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ALK

I'renet du bois d'aloes , de canelle mire en poudre,

de chacutl

lÍx

onces ; d'amore gris,

d~

pierre d'azur, de

chacuu deux ,gros; de perles

préparé~s ,

une demi-on–

ce· d'or en teuille, llll demi-gros ; de m,¡Cc, u

I

Ccm–

puÍe; du firop du meillenr kermes, chaurré au bain-ma–

rie

&

paffé par le tamis, une lívre : mélcz mus ces in–

gr~diens

ellfcmble

I

&

faites·en Ccloll l'art une eonfe–

éboll.

N.ta

que cette confeétion peut fe préparer aum fans

ambre

&

Caus muCe. La doCe en en depuis un demi–

gros ju[qu'a un gros. Oien des perConnes préferent le

fue de kermes a cette cOllfeél:ion. Quam aux proprié–

tés de cette confeél:ion.

V.

K

E R ME'S.

(N)

A L K O O L,

f.

m. quelques-utlS éctivent

alcohul;

c'en un terme d'Alchimie

&

de Chimie, qui en Ara–

be .

II

fignifie une matiere quelle qu'elle Coit réduite en

parties extremement tines ou rendues extremement fllb–

riles ; ainli on dit

a/kool de eorai/,

pour dire

du eo–

rail réd" jt en po"dre fine,

comme l'ellla poudre

a

pou–

dre!" .

On dit

"lkool d'e[prit de vin,

pour faire entendre qu'

on parle d'ull eCprit-de-vin rendu aUtanr Cubril qu'il en

poffible par des diítillations réirérées. Je erols que e'eO:

:'i

l'oce81ion de l'eCprir-de-vin , qu'on s'ett Cervi d'abord

de ce mor

a/kool;

&

encore aUJourd'hui ce u'cO: preC–

que qu'en parlant

~e

l'eCprir-de-vin qu'on s'en Cert: ce

rerme n'eO: poinr ufiré 10rCqu'on parle des autres liqueurs.

I/o)'ez

ESPllIT-DE-VIN.

A

L K O O L

[S

E R, verbe aél:. fignifie lorfqu'on par–

lé des Iiqueurs,

p"rifier

&

fltbtilifer

amanr qn' il eO: pof–

lible ;

&

lorfqu'il s'agir d'un corps folide ,

iI

fignifie

d–

tI,úre

m

po"dre impalpable:

ce mor

alkoolifer

vi¡:nt ori–

gillairement de l'hébreu

~~p,

qui lignitie

étre

ou

devemr

leger:

il eO: dérivé de I'arabe

~~p,

qui lignitie

devCl!jr

mel1"

ou

fe .["btilifer,

&

ji

la

rroifieme eonjugaifon,

""'"

kaal,

diminuer ou rendre Cubril; on y a ajoaré la

particule

a/,

comme qui diroir

par excel/enee

.

C'eO: pour–

quoi on ne doir pas écr.ire

"Jeohol,

mais

a/kool,

vil la

racine de ce mor.

(M)

ALLAITEMENT ..

f.

m.

laélatio,

eO:l'aél:ion'

de donner

a

tener .

I/dyez

LA ( T .

Ce mot s'employe auw pour fignifi er le tems pell–

dant lequel une mere s'aequine de ce devoir .

I/oyez

S

I!:–

VRAGE'.

( L)

AL LA

1

TER, v. a.

notlrrir de fon /ajt:

la nour–

rice qui l'a

al/aieé:

une ehiellnc qui

"I/aite

fes perits .

(L)

• ALLANCHES,

O"

ALAN C HE, ville de

France en Auvergne, au duché de Mercccur, géné–

raliré de Riom.

Long.

20 .

40.

lat.

4f.

(2.

• AL L A N T, ville de France en Auvergne, gé–

néraliré de Riom.

A L L A.N T O 1

DE,

f.

f. (

Allatomie .

)

membrane

"lIantoide:

c'eO: une membrane qui environne le fec–

rus de différens animaux; elle eO: cominue avee I'oura,

que, qui eO: un canal onvert, au moyen duquel elle eO:

remplie d'urine . Ce mot eO: dérivé du gree

':"~"

far–

úmen,

boyau,

&

de

;if"

,

forme,

paree que dans plu'

Iieurs animaux la membrane

allantolde

eO: de la forme

d'une andouille; randis que dans d'autres elle en ronde .

