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ALL

deux {quations (cront cOlllloltre les illconnues

x

&

y .

V.ya.

E

Q

u

A T ION .

hu re/le pour la foludon complete

&

endere de ce

problcmc,

il

ell néce(faire ,

1°.

que

I'alliage

ne

Coit

que

d'unc matiere; car s'il éloit de deux, on auroit trois in–

c®nnues

&

deux équations feulement,

&

le probleme

rdleroit indéterminé :

2,'.

que I'on connoille quclle ell

la matiere de

I'alliag.

;

fi

c'ell de I'argent ou du cui–

vre,

&G.

(O)

R egle d'

A

L L lAG E,

ell une regle d'Arithmétique

donr on Ce Cert pour réfoudre des queaions qui onr rap–

pon nu mclange de plufieurs denrées ou matieres, com–

me du vin, du blé, du Cucre, des métau!, ou autre

chofe de ditl'érent prix .

Quand ces ditleremes matieres Cont mclées enfemble,

.Ja

regle d'

a/liage

apprend

a

en détcrminer le prix mo–

yen. SuppoCons , par exemple, que 1'0n demalldat un

Illebnge de

144

livres de Cucre

a

12.

fols la livr.e,

&

que ce mélange fUt compoCé dc quatre fortes de Cucre,

a

6,

10, 1

f

&

17

fols la Iivre; fi 1'0n vouloit dé–

terminer combien il doit entrer de ehaque cCpeee de

Cu–

cre dans cette compofition, voici la regle qu'i1 faudroit

fuivre.

Placez l'un fous I'autre tous les prix, exeepté le prix

moyen. Que chaque nombre plus petit que le prix mo–

yen foit lié

a

un nombre plus grand que le meme prix ;

par exemple, liez

6

avee

Ir,

&

10

avee

17;

prene1.

enCuite la drtférenee de ehaque nombre au prix moyen,

&

plaeez ces diflerences de maniere que etlle de

I

f

á

12

Coit vis-a-vis de

6;

celle de

6

a 12

vis-o-vis

Ir; ·

celle de

12

a

17

vis-a-vis lO : enfin ceJle de

12

a

!O

vis-a-vis

17;

ainfi que vous pouveL le voir dans l'e–

'xemple qui fuit .

I

6"'1

~

I

27

IfJ

1'4

12

1

10)

I

I

17j

~

I

18

-------

16

144

Remarquez qu'un nombre 'luí feroít lié

a

plu(ieurs au–

tres

nombres doit avoir vis-a vis de lui toutes les diffé–

rcnees des nombres au¡quels iJ ea lié.

Apres cela faites eette proportion: la fomme de tou–

t~s

lcs différences eft au mclange toral donné, comme

une différence quelconque eft

ii

un quatrieme nombre,

qui exprimera la quantité cherchée de la choCe vis-a-vis

bquelle ell la différencc dont vous vous étes fervi dans

la

proportion; I'opération étant. achevée, vous trouverez

qu' jl faudra

"7

livres du fUere

a

6 Cols,

1'4

du fuere

• 1

f

Cols,

4f du fuere

i

10

fols,

&

18

du Cucre

a

[7

fols .

Obrervant eependant que fouvent ces fOrles de que·

/lions Com indétenninées ,

&

qu'elles Com par conCé–

quent CuCeeptibles d' une infinité de Colutiol1s; ainfi qu'il

cft faciJe de s'cn convaincre pour peu que 1'0n

Coit

versé

dans l'Algebre, ou meme que 1'011 faITe un peu d'at–

temion a

la

nature de la queflion, qui fait alfez com–

prendre qu'cn prenant un peu plus d'une efpeee de

OIa–

dere, il en faudra prendre un peu moins des autres. vil

que le tolal en ea déterminé.

Ceux qui feronr eurieux de voir une explicatíon plus

étendue de la regle

d'alliage ,

&

d'en avoir meme une

plcille démonftratioll, pourront conCulter Wallis , Ta–

quet dans Con

Arithmltit¡ue,

&

le jjfteme d'Arithméti·

'iree

de

M . Ma1cohn.

