ALH
gíne des epines; elles font de eouteur cendrée, oblon–
gues
&
polygon:1lcs: [a racine el! longue,
&
de cou–
\cur de pourpre ,
Les Arabes appellent
eermi"bin
ou
tral1gtbi>t,
1:1
mallne de
1'"lbl/gl:
on tro\lve cette plame en Perfe,
aux
environs d'
n lep
&
de Kaíka en
M
élopotnmic, Ses
feuilles fom defficcatÍl es
&
chaudes : fes fleurs purgem;
~Il
en fait bouill:r une poignée dans de l'enu,
Se feuilles
&.
fes branches, dit
M.
Tournefort,
[e
couvrcl1t dans les grandes chale\lrs
de
I'élé, d'une
¡j–
~ueur
gr:1lle
&
onétueufe ,
&
q\li :1 a-peu-prcs la con–
hllencc de miel . 1.a ti'aícheur de la nuit
la
condenfe
&
la rédu it en forme de grains: ce font ces grains aux–
quels
0'1
donne le nom de
,"a,me d'alh"gi,
&
que les
Ilamrels du pays appellent
trangebin,
ou
tereni"bin.
On la recueilJe principnlement aux environs de Tauris,
ville de Peree,
011
011
la
rt:duit en pains :1lfe'!. gros,
&
d'une couleur ja,ulle- foncée. Les grains les plus gros qui
f01l1
chargés de pouffiere
&
de parceHes de feuilles def–
[¿chées, tont les moins eflimécs; on leur préfere les
plus petits, qui cependant pour la booté fout ll\l-delfus
de
norre manne de Calabre.
On en fait fondre trois onces dans une infllfion de
icuilles de féné, que l'on donne 3UX malndes qu'on veut
purgcr.
• i\
L
H
A
M.
A , vil le d'Efpagne au royaume de Gre–
n:lde .
L ."g.
14
¡ o.
lae .
36.
fO.
• t\
LID
A
N
I E
S,
r.
f.
toiles de cotun qu'on ap–
pon e en l-lo.lJande d<s Indes oriemales, par les retours
de
la compagnie .
AL lB',
J:
m.
(')lI/'ifprfid.)
terme purernent latin,
clom on a faie un nom
ti'3n~ois,
qui s'employe en flyle
de
procédlll'e criminelle , pOllr fignitier
I'"bfcnce de I'ac–
c:tJé
par fappon 3U lieu
011
on l'accufe d'avoir commis
le
<:,illl" ou le dé/it: amfi alléguer ou prouver un
alibi,
.:'clt protcJler ou élabli\' par de bonl1es preuves, que
IDrs du crime cornmis on étoit en un autre endroit que
celui ou il a
él':
commis. Ce mot lalÍn /ignifie litté–
f3Jement
,,¡I/wrJ.
(H )
• ¡\
L
1
C A, erpece de nourriture dont il efl beau–
COllp parlé dans les anciens,
&
cependant alfe'!. peu con–
Due des modernes, ponr que les uns penfent que ce foit
une graine,
&
les autres une préparation alimemaire;
mais afin que le leaeur juge par lui-merne de ce que
c'étoit que
l'alica,
voici la plapan des paífages
0.11
il
en efl fait mention.
Valha
mondé, dit Celfe, ell un
3liment cunven:¡ble dans la fievre: prene'!.-le dans l'hy–
dromel, li vous ave< I'eflomac tOr!
&
le vCntre reC–
[erré: Frenel -le au contraire d3llS du vinaigre
&
de
l'euu,
fi
vous avez le ventre relkhé
&
I'eflomac foi–
ble .
Lib. IIl.
cap.
vj .
Rien de meilléur apres la tifane,
€lit Aretée ,
lib.
l .
de M orb.· Ilcue . cap.
x.
L'alíea
&
la
tifane fom viiqueufes, douces, agréables au
~out :
mais
la
tifane V3ut micux. La compolition de
1
une
&
de
J'autre en limpie ; car il n'y entre que du miel . Le
chondrus
(&
I'on prétend que
afiea
fe rend en grec par
)I.',JI" )
efl, fdoD Diofeoride, une eepece d'épeaurre qui
vaut mieux pour l'eilomac que le ri'!. , qui noutrit da–
valltage,
&
qui reDerre .