L a membrane

allantolde

fair patrie de l'arriere-faix

i

on la

eon~oir

comme un reCervoir urinaire, placée en–

tre le chorion

&

I'amnios,

&

qui

rc~oir

par le nom–

bril

&

I'ouraque I'urine qui vient de la veffie.

l/oye..

A

R R 1E R E-F A 1 X

&

O

U R A

Q

U E .

Les AnaromiO:es difputenr fi l'

alla1}to"le

fe trouve dans

I'bomme.

Drelincourt, Profeffeur d'Anatomie

a

Leyde, dans u–

ne differtarion qu'il a compoCée expres Cur cerre mem–

brane, folitienr qu'elle en particuliere aUI animaux qui

ruminem.

P'ofe<.

R

U M 1 N A N T •

, Manger affirme qu'il

1'~

fouvent vil;,

& .

qu'elle

c~n­

tleN une eau différeme de eelle de

1

amnIOs . MUOlch

écrir avoir démonrré,

I'al/antold.

da,ns un fecrus. de

qu~ue mois: H alé dir que

l'allantoid.

eO: plus déllcare que

ramnios, qu'elle couvre feulemenr

la.

paFtie

~u f~t~s

qui

regarde le chorion.

I/oyez 7'ranfaél,ons

ph,/ofoph1fI'''~ '

DO.

l 7 l.

Tiron, Keil CheCelden, Com pour

I'allantoide:

AI–

binus a trouvé' dans uD feerus de fept femaines, un perir

vaiffeau qui peut paffer pqUfc rouraque, inféré

dans .u~e

propre véficule ovale , plus grande que Il\ veme unnal–

re féparéc de I'amnios; l'e¡périenee ne s'eO: pas encore

aífez réper¿e poor conO:ater ce faie.

(L)

• AL LAR

M E

terreur, eifroi, frayertr, Ipou–

v"nt., erainte , peur: afPréhenjivn,

¡~[mes.

qui

d~fi,gnSl1r

tous des mouvemens de l'ame eccafionnés par I appa-

7'o,,/-e l .

·ALL

233

renee ou par la vue du dallger .

L'allarm.

nalr de I'ap–

proch~

mattcndue d'ull danger apparent ou récl, qu'on

eroy()\[ d'abord éloigné: on dir

I'all"rme

fe

rlpandit

dans le camp; remetee:s-'/}o,u, e'cfl

,,,te

f''''lle alfarme .

La

terrwr

ualr de la préCellee d'un éVCllemellt 011

d'un phénomene, que nous regardons comme le pro–

gnol1ic

&

I'avam-coureur d'une ¡¡rande earaarophe; la

terr","

CuppoCe une vu.e moins dillinél:e du danger que

¡'aliarme ,

&

laiíre plus de jcu

a

I'imaginarion, dollt le

prellige ordinaire eO: de groflir les objers. AulIi

l'allar–

me

fair-elle comir

a

la défenCe,

&

la

terreur

fair-elle

jerrer les armes:

I'al/arme

Cemble encore plus imime

que la

tirr",r:

les eris nous

,,"arment;

les Cpeél:aeles

nous impriment de la

terre"r:

on porte la

terreur

dans

I'efprir,

&

l'

aliarme

au ereur.

L 'eifroi

&

la

ttrreur

naiOent I'un

&

I'autre d'un grand

danger; mais la rerreur peur

~rre

panique

&

I'eifroi

ne

l'eO: jamais.

Il

femble que

I'eifroi

foir dans les orga-'

nes,

&

que la

trrrer/r

foie dans I'ame . L a

terre",

a

fai,i les eCprirs; les fens fom glacés

d'eifroi;

un prodige

répand la

terrmr;

le rempere glace

d'eifroi.

L~

fraye"r

nalr ordinaircmem d'un danger apparellt

&

fubir:

vo,u m'avez fait f rayenr:

mais on peur erre

al/armé

fur le compre d'un autre ;

&

la

fray",r

nous

regarde toujours en perConne. Si I'on a dir

iI

ljuelqn'un:

le Janger 'l"e

VOtU

al/in eourir m'eifrayoit

,

on s'el!: .

mis alors

a

Ca place.

