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~5S

ALV

fJlo/eI.

Les orréees du tuyau exagooe, /¡u! devroient

a–

boutir aux fomtj1ees des angles rentrans du fond, [e

trouvenr un peu

i

cÓré. Ce defaut, fi c'eo

di

un, fe

trouve lIU moins dans deuI

angl~s,

&

[ouven't dans tOUS

les trois; roit paree que les IOfaoges du food oc [ont

pos régu liers, [oit parce que les pans de I'exagona ne

fom pas tgaux;

il

Y en a an moills denI qui om plus

de largeur que

les.~qtre

autres,

&

qui [ont oppoft:s

I'uo

a

l'autre; quelquefois on en trouve trois plus lar–

ges '1ue les erois aueres, Cette irrégularieé ell moins [en–

fible

¡¡

l'entrce de

l'a/vlo/e,

que pres du food. Les

tuyaux <4:s

a/vlo/es

[ont po[és les uns [ur les aueres,

&

pour ainu dire , empilés, de

fa~on

que leurs ouver- .

tures [e trouvent du

m~me

cÓeé,

&

fans qn'al1cnn dé–

pord~

de la Curface du

g~teau

de cire qu'elles compo–

(em .

Voyez.

G

A T E A U D E el RE.

L'antre

f.~ce

du

giteau eH compofée d'une

pil~

de tuyaux dlfpofés com–

me

C~l1X

de la premiere faee; de forte que les

a/vlo/es

de l'une des faces du glteau

&

cenx de l'autre face [e

~ouchent

par leur extrémité fermée . Tous les

a/vlo/"

d'un gateau étant ainu rang¿s, fe touchent exaaement

fans lailfer aucun vuida entre eUI.

O"

con~oit

aiCément

qu'un tuyal) exagone, tel qu'en un

a/vlo/e

po[é au mi–

lieu de ¡ix autres tuyaux exagones, rouche par (hacune

de [es faces a une face de chacnne des nutres

a/vlo/el ;

de forte que chaque pan pourroie etre commun

¡¡

deUI

a/vlo/es:

ce qui ell bi<n éloigné de lailfer du vuide

emr'eul¡. Suppo[ons que les deux piles de tuyau <]ni

compofem le giteau,

&

qul fe rouchent par leurs extré–

¡nités

f~rmées,

c'e!l-a-dirc par leur fond, [oient Cépa–

rées l'une de l'autre, on yerra

a

découvert

la

face de

chaque pile fur laquelle paroitrom les parois exrérieurs

des fonds des

a/véo/el .

. Ce fond qui ell concave en–

dedans, comme nous l'avo\1s déji dit, ell convexe en–

¡lehors,

&

forme une pyramide qni fe tmuve creufe 10rC–

qu'on

re~arde

dans l'intérieur de

l'a/véo/e,

&

faillame

a

l'exeérieur. Si on fe rappelle la figure des parois in–

térieures du fond qui ell compo[é de trois lo[aoges;

&c.

on aura la figure des parois extérieures; ce [Ont les

¡pemes 10Canges réuni par un de leurs angles obtlls. lls

Ce rouchem par les cÓtés qui forment cet angle. La

circonférence ell compofée de trois angles faillans

&

de

~rois

angles rentrans,

&

par con[équeot de fix cÓrés.

Toure la différence qui fe trouve

a

l'extérieur, c'efl

!jue le centre ell [aillallt. Les tuyaux exagones des

a/–

vlolu

~rant

difpo[és comme nous avons dit, coolidé–

rons un

a/vlo/e,

&

les lix autres

a/vlo/el,

dont il ell

environné. Les fonds pyramidaux de ces

UX

{l/vio/es,

forment, en fe jOi¡¡nanr avec le fond de

l'a/v lo/e

qui

en au cemre, trOls pyramides creu[es

&

renverfées,

femblables

a

celles qui Com formées par les parois in–

térieures des foods; auffi ces pyramides renvcrfées [er–

vel!t-elles de fond aux

"lvlo/el

qui rempl ilrent l'autre

face du gheau que nous avoos -[uppa[é etre partagé

~n

deux panies.

