ALU
d n
us fix deniers de Franee.
Voy,,:,
C o
~
I(r; •
LT
IN,
ville
&
royaume de
m~me
nom, en
Afrique, dans la grande Tartarie, proche 1'0bi.
L ong.
't
18.
~.
*
ALTKIRCK, ville de France, dans le Sund–
gow.
AL T O
1
N,
f.
m.
(Commercc . )
monnoie; nom
que
I'on donoe
311
fequin dalls pluficurs provinees des
états du Grand-Seigneur, paniculierement en Hongrie .
Vaya,
S
E
Q.
u
IN.
• AL T O R F, ville d'Allemagne dans le cerdc
de Franconie, au territoire de
Nurember~.
Long. 28.
n·
lat.
47.
2j'.
A
LT
U S, ...
Mufi'l''''
Voyez,
HA
U
TE -eo
N–
T RE.
• AL T
Z
E
Y,
ville d'Allemagnc, dans le bas Pa–
latinat, capitale du territoire de meme nom.
Long.
2j'.
lat.
49· 44,
• AL
U
C O, nom d'un oifeau dont il eft parlé
dans Belloni, Aldravande,
&
jonfton. C'eft une cfpe–
ec de hibou dont la grandeur varie;
il
eft gros tamÓt
comme un chapon , tantÓt comme un pigeon; fon plu–
mage eft plombé
&
marqueté de blanc; il a la
t~te
graffe, eooronnée de plumes,
&
f~ns
oreilles apparen–
tes; fon bec eft billlle; fes yeux grands, noirs ,
&
cou–
verts de plumes qui les renfoncent; fes partes velues
&
armées de ferres longues
&
croehues.
IJ
habite les rui–
nes, les cavernes, le ereux des chcnes; il rode la nuit
dans les champs;
i1
vit de rats
&
d'oi(eaux;
iI
a le ¡¡O–
fier tres-large,
&
Con cri eft
lu~bre;
fa chair conttent
beallcoup de fel volatil
&
d'hUlle; fon filng delféché
&
pulvérifé, eft bon dans l'afthme; fa cervelle fair a&–
glutiner les plaies. La dofe de fang pulvérifé eft depws
un demi-fcrupule jUfqU'l dcux fcrupules.
• A L
U
DE,
:J.
f.
bafane colorée, qui a I'envers
velu,
&
dol1t on fe fere pour couvrir les Iivres.
Voyer.
BAsANr;;.
A
L
U
DEL,
f.
m.
terme de Chimie ,
qui fe dit des
vaiCfeaux qui fervem
ii
fublimer les fteurs des minéraux .
Voyer.
S
U S L I M A TI
o
N,
& •.
Les
"I"dels
confiftem dans uoe fuite de tuyau! de
terre ou de fayence, ou ph1tÓt ce font des poes aju–
tUs
les UDS fUf les autres,
qu~
vont en dim;nuam
ii
me–
fure qu'ils s'élevent; ces efpeces de pots font fans fond,
/i
ce n'eft le dernier qui fen de chapiteau aveugle.
Le premier
aludel
s'ajufte fur un pot qui eft placé
dans le fourneau;
&
c'eft dans ce pot d'en-bas qu'on
met la matiere qui doie etre fublimée. En un mot les
"I"de/J
fom ouvertS par les deux bouts,
ii
I'exception
du premier
&
du dernier: le premier eft fermé par fon
fond,
&
le dernier eft fermé par fon fommer.
On employe plus ou moios d'
alude/J
feloll que les
Jleurs qu'on y veut fublimcr doivent monter plus ou
moins haue.
Voyer. PI.
IV
Chim.
fig.
8.
a/udel
ou pot oval ou–
vert par les deUI bouts .
Fig.
9.
