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I'acrimoulc des rels répandus dans les humeurs, nvant

de les !]leme en aélioo.

Le>

faignées,

les

adoucilfans,

ies

délayans , les purgatifs fom done les préliminaires

requis

l

l"adminiaratioo des

alexiphar>/1a'f'us.

Mais ce

n'ea pas alfe"/. cl'employer ces précaurions g¿nérale\: elles

dOlvent érre modi/iées felon la différence

de~

cireoo–

fial\ces que préfenrent la déheatelfe ou la force du tem–

pérament, l'épaiffilfement ou la rar!faé!:ion des humeurs.

la

dilfolu~ion

&

l'acrimonie ,

OU

la viCcofi¡é clel liqlleurs,

la

féc~.erelTe

ou la mqlle!fe de la peau, la tel/fion ou

la laxllé des tibres. Cela étant, l'uCage de ces remedes

nélifs ne fera point

Ii

¡¡énéral qu'il

ell,

&

leur adllli–

niararion ne

[e

fera qu apres un mur examen de l'état

.aélllel des forces, ou opprelTées par

l~

quantité des hu–

m eurs, ou épuifées par

l~

dife¡te

&

l'ucrimonie de ces

memes humellrs.

Voici des réHe¡ions

util~s

pour l'admini!lratioq de ces

cemedes.

I

1'.

Les

alexipharmar¡utI

ne pouvant que redoubler

la chalcur du curps, doivent

~tre

p¡o[erits

d~ns

les in–

flammations, dans la fieyre. dans les douleurs vives,

.dans la tenfion

&

l'irritarion trop grande. Ainfi ils ne

convienneru nulIement dans touS les cas 011 les em–

pyriques les donnent, fans avoir égard a aueune' des

circonaapees énoneées.

2 ' .

On doit les éviter toutes les fois que leur effet ne

peut qu'irriter

&

accélérer le mouvement des liquides

dé)a trap grand . Ainfi les gens fees, bilieux, dont les

humeurs font adu(les

&

réfineu[es, doivent en éviter

l'ufage.

3°·

Ces

rcmed~~

dcvallt

agit~r

le faug, il e(l bon de

pe les admiui(lrer que dans les

c~

011 l'on nc

craindr~

I'0im de faire palTer les impuretés des

premier~s

voies

d~ns

les plus petits vailreaux. Ainfi on fe

g~rdera

de

les employer

av~nt d'~voir évacu~

les levains contenus

dans les premieres voies . qui fe melanr avec le fang ,

deyiendrolent plus nuifibles

&

plus dangereux.

4'·

Quoique dans les maladies épid.!miques le poifon

imaginaire faITe foup,onner la néceffité de ces reme–

des, il fam avoir foin d'employer les humeélans avant

les iocendiaires.

&

tempérer

l'a~ion d~s

alexiph.arYt/a–

'fues

par la dQuceur

&

l'aquor!t'

~e~

délanns

&

des

tempérans : ainfi le plus fúr e(l de les meler alors dans

I'efprit de yinailíre délayé

&

dérre¡nP9 avec

un~

fufli–

fame quanmé d eau .

fO .

Comme la fueur

&

la tranfpiration augmentent

par l'ufage de ces remedes, il fau: fe garder de le. or–

donner av.ant d'avoir examiné fi les malades [uent fa–

cilemeLlt, s'il efl elpédienr de procurer la [ueur: ainq

quoique les catarrhes, les rhumes, les périllneumonies,

&,c.

ne viennem fouvenr que par la

tr~n[piration

dimj–

nuée, il feroit imprndent de vouloir y remédier par les

aleúpharmar¡utI

avant de fonder le températI\ent,

le

liége

&

la caure ¡lu mal.

Le pOUmon re,oit fvr-tour une terrible atteinte de ces

remedes dans la tievre

&

dans la péripneumonie, car ils

De

fom qu'augmenter l'engorgement du fang déja for–

mé: anffi voit-on tous les jours périr un nombre infini

de malades par cetre pratique, aujli pernicieufe que mal

caifonnée.