M . Kcenig a démontré que

l~

capacité d'une cellule

a

ux pans

&

a

fond pyramidal quelconque fait de erois

rombes femblabl es

&

égaux, éroit

ro~jours

égale

a

la

~3pacieé

d't¡ne cellule

á

fond plat dont les pans reaan–

gles Qnt la meme longuem que les pans en trape[e de

la cellule pyramidale,

&

c;:ela quels que [oient les an–

gles

d~s

rl¡ol1)bes.

11

a auffi démontré

qu'entr~

les cel–

lules

a

fond pyramidal , celle dans laquelle

11

entroir

le moins de matiere ayoit ron fond compo[é de erois

rhombes dom chaque grand angle étoie de 109 degrés

26 minutes,

&

chaque petit angle de 70 degrés

34

mi–

nutes. Cerre folucioo ell bien a'accord avec les mefu–

res précifes de

M.

Maraldi, qui [ont de 109 degrés

28 minutes pour les grands angles,

' &

de 70 degrés

32

minutes pour les petits.

11

eft donc prouvé, autam qu'

i1

peut l'etre, que les abeilles conllruifent leurs

alvlo–

les

de la

fa~on

la plus avantageuCe pour épargner la ci–

re: certe [one de conllruélion en auffi la plus folide;

chaque fond d'

a/vlo/e

el1 retenu par les pans des

a/vlo–

les

qui fe trouvent dereiere : cet appni parott oécelfai–

re, cal' les fonds

&

les pans de

1',,/vlo/e

[Ont plus min–

ces que le papier le plus

lió.

Le bord de

l'a/vlo/e

eft

trois ou quatre fois plus épais que le rel1e; c'el! une

c[pece de bourlet qui le rend alfe2 fon pour réuller

aux mouvemens des abeilles qui entrent dans

l'a/vlole

&

qui en [ortent . Ce bord efl plus épais dans les an–

gles de I'cxagone, que fur les pans; il efl pour ainfi

dire prefqu'impoffible de voir dans les ruches ,

&

m~me

dans les ruches vitrées qui [om faites exprcs pour 1'0b-,

[ervarion, quelles [ont les panies de

l',,/v lole

que les

abeil les forment les premieres. Il Y a un mayeo plns

fimple;

i1

fau! prendre des gaceaux, fur-tom ceux qui

ALV

ront uouvellemeot fai¡.s,

&

examiner les cellu

qul

fe trouvent [ur leurs bords, elle ne [ont que co

en-

eées: il y ell a doht la

conllruaio~

ell plus ou m,?ins

avancée: on a reCDnnu que les abellles

commen~OIellt

l'a/v¿o/~

par le fOlld, qu'elles formoient d'abord un des

rhombcs; elles élevent [ur le$ deux cÓeés de ce rhom–

be, qui doivem [e trouver

a

la circonfé«nce du fond,

la nailfance de dCl1x pans de l'exagone: enCuite elles

font un [econ1l rhombe du fond avee les commence–

mens de deux autres pans de l'exagone,

&

en611 le eroi–

fieme rhombe complete le fond,

&

deu. pans 'lu'elles

aj0l1tent fermem l'exagone . Le fond ét.m faie,

&

le

ruyau exagone commencé, elles l'allongent

&

le fini[–

feut en appliql1ant le bourler [ur les bords de l'ouver–

ture. Elles connruifcnt en meme eems pluueurs fonds

les uns

a

cÓté des autres;

&

peudam que les unes font

des cellules fur l'un des cÓeés de ces fonds, les autres

en conllrui[ent de I'autre : de forre qu'elles fom les deuI

faces d'un gatean en

m~me

eems . 1I leur 'en faut beau–

coup pour drelfer les parois des cellules,

pOllr

les

ami~cír, pour les poiir; chaque cellule ne peue

conte~lIC

qu'une ouvriere; on la voit y entrer la teee la

p~emle­

re; elle ratilfe les parois avec [es denes; elle falt une

petiee pelote grolfe comme la eeee d'ul1e épingle nec

les panicules de cite qu'elle a détachées,

&

a

I'in!lant

elle emporre la pelote: une autre faie la meme

m~ncel~vre

&

ainu de fuite jnfqu'a ce que

l'a/v lo/e

[OIt fin..

