A L O
Boulduc exigs qÍl'on trn,'aille
a
1
es unir par
Ull
fel
al–
kali comme le fel de tame ,
&
e.
Il
faut , aJ0I1te ce
célebre arti!le, llon-fculement aider la namre p:!r des re–
.medes, mais encore lui donner du fecours dans la fa–
~on
d'admininrer les remedes mcmes.
Hift. de I'dCod/–
mie Toyale de! Se;enc.
1
¡08.
L es différentes préparations
d'aloc!
fe trom'ent dans tou·
tes les pharmacopées
(1);
telles lont
1'"loc! roJnt,
les
pilules
d'aloh 1",,/,
b
teinture
d'aloe!:
il cmre
da~s
différentes pilules , triles que celles de Becher, les pi·
lules de !Zufus, les aléophangines, les maroGofiines.
L't!lixir de propriéte doit res ven us
11
In teinture tirée de
eCHe rt!fine,
(:fc.
•
1I108! rojal le plm jimple
&
le felll
d'lIfag~ ,
Prenez
de
1'"loe! fuceo/ri"
luiCant en poudrc, quatre onces; du
fue .lépuré de rofes de Damas, une pinte: mettez le
tout en digenion Cur Uil feu modére, jufqu'a ce que le
phlegme fuperflu fuit
~vaporé,
&
qu'il fe faffe une con–
fi nanee de pilu les
fcc,mdmn ",.tem .
Piluln d'aloe! la.,I.
Prenez de
l'aloh
diffous dans
du fue de rofes
&
épaiffi, une once; de troehifques
d'~garie , trois dragmes; de manic, deux dragmes ; du fi–
rop de roCes de D amas , quántité fuffifame pour faire
des ¡>ilules
f.
",
N ota
que, Celoh que1qaes anteurs, les trois efpeces
a'sloh
ci·deffus,
le fllccotri", I'hépati,!"e
&
le cah"l–
lin,
peuvent fe tirer de la meme plante, par la feule
diffórenee de I'évaporation.
( N)
A
L
o
E'S ,
voy"
A
I R E S .
A
L
O E'T 1
Q
U
E , adj . on fe flirt de ce mot
en
P harmacic,
pour exprimer tOlltes les préparations dom
1'aloes fait la bafe on le .principal ingrédiem .
(~
A
L O
G I E N
S,
e
m. pI.
('l'hlologie.)
feae d'an–
ciens hérétiqucs dOlH le nom en formé
d'"
privatif,
&
~;"'"
parole
on
~'e,.he,
comme 'luí diroit
fan! v"'he,
parte qu'i1s nioient que Jefus-Chrin mt le Verbe éter–
Del.
&
qu'en cOl1séquenee ils rejettoient I'évangile de
S.
l ean comme un ouvrage apoeryphe écrlt par Ce·
rtmhe, quotqué cet ap6tre ne I'eilt éerit que pour con–
fondre eet hérétique, quí nioi! auffi la divinité de Je–
fus-Chrifi .
Q uelques au teurs tlppórrent I'origine de cette f eéle a
T héodofe de Byrance, cortoyéur de fon métler,
&
eependam homme éelairé, qui ayant aponafié pendam
la perfccmion de Séveré, répondit
a
ceux qui lui re–
prochóicnt ce erime, que ce n'étoit qu'iln homme qu'il
avoit renié ,
~
non pas un D ieu;
&
que de-la fes
difciples qul üioiem I'exinence du Verbe, prirem le nom
d'l. ;,.,, : " lis diCoieor , ajmlte , M. f1eury
,1
que touS
;, les llnciens,
&
m~me
les ap6lres, avoieor
re~u
&.
en–
" feigné certe doarine,
&
qu'elle S'élOit c,pnrervée
" juCqu'au tems de Viaot, qui étoit le treizieme éve–
" que de Rome depuis faim Pierre; mais que Z ephirin
;, fon
tucccff.uravoit corrumpn la v¿rité ". Mais ou–
tre qu'un autettr comemporain lenr opporoit les écrits
de Jullin, de M iltiade, de Tatien, de Clémem, d' lre–
n ée , de M eliton •
&
ttutres anciens qui diíoiellt que
J efus·Chrifi étoit Dieu
&
homme; il étoit mr que Vi–
élor avoit exeommunié Théodofe :
&
eomment I'eut-il
excommunié, s'i1s eulfeor été du meme renriment?
