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~3'"

ALL

LuverCe un bois ou un parterre qu:mé d'angle en anglo',

P I)

en

eroii

de faim Andrc! :'

allt. en

úg

:tag,

en cellG

<¡ ui

:r.(erpent~ d~ns

ún bqis,

fan~

former

,au':!In~ lign~

droi

7

le ,

1)

, IIl/1e dt

trav~rfc,

fe dit par f:l polition en équerrc

pai rap,port

~

un

b~[jm.ent

ou aU¡,rf objet:

41/1. droÍ&e,

<¡ui fu,t

f~

hgl)e ;

al/le

b;aiFe,

qUl

s'en écarte :

!,rande

!d,I.'lé,

pttit~

al/lt,

f~ diC~nt

par !apport

leur éten-

~,

'

, .JI

y

~

encore

e~

Anglererre deux fortes d'

al/les ;

le~

une! couvertes 4'un

gr~yier

de mer

~lu!

gros que le

r~ble,

&

,le;

autre~

de

Goqui1lag~s,

qUl

fon¡,

~e tr~s-pe­

fltes coqUllle!

tO)lt~~ ronde~

liées p3r du

mort1e~

de c¡'aux

&

de fab)e: ces

allüs,

par leur variété, fom quelque

¿ffe( de 'loin;

mai~

elles ne fom pas commodes pour

fe ' promener "

'

AIII.

'"

per[peE/ive,

c'en ceHe qul

di

plus largc

a

fon entrée qu'a fon iCsue ,

''AIII.

~Iabo"rle

&

herfle,

aelle qui eft repalfée

a

la

herre,

&

o~

les carrolfes peuvcm rouler ,

Allle

[abllo ,

celle ou il y a du fable Cur la terre bat–

tue; 'oÍ! fur une aire de recoupc,

1I/lIe bien 1Írlt!f,

cella que le JardinIer a neuoyée de

méchames I¡crbc, ayec la charrue, puis repatfée au ra-

teán ': '

'

/filio

de

, ompartiment,

larga femiep qui fépare les

earr~aux

d'un parterre,

' -

, Al/le á'eau,

chemin bordé de plulieurs jm ou bouil–

loos' a'eau , fur deux lignes paralleles ; telle eft celle du

jardin de VúCailles, clepuis la fontaine de la pyramide ,

iuCqu'~

celle du dragou ,

"

'Les

"l/leS'

dolvem étre drelfées dans leuT milleu en

ado;,

c)efl~a;

dire , en dos de carpe ou d'os' d'anc, atin

de dqnner' de l'écoulel1)ent aux eau!,

&

empccher qu'

elles no 'corrompent le nivcau d'une

,./lIe ,

Cei eaux me–

me

ne de'vienoeni' point inutlles; elles fervem

a

arrofer

les palllfades, les plauebandes ,

&

l~

qrbres des

c{j-

tés,

'

.. Celles des mails

&

des terralfes qui font de niveau

s'ógourrem dans les puifans batis aux extrémirés,

, 'Les '

allles1timples

t

pour etre proportionnées

ii

leur

longueur, auront

f

a 6 toiCes de

I~rgeur ,

fur 100 roi–

fes

ce

long. Pour

200

roíres,

7 A 8

de large; pour

300

roifes,

9

a

10 roifes ; pour

400, 10

a

12 toifes .

Dan~

les

all!ts

doubles , on donne la moitié de la

largeur

a

I'alll.

du miliell,

&

I'autre moirié fe divife

en deux pour les

(ontre-al/ées;

par exemple, dans une

aliée

d~

8

roiCes , on donne

4

toifes

A

celle du milieu,

&

2 roiCes a chaque

,0/1tre-a/lée:

li

I'efpace eft de 12

toifes on en don'le ,6 a

l'all'l.

áu

mi/ie",

&

chaque

con·

lre-allée

en a trois,

. Si

le~

' O/1tr.-al/l es

font bordées de pali[fades , il faut

tenir les

"I/Iu

p/1I'

/arga ,

On compte ordinairemer.t

pour fe promener a ¡'aife rrois piés pour un homme , u–

ne

roife pour deux,

&

deul toiCes pOli\' quatre pcrfon·

nes ,

, Afin d'évirer le grand entretien des

,,/llel,

on rem·

pHt leur milieu de tapis de gafon, en pratiquant de cha·

qUe cóté des fentiers a[fez larges pour s'y promener,

Poy t::.

la maniere de les dre[fer

&

de les Cabler

leurs

artides .

