zS6
A
L S
levent fouvent entre les avocan , loefque les juges font
IlUX
opinioos.
(H )
A L
T
E'R E R,
dimimt<r, 4foiblir,
v. a.
V oyeli.
A
L–
TE'R AT I ON.
AL T E'R E R,
( P hyfiol. )
Ggnifie
caufer la. foif.
L es
medeeines
alterent
ordinairement:
en ali",.,,! ",'onl
'ea" collp altirl .
(N )
A L T ER N A T I F, adj.
('JllrifFr. ) 'tlti ¡'I",de
,j '
1<n a"tre, qui lui fl" " de a f on tour .
AIOG un offiee
alternatif
en
eelui qui s'eteree tour
a
tour par plufieurs
o tficiers pourvl1s d'un femblable ofEce. On dit de deuI
ofEciers généraux qui commandeot chacun leur jour ,
'fH'i/S co",mandent alternati'IJemtnt .
(H)
AL TE R N A T I O N ,
f.
f. fe dit quelquefois pour
exprimer le changement d'ordre qu'on peut donner
a
plufieurs chafes ou
a
plufieurs perfonnes, en les
pla~ant
fuccemvement les unes aupres des autres , ou les unes
apres les aunes. Aillfi trOlS lemes
a ,
b ,
" peuvent fu–
bir une
alternatio"
eH fix
fa~ons
différentes ;
a.b e ,
a.
e
b,
hac, bca, cba, ellb .
L'
II/tem ation
efl une des différentes efpeces de com–
binaifons .
Voyez
C o
M B 1
NA
1
~
o N . En voici la regle .
P our teouver tautes les
alternation!
poffibles d'un nom–
bre de cha fes donne!, par cxemple de cinq chafes, (com–
me de cinq lemes , de einq perfonnes,
& •. )
prenez
tous les nombres depuis I'unilé jufqu'a cinq,
&
multi–
plie'L-les fuccellivement les uns par les autres,
1
par
2,
puis par
3 ,
puis par
4,
puís par
j,
le produit
120
fera
le nombre d'
" lternationJ
eherehé .
La raifon de cene pratique efl bien fimple . Prenons
par exemple deus lemes
11
&
b ,
il efl évident qu'i! n'y
a que deux
alternation!
pomoles,
a b,
b
a;
prenons une
troifieme leme
e,
il efl évident que cette troifiemo leme
peur .etre difpofée de trois manieres différentes dans cha–
cune des deux
alternllti.IIs
préeédentes ; Cavoir , ou
ii
la
t~te ,
ou au milieu, ou
ii
la fin . Voili done pur trois
lemes deux fois trois
alternation!
OU
fix.
Prenons uoe
quatríeme lertre, elle pourra de meme oceuper quatre
plaees différentes daos chacune des fi x
alurnations
de
trois lettres , ce qui fait fix fois
4
ou
24 ;
de meme
cinq lemes reront
24
fois
j .
ou
120,
&
ainfi de fuite.
(O)
A
L
TER N A T
1
V E ,
f.
f.
(Gramm.)
Quoique
ce mal Coit le féminin de l'adJefrif
alternatif,
il efl
pris Cubflantivemem quand
iI
fignifi e le ehoix entre deux
choCes
o~rtes .
On dit en ce fens ,
prendre J'allerna.–
tive de d. ux propafitions ,
ti,
a.pprol/ver J'une, . en
re–
jetter
J'
ad re.
(F )
AL
TER
N E , adj.
Ce
dit en gén€ral de
ehor~
qui
fe fuceedem mutuellement , ou qui Com difpoftes par
ordre les unes apr'!:s les autres, avee de certains imer–
valles .
11
ne s'employe guere qu'eD matiere de Seienees
&
d' Arts .
E n
B otani'ltte ,
par exemple , on dit que les feuilles
d'une plante Com
alterne!
ou placées alternativement,
lorfqu'elles font difpoCées les unes plus haut que les
aurres, des deux eÓtés oppos€s de la tige ; la premiere
d'un eÓté étam un peu plus bas que la premiere de l'au–
tre ; la feconde de meme,
&
aiDfi de fuite jufqu'au
haut .
