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ALe

derne

~

le nombre en ell fixé

11

foiunte. La phlpart

de ces'furas ou chapi[res ont des litres ridicules, eorn–

me

de la vache, des fO"'

>I.is

, ties mOltehes,

&

ne [rai–

tem nullemeor de ce que leurs litres annoncent .

JI

Y

a fepr principales édi[ions de

I'alcoran;

deux

3

, M

édine, une

ii

la Mecque, la quatrieme

a

Coufa, une

i

Balrora, une en Syrie ,

&

I'¿dition commune. La

premiere contient 6000 vers ou lignes; les autres en

eonriennenr

2.00

ou

2.36

de plus: mais pour le nombre

des mOtS ou des lemes, iI

dl

le

m~me

dans toures :

celui des ¡nots ell de

77639,

&

celui des lemes de

32:¡OI~.

L e nombre des commentaires de l'

a/cora"

ell

Ii

im–

menfe, que des ti[res Ceuls ra!fcmblés on en pourroit

faire un tres-gros vol!1me . Ben Ofchair en

a

écrit I'hi–

(Ioire intitulée,

Tar;~h

Ben Ofehair.

Ceux qui om le

plus de vogue font le

Raiáhaori Thaalehi,

le

Z ..malch

fehar;,

&

le

Baeai .

Ourre

I'aleoran,

dont les Mahométans fOil! la bafe

de leur croyance, i1s OD! un livrc de traditions appelle

la Sonna. Voyn

S ON

N

A.,

T

R

A.

D

I

T

ION, M

A.

H 0-

M E'T

I

S M E.

lIs ont au m une théologie politive, fondée

fur

I'aleo""n

& fur

lafonna,

&

une fcholallique fondée

fur la raiCon . lis on't leurs cafuilles

&

une cCpece de

droit-canon,

00

i1s difl inguent ce qui ell de droit divin

d'avec ce qui ell dc droi[ politif.

On a fait différenres traduétions de

I'aleoran:

nous

cn avons une en

F

ran-rois d' André du Riel , fieur de

M aillelais ;

&

le P. Marracci, profelfeur en langue arabe

dans le

collé~e

de Rome, en fit i\l1primer i Padoue en

1698

une latme,

a

laquelle

iI

avoit travaillé

4?

ans ,

&

qui pa!fe pour la mcilleure , tanr par rapport a la

fi–

déli[é

a

rendre le texte, qu'i cauCe des notes Cavantes,

& de la réfu[a[ion complete des reveries de l'

alcora",

dom

iI

l'a ornée. ( 1)

Les M ahomélans On!

UD

eul[e eltrérieur, des céré–

monies, des prieres publiques, des moCquées,

&

des

mini{lres pour s'acquitter des fonétions de Icur religion,

dOn! on trouvera les noms

&

!'explica[ion dans ce Di–

étionnaire, fous les litres de .M o

S

Q.

u

E'Ji:,

M

u

P H TI,

1

M A N , ,

H

A.

T lB,

S

e

H E I K,

D

E R

v

t

S,

&

mItres .

A

L

e o

R A N,

che"/. les Perfans, fignifie aum une

cfpeee de [our ou de docher fon élevé, enviroDné de

deux ou trois galeries l'UDe Cur I'au[re, d'ou les Mo–

ravires, eCpece de pretrcs parmi eux, recitenr des prieres

a

haute voix plulieurs fois le Jour en faiCanr le tour de

la galerie afin d'e[re enteDdus de [OUS c6tés. C'ell

a

peu–

pres la meme chofe que les Minarets dans les

mofqué~

des Tures .

Voye~

M

I N A. R E T .

(G)

AL C O

V E,

r.

m.

C

llrehitdl. )

c'ell la partie d'une

cbambre

00

en ordinairemenr placé le li[, &

00

il

Y

a

quelquefois des fiéges; elle ell féparée du relle par une

ellrade, ou par quelques coloDDes ou autres oroemens

d'Arehireéture.

Ce

1001

nous viem

de

l'ECpagnol

alcoba ,

lequel vienl

lui-meme de I'arabe

elcau!

,

qui lignifie limplemenr

un

cabínet,

un lieu ou I'on dOr!, ou

d'eleohat,

' qui ligoifie

u"e tente fous la'luelle on dort,

en latio

~ela .