(K)

• 1I n'y . a perConne qui étant placé, foit au bour d'u–

De 10llgue

al/le

d'arbres pl antée fur deux lignes droites

parai1~les;

'foir

A

I'extrémiré d'un long corridor, dont

les murs 'de cÓté ,

&

'le platfond

&

le pav é fom pa–

ralleles, ' n'air remarqué dans le premier' cas que les ar–

bres ' Cembloient s'apprócher,

&

dans le Cecond cas , que

les murs de cÓré, le plarfond

&

le paYé offrant le

m~me phénomene

a

la vile , ces quatre furfaces paralleles

(1)

On

peln. :mRi faire

";dlée en

:t.

.it ·u g

de liglles

mi'l~es ,

ou

tOUt.

a·fai't droltes en tournam

le

chclDin, r:tnt6t

a

droir .

unté!

a

ga\1che;

co~roe

on

v~it d~n~.

les

~abifinthe, .

oll par 'les diveu

le,o~r~

des angle. Ce

c:ac~e

lterOe.

00 la

p~atiqae

éncorc' hOnll

de bOl! . ou

~3n5 u~

heu

tro~

rampant .

&:

(lijer aQX

u 'vines

pour

~~~~re

plus at(ée b.

prorn~~a(

e.

o~ da~,

un

terrc:i~'

plan

&:

ou-

AlIée 1

~l'u: ~roit

une cfpéco de labirintbc de moo ¡oven_

tion . done je ai eu "honceur d'cn

prc:renter

le deLfein

a

S. M. Si.

cilienne

. : ... .

.

Aa milieu_ d'un gtand cnclos derriere le

Palai~

.ro'lal. j'avois ¡m...

gme! un pettt 13e de figure bexagone : un terrcm

y

.s'érendoit qni

~toit

pcroé en plufieuu .... route' °découyerte,.

8t

qui

en fUt:me

tems

tepré(entoi~nt

un

tr~,-agreable

p:'trrerre ;

c'etl-l-dire :'Iu.dcd:lO' de

ce lac

y

(ecflCDtoient

e~

u'g·ug

diver(e, allées

o-découverteJ qlli

fui(oicnt entr'clles

unc

i

mer'fcll.ion

timmetri~ue ,

dont

le payé de.

voit erre

fabli

de

conIcor

de

ro(e . Les

peme" bale, étoienr

for_

mées

de

myrte .

~

du cbté

de ¡'eau étolcnt bordées d'un cordon

«e

marbre

blanc .

Le.

all~es ~toient

d'efpacc en

cfpa.cc

ornle.s de

ALL

ne préi'entolent pluS

I~

forl1)e d'un para.llelcpipede , mais

celle d'une pyramide creufe

i

&

cela d'autant plus que

I'allle

&

'le corridor étolent plus longs , L es

G~ome­

tres ont demandé fur quelle ligne il faudroir dlfpoCer

des arbres pour aorriger cet ellet

d~

la perfpeélivc,

&.

conferver au

x

r~ngées d'arl:>re~

le parallelifme apparenr,

011

voit que la f61ution de certe queijion fur les ar–

bres, fatisfait en' mcme lems au cas des murs d'un cor–

ridor ,

II

efl d'abord

éviden~

que pour paroJlrc paralleles il

faudroit que les arbrcs ne le t'ulTent pas , mais que les

ranglfes s'écartaffcnt I'une de l'autre , L es deux lignes

de rangtíes' devrolent etre telles que

le~ int~rvalles

1I1é–

gaux de dcux arbres

qu~lconq,ues correCpond~ns , c'~ft­

a-dlre

CCI)X

qul COn! le premler, le fccond , l¡; trolhe–

me,

&c.

de fa rangée , t'ulfent lOojoufs vils égaux ou

Cous le meme angle ;

(j

c'eft de certe

C~ule

tígalité des

angles vlCuels que dépend I'<'galité de la grandeur ap–

parente de la diflance des obJets, ou

ti

en général la

grandeur des objets ne dépend que de

c~lIe

des

anglcs

vifuels .

C'ctl

Cur cette Cuppolitlon que le

p,

Fabry a dir fans

démonflration,

&

que le

p ,

T aque!

a.

démont!~ d'~ne

maniere cmbarraffée que les deux rangees devolent tor–

mer deux demi-hyp;rboles; e'dl-a-dire, que la dillanee

des deux premiers arbres étant priCe

a

volonté , ces deux

arbres Cerqn! chacun au fommet de deux hyperboles op'

poCées, L'r.eil Cera

ii

I'ex!ré~ité d'tl~e,

Iignc partant du

centre des hyperboles, égales

a

la mOltlé du fecond axe ,

&

pcrpendiculaire

3

I'al/I. ,

l',1:.

Varignon I'a trouvé

a~{fi

par une feule analogic: mais le probleme

