'1I2 "
ALD
" Leur nombr,e n'ell point le
~~me
par-t.out;
iI
Y
en
s
plus ou 1l10ms .. Celc;ln les dlfterentes vlHes: mais
iI
n'y
~"
a nulle pnn R!'!
lIls.de.fit, ou , plus .de vingt-fix .
C ell de ce corps d
aldermam
qu'on tire tous les ans des
maire & échevins; qui apres leur .I}lairie ou :échevinage
retournem dans .
I~ .
c1alfe des
..
/der"'ans,
doDt ils étoicm
comme .les .commilfaire.s ,
,Voyez
M A
1
!l
E. . .
, ,
, Les vmgt·fix ,
alderman~
de . Londres . Com
Cup~rieurs
aux trente-fix quarteniers"
oVoyez
Q
U
A'R
T
E NI
l:
R .
Quand un ,,des
a/d,rma"s
viellt a. moudr , les quar–
tenices en · préCentem deux.. entre leCquels le lord maire
&
les
a/dermam .
en..chojlilfent un '.
J
'!
'.
•
•
,.
Tous les.
a/dermam.
qui om éré lords' maires , & les
trois plus anckns
a/dermam
qui
De
I'om pas été, ont
le brevet de ,juges de paix. .
~
".. "
I\
Y
a
eu autrefois des
aldermaus
des marchand" des'
aldermans
,de I'hÓpilal;
&
aucres.
I\
efl, parlé aum dans
les ancíeunes archives des Anglois,
de . l'alduman du
,~i,
qui étoit . comme un . inrendant ou
.j~ge
de pro–
ylllce envoyé par ..le roi pour. rendre .Ia jullice .
11
étoir
Joint
~ I'év~que
pour connolrre des délirs; de Corte néan–
moins que la jurifdiétio!1 du . premier fe renferriloit daos
les
lois~ hljmaioes ,
& celle de I'aurre daos les lois di–
vines , & qu'elles .ne .devoient poim empiéter l'une fur
fautre.
Voyez
,S E'N A
T
E
U
R .
'. '
,
~es
pldermans
chez ·Ies Anglois-Saxol1s étoient le fe–
cond ou rroifieme ,ordre de leur nobleffe .
Voya,
N 0-
B
L E
S S
E . Aum ce mot viem-i1 du faxon
alder,
an–
cien, &
m~n,
homme .
."
:, Un auteur moderne prétend avec alfez de vrailfem–
blance" que chez les
ancien~
J\l1ema!1ds le chef de cha–
que famiJle ,ou tribu fe l1ommoir
ealderman
,
1I0n pas
pour tiglli6er qu'il fdt le plus \'ieux , . mais parce qu'i1
repréCentoir I'alné des enf.1ns, conformémcm au gou–
verl1ement pateroel qui éroir (Ifité dans celte nation : '"
, Comme
UI1
viJlagc ne confil1oit ordinairemeot . qu'en
Une cribu ou pranche de fa mil le, le chef de cene bran–
che ou tribu, qui en cecte qualité 3\'oit une Corte de
juri[diéliqn fur le yillí\ge, s'appelJoit
I'ealderman
du vil-
lago .
, ,
,
l. -.. 1, .'. \ • • .
~
Thomas Elienfis', dans)a vie ' de S. Ethelred, rend
aJ¡i~rmq"IJ
par
pri.."
ou
cO!nle :JEgelwinus,
'{U1
cogno–
Tainatus t{f
alderman,
'{uod intelligitur princeps flve
&ome,.
Matlhieu Paris rend ·Ie
.mof.· d'ald..man
par ju–
ílici~r, jltjli<iar~"s ;~Il{ ',Spelman
·obferve.,que ce furent
les rois de la maifon
.d~s
,di¡cs, de Normapdie qui fub–
fijtllerellr,le
1110~ ,de
íNjl;c¡;r
a
eelui
d'al¡/.rman.
, Athrlit/g
¡¡¡¡nitiai!
Il)l
npb1e,de la
pj;erhie.~e
olalfe;
al–
d.erman,
Un". nobl,. de la feconde;
l(
Ihane ,
un fim–
pIe genrilomme.
Voyez '
A
r ·1-!
EL
í
NG
&
ToH
1\
NEl
Alderman
éroit la mCrne chofe que ce que nou ap-
10lls
corate;
& ce fut apres le regne d' AthleflaÍle qu'on
comrnen~a
a
dire
fomle
au lieu
d'alderman
•
V.yez
COMT,E ..
....' .
,
Alderman ,
des le tems du roi Edgar, s' empl010it
lIufli 'pour
figni~er
un
jl/ge
OU un
jujli~ier ,
Yoyez .
u,
(J
E
& .
J
u.
S T
J
e
J
E R. .; .• ..
