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ALL

ftuit jufqu'A la pointe. Chaqlle loge contient quelques

1emences envelo¡>pl!es

chacun~

d'uue membraoe élatti–

que, qui la pou1le ordinaircment atrez loio lorfqu'elle

en mare . Tournelon,

Injf. rei herb. roye..

P l-

A N–

TE.

el)

AL L

E

L

U lA,

('Jard.) o,;eytriphil/o"

.

Cene plamc

ne

graine poim ,

&

ue Ce multiplie que par

de

gran–

des tl'lllnatres ou reJettons qui lonent de fon pié, de

_m~me

qu'¡¡ en fon des violettes

&

des margueritcs .

On replante ces rejettons en Mars

&

A \'Til,

&

on

leur dOlme un peu d'eau. Cette plante crojt nlturel1e–

meot dans les bois,

&

aime I'ombre .

e

K)

A L

l-

E

l-

U

1 A ,

(L

')

meduine,

ett d'une odeur

agréable,

&

d'un gout aigrelet: il en bon pour dcfal–

térer" pOnr cnlmer les ardeurs de la fievre, pour ra–

fraichir, pour purifier les humeurs :

il

fonifie le creur,

. rélilte aux venins. On s'en (en en décoétion, ou bien

011

en fuit boire le Cuc dépuré .

$ALLEMAGNE,

(Géog.)

grandpays firuéau

milieu de l'Europe, avec titre d'Empire; borné a l'ett

par la Hongrie

&

la Pologne; au nord par la mer

Baltique

&

le Danemark;

iI

I'occiden! par les Pays-bas,

la F nnce

&

la Suille; au midi par les Alpes ou l'Ira–

lie,

&

la Sui/Te.

II

a environ

240

Iieues de la mer

Baltique aux Alpes,

&

200

du Rhin a la Hongrie.

l1 elt divifé en neuf cercles, qui font l'Autriche, le

bas Rhin, le haut Rhin, la Baviere, la haute Saxe

I~

ba/Te Sale, la Franconie, la Soüabe,

&

la Weltpha:

he.

Long.

23. 37·

l(lt.

46.

H.

c 'cn uo Gompofé d'un grand nombre d 'Etats fou–

verains

&

libres, quoique (ous un chef commun. 011

con~oit

que cette conllitution de souvernement établil–

(ant dans un m<!me empire une mfillité de frontieres

diffé"ntes , fuppofant d'ulJ lieu a un autre des lois ditfé.

rentes, des monnoies d'une autre efpece, qes denrées

appanenantes

i

des maitres différen$ ,

&c.

on con–

"oit, dis-je, que toutes ces circoníÍ3nces doivent mettre

beaucoup de variété dans le commerce . En voici ce–

pendant le général

&

le principal

a

obferver . Pour en–

courager fes fujets au commerce, l'empereur a ¿tabli le

port thml: fur la mer Adriatique, pu des compagnies

tamÓr projettées , tantOt formées daos les Pays - bas ;

par des

priv¡¡é~es

particuliers accordés

a

l'Autriche.

a

la Hongrie, a la Boheme

(Voy,..

C o

M P AG N I

E

&

POR T ); par des trairés avec les pui/Tances voifi·

Des,

&

fur·tout par la traité de 1718 avec la Por–

te, dans lequel il en arrété que le commerce fera

libre aux Allemans

d~s

I'empire Ottoman; que depuis

Vidin les Impériaux pourrollt faire pa/Ter leurs marchan–

diCes fur des facques turqtles en Tartarie, en Crimée

&

c,

gue les

vai/Teau~

de l'Empire pourront aborder fur la

Méditerranée dans tous les PO¡ts de Turquie; qu'i1s fe–

rom libres d'établir des confuls, des agens,

&c.

par–

tout on les alliés de la Porte en ont déJa,

&

avec les

memes prérogatives; que les effets des marchands qui

mourront nc [eront poim confiCqués; qu'aucun mar–

chan<l ne fera appellé dcvant les tribunaux ottomans,

qll'en préfence du conCul impérial; qu'ils ne (erom au–

cunement reCponCables des dommages cauCés par les

Maltois; qu'avec pa/Teport ils pO\lqont al1er dalls toures

Jei villes du Grand-Seigneur oú le commerce les de–

mandera: enfin que' les marchands oltomans auront

¡Cli

memes facultés

&

priviléges dans l'Empire ,

• AL LE M AN D S,

f.

m. Ce peuple a d'abord

habiré le long des rive. du D anube, du Rhin de I'Elbe

&

de 1'0der. Ce mot a un grand nOmbre d'étymolo–

gies; mais elles

10m

fi forcées, qu'il vaut prefqu'au–

tant n/en favoir aucune , que de les favoir toutes . Cluvier

préten<l que l'A Jlemand n'cn poi

lit

Gerf1la1l1, mais qu'il

en Gaulois

d~origille.