"I"dels
montés fur un
fourneau
"a;
b,
porte du cendrier;
e,
port~
du foyer;
d d,
regltres du fourueau;
e,
por qui eft au milieu des
charbons ardens,
&
qui conrient la matiere mife en fu–
blimation ;
J,
premier
a/udel
percé d'une porte
gg ,
par laquelle
0/1
jette de la mariere;
h,
3
e
a/"del;
.;,
4 e
al"del;
k,
Se
a/"del
fmt en chapiteau aveugle
&
ru–
bulé;
1,
bouchon "lui ferme le rube .
(M)
A L V E A T
1
L
U
M,
en
Anatomi.,
eft la mcme
chofe que la
&o>l':l"e. Voyer.
C o
N
Q.
U
E.
(L)
• AL V
E
DE TORM E S, ville d'Efpagne au
royaume de Léon, dans le territOire de Salamanque,
fuI' la rive feptcmrionale de la riviere de Tormes.
Long.
n.
lat.
41.
ALVE'OLAIRE, adj. f.
en
Anatomie,
apophy–
fe ou arcade de I'os maxillaire, dans I'épailfeur de la–
quellc les al véolcs fom creuCées .
Voyer.
M
A X I
LLA
1-
RE .
ALVE'OLAIRES,
voyer.
ALVE'OLE.
(L)
A
L V E'O L
E
S, f. f. pI.
en
Analomie,
fe dit des
cavités dalls Icf/¡uelles les dellts font placées.
V
DENT.
Ce mot vient du latin
alveoli.
Les
·alvloles
dans le fa!rus ne font pas toures for–
mées
1
&
il n'y a daos chaque mkhoire que dix on
douze dents; elles ont pell de profondeur, les doifons
qui les féparem font tres-minces; on les difiingue par
dchors par autam de bo/fes; leur emrée efi fermée par
la genelve, de maniere ql1'elles demeurem dans cet érat
jufqu" I'age de fix ou fepr mois, ce qui étoit nécef–
faire pour que I'enfant ne blelnt point le tétOn de la
nourrice ; les germes des dents font enfermés daos
ces
tllvlole1. Voyer.
G
E
Ro
M E •
'ro",.
L
ALV
L es
,,/v/o/u
dans la m3éhoire d'un adulte font plu&
profondes , plus dures,
&
plus épailfes; elles font gar–
nies d'nnc. mutiere fpongieufe
&
d' un diploé qui fépare
les racines des molnires,
&
elles font el! plus gralld
nombrc ; elles peuvent fe rélargir
&
fe retrécir fuivalll
que les caufes de compreffion agiront dll centre
3
la
circonférencc,
&
de la circonférence au centre : c'eft
ce qui fait que les
alvloles
fe dilatent quelqllefois
fi
fort, que les dents ne fom plus affermies dans ces ca–
vités ,
&
qu'elles difparoiífem dans les jeunes eomme
dans les vieux fujets.
Les
..
/'11101"
fom tapi/fées d'une membranc tres-fen–
fible qui paroit c:tre nervenfe,
&
qui enveloppe les
ra–
cines de chaque dem : c'ell: de certe membrane
&
du
nerf de
h
denr qlle "iem la donleur appeJlée
odontalgie.
ou
mal de dent. Voyer.
O
D O N T A
f,
G I E
&
M
A L
DE DENT.
(L)
A
LV E'OLE, f. m.
"Iveollls .
On a dOlloé ce nom
aux petites cellnles dont fom cOllJpofés les gheallx de
cire dans les ruches des abeifles .
Va)'.::.
A
n
E I
L LE .
Elles co¡¡ftrnifent ces
"Ivloles
avec la cire qu'elles ont
avalée. On a vu
atl moe
A
n
E I L LE, que les ouvrie–
res apres avoir avalé la cire brute, la changeoienr
dan's 'Icur eftomac en vraie cire.
Voyer.