(E )

AL

L lAG E,

eIl dalls

. I'Artillaie

le

m~lange

des

métaux qui s'employenr pour forrner eelui donr on fail

les moniers

&

les eaMns .

l/oye!:.

C

A N O N.

(Q)

A L

!-

1/\ G E , (

a

la Monnoie.

)

ea un melange dc

dif.ércns méraux dont on forme un rnixte de tclle na"

ture

&

de tel prix que l'on veut . Dans le mqllnoyage,

I'nlliage

ea preCerir par les

ordonllan~es:

mais I'on al,

tere lcs mé¡aux al'ee

tant

de précauriop, que par ce me"

¡ange l'or

&

I'argent ne Con! que peu élqignés de lelll'

purcté.

L'

al/iage

d I néee(faire pour la conlervatioll

d~

efpeces; il donlle

íI.'1

métal monnoyé alfe?- de durcté;

jJ

cmpeehe que les frais ne diminucllt le pqids des eCpe"

ces; il augmeme le volume,

&

remplit les dépenfes 'de

f~brícatioll.

Les ordonnanees ayanr preferit le

ti~r~

de

l'

alliage,

on ne peut Ce diCpenfer , fi le titre général de

la

maliere fondue

ea

trop bas, d'y mettre du fin ; fi

au comraire le titre ea trop haut, de le dirninuer "ar

une malÍere inf¿rieure

1

lelle que le cuivre

, Cff.

Le

JALL '

239

proc~dé

de

l'alliage

des monnoies eft expliqué

~

J'arÚ.

,le

M

O

Jo!

N O l E.

• AL L 1A 1RE,

r.

f.

plante dont la raeine mellue

I

Iigneufe ,

bl~llehe

1

Ccm ¡'ail . Ses rige'. Com d'une eou–

déc

de':'le, grcics, un peu velues , eylindriqucs

I

eao–

nelées, folIdes. Ses feuilles Com d'abord arrondies eom'

me eelles du lierre terreare : mais elles COllt bien plu

amples . Bien-tot apres elles dev:enncnr poimucs . E lleS

Com crenelées tOut autour, d'un verd pale, li!fes, por–

t€es Cur de longues queues fort écartées l' une de l'au–

tre, placées alternativemcnt

&

Cans aueun ordre; eileS

ont l'odeur

&

la Caveur de I'ail. Ses fleurs fom nom–

breufes, placées

ii

I'ex trémité des tiges

&

des rameaux'

en forme de eroix, compofées de quatre pétales blancs '

Le pillil qui s'élevc du ea lice fe change en un frui t

membmneul, cylindrique, en fili'lues panagées iméricure–

mem en deu:t loges par une cloifon mitoyenne, a laquell e

fOllt attachés dcux panneaux voutés. Ces loges fon t

pleines de graines

ohlon~ues,

arrondics, noires , lIiehée

s '

dan

s

les fo(fes de la clolfon milOyenne. roure la plante

pilée a l'odeur d'ail. Elle nalt daos les bui!fons

&

Cu

r

le bord des fofsés , aux environs de Paris . Toutes fes

parties font d'u(.1ge.

Elle ronge un peu le papier blcu; ce qui prouve qu'

elle comienr un Cel qui (iem de I'ammoniac, melé avee

beaucoup de foufre

&

de terre. Elle donne par l'ana–

lyCe ehimique, outre le flegme acide, un Cel volatil con–

eret, du Cel fixe tres-lixiviel, beaucoup d'huile

&

de

terre. On dit qu'elle eft· diur¿tique; que Ca graine ell

bonnc pour les v'peurs,

&

que

I~

poudre de fes feuilles

guérit les ulceres earcinomateux.

A L L 1A N CE, dans les

Saime! Ecritures;

on

employe Couvent le nom de

teftamenttlm,

&

en grec,

diathiké,

pour exprimer la valeur du mot hébr<u

be–

rith,

qui ligoifie

alliance;

d'ou viennenr les noms d'

an–

cien

&

de

nouveau te{lame1Jt,

pour marquer l'ancienne

&

la nouvelle

alliance .