Selon le mcme auteur, les Gau–

lois, dont Tacite dit qu'ils ávoient patr¿ le Rhin,

&

s'é–

toient établis au-del" 'de ce lIeuve, furellt les premiers

;11·

Im'ands.

Tout ce que I'on ajoa!e fur l'origine de ce peu·

pIe depuis Tacite juCqu'a Clovis, n'en qu'un titru de con·

jeaur~s

peu fondées.

Sous

C lovis, les

;llIel1lfmds

é–

toient unl'etit peuple qui occupoit la plus grande partie

des terres firuées entre la Meufe;, le Rhin,

&

le Danube .

Si l'on compare ce petit terrein avec I'immenfe étendue

de pays qui pone aujourd'hui le nom

<l';I/lemagne,

&

fi

I'on ajoate

a

éela qu'¡¡ y a des

fie~les

qUe les

;I/le–

mands

Ont les

Fran~ois

pour rivaux

&

pour voifins,

on cn Caura plus fur le couragc de ces peuples, que

to f"te qu'on en pourrQit dice d'ailleurs.

ALL E M A N DE ,

f.

f.

(Mufi'lue. )

ell une for–

te de piece de Munque , dont la me[ure elt

¡,

quatre

tems,

&

,Ce bat gravement,

II

parolt par fon nom .qu.e

(le caraaere d' air nous ell venu d',Al1emagne ; malS 1I

ALL

237

en. vlei!li,.

&

~

peine les Muficiells s'en fervem-ils

allJourd hUi; ceux qui I'employellt eneore lui donncnt

un 11l0uvemem plus ¡¡ai.

IIlIemfmde

clt aulli une fone

de danfe commune en Su:!Te

&

en Allemagne' l'air

de cette danCe doit etre fon gai,

&

[e bat a dcux 'rems

(S)

.

AL L E R

de I'avant, (M(lrine.)

c'en marcher

par I'avnnt ou la proue du vailleau.

A

L L E R

m 4roit1lre, (Marine) Voye>:.

D

R O 1_

TURE .

A

L L E R

,i

bord, (Marine . ) Voye:¡;

B

O R D .

A

l-l-

E R

al< fabejfan

,

(Marine.

)

Voye>:.

C A

B E–

ST

A!<.

A

I.

LE

R

,i

la fonde, (Marine.

)

Voye>:.

S

O.N DE .

A L LE R

,i

graj[e bOl<¡ine. (M.lYine. )

c'ell cingler

fans que la bouline du vent foit entierement halée •

Vuycz.

B

o

U L I N E G R A S S E •

A

L L E

R

"U

pl,.s prJs du vent , (Marine.)

c'en

cin&lcr

a

fix quarrs oe vent pres de I'aire ou rumb

d'oll il vicl1t; par exemple,

fi

le vent ett nord, on

pourroit aller :\ l'oüen-nord'oüell ,

&:

changeant de bord

a

I'e!l-nord·en.

AL LE

R

pyoehe d/t 'Ilent, approcher le vent,

(

Mar.)

c'cn fe fervir O'U11 vent qui paroit contraire

a

la rou–

te ,

&

le prendre de biais, en mettant les voiles de có–

t~

par le mOyen des boulines

&

des bras .

A L'L E

K

de bo/tt au vent, (Marine.)

fe dit d' uo

vailleau qui en I:>on boulíLoier,

&

dont les voiles fOllt

bien orientées, de [orte qu'il femble al1er contre le vent,

ou de bout au veD[. Un navire travaille moins fes an–

eres

&

Ces

cables. 10l'fqu'étant mouillé

il

ell

de

b01#

are

vent,

c'eC!-i¡-dire qu'il préfente la proue au ¡¡eu d'on

vient le

VCI}t.

