ALr
die . cer 3rr étoir ineonuu aux .uciens; i1s o'.vment <j"ue
la
:ytale IMo;1i'l!".
C'étoieor
~eux
eyl,indros de boi fon
ég.ux;I'uu étoll emre fes m!lIns de I uo des correCpoo–
d.ns&
I'.urre en celles de l'autre eorreCpoodant. Ce–
lui qui éerivoit rortilloit fúr fon rouleau une laniere de
plrehemin, Cur I;¡quelle iI
~qivoir
en long ce qu'iI vou–
loir; enCuite il I'envoyoit
a
fon correCpondant qui I'ap–
pliquoit fur Con cylindre ; enCorte que les. traits de I'€–
criture fe
tro~oient
dans la mame fitllQIIOn ell laquelle
ils avoient érc écrits: ce qui poovoir :rifémem etre de–
viné: les modernes oní uCé de plus de tafinemens.
On doone aum le no·m
d'dl¡htlbes
a
quelques Iivres
on cerfaines m:'tieres foní ,écntes fclon I'ordre alpha–
bétique.
L'fllphabet
de la Franee efl un livre de Géo–
graphie, on les villes de
10
ranee fom décrites par or–
dre alphabétique.
I1lpbavctu;n I1l1gtiftinianHm,
efl un
Jívre qui comicnt I'hiltnire des monafleres des .Augn-
ílins
1
par ordre
~Iphabé!ique .
.
.,
AL
P H
A
¡I
E T
gtcc
&
latin
e
TUol.
)
earaél'eres ou
lemes
a
l
'uC.gedes grccs ou des latins, que, dans la
conCécration d'une églile,
le
prtlar conCécrateur trace
avce fOil doigt Cúr
l:l
cendre dom
00
a couvert le pa–
vé de la: n'óuvelle égliCe . Quelques·uns eroyent que
e'en par allufioI\ a ce qui elt dir de Jefus-Chrifl dans
J'l1pou,.'ypJe ,
c.
j.
j~.
7.
&
ú ..
cg.o [lIm alpha
&
om~g a , pronrlI
&
noviffimltJ ,
pTllle/plum
&
ft1JJJ:
nlalS
en ce eas il fuffiroit de traeer UII
alpba
& uo
omega
gree,. & un " & un
;t
lari!,: Í)'atltres, avee. plus
d~
vraiOemb!ance, prétendent
que
celte cérémome efl re–
lative
a
une priere qúe I'on réeite pendant ce tems-la ;
& dans hquelle
il eH
[Jit mention
d'/lIm"'J,
110m qu'
on donne RUX !eltlcs dé
l'alpbabet .
Bruno Signienfis,
d, <onJur. t<tl:! (G)
.
,
. AL
P H}\
n
E T ,
./ab!e, index ,
ou
rlpertoi"
du grand
Jivre,
(Commer".)
Ce fOnt les divers Iloms
qu~
les
marchands, négoci3!1S, banqu:ers, & tcneurs de livres,
donnem
a
une eCpeee de regillre eompoC" de vingc–
quarre feuillets
cOtt~S
& marqués chaeun cn gr05 ca–
raéteres d'une des lenres
de
I'alphab,t,
fu ivam leur
crdre namrel, commenc;am par
11,
&
finilfal\t par
Z.
Cet
fllphabét
011 fdm éerits les noms
&
furnoms de
ceux avec \eRluels on ell.
en
compte ouvert, & les
folio du !lrand Iivre ou ées comptes fom débités &
crédités, len
ii
trouver fáeilement & fans peine les cn–
IIroil du gr:lnd livre dom on
ti
befóin.
Alphabtt
fe dit 3Um, mais moins.. ordiriairement, des
limpIes tablcs . qu.i fe r11emnt au eommencement des
autres Iivre dont les négocians fe fervem daos les
af–
faires de lelÍr comulerce, foit pour les parties limpIes,
foir pour les pariies doubles.
Voy,;t
L t
V
RE.
(G)
AL
P HA 8
E
T :
I~s
R .li",rJ-DorwrJ
appellem
alpha–
b,e
les diverCes lenres dom ils fe íervem pOllt memé
les noms des livres rut le dos. Ces lemes tont de eui–
"re fondu; ehacune a fa tige alfe'/. 10llgue pour étre
emmanehée dal1s un
1110ree~u
de bois,
&
pour que le
bois ne fe tirule pas en faifant ehautrer la leme au four–
neau.
