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All

..

..

22.~

~ol1nerie,

qUQcld' on drelfe leS murs;

&:

d~ns

le Jardí.

nagc, qua1)d on plante des allées d'arbres. lis fon!

"Ii–

g11b,

lor[qu'en

I~s

bOrJIóyllllt i}s paroilfeni

~

l'ceil fur

u'ne meme' Hgi)e':

(P)"

.A

L

I G

l'

(f

R,

ti'

'}a"rd¡11t1gC "

c'en tracer fur le ter–

reIr¡ des I!gnes par le moyen d'un cordeau

&

de liatans

IlPpellés

jalom,

pour former des allées, des pirrerres

I

des bp[quets

I

des

l1uinconce~

&:.

autres pleces.

ti

fam etre trols 0\1 quatre ¡ict[onpes pour pprfer les

j'alons,

I~s

changer

1

les

i~culer

felon la volomé du tra–

eeur , On- opCerjiera

cl.c

fé placer'

1\

trois ou quatre piés

'¡'u·delfus

do'

j110n;

&

en

(e

ballfant

¡¡

fa liau1eur

&

fer–

mant un reil, mirer avec celuí qui efi

ouver~

tous les

~utres.

de maniere qu'i)s fe couvrem toUS, f11ivant la

(ete du premier jalon,

&

de . ceux qui foni ¡i'ofés dans

le milieu

&

a

)'autr~

c'xtréft¡ité . On ne doit point par–

ler en trav¡¡iIJaÍ1t, [ur·fouf

dnll~ I~s

giaÍldp

dinán~es

ou

la. volx fe perd aifémfnt ,. Certains ligne, dont on con–

vlendra, fuflironf pour fe fair.e enlendre de loin: par

~xemple,

fi

en

(}1;g11IZ11t

un' jalon Cúr uñe Iigne,

iI

ver–

fe du

e6t~ gáuch~,

il fam monlrér avec la main, en

la

m~nJlPt

ou c6té droit, que ce jalon doit etre re–

~rell1

du cÓté droit; comme

~uíli

pour le faire avan–

ter ou reculer pour le mettre en Jllignement. Obferve'L

qu'il [aut toújours en ,p<:>fer .I)n achaque bÓÍlt de Pali–

gnemen't,

&

les lailfe!' m'e!Í1i

long~t¿ins,

pour faciilter

le ylanl3ge dés arpres.

VÓ)á.

J

A L

o

N •

Un jour

ili!

pluie

&

venteux

emp~clie

de bIen

áliglf.r .

On met du linge al) <lu papjer pour

diCcerl1.er

les jalons,

&

Couvem on y appoCe un chapeau pour fes mieUl

dé-

éouvrir.

(K)

. ,.

.

AL l

G N

O

U E

T,

f.

m.

infirument de fer dont

On fe

Ceri

dans' la fabrication des ardoifes.

II

a fon ex–

irémité

fup~¡'ieure

qunrrée comme la

t~te

d'un marteau;

1I

va toüjours en díminuam comme un coin . Son e¡–

trémité inférkure Ce termineroit en taillam, comme I'ex–

trémlté tranchante d'un cjCcau, fi on n'y avoit

praliqu~

lme

entaiJle en

V,

qui

1

forme deu" pointes. La plus

petite des figures

K

~p

1:

.

a,

l'

tlrdoift,

e11

un

al;g110tttl .

Quand une picces d ardoiCe efi bien féparée de fon

ha11',

on la jeue dans la

[011e1•. Voy'z

B

A N

e

&

F

O.N

e

E'E •

On la Cort de la carriere;

Ilé

la premiere opération, qul

confifie

a

la divirer par fon

~pailfeúr,

s'exécute avec

la

pOi11I•.

V.

P.

o

J

Ñ

T

t .

}a

pointe. p;-ép¡fre une emrée

i

f'al;g"Qtttt.

bti

pl~ce

I

itligHOUtl

datis'

l'entr~e pré~

parée par la poime; on frappe Cur

l'tll;gHo;'.,

avec un

Jih

m0J.t11,

&

la féparation de la piece d'ardoife fe fáit .

f7o:r"

P

t C;

M

o y

E N

&

A

Il DO I S

~

.

AL l LA T, notn fqus

lé~~el

les Arabes adoroj–

cm

la lune , ou , felon

d.'~utre~

, ,la planete de VenÍls

que nous nommons

h'fP,ruJ

1

e

foir.

&

pbofphO;"J

le

mat

i

l1.