, C'eJl
:~¡lns~e
rens ..
qu~Alwin,
tils
d'Athleaane, efl
appell,é
iJld,rmp",,, totius. '/1.n/(I;",;
ce que Spelman rend
par
cap'talú j lif1úiarius Angli... (G)
,
'
1
. *
A
LEA, furol.m, de MlI1erve: il lui fut donné par
Aleus , roi .d
I
Arcadie, qui. lui M tjt un temple dans la
vil!e de .Tegée , capitale de fon royaqme. On confer–
VOIt dans ce temple la peau
&
les défenfes du fanglier
Calydon;
&
Auguae en enleva la M inerve
alea,
pour
pUlIIr les Arcadiens o'avoir fuívi · le parti d'Amoine . ,
A LE C HA
R
ITH,
r.
m .. (Chimie . )
il y en a qui
fe fervem de ce nom p.our lignifier le
mereltre. V.yez
M
E R
e u
R E' ,
V
1 F - A R G E N T ..
(M)
.
. ..
, ': A
L
t
C
T O,
f..f.
une ' des. trois furies; T ifiphone
&
M egere fom fes freurs . Elles. foni tilles. de l'A¡;:he–
ron
&
pc ·la Nuit. ,Son nom répond a ce.lui de
l'En–
vi•.
Quell~
,origine
&
quelle peimure de
I'envi; !
11
me
femblc . que pbur.·jes peuples & pour les enfans,
qu~il
faut prendre
:pa~
l'il11magination,. cela ell plus .fráppaot
que de .fe borner
;l.
repréfenrer ceue pamo n comme un
grand mal .
Di~e
llue. l'envic eH un mal, c'ea prcfquc
ne faire enrendre . aucre .chofe, finon que I'envieux reC–
,femble a un aurre . homme : mais quel en
I'~nvioux .qui
l1'ait ht'rreur..de lui-mc:me" quand il cnrcndra, dire que
l'Eov ie
~fl
Une des trOlS .Furies ,
&
qu'ellc cfl ti lIe de
l'Enfcr
&
de ,la Nuit? .Cene panie emblématique, de
Ja Thtologie du : Paganiírru: .. n'élOir pas .loCjours fans
qllelqu'avanrage ;..cllc e¡oi.i topte de
I 'invcntiq~ .de
Poe–
(es:
&
quoi de plus capable de rendre aux autres hom–
.11les la vertu aimable
&
le. vice. odieux , Rue. les pein–
rures charmames ou terribles de ces imaginaliolJs forres ?
/'
ALE
ALECTORIENNE, PIERRE ALECTORIEN–
NE, PIERRE DE
COQ,gemma alelloria,
pierre qui
fe trouve dans I'ellomae & dans le foie des coqs
&
m~mc
des chapons , CeHes qui [e trouvem dans le foie
fom les plus .grolfes, .& il .. y en a eu une qui avoitjuC–
qu'a
u~ . po~~e .&
demí de • longueur , & qui élOit de
figuíe Irréguhere, & .de .couleur malée de btun & de
blallc. Celles de \'!;flomac ·font pour
la
plilpart a(Jez
femblables aux femenees de lupin pour la tigure, &
a
une féve pour la .grandeur; leur couleur .el! cendrée,
blancharre, ou brune .cIaire;
iI
Y
en a qui rdfemblenr:–
:. du .cryflal , mais elles. Com plus obCcures ,' & clle Ollt
des filets. de c.ouleur raugcarre.
Voyez
Agricola,
de na-
tllra
fofljlium, Lib ..VI. fH'g.
307,
( f) .
"
<, .(\]..,
E
C
T
R
Y
O M A NC'l E, (f.
Divination,
qui
fe
,fáifoit par . le moyen d'un coq.
V oyez
DI VI
N A–
r
J
0 N .
~e
mot ell grec, compofé d' . """/.""
1/n
co'{,
& de
f'a,,,..14,
divination .
. .
,. Cet art étoit en ufage chet les Grecs; qui le praci–
quoient ainfi: on
tra~oit
un cercle fur la terre,
&
on
le partageoit enfuite en vingt-quatre porrions ou cfpaces
égaux, qans chacun
d~fquels
Olí figuroit une des let–
tres de I'alphabet,
&
fuI' chaque le
me
on .mettoit un
graio d'orge ou de blé. Cela fait, on pla?oit nu milicu
du cercle. un coq fait
a
ce manége;' on obfervoit
Coi–
gnlnfement les lemes de defl'us
.I~fquelles
il .
én~evoit
les
grain~ ,
.& de ces lettres' ralTemblées on faifojc un mot
qui formoit la réponfe
a
ce qu'on vouloit ,f.1vóir , _
, Ce
,fut ainfi .. que quelques devins nommés
Fidu{fius,'
Irenle, .Bergamit" ; & Hilaire,
felon Ammien Mar–
cellill , auxquels. Z Ollaras aíoilte
Libanítu
&
]"mbli'lue ,
ehercherellt quel devoit . ctré le .fuccelfcur de l'Empe–
reur Valens .
