ALI
palement quatre; favoir, la fohltion, la féparatioll, 13
fecrétion,
&
I'excrétion.
Conduie "/imentaire,
s'emend aufli quelquefois du
canal tborachi9''', /7oye<.
T
H O R A
e
H I Q
u
E.
CL)
L oi
AL
I M
E
N
r
A I R E
C
]/lri[prud.
)
étnir une loi
chez
les
Romains qui enjoignoir aux enfans de fournir
la fubfiftallce
a
leur pere
&
mere.
/7o)'ez.
AL I
M
E N
S.
(H)
ALIMENTAl RES, adj.
~ris
Cubft.
C
Hift.
011&.)
110m <¡ue donnoient les Romams
a
de jeunes
gar~ons
&
de Jeunes tilles qu'on élevoit dans les lieux publics,
eom~e
cela Ce pratique
a
Paris dans les hÓpir3ull. de
la Pltlé, des Enfans-rouges,
&e.
lis avoicnr comme
nous des maiColls fondées ou l'on élevoir
&
nourriC–
foil' des enfans pauvres
&
orphelins de I'un
&
de I'au–
Iré fexe, dont la dépenfe fe prenoir ou fur le
tiCe
ou
fur des revenus eerrains lailTés par teflament
a
ces éta–
blilTemens, [oil par les empereurs, Coir par les particu–
liers. On appelloir les
gar~ons
alimentarii p"eri,
&
les
filies
olimentarid! pue{la!.
On les nommoit aufli fou–
"em du nom des fondareurs
&
fondatriees de ces mai–
fons. Jules Capitolin, daus la vie d' Antonin le Pieux,
rapporre que ce prince érablit une maiCon en faveur
des tilles orphelines, qu'on appella Fauftiniel1nes,
Fa,,–
ftillia"""
du nom de l' Impératrice époufe d'Antonin:
&
felon le meme auteur, Alexandre Severe en fonda
une autre pour des enfans de I'un
&
de I'aurre Cere,
qu'on nomma
Mamméens,
&
M"mmlen11es
du nom
de fa mere Mammée :
P fiel/as
&
pI,"ros, 9"emadmo–
drtm
Antonin1tI FOTl,(linitrnas
inftitrterat, ...l1ammteanas
&
Mammd!anoJ i11ftit"it.
J ul. Capitol.
i"
A"to11i1l.
&
Se'Uer.
(G)
A L 1 N E
A,
(
Gramm.
)
c'eft-a-díre.
In';pe a li–
netÍ,
commeneez par une nouvelle ligne. On n'éerit
point ces deux mors
a
linetÍ ,
maís celuí quí d¡él:e un
diCcours ou
iI
y
a
divers
C~ns
détaehés, apres avoir
diél:é le premier fens, dir
a
celui quí éerit:
punanm .
..
a
1¡¡"tÍ:
c'eft-a-dire, rerminez par un poim ce que VOU¡
venez d'écrire; laílTez en blan€ ce qui refte
a
remplir
de votre derníere ligne; quittez-Ia, tiníe ou non tinie,
&
commene~z-en
une nouvelle, obCervant que le pre–
miel' mor de cette nouvelle ligne commence par u–
ne capitale ,
&
qu'
iI
Coir un peu rentré en dedans
pour mieux marql1er la féparation ou di(linél:ion de [ens .
On dit alors que ce nouveau Cens eft ..
linetÍ,
e'elt-a–
dire qu'il eft détaehé de ce qui préeede,
&
qu'il eom–
m ence une nouvelle ligoe.
L es
a
¡inetÍ
bien placés
~onttibuent
i
la netreté du
difcours. lis avertilfent le leaeur de la diftinél:ioll du
fens. On eft plus diCpoCé
a
entendre ce qu'on voit ainr.
féparé .
Les vers commeneent toujours
a
lineá,
&
par une
letlre capítale.
-
L es ouvrages en proCe des anciens auteurs font di–
fiingués par des
.i
lineá,
eorés
a
la marge par des chif–
fres: on dit alors lluméro
1 ,
2.,
3,
&e.
On les diví–
fe aufli par chapitres, en menant le numéro en chiffre
romaíll.
Les chapítres des
Inflitu~ d~
Juftinien font aufli di–
viCés par des
a
lineá,
&
le fens comenu d'un
a
lineá
a
I'autre eq appellé
paragraphe,
&
Ce marque ainfi
§.
(E)
• AL
1
P HE, ville d'Iralíe au royaume de Naples,
dans la rerre de Labour, pres de Volrurne.
•
AL
1P T
JE,
f.
m . pI.
CHifl.
"ne.)
du grec
,ü.íq...
j.
frote,
nom des O fficiers chargés d'huíle
&
de fro–
ter les athletes, Cur-tour les luteurs
&
les
pancratít~,
a.vallt que la lice fUt ouvertc .
• AL l P TER ION, en latin
onattari"".,
f.
m·
(Hift.
"ne.)
éroit un des
~pp.artemcns
des rhennes
d~s
anciens, dans lequel les arh letes Ce rendoient pour- Ce
faire oíl1drc par les' officicrs de paleftre, ou Ce rendre
ce fervice les uns aux autres. On appelloít encore cet–
te chambre
<Rleoth.jium.
A L
1
Q
U A
N T
E
S, ad.
f.
Les partíes
alil{"antes
d'un tout fom celles quí répétées un certail1 nombre
de fois ne fom pas le tout complet, ou quí répérées
un cerrain nombre de fois, donl1em un nombre plus
grand ou plus pcrit que eelui donr elles fom les pardes
ali'!,uanteJ. Voye:t:.