Hift.
eccl. tome
l .
liv.
Jv.
n'. xxxiij. page
489.
D'autrcs avancem que ce fut faint Epiphanc, qui daus
fa line des héréfies Icur donna ce nom : mais ce femi–
m em paroit moins fondé que le premier; d'amant plus
que d'autres peres,
.&
grand tlombre d'ameurs ecch:oa–
{liques , parlcllt des
/Jlogiem
comme des feaateurs de
Théodof~
de Byfance
Voyez
Tenu!.
liv.
d"
pref. chapo
tierno
S~111t
Augua.
de hd!'·. cap. xxx iij.
E ufeb.
liv.
V.
ehap. x)x.
Baronius ,
ad
""n.
196. Tillemo11l, D upin,
IJihl. de!
tf'ut.
eee/lf. j. jiule.
( G)
A
L O
G
O S ou
fan! raifun,
oom· que les Egyptiens
donnoient a Thyphon.
flo)'ez
T
H Y P H
o
N •
A
L O 1
,r.
m.
terme d'Orfévrc, de B ijolitier,
ti
" utre! r./tVrtey! en raltaux prlcimx'
fe dit du melange
d'un métnl préeieux avec un autre', dans un cenain
rappon convenable
i\
la denination du melange.
V aloi
efi
a
I'alli."ge~
eomme
I:efpece aug!nre,'óu
eomme
al–
Itage
ell a
me/ange. Me/ange
fe dit
~e
toutes matieres
m ijos en CambIe ;
al/i"ge
fe dit
feu!~ment
d'un melange
de métaux;
&
aloi
ne
Ce
di.r--<¡ne d'un alliage de mé–
taux fait dans un cenain rappor.t détcrmin¿ par I'ufage ,
ALO
de 1 .. 11latiere ou du melange ordonné pat lés régle–
mcns. Si
le
rapport déterminé par l'uCage;;, ou
ordol1n~
par
les
réglemcns ,
Ce
trouve daus le
mdang~,
o:! dlt
du melange qu'lI en de
bon aloi;
finon on d lt qu
11
efi
de
maltv"i, aloi: hon aloi
ea Cynonyme :;
titre,
quand
ji s'agit des matieres d'or ou d'argellt .
Voy.
T I
T
RE,
• A L 01
D E S,
"loe paluflri!,
plante qui a la fcuille
de I'aloes , feulemc11I un peu· plus coune
&
plus étroi–
te, bordée d'épÍ1!es ,
&
chargée de gouffes femblables
a.
des paltes d'écrevilfe, qui s'ouvrent
&
poulfellt des fleurs
blanches a deux ou trois feuilles, qui revieuneor a/lcz
a
celles de l'efpeee de nénuphar appellé
morJu! rana! ,
&
qui p,onent de petites étamines jaunes.
~a
racine efi
longue , ronde, comporée de libres blanches,
&
tend
drolt au fond de I'cau, ou elle parviem raremeO!. Elle
a auffi des fibres obliques.
L'"loide!
efi
vulnérai~.
A1. 0·I DES,
f.
pI.
(Myth.)
eufans d'lpllimédie
&
d' Aloée fon époux, ou felon d'autres, de Neptune.
A
LO
1G N E
, vo)'ez
B
o
U t'E.
*
A
LO
rE,
en une des harpies .
Voy'z.
HA
R
P
J
E
S •
A
L O P E'C l E, r.
f.
maladie de la tete dans laquel-
le elle en dépouillée de cheveux, en tOut ou en par–
tic. L a caufe de certe maladie efi un épaifiifiement du
fue nourrieier, qui lui 6 te la fluidité néeeailire pour pou–
voir pénétrer jufqu'au
bulb~
dans lequel le che,'eu efi
implanté; ce qui prive le cheveu de fa nourriture,
&
I'",blige de fe féparer de la tete. Cet épaiffiífement
a
plufieurs caufes: dans les enfans, c'en la
m~me
que ce
qui oeeafioone les cr01'1tes de lair , qui Couvem entrai–
nent
3pr~s
elles
b
chute des chevcux: la petite vérole
fail auffi le meme effet; lorfque
1'"lopécie
attaque les
adultes
&
les hommes fait., elle a oldinaÍleml'nr pour
caufe la vérole , le Ccorbut: elle
ea
auffi produite par
les maux de tete violens
&
invétér¿s , par la trop gran–
de application au travail , par les
m~mes
caufes que la
maladie hypochondriaque
&
mélanch Jlique , enfio par
des révolutions
&
des chagrins imprévils. Dans ks vieil–
lards,
1'"loplcie
ca une fuite du raecorniaemem des
li–
bres.