.

.

,

AL

1

M

EN

S,

f.

m . pI.

.H

Dro;l,

ligriifieilt n011·feu–

lemem la nourrirure, mai$

a~lí1i

tp1Jtes leS almes nécef–

fités de

b

vie,

&

fon (ouvent

!l1~tJ¡e

une penfion dc–

hinée :. fournil-

a

.quelqu'un

ces

befoins, qu'on appelle

;luff¡ par cene raifon

ptnfion alimenta;...

, Aiofi I'on dit que les enfans doivent les

alimt11J

a

leurs pere

&

mere, s'ils fom en oéceílité,

&

un pere

ou une mere

a

fes enfans, meme tlamrels: Ul) IÍl;iri

el!

pbligé de n.ourrir

&

entretenir fa femme q\land elle ne

lui amoit point appotté

d~

dot ; cOIÍlme la femme el!

obligée de four",r des

4lime11J

11

íon mari 10rfqu'i1 n'a

pas de quoi vivre: le beau-pere

&

la belle-mere fom

pareillement obligés d'en foumir

a

leur gendre

&

¡,

Icur

bru;

&

le gendre

&

la bru a leur beRu-pere ou leur bel–

le-mere, tant que l'alliance dure.

Le pere n'e(l pas obligé de fournir des

tll;mt11J

a

un

enfant .qu:iI el! dans le cás dé deshériter ; ni l'aycul 3

fes petlts-epfans

fi

leur pere s'efi marié fans fon con–

remcment,

a

moins qu'i1 n'!Iir rait les

romlnatÍon~

ref–

PeaeuCe¡ .

Pour la [aveur des

alímt11!,

il en defendu de faire

~~cune mpli1atio~ ~ur

les re venus

ii

écheoir P9ur les

é–

tEmdre ou les dlfllmucr ; on n'en admet poim la como

penCation. Les contenatiQns pour cauCe

d'aJimellJ

doi–

vent etre jugées fommairemem,

&

le jugement qui in–

tervieot doit étre exécuté nonobfiMJt J'appel. Les

"Ii-

71"nJ

lé~ués p~r

¡éfi!lmeIlt rOpt

ordonti~s

par provifion

fi l'hériuer efi abfent

o'ti

qu'il dilfer\: d'acceptcr la

fuc~

eeílion . Quand le priiiée accarde des letlres de Curféan–

~e,

ils en fOil! exceptés, ,si leS

"limenJ

om été légués

jufqu'l1

I'~ge

de puberté,

ell~

efi répllI¿e pour ce cas

pe commencer qu'a dix-huit-ans.

C'efi aum en con[¿quence de lafaveur que méritent les

.lim',!J,

que le

~oulanger

&

le boucher,

&

autfes .Ihar–

l:hands

efe

fournaures de pauche, font, d:lns quelques

ÁLÍ

íuríCdiaionS', ¡i'rEf<!rés aux autres créancícrs : (-

H)'

.

AL

J

M E N S

(I~J)

mérnent Jlue attention finguliete'

da"J la prtltiq1te d, la M.decis.;

car on peut les re.

garde.r,.

l·.

comr:na

,~a~fes

des ll\aladies.lorf<lu'i1s font ,

ou vlcleux DU pns el) trop grande

guaml!\~:

2. •

eomme

re~edes

dáns )es

mal~~ies

r

o~

comllfe faifant panie du

réglme que dOlvem temr les malades pour obtenir leur

gúérlfon.

DeJ tllimetu (olifidlrlJ ,onim. itluf.

dt

mol"adúJ.

,Qn peut confidéFer dans les

alimen~ leu~

quamité,

leur quahré, le tcms de les prendre, les fUites des

a-

1;';"'01

memes . Toús ces morifs peuven! fahe envifager

lés

alimcnJ

COmmc cau[es d'autant de maladies,

&

ten–

denr

a

prouver que ce

íi'~n

pas fans raifon que le plus

grands Medeeins inlinenr fi fort fur la diete dans

J.a

prátique ordinaire de Medecine ,

. 1. La quantité trop grande

deS

alimenJ

deviem la

cau~

re'

de nombre de ma\adies. En eflet, les

tllimem

ama(~

les dans ¡'efiomac

en

plus grande quamité qu'il n'en

¡i'eur pOrter, caurcin'

a

ce

vifcer~

un grand travail: la"

djgeflion devient

péni~le.