PARTIE, MESURE,
& &.
Ce mor viem du I:uin
alil{"antus,
qui a la meme
lignification.
Aillli
f
efl une partie
ali9t<ante
de
J
2.,
paree que
prife áeux fois, elle donne un nombre moindre que [2.;
&
que prire trois fOlS, elle en dOllne un plus grand L es
párties
alil{uantlJ
d'une livre ou vingl fols , Cont:
ALI
227
3
J.
Partie
alil{lIant.,
compoCée d'un díxíeme
&
d'un vingrieme_
compofée d'un cinquieme
&
d'UD dixieme .
compoCée d'lln quart
&
d'un dixieme.
compoCée de den
x
cinquiemes .
9
compo(oe d'l1n quart
&
d'un cinquieme.
compoCée d'une moirié
&
d'un vingtíeme .
12
compoCée d'llne moitié
&
d'un dixieme .
1I
13
compolec d'une moitié, d'un dixieme
&
d'lll1
14
1)
16
vingtieme.
compolee d'une moitié ,
&
d'un cinquieme.
compofée d'unc moirié
&
d'un qU3rt .
comp.o!,ée d'une moitié, d'un cínquieme
&
d'ull
dixlemc .
17
compoCée d'une moitié, d'un quarl
&
d'un dí-
xieme.
18
compofée d'une moitié
&
de deux cinquiemes .
19
compoCée d'une moitié, d'un quart,
&
d'U11
cinquieme.
Quant
a
la maniere de multíptier les partíes
alil{"an–
/ts
.
/7oyez.
M
u
L T ( P L (
e
A T
ION.
AL I Q
U
O T
E
S, adj. f. on appelle ai nr. les par–
ties d'un tout quí répétées un certaíll nombre de fois
fonl le tout eompler, ou qui prifes un cerrain nombre
de fois, égalent le tour.
VOltz.
PAR T l E,
&e.
Ce mot vicnt du latin
al'qHot,.¡,
qui fignífle la me–
me choCe.
Aínli 3 eft une partíe
alil{"OI,
de
12,
paree que pri–
fe quatre fois elle égale ce nombre .
L es parties
ali91tot6J
d'unc ti vre ou víngt fol5 fom:
lO
J.
moitíé de
20
J.
f
quarr .
4
cinquieme.
2.
díxieme .
I
vingtieme.
6
J.
8
d.
tiers .
3
<f
lixieme .
2.
6
huitieme .
I
8
dou7.ieme_
4
q~i~zieme
.
3
fel7.leme.
10
vingr-quatrieme .
f
quarante-huitieme .
Quam
a
la multiplicatíon des parries
"li9uottJ
,
'Voy.
¡'artiel.
MULTIPLICATION .
(E)
AL I S E' , adj.
'Vents alifb , (Phyfil{.
&
Marine.)
fom certains vents régulíers qui Couftlent toujours du
m~me
eÓté fur les mers, ou alternativement d'un cer–
rain cÓt¿
&
du cÓté oppofé.
Les Angloís les appellenr aufli
'VtntJ
d.
eommeree;
paree qu'í1s font exrremelnent favorables pour oel1X qui
fom le eom¡ncrce des Indes.
Ces
vents Cont de différentes fortes; quclques-uns Couf–
flent pendant
3
ou
6
mois de I'année du meme cÓté ,
&
pendant un pareíl .Cpace de tems du cÓré oppofé:
i1s fom exrremement communs dans la mer des Indes,
&
on les appelle
mo"f!onJ. I/oy'z.
M o
u"
S o
N
S .
D'aurres Cóufflenr conll.amment du méme cÓté ; tel
ell ee venr cominuel qui rcgne entre les deux rropiques,
lr:
qui fouflle tous les jours le long de la mer
d'orien~
ell occident .
-
Ce demier vent efl celui qu'on appelle proprement
'Vmt "Iifl .
JI
regne loute I'année dans la mer Arlan–
tique
&
dans la mer d'EthíQpie entre les deux tropiques;
mais de tellé maniere qu1il Cemble foufller en partie du
nord-eft dans la mer Atlantique,
&
en partie du fud–
efl dans la mor d'Erhiopie .
Aufli-tOr qu'on a palTé les lles Canaries , a-peu-pres
a
la hauteur de
208
degrés de latirude feprelltrionale , íl re–
gne un vem de nora·eft qui prend d'autanr plus de l'efl
qu'on
~pproohe dav~nrRge
des cÓtes d'Amóríql1e,
&
les
limites de oe vent s'erend'em plus loin fuI' les cÓtcs d' A–
mérique que Cur celles d' Afrique. Ces vents Com fujets
a
quelques variations Cuivant la CaiCon, car ils Cuivem le
Co–
leíl; lorfque le foleil [e trouve entre l'équateur
&
le tro,
pique du cancel', le vem de nord·efl qui regne dans la
partie
rept~ntrionale
de la terre, prend davamage de
.I'e~,
&
le vem de Cud-efl q\li [egue dans la mer a' ErhlOple.,
prend davanrase du Cud . A'u comraire 10rCque le Coled
éc(aire la parue mérídionale de la terre , les vents du
nord-en de la mer Atlantíque prennenr davanrage du
nord,
&
eeux du Cud-eft de la mor d'Erhiopie, prennent
davanrage de I'efl .
Le
veb~
gén6ral d'«l foume aufli dans la mer du Sud .
11
'eft vcnt de nord-eft dans la pRrtie Ceptcmrionalc de
cette mer
&
de fud-dt dans la parrie méridionale ) ces
deux vem; s'étendenr de chaque cóté
de
I'équaleur juf-
Ooz
q~