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ALS

exploi¡le

ell

'14',

en de cuivre

&:

plomb, • en juger

par les déeombres,

Les autreS mines du baDe du

PUíI,

qui n'om jamai!

étt exploirtes, du moins de mtmoire d'homme, fom

la

mOIH~ne

Collin, la monlllgne Sehelogue, les erois

Rois, Salnt-Guillaume, la Buzeniere,

&

Sainte-Barbe,

La Taichegronde. non exploitée, ea une miDe d'ar–

gent qui parolt a\¡ondante

&

riehe,

Toutes ces montagnes, tant 'du b.ane

de

Giromagny

que du Puir, font contigues ; une petite riviere les ft–

pare: de la premiere

a

la derniere

iI

n'y a guere qu'une

lieue de tour ,

11 Y

a au banc d' Etueffont une mine d'argent, eui–

vre

&

plomb, dillaoee d'une lieue

&

dem ie de ceHes

de Giromagny; elle n'a poinr non plus tté exploitée

de mémoire d'homme,

Au banc d'AuxeHes, la mine de

·S.

J ean en enoerement

etploitée a la premiere galerie feulemenr; elle en de

plomb: 00 y entre par uoe galerie de cent roifes pra–

tiquée au pié du Montbomard; viogt mineurs

y

fout

peell pés .

II Y

a dans cetre mioe dix ehoes ou puits de

différentes profondeurs, depuis

f6

jufqu'a

n

piés cha–

cun,

La mine de Saint-Urbain, au

m~me

banc, en ex–

ploitée

a

fort-fait; elle ea de plomb: 01'1 y entre par

une galerie pratiquée au midi, de cinq

¡¡

fix toiCes: la

découverte de ceue mine en nouveHe; elle en de 1734

ou 173f. Son tilon, qui pamt d'abord

:l

la fuperticie

de la terre, ca maintenant de dOU7.e pouces d'épailfeur

en des endroits,

&

de

(jx

pouces en d'autres;

&

fa lon–

gueur de cinq toifos avee eCpérnnee de continuité. .

Au meme banc, la mine de S.

Marti~

non

explO1t~e

depuis un an, ea de plomb; foo expofitloo el! au IUldl :

(JD y entre par une

g~lerie

de yingt toiCe;, au bout de la–

quelle éa un choc ou puits de 18 piés feulemem de pro–

fondeur. Le filoo de ceue mine

ea

de quatre

¡¡

doq

pouees d'épaifieur,

IX

de quaere toiles de longueur;

c'ea la memo qualité de mine qu'! S. Urbain,

La mine de Saime-Barbe, noo exploit\!,e depuis deur

ans, ea expoCée au levant: on y entre par une galerie de

la

longueur de douze toifes, au bout de laquelle ea un

feul puits

d~

90

piés de profondeur: elle doonoit argent,

cuivre

&.

plomb.

Au

rn~me

bane, la mine de

S.

Jaeques, non exploi·

tle depuis deuI ans, a fon elpofition au midi; &ns gale–

ríe d'abord; elle n'a qu'un puits de 2.4 piés de profon–

deur, au bout duquel on trouve une galene de quatre roi–

fes qui condoit

¡¡

un autre puits <fe

60

piés,

011

fom

des

ouvra~s

i

pouvoir oeeuper cinqnante mioeurs oou–

pant mines.

Au

m~me

bane, la mine de I'Hornme-fauvage, non

exploitée, a fon expofitlon au midi par une galerie de

uois toifes feulement,

&

travaillée

a

découvert: fon ex–

ploitation a celfé depuis trois ans. Cetre mine en de

plomb ; fon filon

ea

de deul: pouees d'épaiITeur ,

Au meme bane, la mine de la Scherchemite, 000 ex–

ploitée, a fon expolirion au levant; elle ea de plomb:

fon tilon étoit,

a

ce que diCoient les ouvriers, d'un qe–

mi-pié

d~épailfeur .

Mine de S, George, non exploitée : elle en de cui–

vre; foo puits en fans galerie,

&

n'a que 18 piés de

profoodeur ,

Mines de la Ke1chaffe

&

du Montménard, non ex–

ploitées: elles fOD! argebr, cuivre

&

plomb;

&

de

vieux mineurs les diCeot tres-riehes .

Les mioes d'Auxelle-haut font aulli contigues les

unes aUI autres .

;

VoiU I'état des principales mines d'Alface en 174t

voici maintenam les obfervatÍons qu'elles ocea(jonne–

rem.

l·.

Qú'il faut continuee

UM

percement commencé

la miDe de S. Nicolas, banc de Giromagoy, jufqu'a la

mine de S, Daoiel; parce qu'alors les eaux de S, Da–

niel s'écoulerom dans S. Nicolas,

&

le traDfport des

d~combres

fe fera plus faeilemem par le rechaDgemeot

fes manreuvres '

&

I'épargne des machines collteufes

qu'n faut employer aux eaux de Saint-Daniel. 00 con–

jeaure eocore que le percement oe fera pas long, les

ouvriets de l' uoe des mioes entendant les coups de

marteau .qui fe frappent dans I'autre .

2.., Que pour relever la mioe de Phenigtorne,

i1

faut

rérablir l'anden canal

&

les deux roues,

¡,

caufe de la

grande quamité d'eau que produit la fource qui en au

fond de la mine,

, 3·· Qu'il faudroit déf'lacer les fourneaul¡, les foode–

rles,

&

tous les établiffemens auxquels

i1

fam de I'eau ,

doot la Pheoigtorne

a

befoin ,

~

qu'elle oe pourroit

ALS

253

psrtager avee ees

~tab)jlfemens

fans en manquer datí9

les tems de f.!cherelfe .