les deux orinces du ventri–

cule fe trouvent fermés de maniere que les

"Jiraem

ne

peuvém en fon ir ;

ce

qui exeite des cardlalgies, des dou–

Icurs dan¡ I'épigallre, des

~onflem"ns

des hypochondres,

dés fu'flocations qui fonÉ plus grandes I'orlqu'on en cou–

ché fur le dos

&

fur le c6té gauche; parce que le dia–

phragme é13m horifontal, le poids

&

la piénitude de

l'ellomac l'emportell! fur

la

comraaion de ce murcie,

ti¡

le ventricule ne fe vuide que par des convullions ,

fans avoir changé le ti/Tu des

alimmJ

;

cc qui caufe des

diarrhées , des heuteries,

&

des coliques avec dy(feme–

rié. S'iI palfe dans les vailreaúx laétées quelques par–

fies de ces

"Iini.m

indigeites

&:

nOI1 divifés, elles é–

paiílilfem le c/lyle , comme nous \'aIl0nS voir.

11.

La qualiré videu!e des

,'¡imem

produit un eflet

encore plus dangereux: en fe digtram jls fe

m~lellt a~

vec les humeurs

¡¡

qui elles communiquenr leur mal!–

vaife qualité. Ces qualités fOil! I'alkalefceil'ce, l'acidi–

té, la

qualit~

ranée, la vifcofitt,

&

la glu'riooutc; tou–

les ces qualités ñicritem l'attention des.,praiiciéÍ1s,

IX

fOn!

iíñ

des plus graÍlds obJets dans les maladies .

1'.

Tous les

alime"J

tirés du regne animal fom al–

I¡alios, de memé que coutes leS plames légumineufes

&

crueiferes. Les éhaíts des animaul vicux ou fort exer–

~és

fom encore plus

~lkillin·es.

Les Cels volarils des par–

tieS des animauI s'exalteot de meme que les huiles,

~

p'roduiCent ¡'etfe! des alkali, volatils.

VoytZ

A

L–

RALlo

2.• •

L'acidité des

al;menJ

en occafionnée par les fruits

aeides, les herbes, les fruits d'été, les boiffons acides,

le lait, les vins acides, l'eCpfit;de-vin, la bierre,

&

enfin toute¡ les fubfiances on l'acide domine. Cette a–

cidilt" produit des inaladies daus céux ou les organes

font

lrop

fÓlblés pour dénaturer ce, acides,

&

empe–

che( leur effét pernicieull.

V.

A

CID E .

, { : La

qualité ra!lCe deJ

atinoem

elt fur-!out remar–

g~~ble

dans les chalrs falees, .le lard, les grai/res trop

vlellles, de meme que les hulles; elle en auffi produite

par le léjour trop long de ces

al;nuilJ

dans l'eltomac

fam étre digérés. Elle produit le, memes maladies que

I'alkalicité des humeurs,

&

demande les

m~ines

reme–

des.

4'·

L'acrimonie mutiiltique en produite par les

ali–

,?:m

falés , les poiflons., les chairs falées, la grande quan–

tite

de fel dans les

tlllmem,

&

Iem

aflaifonnernent de

irop haut goút: la quantit!' des épiceries

&

aromates

engendrem des maladies qui dependem de I'acrimonie

inuriatique, telles que le Ccorbur des pauvres

&

des gens

de mer,

&

le fcorbut ,des gens oififs,

&

fur-tout des

riches

&

des gens de Lettres .

Voyez

S c o

R B U T

&

ACRIMONIE.

f'·

La vifcofité

&

la glutinofité [e trauvem dans les

al;mem

durs, tenaces, compaas, dont

le

fue efi mu–

queux, vifqueux,

&

cornrne de la c.olle; tels fom les

viandes dures, les extrémités des animaux , les peaux

le~ cartila~s,

les tendons ; .telles font les plantes

légu~

ml11eufes

les

féves

&

les pOlS, les féves de rharais

&c.

CeUe vifcorité produit les maladies de

1'¿paiffifl~mel1r

!le.

de la viCcolité

de~

humeurs:. .

l'oblli~cfrion

des petits

val1feaux. les Hatuohtés,

I~s

collques venteufes

&

Cou–

vent bilieufes avec diarrhées.

Mais ces diflérentes fortes

d'alimt11J

ne produifem ces

elfets qU'3 raifqn de leur trap grande quamiré ou de la

difpofition

.p~rticuli.ere

du teinpérament: d'ailIeu,rs le dé–

faut de bOllfon fuflifante ou méme le trop de boilfon

fer-