Valí,a
reffemblcroit tout-a–
fait su chondms, s'¡¡ rcfferrDit un péu moin!, dit Paul
.lEginette : ( ii s'cnCuit de ce paffage de Paul lEginette,
que
l'aliea
&
le chondrus ne
fOll~
pas tout- a-fait la mé–
me chofe.) On lit dam Oribafe que
I'aliea
ell un fro–
ment dont on ne forme des alimens liquides qu'avec
une eXtreme attcmion. Galien
e(1
de I'avis
d'Orib~fe,
&
il dir pofitlvement: "
I'aliea
ell un froment d'un [uc
" vifqllCux
&
nourrilf.~nt".
Cependam
11
ajoute:" la
" tifaoc paro!t nourriílante . .. mais
I'aliea
l'e(1" .
Pline
met
I'alica
au nombre des frometlS: apres avoir parlé des
pain , de leurs efpeces ,
&e.
íl
ajo~te:
"
l',,!íca
fe fait
" de mús; on le pile dans des
mortler~
de bOls; on em–
" ploye
a
cet ounage des
malf~iteurs;
a la partie. ex–
" téricure de ces morticrs ell une grille de fer qm fé–
l>
pare la paille
&
les parties
~roffieres
des autres: a–
" prl:s ce
He
préparation, on IUl en donnc une
f~conde
" dan! un autre mortíer" . Ainfi nous
avon~
trOls for–
tes
d'alíe,,;
te
gros , le moyen,
&
le fin: le gros
s'appclle
aphairema;
mais pour donner la blancheur.
a
l'aliea,
il
Y
a une fa qDn de le m€lcr avec la
cra,~ .
Pline diflingue enfulte d'?utres fortes
d'alíea,
&
donne
la pr¿paration d'un
alica
batard fait de ma"'s d
'f.friq.ue;&
dit encore- que
l'alíea
efl de I'invcmion des.
Ro.mal~.s,
&
que les Grecs euffcnt moins vanté leur t,[ane, s
ils
avoicm connu
l'alifo.
De ces autorités eomparées, Sau–
maife couc\ut que
I'al;'a
&
le chondrus fout la meme
chofe ; avec cctte dlff'ércnce , fel on lul, que le chondrus
n'étoit
qu~
e"Jica
groffier;
&
que
I'@liea
efl unelpré-
ALI
21.1
par3t~on alimenlair~.
On
pe.~t
voir
C'a
dilfertatioo
de
H O>1/OI1)'m.
byl.[ IIler.
c.
l'Vy .
AL
I
e
A J R ES,
r.
f.
(Hifl. ane.) alíc"ri",.
On appel–
loit ninil chez les R"mains des femmes
publiqu~s,
paree
qu' elles fe tenoient touS les JDurS
a
leur porte pour
attirer
I~s
débauché . On les nommoit auffi
proflíbttl«
paree que les lieux
inf:1.mesqll'elle¡ habitoient étoienr
appcll~s
flab lll" ,
&
encore
eell",;
ce qui les tit défigncr
p3r le nom de
cellarl",. (G)
• A.
L (
e
A
N
TE, villc d'Efpagne au royaume de
Valcnce,
&
tur le territoire de C;égura. E lle
di
fur la
Méditerranéc ,
&
dans la baie de ce nom .
L ong.
17.
40.· l¡tt.
38.
14·
• AL I
e
A T A , ville de Sicile dans une eCpece d'!le
prc¡ de In mer ,
Long.
31. 37·
lat.
37.
11.
AL I
e
A TE,
!'.
f.
(Peine.
m
Imail.)
c'dl une eC–
pece de pince dOIl! fe fervent les Emallleurs
a
la lampe,
&
que les Orfévres
&
autres ouvriers appellent
brt<–
x.II". l/oytZ
B
R U X E L L E S •
AL IDA DE ,
f,
f.
(G /om.)
On appelle ainti
I'in–
dex ou la regle mobilc, qlli partant du centre d'un in–
Ilru:ncllt anrollomique ou géométrlque, peut en parcou–
rir tout
le
Ilmbe pour montrer les degrés qui marquent
les angles, avec lefqueis on détermlne les d¡(lances , les
hnuteurs ,
&
e.
