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ALB

.ou la eornte perd fa couleur natureIle"

.&

dcvient lijan–

"he & opaq ue .

La

Iale

en la memc chofe que ce ,qu'OI1

~ppelle

au–

a-emcllt

¡e/teoma,

''';'~I'<L .

Voy.

L E

U

C ()

M A.&

TAl E .

ALBVGO

OU

L

EVCOM-1,

r.

m .

C.Chir.)

c'dl une

~che

blatlche & rupernci.cll.e qui Curvient

.¡¡

la cornée

tranrpqrc!lee par un engorgemenr des vaiiTeaux lympha–

tiques de .cene pareie. ,C e vice empeche la vue tant

qu'il.rub~ne.

Il

ne fant pas coñto lldre

.l'"lbltgo

avec

les clcatnces de la cornée : les cicatrices fom ordillaire–

mem d'un .blanc luif3m & fans .douieur; ce ·fom des

marques de gll.ériCon, & non de maladie. L'

alb"go

di

d'nn blanc non luifant comme dé .eraie & eU aceom–

pagné d'une I.égeré ,flllXio'll, d'uo 'peu ';j'inllammation '

& de douleur,

&

'd'un peeit larmoyemclH; il arrive

fan s qu'aucun ulcere aie Préeédé: la cicatrice au con-

traire en

la

marque d'un",ulcere guéri,

'

L'albltgo

peut fe terminer par un ulcere, & alors

3p~es

.fa guérilon il laiíle une cicatrice qui ne s'etfaee

pome.

.

Pour guérir

l'

albugo,

il faut preferire ,les remedes gé–

néraux propres

a

détaurner la )luxion : on tait enCuite

ufage des .remedes panicul iers . Les .auteurs 'propoCene

les remedes acres

&

vo13eits pour dilfoudre, détaeher

& net.tayer

I'albugo ,

comme les fiels de brochet, de

carpe ou antres 'poiaons; ou ceux de l'erdrix, d'oifeaux

de proie & aurres , dans leiquels on trempe la barbe

d'uoe plume pour eo coucher la tache deux fois par

jour . M . Me .lean conCeille entr'autres remedes le col–

lyre

Cec

avec I'iris , le Cucre candi , la myrrhe, de cha–

chun un demi-gros , & quinze graios de vitriol blane .

On s'ell Couvenr fervi avec fu eces d'un

rn~lange

de

poudre de tuthie, de Cuere eandi & de vitriol blanc

a

panies égales .'lu'on {ouffle {ur I,a tache avec un féru

de paiUe ou lin tuyau de ·plume .

.(r)

ALBUMINEUX;ajj.

( PhYfiol.)J"e albumi–

"",x,

dans l'OEconomie animile, ell une efpece d'hui–

le fore fixe, tenace, glaireufe & peu inflarnmable, qui

forme le fáilg

,&

.les 'Iymphes des animaux . Ses propríe–

tés fone

amn

femblables a ceHes du blanc d'reuf; c'en

ce quí

111

!

'a fáit "dormer le nom de

Jue albumineux _

17o)'ez

,Suc

&

HUlI. E.

lJ'huile

alb"mine"je

a des p.ropriétés rort fingulieres,

done il

d!

difficile de découvrir le principe: elle Ce

durcit an feu, & meme dans I'eau

~haude;

elle ne Ce

laiUe point délayer par les liqueurs yíneuCes, méme par

I'efprít-de-vin, .oí par I'huile de tereberlthine "

&.

les au–

rres huíles rélilleuCes fluide.<; au contraire cés huiles la

durciP':en~

_ Elle con!ient arre1. de Cd eartareux poué etr'e

fon

CuCcep!íbl~ ~e

p.ourrírure, [ur-tOur 10rCqu'elle en ex–

poCée

¡¡

'l'aéHon dé I'air ,: mais elle n'en Cujene

¡¡

aucun

Dlouvemem de fermentatíon

r~marquable,

parce que Con

(el' en plus volatiliCe & plus !enªcement uni

¡¡

I'huile

que

c~lui

des végétaux; auffi le feu I!! tair-il facilemem

dégénérer en Cel alkali

vol~til;

ce ¡¡uí n'¡mive preCque

pas

au fe! tartaréux des végé!au'x, (ur-Fout lorCqu'il !l·"-n

encore uni

.qu'~

une huile mueilagin,c!,(e . L'inpilfolubi:

lité, le caraftere glaireux, & le sléfaur d'inflammabili–

té de cette huíle; ' lui dOlluént beauco!'p de conformité

avec l'huile muqueufe; mais elle en ,ditfer," par quelqués

aurres propriétés , & fur·tOur par le Cel qu'eIl¿ conriem,

&

dollt I'huile muqueufe en entieremeDt ou preCqu'en–

tierem!!n! privée.