6'. Quoique les íheurs foient indiquées dans bien des

maladies, il e(l cependam bon d'employer avec circon-

. fpeaion les

ale",ipharml/r¡ues:

le tillil compaél de la

peau , la chaleur aéluelle. l'épaillillement des liqueurs,

l'ob(lruélion des couloirs. demandenr d'autres

remed.es

plus doux

&

plus appropriés. qui n'étant pas admini–

ftrés avant les Cudoritiques. jetten\ les malades dans un

état afireux, faute d'avoir commencé par les délayans,

les tempérans

&

les apéritifs légers.

.

7°· Dans les ehaleurs exceffives de l'été, dans les

froids eXtremes, dans les afieélions eholériques, dans les

grandes dou.leurs, da,:s les [pafmes. qui relTerrent le tiau

ces pores •

11

faut éVlter les

alextpharmaques,

ou ne

les donner .qu'avee de grands ménagcmens .

.

Les

alextpharmaques

foot en granq nombre: les trois

regnes nous fourl\ilTenr de ces remedes. Les Ileurs cor–

diales , les riges

&

les racines, lfS graines

&

les feuil–

les des plantes aromatiques , fur-totl[ des ombelliferes

foO[ les plus grands

alexipharma'flttI

du regne végétal

~

D ans le regne animal, ee [om les

os.

les comes les

dents des animaux,

&

[Uf-tour du cerf, rapés

&

p:épa–

Yés philofoehiquemeol;

l~s

dífiérens beCpards , les caleuls

animal1~.

Dans le regne

minér~l,

les differemes prépa–

ratio!,s de l'aptimoine,

l~

foufre

~nodyn

ou l'éther fait

[Xlr 'la dulcifiGation de I'efpril de viteiol avec l'alkool.

L es remedes limpIes tirés

de~

trois regnes font a !'in–

fini dans

l~

clalTe des

alexipharma'jut!_

ALE

Les

remedes

Itlexipharmar¡tw

compofé's font

1:1

con–

(eélion d'alkermes, celle d'hyacimhe, les difierentes thé–

riaques, le laudanum liquide, les pilules de Starké, l'or–

viétan, les eaux générale, thériaeale, divine, l'eau de

mélilTe comporée.

(N)

Av

E

X

1

TER E S, adj. pris fub(lnntiv. (

Mldeci–

!le .

)

Ce terme dans H ippoerate ne fignifie rien pluS que

remedes

&

¡feOUTS.

Les m0dernes oot appliqué le mot

alorittrtJ

~

des remedes contre la morCure des animau x

venimeux

¡

&

met¡le aux amulettes

&

aux charmes; en

un mot a tOut ce que l'on porte fur

Coi,

comme

un préCervatif COlme les poi[ons , les enehamemens

&

les maléfices,

&

icurs fuites Hcheufes.

JI

n'y

a

pas

de différenee

~ntre

les

alexit"es

&

les

alcxipharmtk

r¡ues.

Eau de lait A

LEXIT E'1\..E

felon la Pharmacopée de

J.ondrcs.

Prene"/. de reine de prés, de chardon beni, da

galanga, fix poignées de chacun; de menthe, d'abCymhe,

cinq poignées de chacune; de rue, trois poignées; d'an–

gélique, deux poIgnées: mene"/. par-delTus, apres que

vous aurC1. broyé le tout, environ

dou~e

pintes de. lait,

&

le di(liIlez au baio-marie.

Trochijmes A

LE X IT E'1\..E.r

de la méme Pharmacopée.

Prene"/. de

l~

roeine de zédoaire, de la raeine de ferpen–

taire de VirgIn!e, de la poudre de patres d'écrevilTcs.

de chaque un gros

&

derni ; de l'écorce cxtérieure de

citron féchée, de [emence d'angélique, de chacun un

gros; du bol d'Arménie préparé, un

d~rni-gros ;

defucre

candi,. le poids du tout: >réduife"/. tous ces ingrédiens en

une poudre fine; e¡¡fuite [;litcs-cn une páte propre pour

les trochi[ques a"ec une quantité fufliCame de mucilage

de gQmrne adragamh préparée avec de l'eau thériacale.