A L LE R

vmt largree, (Marine.

)

c'ell avoir le vent

par le lravers,

&

cingler on I'on veut aller fans que

les bouline5 Coien! halées,

AL L

f-

R

entre deuJI; étoutes

J. (

Mar.)

c'en aller

vcnt en poupe ,

Al-

L

E

R

are lo¡, (Marin•. ) VOY'"

Lo

F.

AL

l-

E

R

ti

la borelilfe , (Marzne . ) Voy,z.

B

O

{J–

LINE .

A

L L E R

a

trait

&

ti

,ame, (Marin•. ) VOle<:.

RAMI!: ,

A

L

LE

R

el

la d¿rive, (.l11:(lrin. , ) Voye..

DE

R I V E

&

DE

R 1

V

E R .

Se laij[er al/er a la dlr¡ve; al/er

a

D ieu

&

all tems,

,i

n¡ats

&

ti

cordes,

ou

el

ftf ',

c'ell:

ferrer toutes les voiles,

&

lai/Ter voguer le vai/Teall

a la merci des vents

&

des vagues; 011 bien c'ell:

al/er

avec

tOltte~

les voiles

&

les yergues bai/Tées a

caufe de la fureur du vent,

AL LE

R

(lvec leS hl'lfiers,

a

mi-mát, (Mar.

)

Voyez

HUNIER ,

AL r. E R

terre

ti

terre,

(

Marin• .)

c'en naviger en

cÓtoyant le ri vage.

Voy,:::,

R

A N G

E R

1,

A

C

0-

TE .

(Z)

A

L

LE

R

en trait., voye..

T R

A I

TE .

A L

L E R

a

l'

Iple, (Efcrime.)

on dit d'un efcri–

!lleur qu'il bat la campagne. qu'il

va

a

rIpIe,

quand

¡j

s'éhranle fur uoe attaque,

&

qu'il fait de trop grands

mouvemens avec fon épée pour trouver celle de L'en–

nelui .

c'ca

un

déf~ut

dans un efcrimeur d'

a/ler

ti

/'

é–

pIe,

parcc qu'en voulant parer un cÓlé,

il

en décou–

vre un autre .

1\

L

L E

R,

(1'danlge.)

fe dit des allures du cheval .

(lller .le p(js, al/er le Irot,

&c.

Poy'.

AL

l-

U R

E

S:

011 dlt aulf¡ en teflne de Manége,

aller Itroit

10tf–

qu'on

,s'ap~roche

.du centre du !"la,nége:

tfl/er

'Iar~t,

lo:fqu on • en élolgne :

atler dyolt a la mrerai/le

c

el!:

con<luire fon cheval vis·a·vis de la muraille

c~mme

(j'

I'on vouloit palTer au-travers. On dit en

t~rmes

de

caval~rie,

al/er par f/trprife,

lorfque le cavalíer fe fert

des aldes. trop

a

coup

1

de

fa~on

qu'il Curprend le che–

val au !teu de ]lavenIC;

al/" par pays,

fignilie

¡(lire

un voyage,

ou

fe promen<r

a

fhev" l · a/ler

,i

tOTltu

jambes,

ti

totlte bride,

a

étripe chev(l¡'

ou

a

lombea"

orevert,

e'el! fl\ire courir fon cheval ' aum vite gu'jl

peut aller. On dit du cheval ,

"lIer par bonds

&

par (autr,

lorfqu'ull cheval par gaieté

Ile

fait que fau–

ter, au lieu d'aller IIlIe alltlre reglée. Cene expremoo

a une autre fignificarioQ en tenne de Manége .

l/oye..

S

A U

TER .

Aller

,i

trois ;am/¡es,

[~

dit d'un cheval

q~i boit~; al/e~

d(

I'oreil/e

1

fe dit d'un cheval qui

faa une lI¡cllnanon de tt te

ii

cnague pas .

(V)

AL

l-

E R

de

I"in

tems, terme de I/Inerie;

l'en dit

les Velf.urs I/I(oie/1t de bon tems, lorfrf'te le roi ",rriva :

ce qui lignifie q\l'il

y

avoit peu de tems que

la

béte

étoit pa/Tée .

AI/er

,