En
Glomltrie ,
quaDd une ligne eoupe deux droires
paralleles, elle forme des angles jmérieurs
&
extérieurs,
que I'on appelle
alterlles,
quand on les prend deux
a
deux au-dedans des paralleles, ou deux
a
deux au-de–
hors , l'un d'un eÓté de la fécaDle
&
en-haut,
&
1
'autre
de l'autre e6té de la meme fécante
&.
en bas . Ainfi
( dan! les Planches de ,Glomltrie,
fig.
46. )
a.
&
b,
b
&
e , x
&
It,
Z
&.
y ,
COnt des angles
alternes.
L es aDgles eneroes peuvent done erre
alte..nes
com–
me les internes .
Voy.
z A N
G
L E
&
PAR
A
L L
E
LE .
R aiCon
alterne
ell une propon ion qui confille en ce
que l'amécédem d'uDe raifon e!rant
a
fon eonféquent
comme l'antécédem d'une autre efl
a
fon eODf€quem,
il
Y
aura encare propon ion, en difant: l'
antlcldent
efl
n
l'
aHtleldeNt eomme l. eonf'ruene eft all con{'quent .
Par exem21e, fi
A :
B : :
C : D ; done eD
alternant ,
A :C::
B:
D .VoyezR A I SON, RAPPORT
&c.
(E )
,
Alterné:
on dir
Jan! le B!afon
que deux quartiers Conr
altern/¡ ,
lorfque leur fi tuatlon efl relle qu'i\s fe répon–
dent en
alternative,
comme dans I'écarrelo' , ou le pro–
m ier quarrier
&
le qualrieme COnt ordinairemem de
me–
me nature . ( /7)
A L T E SS E ,
C.
f.
(Hift· mod.) titre d'hOH,,.ur
qu'on dODue aux Princes .
V oyez
TI T RE
&
Q
u
A–
L I TE' .
Les rois d'Angleterre
&.
d'ECpagDe n'avoienr poi
O!
au-
ALT
rrefois d'autre titte que celui
d' Alteffe .
Les premiers
I'ont confervé jufqu'au tems de Jaeques
1.
&
les leconds
jufgu" Charles V.
Voyez
M A
J
ES T E' .
L es "prinees d'Italie eommencerent
i\
prendre le ritre
d' AlteJJe
en
1630;
le Dile d'O rléans prit le titre
d' AI–
teJ!e royale
en
163',
pour fe dillinguer des autres prin–
ces de
F
rance .
V.
A LT E
S S E
R o
y
A L E .
L e due de Savoie, aujourd'hui roi de SardaigDe, prend
le titee
d'Alteffe ro)'ale,
en vertu de fes prérentions Cur
le royaume de Chypre. On prétend qu'i! n'a pris ce
titre que pour fe mettre au-delrus du duc de F lorence
qui fe faifoi t appeller
Grand-D1l'
; mais celui-ci
a
pri~
depuis le titre
d'Altcffe royale,
pour fe mettre
¡¡
niveau
du due de Savoie .
Le prinee de Candé efl le premier qui air pris le ti·
tre
d'Alteffe jlrlniffi me ,
&
qui ait laiCsé eelui de fi mple
A Iteffe
aux princes 1égitimés .
On donne en ABemagne aux élecfreurs tant
eccl~fia··
fiiques que féeuliers , le titre
d'Alteffe IleElorale;
&
les
Pl€nipomentiaires de <France
i\
M unller , clonnerent par
ordre du R oi le titre
d'Alt.g.
a
tauS les piinces fou–
verains de l'AlIemagne .
AL T E
S S
E R
o y
A LE, litre d'honneur qu'on donne
a
quelques princes légitimes defeendus des Rois .
L'ufage de ce titre a commencé en
1633,
10rCque le
Cardinal Infant parra par I' ltatie pour aller aux Pays–
Bas ; ear fe voyam fur
le
point
d'~tre
environne! d'une
mnltitude de petits prinees d'ltatie, qui tous atfeéloient
le titre
d' Alteffe,
avee lefquels il était chagrin d'.tre
confondu;
iI
fit enrorte que le duc de SavOle eonvlDt
de le traiter
d'Alteffe royale,
&.
de n'en reeévoir que
l'
Alteffe .