L 'eau de lait

alexitere

&

les trochifques [om de bons

altér~ns,

propres

a

fortifier, (limuler, <animer les fibres

&

réveiller le. efprits .

Les trochifques [om encore a(lringens, abforbans

&

carminatifs: la dofe de ¡'eau

&

des rrochifques

ea

fort

arbitraire.

(N) .

*

A

L F A N

D

1

G A; c'e(l

a

Lisbonne ce que nous

appellons ici

la douanne

,

ou le lieu 011 fe payent les

droits d'emrée

&

de [onie.

JI

ea bon d'avertir que tous

les galons, franges, brocards, rubans d'or

&

d'argcnt,

y étoient eonfifqt\és fous le regne précédent, parce qu'i!

étoit défendu d'employer de l'or

&

de l'argent filés,

foit en meubles, [oit en llapits: les chofes ne [om peut–

etre plus dans cet état fous le regne préCent.

• ALfAQÚIN,

r.

m. pretre des Maures: il y

en a encore de eachés en ECpag'le. Ce mot e(l com–

pofé de denx mots arabes, dom l'un fignifie

eX<rcer

/'~flice

de prltre,

on

adminiftrer les chofes faintcs,

&

l'autre fignifie

c/erc: l'alfar¡',;

ou

"Ifa'fuin

de la gran–

de mofquée de Fe"/. e(l [ouverain dans les afiáires 1"iri–

tuelles ,

&

dans quelques temporelles 011 il ne s'agit point

de peine de mort. -

A L F E R G A N, ea le nom d'un aureur arabe tra–

duit par Golius.

Vayez

ASTRONOMIE .

(O)

A L F E T, f. m.

(']tlrifPrt<d.)

~ncien

mot anglois,

qui lignifioit

la chatldiere

qui conrenoit l'eau boüillante

d~ns

laquelle I'accufé devoit enfOllcer [on bras jufqu'au

conde par forme d' épreuve ou de purgation.

Voye;:.

EPREUVE

&

PURGATION.

eH)

, AL F 1D E N A, ville d'!talie au royaume de Na–

pies, dans l'Abrune.

*

AL F 1E RE, ou

porte-cnfeigne.

Ce nom a palTé

de l'Efpagnol en notee langnc,

a

l'oecafion des Fla–

mands qui fervenr dans les troupes d'Efpagne.

• AL F O N S 1 N E, adj. pns Cuba. c'e(l dans l'u–

niverfité d'AleaJa le nom d'uu aéle de rbéologie, ai,,1i

appellé paree qu'il fe foutient daos la chapelle de S. Il–

defonfe. On dit d'lun bachelier qu' il a foürenu fon

alfonfine,

comme on dit ici d'un licencié qu'il a fait fa

forboni'fue .

AL G A L 1E, [. f.

in/lrument d.e ehirurgie,

c(l un

tuyau d'argent qu'on introduit dans la veffie. Les cas

pour lefquels on les met en u('ge en om (,it changer

di"er[ement la con(lruélion . Les plus 1011gues Ont dix

pouces de long

&

environ deux lignes de diam6tre_

Dans la ft)rme la plus ordinaire,

&

dollt la plllpart des

Ch/rurgiens fe [ervent en toutes rencontres, elles ont

cinq

ii

fix pouces en droite ligne; elles formem enfuito

un petit coude en-dedans , qui donne nailTanee a une

courbure ou demi-cercle qui Fa/t la panfe en-dehors _

Cetre courbure a environ trois ponces : le re(le de la

fonde qui acheve la conrbure. forme un bec d'un pouce

&

demi ou deUJ¡ pouces de long, dont l'extrémité fer–

mée finit le canal. II

y

a fur les c6tés du bec,

ii

deux

lignes de fon bou¡, denx petites ouvertures

Jongue[[c~

d'en-