..., Que la mine de

S,

Fran~ois,

bane du Puix, peut

I:tre reprife

a

peu de frais.

r·,

Q\le ecHe de S. Jacques, meme bane, ea

a

ab–

bandonoer, paree que les machines

i\

eau nuiroiem

a

la Pl\enigtorne,

&

qu'on ne peur y en établir ni

a

che–

vaux ni abras.

6°.

Que l'exploit3tion des mioes d'AuxeIle-haur, el)

meme tems que de celles de Puix

&

de Giromagny,

feroieot fon avaotageules, parce qu'on tireroit de uoes

ce qui feroit oéeefiaírc, foit en foodam loit aUlrcment,

pour les autres,

7·~

Que pour

tir~r

partie de la miDe de S. Jeao, au

baoc d'Etucflont il faudroit nertoyer trois élatJgs qui

ferveot dc réfervoir, lfin que daos le tems de fécherel:'

fe on eo put tirer I'eau,

&

fuppléer aioli

la fource

qui maoque ,

8·. Que les ouvriers, quand ils De travail1ent qu'a

fort-fait, ruinem 'nécefii1Íremen t les eottepreneurs ,

&

empechent la cootinuarion des ouvrages, les galeries

érant mal entretenues , les décoll1bres mal netroyés ,

&

le 6100 rom-a-fait abandonné. quand

i)

importeroit d'el,

chercher la {jlite.

9· ,

Que les eotrepTeneurs, par le payement

:l

fort-f.ait,

payant lur mineurs un fol li x deoiers par livre de plomb

CUiV311t l'eITai, les autres métaux qui fe troul'ent dans la

mine de plomb, quoique 000 perdlls, ne 10m pas payés.

10°.

Que I'elrai doit €Onrenir par quimal de mine 4f–

livres de plomb,

&

que quand il produit moins, le Di–

reaeur ne la recevant pas , le mioeur ea obligé de la

oelt0ler pour la faire monter au degré.

r

I .

Que le Direaeur oe la rCljoit point

¡¡

moindre

degré , parce que plus la mioe ea nelte, plus elle don–

oc eo pareíl volume,

&

moins

il

fau! de cbarbon pour

la fondre.

11

importe donc par ce!.te raifon que la mi–

ne foit melée de toc le moins qu'il ea pollible : mais

eo void d'autres qui oe iOm pas molns importames;

c' el! que <oe roc ea Ul)e l}1a¡iere chatsée d'

arfenie~

d'amimoioe,

&

autres poifons qui dérrulfem le plomb

&

l'argem, I'emporrant eo fum.!e ,

'12.'.

Qu'il fe trouve dans le pays toutes chofes né–

ceffaires, t3m eo bois qu'en eau, machines, fondeurs,

mioeurs,

&c.

pour I'exploitation des mines;

&

qu'il

ea

inmile de recourir

¡¡

des étrangers, furtout pour les

footes; I'experience ayan! MOIomré qQe eelles des fon–

deurs du pays réullifTent mieux que celles des étraogers.

13·, Que fans nier que les

~llemaoJs

ne iOiem de

tres- bons ouvriers, il ne mm cepeodant pas imputer

a

leur habiliré, mais

¡,

la force de leurs gagos, ee qu'il!

fom de plus que les nÓttcs, ¡loO! la reote ea moin–

dre,

14°. Que quam aUN bois oécdfaites pour les mines

de Puix

&

de Giromagny, tous les bois de montagoes

éroienr jadis affeaés

11

leur ufage; qu'il Ceroit

a

fouhai–

ter que ce pri\'ilége leur fUt continué,

&

que les for–

ges de Belfort

&

les quatorze commuoautés du val de

R ozemom les pourvullcnr ailleurs,

If··

Que les autres bois des montagnes voiliocs qui

nc 10nt pas dégradés, s'ils Coot bieo entretentls, fuffi–

ront

¡¡

I'exploitatioo.

16". Que le fort-tait empeche les ouvrages iogrars de

s'~xécmer,

quelque proti t qu'il puilfe eo revenir pour la

fUlte;

&

par eooféquenr que cetre coovention du Di–

reaeur au mioeur oe devroit jamais avoir lieu .

17' · Que les mines étam prefque roujours engagées

daos les roes, leur exploitativo cooComme beaucoup de

poudre ,\ canon,

&

qu'il fandroit l'accorder 3UX eotre–

preoeurs au prix que le Roi la paye ,

~g

•.

Qn'il faut

ét~blir

le plus qu'on pourra de boc–

cards pour piler les

pierr~s

de tebut, tam les aneJennes

que les nouvelles , parce que l'tlCage des ¡'occards ea de

peti¡e dépcnfe,

&

I'avantage coofidérable. Voici la preu–

ve de leur',avantage; ceIle de leur peu de dépeoCe n'eft

pas necclfalte.

Ap~~s

I'abandon des mines d' Alf.1Ce , les fermiers des

d01113111es de

M.

le Duc de Mazario, o'igoora11! pas

ce qu'ils pOllrroicllt retirer des pierres de rebur pro–

veoues de I'aoeieonc exploitation t!aiterent pour avoir

la permiffion de cene reeherehe,' avec

M.

le Duc tle

Maurin, Le Seigoeur DUG ne maoqua pas

d'~tre

léfé

d~os

ee premier tmité; il le tit donc réfilier;

&

iI

s'obli–

gen

par uo autre

a

fonroir les bois

&

les charbon , les

foulOcau:\:

&

les boecards pour la. moitié du profit.

On peut juger par ces a

ya~ces

combien les rentrées de–

voient

~tre

coolidérablos .

19·, Que fi la compagnie i\ngloife qui avoit trsité d6

ces