L e
coq nyallt elllevé' les graills qui éloient
Cur les lemes ,
e,
E,
o, ", ils :.en conclurent qlíe vce
[eroit
'I'heodore:
mais ce fut
'I'heodoJe;
¡¡'úi feul
.~cliap
pa aux recnerches de Valens; car ce Prince , i1tfotlllé
de ¡'sélion de
ce~
devins, tit tuer mus
ce.uxdolu , les
noms.
commcn~O\ent
par ces qU3tre premleres lemes;
<;Ol1lme
.'I'heodofe, 'I'heodore , Théodat, 'I'heodu/e,
&c.
:¡\lJlhbi~n
q\le
I~s
devius. Hilaire, un de ces derniers,
Gonlclfa
d~ns
.[on interrogaroirl:, rapporté par Zonaras
.~ ,. cité .
par Delrio, qu'i1s avoienr,
i
la vérité, recher–
~é
quel feroit le Cuceeifeur , de .. Valeos, non par
I'a–
Jearyoman~ie,
mais 'par la
n~cyomancie "
auire efpece
d~
divinª tion, ·
ou
ron employoit un anneau & un baf–
fin ,
Y'!jtZ
NECYOMANCIE.
Voyez at¡ffi
Delrio,
Di{'{flÍf,t. magic. Lib..IV. cap. ii. ,/u4. VfI. Jea. iii,
pag o
r6~.
&
f6f.. (G ): _
,
r
i\'
L
E'E
S'!
a.
p.
f.
l
Hifl.
an'.
)
fetes qu'on célé–
brOit en¡
Atc.~die
en .. l'honneur de Millerve
A/ea,
ainfi
furnomméepar
A
leus , roi de cette partie de la Grece.
.. ... ALEGRAN}i\,
(G/og. ) I/oyez
ALLEG RA-
l-i
I
1\.
I .
"
.. .. .
•
*
ALEGRE,
(Glog.) Voyez
A L LEGRE.
. o.
ALEGRETTE, (
G/og.
)
ville de Portugal
daus l' Alentéjo, fur la riviere
Ca.ia& les confins de POrt–
Alegre.
L o/¡"g.
JI.
10 .
lal.
39. 6. ,
• A
L
E I R
O
N
o;'
A
LE
R
O N,
f.
m. piece du mé–
tier .d'étoff'e .etÍ .foie.
Valeiro;,
cfl un liteau d'environ
un pouce de. large & un peu plus
j
[ur ün demi-pouce
p'épailfeur,
&
deux . piés ou environ de
longu~ur.
, Il
ea percé dáns le milicu: 011 enfile des
aleiron¡
daos
le carete , plus ou moins, felon le genre d'étolfe qu'
on a
a
travailler. Au ,lnoyen de.s cordes .ou fi cd les qui
paffem dans chaque crou l>ratiqué aux de\,x extrémités
de
l'
"I.iron ;
&
dont les unes répondcm aux Ji/Tes, & les
autres aux calqueroos ; On fait haulfer
&
relever les lif–
fes a difcrérioll .
Valei,on
dans le> bons métiers ne doit
pas etre coché
a
fes extrémités , mais perce :
Si.on~af
foit les cordes autour des
aleirom ,
eIJes pourrOlem tro–
ter les unes cootre les aotres , & gener le reovoi des
Jilfes .
Voyez Joi"ie, fig .
2.
PI. I/lfI. Voyez ar¡ffi PI.
l . fig.
1. '{.
&
V
E L
o
U R S
cifell . -
I
ALEMBROTR , . ( m. (
Chinz.
)
ea Un mot
Chaldéen dom fe ferveht les Alchimitles pour tignifier
cll de rart,
c'eíl·a-dire , de l'aet chimique .
~eue
cIé
fait entrer le Chimitle dans la lranfinlltation, & eUe
ouvre les corps de forte qu'ils [Ont pro'pres
¡¡
former
)a pierre philofophale. Qui [ait .ou qui fauroit queUe elt
cetre
c1~ ,
fauroit le grand i:euvre ,
11 Y
ell a qui diCent
que celte cié ell le fel .du mercure.
.
. A lembroth
fignifie aufli
fin Jel fondp,!t;
& parce que
Jes Cels les plus fondans font les alkalls ,
alembroth
ell
IIn
Cel
alkali qui
f<:J:~
a.
la fulion des métaux.
• Dans ce fens
alm/brolh
a été employé pour fignifier
un fel alkali naturel qui fe trouve en Chypre ; & il
Y
a
·apparence que ce
Cel
~(l
une eCpece de borax; ou qu'
on