1/01's m' ave.. eifrayé,

&

VOfl$

m'avez fait fraymr,

fom quelquefois des eJipremOns

bien différentes: la premiere peur s'enrendre du danger

que vous ave7. couru;

&

la feeonde du danger auquel

je me

Cuis

cnl expúCé. La

fraye",

fuppoCe un danger

plus fubit que

I'c./froi,

plus voilin que

I'al/arm.,

moins

grand que la

terrwr.

L'

épouvante

a Con idée particuliere; elle nalr, je erois

1

de la vae des cjiffieulrés a furmonrer pour réumr,

&

de la v1\e des fuíres rerribles d'un mauvais fueces.

Son

mtreprife m'Ipouvanee; je erainJ

Jon

abord,

&

fon ar–

rivl. me tient en appréhenjion.

On

eraint

un homme

mécham; on a

perer

a'une bere [arouehe: il faur

era;n–

tire

D ieu, mais

il

ne faur pas en avoir

pwr.

L'

e./froi

nair de ce qu'on voir; la

terr",r

de ee qu'

on imagine;

I'aflarme

de ce qu'on apprend; la

erainte

de ce qu'on Cair;

I"pouvantt

de ce qu'on p éCume; la

pmr

de I'opinion qu'on a;

&

I'appréhmjion

de ce qu'on

artend.

.

La préfence fubire de I'ennemi donne

I'allarme;

la

vlle du combat caufe

l'e./froi;

l'égaliré des armes ¡ieut

dans

I'''pprlhenjion;

la pene de la baraill e répand la

terr.ur;

fes Cuires

jerr~nt

I'épouvante

parmi les peuples

&

dans les provinces; chacun

e"unt

pOUr roi; la vlle

d'un foldar fair

fraJeur;

on a

peur

de fon ombre.

Ce ne Com pas

la

tomes les manieres poffib les d'en–

vifager ces expre(Jjons: mais ee détail regarde pluS par–

riculieremenr l' Aeadémie

Fran~oife.

• AL

L

A

S S

A C,

(G/og .)

ville de France, daos le

L imofin

&

la

généraliré de L imoges .

AL L E'E,

f.

f.

terme d'A rchiteélure ,

eO: un paffa–

ge commun POIU aUer depuis la porte de devanr d'uu lo–

gis

juCqut~

la· oour, ou

ii

l'eCeaher OU mOllrée . C'el! auffi

dans les mairons ordinaires un paffage qui communique

&

~égage

les chaf!1bres,

&

qu'on nomme allm

cQrrj–

áor. I/oyez

e

o

R R 1

DO

R .

(P)

ALLE'E D'EAU,

(Hydr.) l/oye<.

GALERIE

D'EAU.

AL L E'E

~

l.l

E

~

A R D.! N .

Les

alll"

d'un ja.rdin font

comme les rues d une vllle; ce font des ehemms droirs

&

paralleles, bordés d'arbres, d'arbriffcauJ(, de gafa n

&e.

eUes

Ce

qiltínguent en

allleí

lill1ples

&

al/éu

dou~

bIes.

La fimple n'a que dcux rangs d'arbres ; la double en

a

quq~re;

celle du miliell s'appelle

>n{/itre.fJe al/le,

les

deux aurres Ce nommcm

contre-aflles .

L es

allrf~s

vertes Com gafonnées; les blanches font rou-

tes lablées

&

rariffées enrieremenr.

.

L'allée

eOuverre fe ¡rouve dans un oois touffu ;

I'al–

lée

découverre eO: oelle dont le cíel s'ouvre par en–

haur .

On appelle

Jout

a/lle,

ceUe qui eO: al1 fond

&

Cur les

bords d'uu bouiingrin ou d'un canal renfoncé, elltouré

d'une

allée

fupérieme.

On appelle

afile de niveaft,

celle qui en bien dref–

fée dans ¡oure Con érendue:

a/Ue dn pel1te

OU

rampe 40u–

ee,

eft

cclle qui accorppagne uoe caCcade

&

qui en

Cuir la

ch~te:

on appelle

aNIe

paral/e/e,

celle qui s'é–

loigne d'une

é¡;al~

dl O:allce d'ulle, aurre

".lIle:. allée re–

tournle d'équerre ,

celle qui eO: a. angles . droltS :

allle

tour~ante

011

cirm/a¡re,

ell la meme ,

a~lée

d"'gonal" ,

Pp

tr~