ALO
ger que celles que I'on prend dal1S la mer:
la
ch~jr
de
celles-ci a peu de fuc; elle ell feche,
&
on fe Ccm al–
téré apres en avoir maogé. Ce poilrolls COIl[ toujours
plulieurs enCemblc;
&
on en prend une li grande quan–
tiré dans de cerrains endroits, qu'on n'eo fuit aucull
cas: ils 001 tant
d'arr~tes,
qu'on a de
In'
peine
ii
les
D1anger; au refle leur chair efl de tres-bon golit quand
elle efl gralT'e,
&
on la digere aiCéme11l.
R Ol/de/et. //1-
arovand•. V o)'ez
POI S S
o
N • (
1)
.. A L O
S
T. ville des Pays-bas, dans le cOlnté de
Flandre. capitale du comté d'Aloll. Elle efl fut la
Dendre, entre Gand
&
Bruxelles.
L ong.
1.1.
41..
lat.
49·
jf.
• ALO
U
CHI. ( m. gommc qu'on tire
dl1
can–
nelier blanc; elle efl trcs-ocforiféranrc.
A LO
U
ETT E, f. f. en latin
{11m,,!,,:
il
y a plu–
fienrs cCpeces d'
alo,l.tte;
ce qui pnurroir faire diflinguee
leue gente, c'efl que le doigt de derriere cfl fort long.
qu'clles chantent en s'élevam en ¡'air,
&
de plus que
leurs plumes fout ordinairement de couleut de terre :
mais ce dernier caraétere n'cn pas conflam dans tOUles
les
eCpeces
d'.loIlette ,
&
n'efl pas particuliee
a
leur gen–
re
1.
car
iI
convient
~UI
moineaux
&
a
d'autres oiCeaux.
L'
alolieete
ordinaire n'ell gucre plus gro{fe que le moi–
neau domeflique, cependanr fon corps en un peu plus
long; elle pefe une once
&
demie; elle a
lix
pouces
de longueur de¡lUis la poinre du bec juCqu'a I'extrémi–
té des panes. La queue en auffi longue que les pat–
tes. L'ellvergure efl de dix pouces. Le bec a environ
trois quam de pouce de longueur depuis fa poime juf–
qu'ii l'angle de la bouche. La panie fup6rieure du bec
etl naire
&
qucJquefois de couleur de come; ccllc du
de{fous efl preCque bl:mchatre; la l:mgue ell large, du–
re &. fourchue;
&
les narines Conr rondes. L es plumes
de' la téte fonr de couleur cendrée tiranr fur le roux,
&
le milieu des plumes etl noir; quelquefois l'oiCesu les
héri/Te en forme de crete . Le derriere de la téte efl
enrouré d'une bande de couleur cendrée qui va depuis
¡'un des yeux juCqu'a I'aurr.e. Cene efpece de bande ell
d'une couleur plus pAle
&
moinsapparenre dans
1'" lolletee
ordinaire que dans
l'aloliette
des boii. L e menton efi
blancMtre, la gorge jaune
&
parCemée de taches bru–
nes, le dos cft de la meme couJeue que la téte,
&
les
c6tés Cont d'une couleur roulT'e jaunarre. Cbaque aile
a dix-huit grandes plumes; le bord extérieun de la pre–
miere efl blanchatre ,
&
dans les autres plumes
iI
efi
roux. L es plumes qui Cont entre la fixieme
&
la dix–
feptieme ont la pointe comme émoulT'ée, denrelée,
&
de couleur blanchfttre. Les bards de petites plumes de
l'ailc fonr de couleur (ou{fe cendrée. La queue
a
trois
pouees de longueur,
&
elle efl compofée de douze plu–
mes; les deul plumes du milieu fom poCées l'une fur
I'autre, elles
Cont
brunes
&
enrourées d'une bande de
blanc muffiltre. Les dCUI qui fuivenr de cha"lue c6té
font brunes,
&
leur bord efl d'un blane rouffiltre. La
quatrieme efl brune, 3 I'exception du bord extérieur qui
efl blanc. L es barbes extérieures de l'avant-derniere plu–
me de chaque c6té fonr blanches en entier, de meme
que la poime. Le relle de ces deuI ' plumes ell brun ;
les deux deroiercs
a
I'extérieur fom blanches,
&
elles
ont une bande brune
lon~irudinale
fur les bords inré–
rieurs. L es piés
&
les dOlgts fonr bruns, les ongles font
noirs ¡¡ I'excepnon de
leur~
exrrémités qul fonr blan–
ches; le doi?t extérieur tieht au doigt du milieu
a
Ca
nai{fance. L
alojiette
devient fon gralle dans les hyvers
rnodérés. Elle fait trois pontes chaque année, dans les
rnois de Mal. de Juillet ,
&
d'Aotlt,
&
elle donne qua–
tre ou Cillq crufs d'une feule ponte .