Ce mO! viem de l'arabe,
011
il
a la
m~me lignification . En grec
&
eo latin on I'apelle fou–
vent
I¡'''TI~
,
diopera,
&
eneDre
lillea fid,,,i,,,,
ligne de
fo, .
Cette pleee pDrte deux pinules t:levées perpeodiculai–
rtmcm
3
chaque extré'mité .
I/oyiz
P
I N U LE,
D
E~
MI-CERCLE,
&e.
(E)
AL
IDA DE,
(Canon . )
c'e!! dans la maehine
a
ca–
nc1er les canonS de fufil, une efpece d'aiguille qui Ce
meut fur le cadran de cette machine,
&
qui indique
a·
l'ouvrier, lorfqu'il a travalllt un des pal1S de ron ca–
non, dc cDmbien il dDit le rourner, pour que la can
e–
lure qu'il va commencer folt aUl autres dans le rapport
demandé; pour qu'elle foit, par
exempl~)
égale ou qq'
elle [oit double de celle qui précede.
Yoyez
PI.
JI,
fif{.
12.
Mals
voyez /'areide
C
A N
o
N,
pour I'ufage
"de eéue Jliece .
A L ( E'A T I
Q
U E,
Corte de poids anciennement
otité en Arabie .
~yez
POI
D S.
(G)
AL I E'N A
B
LE, adjea.
('Jurífi'.rttdenu .)
rtrme
de Droit, Ce dit des chofes donf l'aht:nation ell permi–
fe:
tell~s
[Ont toutcs ceHes qui [om dans le commer–
ce civil.
AL
I
E 'N A T (O N, f.
f.
CJurifp.)
e!! un terme
général qui ligni6e tout aéle par lequel on fe dépou–
file de la proprlété d'un eff'ct, pour la trnllsférer
a
ut'l
autre . Telles fom la vente, la donation,
&e.
V"lilnation
en général efl libre
&
permife
a
tout pro–
ptiéraire: ccpendant un mineur ne fauroit a/iéner vala–
blement fon bien fatls y etre autorifé par ju!!ice .
~'ali~nae;on
des terres de la couronne efl toú¡ours eentée fat–
te avec faculté pcrpétuelle de rachat.
Le concile de Latran tenu en
1123,
dt:fcnd aux béné–
ficiers d'aliéncr leur bénéfice, prébende, ou autre bien
eccl éliafliquc.
Le bail emphitéotlque cfl une cfpece
d'ali/n"eion .
Le bail
11
ferme de plus de oeuf alls, palfc: auffi pout
alí"zaeíoH.
I/oy~z
B
A I L .
On tient cene lnaxime
en
Droit, que
'{ui ne
/tut
alit!ner, ne
fallrol'~
obliger.
(H)
A L I E S,
(Hifl nat.)
f~tes
d'Apollon ou du Soteil,
t:rabl1es
a
Athenes .
'(G)
AL
1
G N
~
M
E
N T,r.
m . efl
la
tituatíon de plu–
lieurs objets dans une ligne droite .
I/oyez
A
L I G N E
N. •
(O)
A
L I G N
f;
M E N T ,
'erme
d'
Arcbt'lelture .
Lorfque les
faces de deux pavillons ou de deux batimens féparés
a
nne cenalne diflance l'un de I'autre, om la méme t¡¡¡¡–
l/e,
&
fOil! fur une mcme ligne droire, on dit qu'ils
fom en
"Iignement.
Donn~r
un
alígnemene
,
c'ell régler
par des réparations tixes le devant d.'un mur de face fur
une rue. Prendre un
(llignement,
c'efl en faire I'opé–
ration ,
(P)
AL I G
N
E R , v. aa . n'e!! autre chofe, en
gént:r~I,
que {'lacer plutieurs objets de maniere qu'ils foicm tous
daus une
m~me
l1gne droite, ou dans un
m~me
plan .
l
/oJ.tZLI GNE,
PLAN,
& e.
On
alig".
ordinaket;nent en
pla~allt
des jalons ou
piquers, óe maniere qu'cn met!an! l'cril alfe'!. pres d'un
de ccs jalo(IS, tous les llutreS qui iuivent lui foient ca–
chés.
(O)
A
L
t
G N E R
terme d' A"rehieeltllre;
c'e(l réduire phr–
tieurs corps
a
~ne
mt!me faillie, eomme dans la
Ma–
~on-