C
I
RE, L'a–
bcille rend par la bouche la cire dont eIJe forme
l'al–
véole:
certe cire n'eft alors qu'une Iiquenr mouiTeufe,
&
qnelquefois une efpece de bouillie qu'elle pofe avec
fa langne,
&
qu'eIJe
fa~onne
avec fes deux dents; on
voit la langue agir eonrinuelJemcnt
&
changer de figu–
re dans les différentes por.tions ou elle fe trollve ; la
p~te
de cire fe feche bientÓt
&
devient de la vraie
ci–
re parfuitemeut blanche, car tous les
"Ivlolu
nou–
vellemem faits fom blancs; s' ils jauni/fent, mcme
s'ils deviennent bruns
&
noirs, c'eft parce qu'i!s font
expoCés
ii
(des vapeurs qui changent leur couleur naturel–
le . On ne peut pas douter que la cire ne forte de la
bouche de I'abeille: car on la voit aUonger un
alvl.–
le
f.1ns prendre de la cire nuIJe pan,
&
fans en avoir
aucnne pelote
iI
fes jambes; eIJe n'employe pas d'autrc
matie're que celle qui fort de fa bouche; 1I fam meme
qu'elle foit liquide pour étre
fa~onnée,
ou au moins
eIJe ne doit pas etre abfolument feche. On craie que
les racimes d'un
alvlole
nouvellement fait, c'eft-a-dire,
les petites parties que les ouvrieres enlevent en le n'pa–
rlm, peuvent fervir
a
en conll:ruire d'autres : mais
il
ea
cerrain qu'elles n'employent jamais de la cire Ceche; on
leur en a préfenté fans qu'elles en ayent pris la moin–
dre particule; elles fe comentenr de la hacher pour en
tirer tout le miel qui peut
y
etre melé. L es
alvlolu
font des tuyaux
a
fix pans, pofés
lul'
une bafe pyra–
midale. L e fond de ces tuyaux eft une angle fOl ide,
formé par la réunion de trois lames .de cire de figure·
quadrilatérale; chacune de ces lames a la figure d'uD
rhombe, dom les dellx grands angles om chacun a-peu–
pres,
1 10
degrés ,
&
done les deux petits angles ont
par conféquent chacun environ
70
degrés. Certe ngu–
re n'en pas exaélement la
m~me
dans toUS les
alvlo–
les ;
iI
Y
en
a
ou les lames du fond paroi/fem qllar–
rées: on trouve
m~me
des cellules dom le fond eft
compofé de quatre pieces, quelquefois il n'y a que deuJ:
de ces pieces qui foient de figure quadrilatérale, les au–
tres om pllls on moins de cÓtés. Eolin ces pieces va–
rient de figure
&
de grandeur : mais pour l'ordinaire ce
fom des lofanges Oll des rhombes pllls ou moins allon–
gés,
& iI
n'y en a que trois; elles fom réullics par
un de leurs angles obtus,
&
fe touchenr par les cÓrés
qui forment cee angle. Voilo une cavité pyramidale
dont le fommet eft au centre; la circonférence a rrais
angles faillans ou pleins,
&
trois angles remrans ou vui·
des. Chaque angle Caillaot eft I'angle obtus d'un lofan–
ge dont l'angle oppofé cft au fommet de la pyramide;
chaque angle rcntral1t eft formé par les cÓtés des lofan–
ges qui ne fe touchent pas,
&
qui fom par conféquent
au
nombre de fix dans la circollférence du fond de
I'al–
véole .
Ce fOlld cft adapté
ii
I'exrrémité d'un tuyau exa–
gone dont les' palls fom égaux . Cette extrémité ell ter–
minée , comme les bords du fond, par trois angles
f.1il\ans ou pleins,
&
par trois angles
~entTans
ou vui–
des placés alternativement . L es arr':tes qui fom formées
par la réllllion de pans du tuyau exagone , :ibouti/fcnt
aux fommets des angles qui fom
a
fon extrémité, alter–
nativement
a
un angle faillant
&
a un angle rentranr .
L'extrémité du tuyau étant ainfi terminée, le couver–
ele le ferme exaéJ:ement · fes angles faillans font
re~us
dans les angles rentrans 'de I'extrémité du tuyau dont
i1
re~oit
les angles faillaus dans fes angles rentrans .
11
Y
a
to<ljours quelqu'irrégularité dans la figure des
al-
S s
v~-