1I
faur des
tllpha6<tJ
de dilférentes grolfeur pour
2lfortir :. celle des livres.
V oye;t
PI.
/l.
jig.
Q.
d, la
Reli';re.
On dir
Ja;;·e
1(1
nomJ.
ALPHABE'rIQUE, adj .
( Gramm.)
qui
~el
(elou I'ordre de I'alphabet ,
(abl, alpháblti'l"e .
L es D i–
Clionnaires fónt rangésrelon
I'ord~e
alphablei'ft/e;
mais
en a ton de ne pas féparer tes mots qui eommeneent
par
i
de eeux qúi .commencent par
j;
enforte qu'on
trouve
lambe
fous la
m~ me
leure que
jamb,.
1I
en en
de meme des mots qui commeneent par
11,
ils fom
confondus avee ceux qui eommeneent par
'/1 :
enfone
qu'urbanill
fe trouve apres
'/Irai,
&c. Aujourd'hui que
la diflinélion de ces lemes efl obfervée exaétemenr, on
aevroit y avoic t!gard dans I'arrangemenr
alphablti'l'/e
¡jes mots.
e
F)
• AL
P H
JE
N
IX, f.
in.
les conliCeurs apl?ellent
ilinfi le fucre d'<>rge blanc ou tors. Pour le faire ils
tont cuire
cju
fuere ordinaire; ils I'écument bien:
q~and
il
ea pur & euit
i\
fe cafler, ils le jettent fur un mar–
bre frolté d'un peu d'huile d'amende douce . 1Is peu–
vent le faltióer avec I'amydon,
&,
felon toute appa–
rence, ils n'y manquenr pos. Cependam ils lui doo–
nem le nom d'
alph",nix
pour le faire valoir.
Voy"'.
SUCRE.
.
. AL
P
H
AN
G E; f.
f:
(Jardinaga . )
C'efl une lai–
tue romaine ou ehicon rouge, qu'on lie ¡iour la faire
devenir bell e.
Voyez
LA
I T
U
E .
( K)
• AL
P H
E'E, Beuve a'Elide : on croroit qu'i1 tra–
verfoir la mer, & fe rendoit enfuite en Sicile aupres de
la fomaine Arélhufe; opinion fondée fur ée ,que l'on
rerrouvoit ,
ii
ce que I'ou croyoit, dáns l'lIe d'Orrygie;
ÁLP
ce que
Ij~n
jcttoi! dans
1'l1lphl.:
mais ée phénomene–
n'cfl fondé que fur une relfemblance de mots, & <fue
Cur une ignorance de laugue; fut ce que l'Arl!rhufe é–
t3m environ"ée de faules , les Siciliens l'appcl1ereot
AI–
¡IiAga:
les Grees qui vinrenr long-tems aptes en Sici–
le,
trouverellt ce nom qu'i1s prirem aifément poor
eelui d'
I1lphle;
&
puis voilil un anicle de M ythologie
pavenne tout préparé: un Poete n'a plus qu'l faire le
eoín c des amours du Be!!ve
&
de la fomaiue & le
Paganifrr.e aunr deux dieux de plus: l'aventure de quel- •
que eufant expofé dáns ces lieux, multipliera biemC,t–
les autels; ear qui empéchera un POete d'artribuer cet
enfant au ¿ieu &
i\
la fontaine , qui par ce moyen nc
fe ferom pas cherchés de li loio'
a
propos de rierr?
A L P H
E
T
A,
Serme
á'
I1ftronomie,
c'efl le nom
d'une étoile fixe de
la
eouronne feptenrrionale, qu'oll'
appelle autrement
lucida corOl1"',
OU
luifante de la
e OII~
ronpe. V ovez l'artiele
C
O U R O N N E.
( O)
*
ALP' HIASSA
0"
ALPHIONIA,
eMytb.)"
furnom de Diane, qui lui venoit d'un bois qu'on lui
avoit cOllfaeré dam le Pélo¡ionneCe,
a
l'embouchure
de l'Alphée ..
