loi de grace.

Gen.f. xij.

l . 2.

xvi}.

10. Ir. 12.

Dans le diCcours ordinaire nous ne parlons guere que

de

1'ancien

&

du nouveau Teflament; de

l'aUianee

du

Seignellr a"ec la race d' Abraham,

&

de cel\e qu'il a

faite

ay.ec

.tous les hommes par Jefus-Chrifl , parce que

ces· deux

allimJees

contiennent c!minemment tomes les

;lUU'es qui en font des fuites, des émanations,

&

des

'explications; par exemple, lorfque Dieu renouvelle fes

p,ron;¡efres ;\ ICaae

&

a Jacob,

&

qu'il fait

'allianee

a

S ina'! avee les Ifraélites ,

&

leur donne fa loi: 10rCque

Moyfe

pe~

de tem5 avant fa morr, renouvelle

I'allian–

ce

qu~

le SeigJleur'

3

f~ite

avec Con pcuplc,

&

gu'il rap–

'pelle devant leurs yeux tous

I~s

prodiges qu'iI a faits

en Icur faveur: lorfque Jo fué Ce Centant pres de fa fin,

jure avec les anciens du peuple une fi délité invio lable

au D ieu de leurs peres , tout cela n'ell qU'lllle Cuite de

la premiere

allianee

faite avec Abraham. Jofias , Efdras,

N c!hémie, renouvellerem de meme en différens tems

leurs engagemens

&

leur

al/iance

avec le Seigoeur ; mais

ce t¡'efl qu'un renouvellemen¡ de ferveur,

&

une pro–

m elfe d'une tidélité nouvelle a obferver les lois don '

nées a leurs peres.

E xod. xj.

24.

vj.

47.

xj x.

f ·

l)eu–

ter. xxjx. J of. .xxiij.

&

xxjv. jv. Rf!g . .xxjv. Paral.

U .

xxij.

La

plus grande, la plus folennelle, la pllls excellen–

te,

&

la plus parfaite de toutes les

all;anées

de Dieu

avee les hommes, el! celle qu'il fait avec nous par la

méJiarion de J eCus-Chrill :

allianee

éternelle qui doit

fubfif!er juCqu'a la fin des fiecles, dollt le fils de D ieu

~fl

le gaqnt , qui el! eimentée

&

affermie par fon Cang,

qui a pour fin

&

pour objet la vie éternelle, dont le

fa~er'doce,

le faeritice,

&

les lois font inflnime!}t plus

rel~yées

que eelles de I'anden Teflamem.

Voyn

faint

'Paul,

dans les Ipitres a,!X Gala,es

&

!,ux Hlbrez¡x.

(G)

.

AL

L [

1\.

N

e

E,

C.

f.

e

]fJrifprftd.

&

Hift. ane.

)

u–

p ion Oll liaifon de deux perConnes ou de dellx famil–

les par re mariage, qu'on appelle autrement

affinitl. Voy.

A

F F I N 1

T E'. Ce mot "iem de la prépofition latine

ad ,

& .

de

ligqr~ ,

liér ,

La loi des dóu'le rabIes défendoit les

a/lianees

entre ,

les perConnes d'un rang

&

d'une condition int;g;¡le:

&

I'on dir qu'en Portugal les filies de qualité ne Cauroi–

cm s'allier a des gens qui n'ayent jamais éré:l. la guerre.

AL L

I

A

N C

E fe dir aum des ligues

&

des traités qui

fe fonr entre des Souverains

(Ji

des Erats, pour leur

fureté

&

leur défenfe commune .

Voye~

TRI\.

1

TE' ,

LIG UE ,

&e.

L a (r\'ple

a/liante

entre l'

Angleterr~,

la H ollande,

&

la SlIede, ell tres· fameuCe. La quadruple

alliance

entre la Fraoee, l'Empire, l'Angleterre

&

la

Holl~nde ,

De l'efi pas moins.

.

.

Alli/¡,

dans

c~

meme felTs , efl fynonyme

~ eonfld/~

rls;

ai~li

I'on dir:

le R oi

&

Jes allds. Voye"

C

°

1'1-

F E'D E R A T

ION .

Quoique le titre d'

allíé

des R omains füt une efp.ece

de fervitude ,

iI

étoit pourtant fon reqherché. Polybe

raconte

qu~Ariarathes offri~

un facritice d'adion de gra–

ces aux

Dleu~

podr I'avo" obtenu. La taiCon en étoit

que des-lors ces alliés n'avoient plus rien

~

craindre d'au–

CUI1

autre peuple .

. L es R omains avoient différentes fortes

d'allils :

quel–

ques-úns participoient avec eux aux priviléges de cito–

yeos, s:qmme les Latios

&

les H erniques; d'autres leur

étOient unis

<;0

conféquence de leur fondation, comme

1~ col~nnies fortie~

de

RO!ll~;

q'autres y

tenoien~ pa~

ALL

les bienfaits qu'ils en avoienr

re~ús,

cemme Mamoi/'–

fa, Eumenes

&

Anale , qui leur éroieut redevables .de

leurs ér'<lts; d'autres I't!toient en

con'eqllen~e

d,e .trattés

libres, mais gui aboutilToiellt toúJour,

ii.

la

fin ií jes

rendre Cujets de Rome, comme les l ' ois de Birhynie ,

de Cappadoce, d'Egypte,

&

la plúpart des villes

d~

Grece; d'autres entin l'étoiem par des traités forcés

&

on qualiré de vaincus; car les R omains n'accordoient

jamais la paix a un eonemi qu'i1s ne fi lfent une

allian–

fe

avee lui, c'efi-ií-dire qu'ils ne fubjugoient jamais an–

cun peuple qui ne leur fervlt a en fubjuguer d'autres.