Le
fond de fon nid
efl en terre, elle le ferme avec des brins d'herbe; en–
fin elle éleve fes petits en peu de tems.
Wi/lughby. Der–
ham. VO)'cz
OISEAU.
(l)
A
L
o
U E T T E DE'
BOl s,
alallda arbore4 alaud4
fylveflris.
Dcrh.
Hijf. nato des oifeatlx, tomo
1.
le ma–
fe peCe une once I1n quart; cet oiCeau a fix pouces de
longueur depuis la poinre, du bec jufqu'au bout de la
queue; I'envcrgure efl d'un pié; il efl plus pctit que
1'..,I."e'te
ordinaire,
&
fan corps en plus court ; le bec
ell eomme dans les aurres oiCeaux de ce gente, droit.
pointu, mince, un peu largetde couleur
~rune,
&
long
de plus d'un demi-pouce. a langue en large
&
four–
chue; I'iris des yeux efi couleur ae noiCette, les nari–
nes ront longues; les piés f011l d'un jaune paJe ou de
eO'llour de cnair. L es ongles Cont bruns; le doigt de
derrie~~
eflle plus long; le doigt extéeieur tiem au doigt
du m'lteu ¡¡ Ca uailT'ance .
Le vClltre & la poitrine
Cont
d'un blanc jaunh re :
cette méme
coul~ur
en ¡>lus foncée fur la gorge,
&
ALO
24-7
fut le l11i1ieu de chaque plume il
y
a des taches bru-'
nes . L a
r~te
&
le dos font mouchetés de noir
&
de
roux jnunatre ,
&
le milieu des plumes eH de couleur
noire. L e cou efl
1111
peu cendré ; il
Y
n
une ligne blan–
ehatre qui vn depuis l'uII des yeux ,1u Cqu'a I'autrc ,
&
qui t,lit une cfpece de couronne 31ltour do! la t':te . L o
croupion efi de couleur jaul1c reulJatre.
11 Y
a dix-huir grandes
ph,me~
dan ' c11aque nile;
l'extérieurc eflla plus courrc, les cinq qui J'uivent ron '
plus longues que les autres d'uu demi-pouce; Icur
C'\–
trémité ell poinruc; Icurs nords exrérieucs funt blnn–
cMtres ; les aurres plumcs C'lL1t plus counes) leur poin–
te efl émoulfée
&
dcnteJ¿'e,
&
leurs bords 10m de cou–
leur jaune . L es plumes de la f.1ulT'e ailc Com bruncs ,
&
la pointc efl de eoulCUf roulUtre melée de blanc ,
&
iI Y
a une tache blanchfttre au bas de ces plumes . Les
plumes qui oouvrent I'arriculation de I'aileron fOllt de
couleur cendrée. L a queue
a
deux pouees de longueur;
elle el1 compofée de douze plumes; elle n'el! point four–
chue, cependaut les plumes du milieu fOllt un peu pltl.
courtcs que les nurres , elles Cont terminées eu pointc,
&
elles fon t de couleur verte melée d'un roux r.11e ou
de fauve. L es quatre qui Cuivellt de chaque cóté onr
la poime émoulfée , leur extrémité' ell blanchatre. L a
couleu( de celles qui Com Cucceffivemenr les plus
a–
vaneées en-dchors ,
dl
plus Combre
&
tire Cur le noir .
On rrouve dans l'eflomac de cet oiCeau , des fcarnbés,
des chenilles
&
de graines, de I'hcrbe aux perles ou
gremil .