L 'aloplcie
ea
plus ou moin9 diffieile
a
traiter , felon
la caufe qui ¡la prdduite;
&
on oe peut parvcnir a fa
guérifen, qo 'en détniif.1nt cette Caufe: ainfi il
ea
d'u–
ne grande eonféquence pour
úh
Medecin
d'~tre
inaruit
de
ce qui a donné Iieu
a
l'
aloplcie,
alin d'employer les
temedes prci>res
il
cetre maladie.
O n en donnera le traitement d,ns les cas ou elle fe
trouvéra jojote
a
quelqu'autre maladie, comme la vé–
tole, le fCMbut,
tic.
Voyez
V"'ROLE
&
SCOR–
DUT. ( N)
A L O
P
E C
U
R E, en 13tih
alofu""a,
efi un genre
de plante a fleur
monopétal~, labl~e ,
dont la levre fu–
périeure en en forme de voute,
&
inclinée en bas ; la
levre inférieure efl partagée en trois parties.
11 Y
a dans
I'imérieur de la Beur des étamines,
d~s
fommcts
&
la
trompe du piail: elle produit quaue femence,
q~i
ront
oblongues, qui ont différel1s angles,
&
qui múriaen!
daus un calicc d'une feule piece, dom les bords font
découpés.
P ontedera! IInthologi"
,
lih.
llJ.
cap. xljx.
Voyez
HE R
RE,
P
L A N TE,
B
O T A N I Q
u
E .
(l)
• A
L O
R U
S, nom que les Chaldéens donnoiem
au premier homme.
A
L O S
E,
r.
f.
poilTon de mer, en latin
alofa'
on
l'a appel lé
a
Bordeaux du nom de
cO!tlac :
iI
el!' fon
rcffemblant
a
la fardine pour la tete, I'ouvenure de la
bouehe, les écailles,
&
pour le nombre
&
la fituation
des nageoires: Illais l'
alofe
en beaucoup plus grande.
Ellc elt
longu~
&
applatie Cur, .Ies c6tés, de
fa~on
que
le vemre efi falllam dans le Imiten,
&
forme fur la lon–
gucur au poiffon uue Iigne tranchante
&
gamie de poin–
tes commc une reie: la
t~te
en applatie fur les c6tés
comme le corps; le mufeau efi poimu; la bouehe
di
grande
&
ll~ie
dans 'I'inrérieur fans aucune dems:
iI
y
a quatre ?U1eS de chaque cÓté; les éeail les fom
gra~des .
&
mmees; on les arrache
aiCéllle~t:
iI
rcrrtble voir
des émeraudes briller au-defflls des ycnx de chaque c6-
té: la langue el! noir!\ tre; les m ilchoircs filpérieures font
pendames ; le ventre
&
les el\tés fon t de couleur ar–
gentée; le dos
&
le deffus de la
t~te
fom d'un blanc
jaun"tre. Ce poiffon cmré au prilltems
&
en été dalls
les rivieres , on il s'ellgraiffe; c'ell pourquoí les
alofes
que l'on pi!ehe daas I'ean douce fom meilleures
a
man-
ger
(1)
n
f.tUf
prendre g.ude de nc
p3S
nffoiblir
la
venu
de l'
Alces
:1_
vcc ces pré'parations dHTéremes.
&
avec ces lotions répctéc$: en .\
empane la parde
f"line.
&
on
affoiblit ,,, vertu du
remede: com_
bi<=n de fois une (ubfinnce fimple ca préferable :\ un
atitre
com–
pOI~e .
&:
mixtc Haffman
OLf. PI, ehi,.,
p
J6~.
lor(qu'í! 'parle
do:
l'fo.loe, dit!
1H~d
Ji
ti,,,,;
cttm "9m.
tlt,tJitl/i
":1.
g.
¡,{iJirIl1
&