d~vicnt

bIen

plus général,

fan~

devenir guere plus complIqué ,

e~tre

les maios de

M ,

Varignon; il le réCout, dans la tup–

po(jtion que les sngles vóCuels Ceront non-fel'.lement

1011-

jours Qgaux, fllais croilfans OU décroilfans

~e1on

tel or·

dre que I'on voúclra, pourvl\ que le plus grand ne Coir

pas plus grand qu'un angle droir,

&

que rous les au–

tres foient aigus , Comme les finus des anglcs COn! lem

meCure,

iI

fuppoCe une courbe quelconque , dont les or–

données

repréCem~rom

les f¡nus des angles viCuels ,

&

qu'iI nomme par eeue raiCon

(ourbe des fima,

De plus ,

I'reil peut etre placé oil I'on voudra , foir au commen–

cement de l'allée , foir

en-de~'a ,

foit en-dela: cela fup–

pofé ,

&.

que la premiere

r~ngée foi~

une ligne droite,

M , Varignon c'lerche quelle Jigne doit étre la [econde

qu'i1 appelle

,oltrbe de rangle ;

il Irouve lIne équatioll

générale ,

&

indélerminée, ou la potition de l'ceil, la

courbe quelcooque

des

finta ,

&.

la courbe <¡uelconque

de

rangle,

fom litíes de telle maniere que deux

d~

ces

Irois chofes

déte~minées ,

la troilieme le Cera néceífaire·

ment o

Veur-on que les angles viCuels foicnr (oujours égaux ,

c'en-a- dire que la. courbe des /inus foir une droite , la

courbe de rangée deviem une hyperbole , I'autre raogée

ayam élé fuppofée ligoe droite: mais

M,

Varignoo ne

s'en rient pas

13;

il fuppofe que la premiere rangée d'nr–

bres Coir une courbe quelconque,

&

il cherche quelle

doit elre la feconde, atin que les arbres fatTem

a

l~

vil~

tel effet qu'on voudra,

D ans toutes ces Colutions

M,

Varignon a 10ilJours

fuppoCé avec les

pp,

Fabry

&

T aquet, que la grandeur

apparellte des objelS ne dépendoir que de la graudeur de

I'allgle viCuel : mais quelques philofophcs prércndent qu'

ji

y

faut joindre la dillanee apparente des objets qui nous

les follt voir d'autant plus

~rands ,

que 1l0US les jugeons

plus éloignés : atin donc d accommoder fOil probli:me

a

toure hypotheCe ,

M ,

Varigr,on y a fait entrer cene

nouvcJle

condi~ion ,

M ais un phénomcne rcmarqu3ble,

c'en que quand on a joint cette fecQnde hypothcCe fur

les

fi:'ltue5

de petiu

amOllrs. qui faiCoient

311u60n

3.

celle de

Venu.

qui dcvoit

~tre

pl:\cée au n:.i1ieu du lac .

II

Y :lvoit un feul en–

droit

par

ou ¡'on

d~voit

entrcr

&

(OH

ir:

mais de qu'on étoit

une fois entré .

iI

était prerqll'impoffible d'en trOUver l'ilI'tIe. On

paffoit un

Ip<l:ot ;

on 'entrolr

par

un

cJair.vojr, done

les

battent~

lI'ouvroidu

.3:

moÍtié •

8c

s'appoyOlent

a

deu"

pié.d'.efbl1x.

qUI

loutenoient

deux

groupeJ

de

petiu amourJ.

Be

lal1Qient

libre

¡'.al.

Jée

dll

milie~

lólllX

emranu

>

laql1clle fe fermoit apres

ClIX .

mo–

yennant

des

refroru mili en mouvcment par l'e;¡u c.1chée

d3.DS

le..

pi~d'-eftaux ,

Cclui

qui oc vouloit (e

moDiller en rctournam

fuc

{es ras .

on

traverrant

le

l:le qui étoit

dañ,

une convcn.able

br~

genr

entre

une alléc

~

-¡'aun e.

aprch ::Ivoir

long-tems

erré par

les détours des allées .

n'avoit

autre ruoycn J.'cn (anir qu'cn re–

venant au

clair-voir .

t n

pouff-ant la

moitié

des

banenu ,

&:

(or.

Une derriére le pié.d'

-dtal .

&.

repaffant lc pont (ans

(t

baigner

Ce

qll'il

y

a de

~niculicr

dans

cc

labirint~c

:tu allée

en

7_';:

%.Al

dü ouvertc. e'el\: qu'oo peut voir

a

I'cmou.r

&:

de

l'appanenwn~

{upetieDr du roi l'cmbarraa de cen" qui

lI'en~gcnt

:lu.dedanl . (DJ