Ces oifcaux volent en tmupe,
&
rellent en l'air Cans
balancer leurs ailes; ils chanrenr cn volanr d-pcu-prcs
comme les merles .
L 'aloüette d. bois
dilfere principalement de
I'aloiicttc
ordil1aire . ('. par fa voix
&
Con chanr qui imite celui
du merle;
¡n.
par
UD
Pctit cercle de plumes blanche<¡
qui forment une eCpece de couronne qui entourc la te–
te depuis I'un des yeux juCqu'a I'autre;
3°.
parce qQC
la
~remiere
plume extérieure de I'aile efl plus coune que
la feconde, au Ueu qu'elles fonr d'égale grandeur dans
I'aloiiettt
ordinaire;
4'.
paree que les plumes extérieu–
res
de la queue (lnt la pointe blancharrc;
S'.
parce qu'
elle Ce perche fur les arbres;
6'.
paree qu'ellc efl plus
petite,
&
que fon corps efl plus court
&
plus gros 3
preponion deCaloogueur .
WiIlNgM)'. Voyn
O
I
S
E A U .
(I)
A
L
o
U
I!:
T T E D E
M
E
(1. ,
fehtenidoI .
petit oiCeau qui
fe tmuvc dans les líeux marécagcux tur les c6tes de la
mer. On lui a donné le nom
d'alo
,i.ue,
paree qu'il n'efl
guere plus gros que cet oifeau.
&
qu'iI efl a-peu·pres
de la mérne couleuf; cependanr il efi un peu plus blanc
par-de!lous le ventre
&
plus btlln Cur le dos . 11 a les
lambes noires, minces
&
allongées de
me
me que le bec;
fa langue ell noire ,
&
elle s'étcnd dans toute la lon–
~ueur
du bec;
iI
remue continuellcmenr
la
queue,
&
ti change de place
3
tout inllan!.
L 'aloUette
de "..yo
fereir alT'e? femblable au béca{feau,
ti
elle éroit autli
grande. Ces
oife~ux
doivent multiplicr bcaucoup
&
e–
tre fort fréquens, car 011 en prend une rres-grande quan–
tité; on les trouve meillcurs
a
manger que les
aloüet–
tes
communes. Bellon.
HiJi. de la nat. des oifea"x,
liv.
IV
.hap. xxjv. Vo)'.z
O
t S E A U .
(l)
A
L O U E T T E D E
¡y
R
E'S,
"latid.. pratomm. Vo)'ez
FA
(1.
LO U
S E.
A
L O U
E
T T
E
Hu
P
E'E.
alat/d4 crijf"ta. I/oyez
C
0-
CHEV I S.
. • On prend les
aloiitttCf
divcrCement: la maniere la
plus commune ell avcc des nappes, qui
Ce
tendent
comme pour les onolans,
a
la reCervc qu'il faut
Ce
fervir d'un miroir,
&
que les appellans font
ii
tcr–
re , au líeu qu'on mer les orrolans Cur de petites four–
cherres; 1.'. au tralneau la /luit dans les chlÍumes ; 3'.
aux collets; 4'. au filet quarré, tendu en plain champ
fUf des fourehcttes comme une cCpece do Couriciere ,
daus laquelle on chaUe doucement les
aloüeetes;
(.
a,
vec une autre fone de
ti
let appellé
lonn.lle mud• . V o–
yez 101ls ces piéges
tl
Imrs arfic/es.
• ALPAGNE, f. m. animal llainc, foct fcm–
blable au llamas
&
aux vigognes, cxcepté qu'il a les
jambas plus courtes
&
le tnuHe plus l'atnarTé . C'efl au
Pérou une b8re qe charge; on f¡lit des cirofles, des car–
des ,
&
des
Cacs
de 1:1 laina . On 1" mclange avec cel–
le de vigogne: cettc derniere ne vient guere du Pé'mu
en ECpagnc
r.~ns
en ctre fourréc .
• A L P AM, plante indicnne dot1t le trenc efl di–
viCé en deux Ol! trois tiges,
&
c~uvcrt d'u~e
écorce
verte
&
cendrée, Cans odeur ,
&
d un ¡¡OIlt aCldc narin–
gent; le bois de la b(anche
~fl blancoatc~ ,
¡>lICtagé
pa~
d~5