V.

Conjidlrat. ft<r les e4,,{es de la grande/Ir des R om.

e. v).

p.

62.

&

fe'J.

eH)

A L L

I

A N

e

E,

marehandiJe d'Orflvre ,

bague ou

jonc que I'accordé doone

a

fon accordée: elle el! fai-

ee d'nn fil d'or

&

d'un til d'argene en

I~cs.

I

AL L lAR

.lE

R l S,

fignirie

en Alehimie

le cuivrc

des Philofophes, c'efl-a-dire, le cuivre de ceux gui tra–

vaillem au grand reuvre. On a exprimé par ces deux

mots le

e"ivre blane

ou

blanehi.

Quelqucs Chimifles

ont auffi entendu par

alliar ",ris ,

ce que d'autres veu–

lent dire par

eall de mereure.

J e

foup~onne

qu'allia.. ",..is

vient de I'alliage de I'ar–

fenic avec le cuivre, qui fait un cuivre blanc tres-fem–

blable

a

l'argent, ce qui a préCenré aux Akhimifies

une image de la tranfmurarion.

Becker dir que pour changer le cuivre en argent,

il

fam dilfoudre de l'argent dans l'eau-forte, 'en faire la

précipiration par le moyen du fel commun, ou avee de

J

'efprit de fel,

&

édulcorer le précipité . L'argent daos

cet état

dI.

fulible, volatil

&

tres-pénérrant , On le me–

le avec poids égal ou plus, de cendre d'étain ou de

limaille de fer. On mer le m clange daos une bohe de

cuivre

fa~onnée

comme une boite

a

favonette, de for–

te que l'hémiCphere d'en bas foir rempli du melallge.

On lune bien les jointIlres,

&

on met la boite au

feu pour l'y faire rougir

&

enCuite blanchir, fans fon–

dre .

Alors on lailfe ételndre le feu ; la bohe refroidie

&

ouverte, on preod ce qui efi dedans qu'on rétablit en

métal, en le faiCam fondre avec du flux noir. Par ce

moyen on a l'argent qu'on avoit employé,

&

de plus

la boire de euivre efl prefque toure convertie en bon

argenr . Ce que Becker attribue

a

la force pénétrante

de I'argent <;hargé de l'acide du fel .

Voye~

L

U N E

ce RNE'E.

(M)

AL L I

EM

E

N T,

f.

m . c'efl le nom que les

Charpentiers , Malfons, Architedes , en un mot touS

les ouvriers qui om

a

fe fervir de la grue ou d'une

nutre machine a élever de grands fardeaux, donnem au

nreud qu'ils font

a

la corde qui doi¡ !!nlever la piece.

Voye~

fig.

26.

n.

16.

le

na",d

4'allie~ent.

AL

L

J

~

R,

ll.

a.

(Chimie.)

c'el! meler différens

métaux en les faifam fondre enfemble , comme loríqu'on

fond enfamble du cuivre , de I'étain;

&

quelquefOls de

I'argent, pour faire des c1oches, des aarues,

&

c.

V.

M E'–

TAL

01<

A

IRA

r

N D

ECO R

I N

T HE, A L L lA GE ..

En

alliant

I'or

&

l'ar.gent enfemble ,

¡¡

faut beaucoup

d'or pour jaunir I'argent,

&

i1

f~ut

p.eu

d'argent pour

blanchir l'or .

L es Indiens

allíent

llor avec I'émcri

d'~fpagne

pour

en

augment~r

la quantiré, comme les Européens

aUie1ft

le cllivre avec la pierre calam inarre.

Pour déterminer de degré de I'alliage ou de la pu–

rete de l'argent, on le 1uppofe divifé en doule de–

oicrs;

&

10rfqu'i1 efl

allié

avec un

dou7.i~me

de cui–

vre, c'efl un argent a ome deniers; lorfqu'il contient

un fixieme

d'allsage

QU

deux douzicmes ,

I'~rgenr

efl

a

dix deniers.

11 a environ deux gros de cuivre pour I'alliage fur

chaque mare d'argent . L 'argent de monnoie efi

01111

avec une plus grande quantité de cuivre que ne I'efi

I'arg~nt

de vailfelle ; au lieu que I'or de monnoje a moins

d'alliage que 1 'or de vaiffelle.

On fe fen du rerme d'

amalgamer,

lorfqu'on

"lIie

le

meraure avec les méraux. Le mercure at110llit les au–

tres méraux lorfqu'on

le~

mele enCemble fans les faire

fendre,

&

qu'on y mer une grande quautité de mercu–

re,

&

ce melange retient toujours le nom 'd'

amalga–

me:

mais 10rCqu'en employe une moindre quanrité de

mercure,

&

qu'on le fond avec les m éraux, on fe

fen du terme d'

allillge .

J'ai cherché

(Hift. de l'Aead. R oyale des SeieneeI ,

1 740. )

il

perfedionner J'étain en le reudanr plus blanc,

plus dlir, plus fonore,

&

en lui fa¡C3nt perdre le cri

qu'il a ordinairen;¡ent lorfqu'on le fait plier.

J'aí

,,/Ii~

le mercure lIvec l'érain fondu, ce qui fe fnit

fort