On dé–

eore les

alcovN

de plulieurs fao;ons.

Voye~

N I

e

HE .

C'ell

iI

I'architeéte

a

marquer la place de l'

aleove;

c'ell

3U

Cculpteur ou au mcnuilier

3

I'exécuter.

( l')

On a fui[

aleove

maCculin , quoique DeCpreauI ai[ di[

Hl1e aleove e"Jonele ,

en parlam du lit de la Mollelfe;

paree qu'il remble que l'uCage fait aujourd'hui

aleove

plus

maCeulin que féminin . Au relle on peu[ lui donner quel

geDre

011

veu[, cela ell alfe"/. indiíférenr ; I'étymologie

.le ce mot , qui ell peu conoue

&

aíl'e"/. obCcure, ne

fournilfanr fur ce poin[ aueune décilion .

11

o'en ell pas

de meme

d'antichamhre

&

d'"utomne,

dont nous aVORS

fait le premier féminin,

&

le fecond mnfculin, eontre

l'urage qui paro,[ commeneer

ii

s'éUlblir,

&

qui n6an–

moios D'a pas encore pris le delfus .

11

nous paro'.[ ri–

dicule de faire

ehambre

féminin,

&

antichamhre

ma–

fculin:

a

I'égard

d'automne,

tour concourt

a

le rendre

maCeulin; les !rois au[res faifons qui fonr de ce geore

en notre langue, & l'érimologie

autumnus

qui el!: du

maCculin. Lá terminaiCon par un

e

muet ne prouve rien

en faveur du genre; car

verr. , tonnerre,

&e.

&

une

infinité d'au[res, font mafeulins. quoique terminés

par

un • muet.

Tome l .

(1)

Le

P. bbrracci

~toit

de

Luc:c;ae.

&:

Pr~tte

de la Congregation

J,ft.

M"~"t

44.

Di.

Son

~rlldltion

lui acquit avec

juClice

grande

rl!puLuion

p~rmi

les

(.wanJ

du

premier

ordre de

(on. tema:

ñn

confe(fcur de lnnocent XI.

n

s·arpliqu<t

principalement

aux lan.

gue.s oriental". daal

la

coaDoUfance

dc(quelle.

il

o·y a pas

pct!

ALe

zlr

En général, c'ell fur-[ou[ ou nous en voulions ve–

lIir, il faut diflinguer dans les langues I'ufage abfolu–

ment établi, de celui qui ne I'ell j!llS-encpre,

&

qui

veut, pOur ainfi dire, s'étab!ir . On doi[ abíC>lumenr fe

C0\1 mcttre au premier;

3

I'égard du fecond, on, doi[ s'y

oppofer quand il n'ell pas raiConnable . Si nos peres a–

voien[ Cuiv i ceue maxime, ils n'auroiem pas laillé vieil–

lir une infinité de mo[s

&

de conflruétions énergiques,

dOn! nou rcgrot!ons aujouro'hui la perte.

A L

C

R E B

(T ,

f.

m.

(ehi"" •. )

inflrumenr de fer

qui garnit nne ollverture faite

i

la partie pollérieure du

fourne;lU

i\

foudro les mines; ce fourneau Ce nomme

c,,[tlllan.

On ne fe fervoi[ que de celte cfpece de four–

neau pour la: fome des mines en ECpagne, avall! la dé–

couverte de l' Amérique.

Valer/h,t

Cert

a

rccevoir le

canon du Couffle[; deforte que le bour du fouflltt ne

débordc poim dans le fournenu.

CM)

A L C

y

O N,

r.

m.

"Ieedo,

oom que les anciens ont

donné

11

UII oirean: mais i1s n'onl pas aOh bien dé–

cri[ cet oiCeau, pour que I'on :lit pu le reconnoltre :

ninfi nous ne Cavons pas préciCémenr quel éroit

I'alelon

des anciens. Cependant les modernes out fai[ I'appllea–

[ion de ce 110m . Bclon I'a donné

a

deux efpeces d'oi–

[eaux que nous appellons eD

fran~ois

martin-pleheur

&

rou.u'rolle. VOle::.

M

A. R T I N -

P lE

e

11 E U R,

R

o u s–

S E RO'.

LE.

On rrouvera daus

l'Orniehologie

d'Aldro–

vande,

liv.

XX.

ehap.

Ix.