Gallon de F ranee , due d'Or1éans,
&
frere
de L ouis XIlI . étant alors
¡¡
Brulelles ,
&
ne voulant
pas Coofrrir qu'il y eut de diflinélion entre le Cardinal
&
lui, puiCqu'ils étaient tous deux ti ls
&
freres de rois ,
prit auffi-rÓt la meme qualité;
&
a
leur exemple , les
fils
&
petits-fil s de rois en France, en Anglererre,
&
dans le N ord , our 3uffi pris ce titre. C'en ainfi que
l'oDt pon é monfieur Phitippe de F ranee, frere unique
du rOl Louis XIV.
&
fon fils Philippe, régent du ro–
yaume, Cous la minorité du Roi;
&
I'on donna auffi le
titre
d'Altefft roy"le
a
la prineelre Ca doüairiere : au tieu
qu'on ne dODne que le tltre
d'Alteffe flrlniffime,
aux
princes de maifons de Candé
&
de € omi .
On ne
dOQl.lepoint le titre
d'AluJ!e royale
a
Mon–
feigneur le Dauphin,
a
caufe du grand nombre de
Pnnces qui le prennent; eependam L ouis Xl
V.
agréa
que les cardinaux en écrivant a Monfeigneur le D au–
phin, le trairaífenr de
S
Irln iffime A Iteffe R oyale ;
parce
que le tour de la phrafe italienne veut que I'on donne
quelque titre en certe Iangue,
&
qu'apres celui de
Ma-'
;eftl,
il n'y en a point de plus relevé que celui
d'AI–
te./[e royale _
La C'Larine sujourd'hui régnante, en déflgnant pour
fon fuecelfeur au Throne de Ruffie, le prince de Hol–
fiein, lui
a
donné le titre
d'Alteffe imp' ria!e .
Les princes de la maiCon de Rohan Ont aum le titee
d'Alteg .. ;
&
ceux d'entr'eux qui rom cardinaux,
tel~
que M . le cardinal de Soubife éveque de Strasbourg
prennent le titre
d'Alteg ¡ Iminentiffime . (G )
,
*
A LT E
S S E,
f.
f. nom que donnellt les
Flellriftes
a
un a:iBet d'un violer bruD, qui de carné qu'il paro!r
d'abord, palTe enCuite au blanc de lait .
• AL T E
X ,
ville maritime d'EfpagAe au royaume
de- Valence, fur la M éditerraDée.
L ong.
18. 4.
lat.
38 . 4
0 .
AL
r
HE
A FRUTE
X
01<
G U I M A U V E–
R O
Y
A LE,
f.
f. (
'}ardinage . )
arbrilreau peu éle–
vé , dont le bois efl
jaun~tre;
Ces feuiBes relTemblenr
a
eelles de la vigne ,
&
fes Ileurs font en forme de c10-
chenes , tantÓt blanches , tamÓt eouleur de roCe , tan–
tÓt violenes . Son fru it efl piar
&
arrondi eD paflille ,
avec des capfu les qui en renfermem la graine . On
1
'em–
ploye dans les plates-bandes ,
&.
on l'éleve de graine
en I'arrofant fouvent , parce qu'il aime nururellemenr
les lieux humides .
(K)
AL T
1
M E'T R
l E,
f.
f.
(G'om.)
e'efl I'urt de
me/hrer les hauteurs , Coit acceffibles , foir inacceffibles.
Ce
mor
efl compofé du latin
" ltltI ,
haur ,
&
du grec
p.t'TpO'l ,
mtfure.
L'Alt!mltr~e
efi ,une partíe de
I~
G éom':trie prati–
que, qm enfelgne
a
mefurer des IIgnes perpendiculai–
res
,&
obliques , Coir en hauteur ou en profondeur .
V oy.
GEOM E'T R I E, H AUTEUR ,
&c.
(E ) ,
ALTI N , f. m.
( e ommer<e . )
monnoie d'argem
de M ofcovie, <¡ui vaut rrois copées ,
&
la copée vaut
quin'Le fO\ls deux deniers . Ainfi
¡'altin
vaul quarantc–
cinq