*
AL PHI T A, p·ciparation alimenraire faite de la
farine d'orge pelé & grilll!, ou plus g¡!néralement de
la farine de quelque grain 'llle ce foit: on conjeélure
ql\c les anciens étendoient fur le plancher, de diClance
en diflance, leur orge en petits fas, pour le faire mieux
fécher quand
iI
étoít humicfe, & que
l'alph·ita
eflla fa–
rine mem'e de l'orgc qui.
n':!
poinr été feché de cetre
maniere.
L'alphiea
des Grecs étoir aum le
polmta
des·
Latins. La farine de l'orge détrempée & cuite avec
('.cau ou quelqa'aulre liquen'r, eomme le vin, le mollr>
('"ydrolnel,
&
<.
étoit la nourriture du peuplc
&
du
foldar. Hippocrate ordonnoit fouvenr
a
fes malades
1',,1-
jiliita
fans fel.
'
.... L PHI T O
M A
N C
1
E,
f. f. divination qui fe'
faiCoit par le moyen de quelques mets en général,
fi
Pon tire ce mot du grec
."" '''''''1
¡el v ivrcJ;
ou par ce..
lui de l'orge en partieulier, ti on le fait venir
d'.II.~,
.." ,
fa,.in~ d.'o"g~,
.&
de
"'''''TI''',
divinaeion.
On croit qu'clle confieloit a fairc manger
i\
ceux de
qui on vouloit tirer t'aveu de quelque crime ineerrain.
\In morceau de pain ou de giteau d'arge: s'ils l'ava–
!oient fans peine, ils étoier/t déclarés innoe.ens, finon
on leS tenolt pC'ur eoupdbles : Tel efl da mOlns I'exem–
pIe qu"en donoe Delrio qui dit I'avoir tiré d'un ancien
manuferit
de
S. Laurent de L iegc qui porte:
CII". in
Jer'/lÍJ JuJpicio fltrti hab,tl", ad Ja<erdotem dl"uneur /
'1ui <ruftam panj¡ carmine infellam dat jingulÍJ,
'1"<C
"lm
h"'Jerit gfltturi, manifefti furti r(llm áiferit,
Les parens eonnoiOoient cette pr2tique,
a
laquelle
Horace fált allufion dans ce vers de fon épitrc
i
Fur–
eus:
Ve'lHe [acerd.til jugiti"¡"J liba reeuJo.
Cene fuperflition avoit paaé dans le ChriClianirme;
& fajfoit panic des c!preuves canoniques; &
c'ea
vraif–
femblablemeDt ce qui
a
donné lieu
a
ce fermem:
'1ue
" morcea" pllÍife
m'
/trangler ji,
&e.
Delrio,
diJ'fui–
jito magic. líb.
IV.
c. ij.
'1u~ft.
'/Iij. Jell.
2..
(G)
AL
P
H O N S
1
N,
r.
m. e'efl le nom d'un innru.
ment de Chirurgie dont on fe fert pour tirer les baI–
les du eorps.
.1
1
a
été ainti appellc! du nom de fon inventeur
11:1-
phonfe Ferrier, Mcdecin de Naples.
11
confiele en
trois branches jointes enCemble par le moyen d'un an–
neau .
L'inflrument ainfi
ferr~
érant introduit dans la plaie
jüfqu'iI la baile, I.'opérateur retire l'anncau vcrs le man–
che, & les branches s'ouvrant d'elles-memes (i¡ifilTem
la baile; alors il repoulfe l'anneau ; & par ce moyen
les branches tiennem fi ferme la baile, qu'elles I'ame–
nem nécclfairemem hors de la plaie, 10rfql1'nn les en
retire.
Bibljoe. anat. medo tome
l .
p.
517.
Voye;t
T
1-
R E -BALLE .
(7)
AL P H O N
oS
I N
E
S,
tabla AlphonjineJ.
On
"p–
pelle ainfi des tables anronomiques dreffées par
or<ü~
d' Alphonfe, roi de Caflille; & auxquelles nn a cn\
que ee prince lui-méme avoic travaillé.
Voy.
A
S T R 0-
NOMIE
&
TAnLE.
eO)
AL P
H
O S,
f.
m. (
Cbirurgie.
)
efl une maladie
déerile par Colfus fous le nom de
'/Iisíligo,
daos la–
quelle la peau efl_rude & marqueléc de taches bl2n–
ches.
Ce rerme ea employé par quelques ameurs pour dé–
figner un fymptome de lepre: l'alcération de
la
couleur
de