[out ce que ce[ autear a pu

[irer des anciens , par rapport

a

leur

aleyon.

C

1)

A L

e

ro

N 1U M

,

Cubo m fubllance qui fe trOUve

dan la mer, & que I'on avoi[ mife prcCque juCqu'a pré–

Cem au rang des végétaux ,

&

au nombre des pIames

d~

mer . L es Botanilles om diflingué plufieurs efpeces

d'aley'on;um:

on en rrouve dou7.e dans les

¡"j1itueions

de

M.

de Tourncfort: mais cornme on oc pouvoi[ re–

connoltre ni feuilles lIi fleurs ni Cemences dans aueune

de fes cCpeces, on ne leur a donné aueun caraétere gé–

nérique. Le degré de conliflcnce, la couleur, la gran–

deur, &

la

figure de ces pré[endues plantes , fervoienr

de enraéteres Cpécifiques: mais le mellleur moyen de

les reconno!tre etl d'en voir les gravures dans di!tereos

auteurs , cómme le confeille M de Tournefor[. On

en [rouve aum des dcfcriprions

détaillée~,

HI/f.

pI.

Jo.

Bauh.

tomo

¡!l.

/iv .

XXXIX.

Hifi. plant.

Raii ,

tom. l . .

&c. E nfin

011

a

reconnu que ces pré[eodues plantes doi–

vent étre foullraites du regne végé[al ,

&

qu'elles ap–

partiennenr au regne animal. O n ell redevab\e de celte

découver[e

a

M. Peylfónel;

iI

a r¿connu que

I'aleyo–

ni"",

étoit produit

&

formé par des inFeél:es de mer qui

fom alfe"/. relfemblaos nUI polypes . •Celte obfervation

a é[é confirmée, & elle s'é[end

a

la plupart des fub:–

(Iaoees que I'on eroyoi[

~rre

des plantes marioes.

Vo–

ye~

P

L A N T

E

S M A. R

I

N

E

S,

P

o

L "

PIE

R.

Le mot

aleyoniu",

viem d'

aleyon,

parce qU'Oll

a

cru que l'

al–

eJoni"",

avoi[ quelque rappor[ avec cet oifeau pour fon

nid . En eífe[, il

Y

a

des

aleyonitlm

qui fom creux

&

Cpoogieux,

&

que l'on a bien pO prel1dre pour des nids

d'oiféaux.

(1)

-

• ALDBOROUG,

( Glog.)

ville d'Angleterre,

dans le comte de Suftolk .

L ong.

18.

lat.

n .

40. 1I Y

a eneore une vi lle du

m~me

nom dans la fubdivilion

. feprcnrrionnle de la province tI'Yorek.

Long.

17.

lat.

AL D E BAR

A

M

011

AL DE BAR A

N • f.

m.

( lIj1ron.

)

mor arabe , nom d'ulle éroile de la premiere

grandeur, dans I'reil d'uo des douze fignes ou eonllcl–

lations du Zodiaque, appellé

le Taurea¡¡ ;

ce qui fait

qu'oLl I'appelle aum [res·commullémenr

I'reíl du TlZu–

" au. Voya,

TAUREAU.

(O)

• AL D E N B O U R G .

Voye~

A

L T E Id B

o

U R G •

AL

D

E R M AN,

r.

m.

(Hift.

mod.)

terme u(ité

en Angleterrc,

011

il fignlfie un

adjoint

ou

eollegu.

alfo..

cié au maire ou magiflra[ civil d'une ville ou cité, afin

que la poliee y foil mieulC adminifhée .

Voya,

C

I Te',

VI LLE,

&c.

11

y a des

aldermal1J

dans toutes les cités

&

les vil–

les municipales , qui en compoCem le confeil commun.

&

par I'avis deCquels fe fOllt les reglemens de police.

lis

preDne~1!.

aum connoitranc: en quelques c;>ccafions de

malleres cIvIles

&

m~me

cnminelles. malS tres-rare–

mento

MIll~

Leur

(onne qoi IOaye (urmont6 . C eft pour ceJa que (a tradu&ion

p.u4

ticulierement

&

f..

confuration de 1',4.lcor:\O peue tenir Jieo de

toUte. Je.

~llHres.

11 publia

311m

(3

Bible

en

Arabiqac

&,

iJ

Y

ajoú,. (., " ,"ualoD.

(O)