Les.

a/vlo/el

[e"'entdedépÓt poue conferver le miel, les

ceufs,

&

les vers des abeilles: commeces ceufs

&

ces

~ers

[ont de différente grolfeur

(Voyez

ABEILLE),

les abellles

fout des

alvlo/es

de différente grandeur pour íes loger . Les

plus petits [om pour les vers 'lui doivent fe change!

e~

a–

beilles ouvrieres ; le diametre de ces cellules en d'envlron

deux lignes

f ,

&

la profonaeur en de ciuq lignes

~

&

le

gateau compo[é de deux rangs deces cellules a environ dix

lignes d'épailfeur; les cellule, 0\1 doivent nalrre les faux

bourdons [om profondes de huir lignes .. [ouvent plus,

&

quelquefois moins; elles Ont trois lígnes

;i

'

ou a-peu–

pres trois lignes

&

un tiers de ligne de diameere pris

dam un [ens: mais le diameere qu'on prcod en fens

contrain ell plus perle d'une neuvieme partíe; ceeee dif–

férence vient de ce que 1 'exagone de ces

a/vlo!'l

a deu!:

faces oppofées, lus petiees que les <juaere aurres; il Y a

auffi quelque aifférence , mais bien moins fel1lible eatre

les diallletres des peeites cellules . Les deux forres d'

a/–

vio/el

dom 00 viem de donner les dimenfioll', ne fer–

vent pas [eulement

a

loger les ceufs

&

eníuite los vers ;'

[ouvent les abeilles les remplilfem de miel lortqu'elJes

les trouvent vuides. 1I Y a aULu des cellnles dans le[–

quelles elles ne mettent jamais que d\J miel, celles-ci

font plus profondes que les autres: on en a vu qui

n'avoient pas plns de diametre que les plus petiees,

&

dont la profondeur éroit au moins de

10

lignes. L or[–

que la récolte du miel en abondalHe, elles alloilgcllt

d'ancieos

a/vlo/el

pour le renfermer, ou elles en tom

de nouveaux qui [om plus profonds que les autreS.

LorCque les parois de la ruche ou quelque auere circon–

llance

g~nem

les abeilles dans la conllruttion de leurs

alvlo/.s,

elles les inc1inent, elles le, courbem,

&

les

diCpofem d'une maniere irrégtlliere .

Les

a/vlolel

deflinés

ii

fervir de logement aux verS

qui doivent fe métamorphoCer en abellles meres, [ont

abrolument différens des aucres

a/vl o/es :

on n'y voir

aucune apparence de la figure ex'gone; ils [ont arron–

dis

&

oblongs; l'un des bouts ell plus gros que l'autre;

leur [urface extérieure ell par[emée de petites

ca~irés.

Ces cellules paroilfent eere groffieremem conl1rUltes,

leurs parois fone fort épailfes; nn< Ceule de ces cel!u–

les peut pcfer autant que

150

cellules ordinaires: le heu

qu'elles occupent femble etre pris au haCard; les unes

[ont po[ées au milieu d'un gheau fur plufieurs cellules

engones; d'antres Com Cufpendues au! bords des ¡;aceaux .

L e gros boutefl roújours en ham; cebollt, par lequelles

ouvrieres commencenr la conllruaion de

l'a/vlo/e ,

eft

quelquefois fufpendu par un pédicule: mais

il

me[ure qu<

l'd/vlole

s'allonge, il s'étrécit; enfin il efl terminé par

le petie bOllt qui rene ouvert. La cellule eutiere a quin–

to

ou [eize lignes de profondeur; lor[que ces

(l/vio/es

ne [om q!l'a dcmi f.1itS, leur furface el! lilfe; dans 1,,–

fu ite les ouvrieres y appliquent de petits cordons de cire

qui y formem des cavieés. On croit que ces cavités

fom les prcmiers velliges des cellules ordjnaires qui [e–

rom cooflruites dans fa fuite fur ces grands

a/vlo/es_

Lor[que les abeilles femelles Com fomes de ceux qui

pondent :tux bords des gareallx; les ouvriercs raccour-

ci[-