La premicre

al/iane~

de Dieu

avec les homrnes , ell eelle qu'il tit avee Adam au mo·

ment de fa

~réation,

&

lorfqu'il lui défelldit I'ufage du

truit défendu.

Le Seigneur mit l'homme dans le para–

dis terreftre,

&

lui fit ce (o'11mandtment: I/osu

ma~

gerez de torlS les fruitl du paraais

ou

du jardin; mais

ne mangez point du f"út de l'arbr. de la ¡eienee d..

bien

&

au mal; car a,.pi ·tót t¡tI' vous en atlra. man–

gé, VOUI mourrez,

OU vous deviendre1. mortels. C'ell–

la,

dit faint Auguam, la premiere

alliance

de Dieu a–

vee I'homme:

t,ftamentum autem prrmum 'luod fa·

aum eft aa hwzinem· primum, rofea. il/ud eft: 'lua..

aie ederitis, morte moriemini;

d

viem qu'il el! éeri[:

teftamentrlm

a

¡,.,ulo: morte mori,,·il. Genrf.

Il.

x vj.

Au~

..

de eivit. Dei, lib. XI/l. Gap. xxvii.

Eceli.

XIV.

XV"),

La

feeonde

alliance

ell eelle que D ieu fit avec I'hom–

me apres Con péché, en lui promettant non feulement

le pardon , pourvÍl qu'jJ nt pénitenee,

m~is

auffi ,a ve–

nue du Meffie, qui le raeheteroit

&

touq;

f~ r~ce d~

l:l

mon du péehé,

&

de la

f~conde

mort qui ei\ e\!!Ie de

l'éternité. S. Paul, en plufieurs endroits, noús parle de

ee paéte, par lequel le Ceo9nQ Adarn a racheté

!le

dé·

livré de la mort ccux qu," le premier Adam avoit faít

eondamner

a

mourir.

Sicut in .¡1datr¡ omneJ moriuntur,

ita in Chrifto ornnes vivificabuntur

.

Et ailleurs:

fiCllt

per hominem peccatutr¡ in h"nf Y(Zun;lu,!, introivit,

es

per pe<fatutr¡ mors .

...

Sif1tt

p~r

i(lobe4itntiatr¡ uni"$

hotr¡inis p,ecatores eonftituti ¡flnt multí, ita

&

per

".

ni!u obeaitionem jufti conftit"ent"r multi;

I;¡

fe Sei–

gneur parlanr au ferpent, dit :

'Je meftrai rme ;nimitié

~ntre

to;

&

la fernme, rlltre

ea

race

é:f

11'

fienne

;

elle

te bri[era la tete,

f.j

tl} /'qtt<''1ueraJ rn ¡ecret par le -ta–

!on.

'.¡:.,a po(léfité de la femme qlli doit briCer la tete du

Cerp.enr,

~a

le l\1effie; par fa morr,

il

a fait périr le

diable, qui avoit I'empire de la mort:

Ut

per morlem

deftrueret (um t¡ui habebat mortis imper;"m, id eft aia–

bolre,!"

l .

Cqr. xv.

p.

Rq~.

'!l.

12. 19.

Gen~f.

iij.

If:

[iebr.

ij.

14.

Une troi(Íeme

alliance

ea

c~l\e

que le Seigneur fit

avcc N oé , !qrfqu'il h¡i dit de batir une archc ou

011

grand

vai(f~au

pqur y (auver les animaux de la terre,

&

pour y retirer

~yec

\ui un cenai'1 nombre d'hom–

mes, afin que par Icur moyep il put

rep~upler

la ter–

r,t apres le' déluge.

G,nef.

'!Ji,

L8.

Cette

alliance

fut repouvellée cent vipgt-un ans a–

pres; It>rfq\le les eamt du délu!S,e s'étant retirécs,

&

Noé étapt Cortí de l'arche ayee la femme

&

fes enfans,

Dieu lui dit :

'le vais ¡aire

allianec

avte vous

&

ave~

7101

enfan-l apr(s

'l101II

Es

ave'

t 01tI

lel

anlmaux lflU

¡me ¡oreí¡ de """he, ',n¡orte

'f1le

Je n. f erni p/UI

pl-

711'