f/oyez Ej}: de P hy(. par

M . QueC-

Day.

(L)

,

.

.

.'

*

A LB U N E'E, la dixieme des Sibylles ! yarron

dit

qu'~lIe

écoit de T ibur ; c'en aujourd?hl!1 Tivoil. Elle

y fut adorée: elle em une to ntaine & un bois confa–

crés prcs du fteuve Anis . On dit lue Ca llarue fut trou–

vée dans le lIeuve; elle écoit repréCentée renant un livre

¡¡

b

ma~.

.

• AL

13

U Q U E R Q U E,

(G /ogr.)

viIle

d'Erpa~

gne , dal]s l'Enramadoure ,

L ong .

Ir .

40.

lat.

38.

p..

• AL B

U

R

N

E,

r.

m.

C~

fm d'abord le nom d'u"

De moneagne de Lucanie, puis

~elui

du dieu de cette

montagne .' On dut'

ii

M. IEmiliús Metellus la con–

Doiaance de cene rlOuveIle divin!té .

AL B U S,

r.

m.

C

C~mm. )

petit!! monnoie de

Co~

logn~,

qui vam deux ' creu1.ers, & le ereU1.ers vaut un

fou fix

~cnier~ ,

&

~

de denier

i

ainfi

l'.albuf

fllut neuf

d ·

3

eOlers

ii

de

f

rance .

*

ALCACAR'QUIVIR ,

ou

ALCAZAR~

Q

U 1

V

1R , '

(G/og. )

ville d' Afrique Cur la cOte de

Barbarie, provinoe d'Atgar, royaume de Fe1..

"' A

lrC

A C A R D O S AL,

( Glo$ ' )

viIle de Por–

tugal , dans ' l'Enramadoure; fur la nvier!? de CadaoD, '

!-ong_

9. 4

1-

lat.

38. 18.

.

I

.ALe

207

ALCACAR .CEG U ER, .(

Glog.)

viIle d'A–

;frique , au '.royaume de Fez,

pro

~n.ce

d·H~bbat.

L ong.

.12.

¡at.

3f.

.

AL C ADE ..

r.

m.

CHifl.

modo

) en Efpagne, ea

?n Juge ou officier de judícature , qui répond' á,:peu-pres

,a ce que nous ,appellons en France

1In

prevót .

L es Efpagnols ont Jír.é le nom

d'alead.,

.de

.J'alea;·–

,dI

des M ores.

Poye¡r•

.ALCA'IDE .

( G)

A L C AH E S

T "

poyez

A

r,

K A H E S T •

ALCAIDE .ote .A .LCAYDE, Cub. m.

(Hifo.,

modo

) che. les

M

ores, en Barbarie , en le gouvemeur

:d'une ville ou d'un ',chateau; Cous I'aurorité du roi de

Maroc. Ce mot ,en compo(é de la panicule

al,

&

du

'verbe

'"P,

kad,

.ou

,akad,

,gouv~rner,

régir, admini.–

arer .

, La jurifdié1:i9,n de

\'alcalde

en Couveraioe, tant ·au

¡criminel qu'au dril;

&.

c'en

a

lui qu'appnrtiennent )es

amendes .

( G)

,

,

, AL CAl

QP

E

S,

adj. .(

Litt/rat.)

dans la po.éfie

greque

&

latine, en un nom commun

¡¡

plulieurs fur..,

,tes de vers, ,ain'fi ,

appdl.és

,du ,Dom

.d'Alcle,

¡¡

qui on

,en amibue I'jnvenrion.

La premíere eCpece ' d'

al<ai''!tleJ

,en de vers de cinq

piés , done íe premier ,en .un

rpond~e

ou un 'Iambe; le

Cecond un

~ambe,

4e ,rrqiJi.eme une Cyllabe longue, le

quatrieme un daayle, & le cinquie¡ne un daétyle 011

,un amphimacre, .tels .que .fonr .ces ,vers d'Horaee.:

Omnes

1

eo

l

dem

l

eogimur,

I

omni"m

I

Perla

l

tur ur

l

na Jerius

I

oeylU

I

,SorJ

exitllra,

La feconde .efpece confine .en peux daé1:y\es

&.

deux

;ttoehées, tel que !=elui-!=i:

.Exili

l

um ,impofi!,,,ra

I

eymb.e _

'Outre ces deux premieres fortes qu'on appeIle

aleai'~

If'teS

dally li,!ues,

il

Y

en a une troitieme qui s'appelle

fimp lemem

aleai,!"e,

done le premier pié en un épitri"

te, le Cecond & le rroifieme deux choriambes, & le

,~uatrieme ~n

bacche, comme

cel~i-ci:

pur timet/la

1 v.um!

iberim

l

tangere, cur oli

1

vum?

L'ode

alea;,!ue

.confine en quatre nrophes , de qua.–

tre vers

chacuu~,

dont les deux I?remiers fom des vers

al<a,'!ues

de la premiere efpece; le troítíeme un 'I3mbe

dimetre hypereataleélique, c'elt-a-dire de quatre piés

~

,une fy lIabe ,longue, ,tel que

~elui-ci:

Trans mu Ilat in

I

etr

I

.tos ho

l

nores

I .

,&

le quarrieme en un

aleal,!"e

de la CecoDde efpeee.

~el

que 'e dernier de la firophe fui vanee :

!V0n poJ1id!nte»! p>ulta ,!,oeaverls

Real beatum : rellius oee"pat

N ome" bdati, 'fui deorum

.Muneribus Japunter .uti,

&c, Florace .

Pour peu qu'on

~ir 1'0r~ille

délie,lte, on Cent combie.,

les vers

alfa i,!ues,

mais

Cu~-cout

¡:eux dOD( ell formée

cene nro'l>pe, Cont n;¡rmpllleux. Aulfi Horace les ap-,

pelIe-.t-i! lés' fons

'm'~I~s

& nervf1;lx d'Aleée ,

minacu

Ale~1 eam~n~ .

(G)

.

.• ALCALA LA REALE, (G/og.)vilIed'EC–

pagDe dans l'Andaloulie, pres de !a riviere

pe

Salado .

Long.

14. 30.

lat.

37.

r

8.

· !

ALCALA DE HENAREZ,

CGlo$' )

ville

d'Erpagne dans la nOl!Ve!Ie

'~aniIle,

fur la nviere de

Henare1. "

Long.

'4. 32.

lat.

40, 3

0.

· • ALGALA D'E GUADAIRA,

(G/ogr. )

viII;

d'ErRágq~ ~:ins' l'1\naa!o\\'fie~

Cur la riviere de Gua,

dualra .

]:,onK-

12.

~_

lat.

3f.

I

f .

AL

C

A'L'~

S

C'!i:

N

T,

TE;

adj.

en

M tdeci,...

,!ui n'eft fas totit";'::¡-ait alkali, ,!ui approeh. de la. na,

ture du Jel lixiviel.

Boerhaave,

eumm .

POUrquOl, les

chofes Daturellemene acefcenres, ou

aleal.Jeentes,

o eC–

Cuyeroiene~lles

pas dans I'e(lomac les

m~mes dégén~~

rations glj'j:lIes Couffrenr au-qehprs?

(L

)

· A LCA

j.,'l,

'lJoyez

A

LK

A'L

r.

. .

.

,. A Le AM O,

(Giug. )

ville de Slclle, au pié dq

mom Bonifáti .'

Long.

30:

42.

lat.

38

2,

_

· • A L 'C

A

N'A

C.

m. L e rroelile d'Egypte fourlllt

a

la teinture

un

'r~uge

ou un jaune qu'on tire

~e

fes

feuilles felon qu'on cmploye

~ette couleu~:

Ul]

Jaime.

-

-

fi

o~