ALE
on en l'0urroit faire Ju borax.
V.
B
CI A
A
X. (
M)
ALEMDAR, ( m.
CHifl.
mod.)
Gfficilr de
J~
Cour du
Graod-S~iglleur.
e'eLl celui qui pone l'en–
feigne ou {rendard verd de Mahomet lorfque le &ul–
tan
fe montre' en publ ic . dalls quelque (o(enibiré'. Ce
mm c(l eompofé d'
al,m,
qui Jighifie
Itendar'd,
&
de
dar,
avoir, ecoir·. Rieault,
de
I'Emp.
Ute.
C
G)- .
A
L
E N
G'O
N,
(G¿og.)·
ville de hanet dans la balTc
Norm~lldie
¡hr la
~nrre
,
grome par la B¡iante,.
L ong.
17., 4;'
lat· . 48 .
2).
,
. .. "
Le
comrñ6r~e
de la' Généralité
d'lIlmfon
mérire
d'~Ire eonou. On
¡¡tic :\
./IlenFon des
miles de ce nom
~
au Poor-:lUdemcr & :\ Bcrnay { .les blancards,. qui font
des: miICs de 1m;
a
Bemay,
a
.Lizieux ,.
a
Brlor)!le. les
brioones;'
a
Lizieux, Ies e remooes, done la' ehaine efi
ehanvrc, &' la trame ell \in;'
r
D omfrom
&
Vimou–
tiers, dé grólTes miles; Ics poior's , de France, appellés
",etin,
a
.lIlmcon ;
les froes
i
Liliéux , :\ Orbec .
a'
Ber–
vay
1
a,
Fervaques, & :\ Tardollct; des Cerges, des é·
ti!Tfllícs, des ClepOnS ,
a
IIle"Eon ;
des perites ,férges
ir
S¿el~
des lerges croifées & des droguets :\ Vernéuil ;
des étamines de laine, de laine & fOle, & des droguets
de
til
& laine,
a
Souance &
a
Nogent-Ic-Rotrou; des
fcrges forces
&
des tremieres :\ Elcouche ; des Cerges,
des étamines,
&
des lainerics
a
L aigle,
011
I'on fabri–
que autr. des épingles, de meme qu'i Conches' .
11 Y
ií
.Co.t,iclles ,q"uincalllerie & dillandrie; tanneries
it
Argell–
taO';
Vimomiers, Coilches, & Verneuil;' fabriqué de Ca–
bOlS, de bois quarrés , de.,planches, & Olairain .. engrais
de volailles, reufs, & beurre; falpetre d' Argentan ;' vcr–
rerie! ,& forges , verreries :\ Nonant,
a
Tortia:''!lb~re
&
a
Thimarais; forges :\ Ch'anCegrai,
\f
are~pes,
Carouges,–
Rannes, Conches, & la l3'dnne-ville; mll1es abondantes
dans le pays d'Houlme,
&
aux envirolÍs áe .Donifrom;
ehevnux dans les herbages d' Auge', & béfiiaux
a
I'en-
grais .. -
,
AL E
N
E,
f.
t,
e'e(l un ami! d'acier dont fe fer;
vent leS Selliers, Bouereliers, Cordonniers,
&
nutres
ouvriers qui travaillent le cuir épais, & qui le eouCent,
V alene
a l:i poioie tres-tine & ,ncérée, & va cot'ljours
en grotr.ifpnt juTqu'a la foie, ou
a
l'endroit par ou elle
e(l enfoiieée dans un manche de bois, On a toin de
fabriquet toujoors les
aleneJ
courbées en are, afio de
les repdfe plus commodes pour travailler, & moios fli–
jettcs
a
bleOer I'ouvrier qui s'eo fen.
,
Ce
to' )t
les Mailres Epingliers & Aiguilliers qui fonr
&
vell~ent
les
alenes:
autr. les appelle-t-on quelquefois
.Alen..,, ; ,
11 Y
a des
alenes
de plufieurs Cortes: les
alener
:\
join–
dr~,
fone celles done les Cordooniers
Ce
(erven! pour
coudre les cmpeigne.s, avee
les
"a¡tiérs;
,1'..lene
;\
pre–
miere Cemelle c(l pius grolTe <¡ue éelle a joindre, &
l'a·
lene
ii
dernicre Cemelle, eneore davantage.
l/oyez les fi–
gures de jix forees
d'alenes,
fig,
22.
&
fitlvantes ¿u
Cordonnier·Bottier,
Ces
alenes,
des Cordonniers rom
des efpeces de poinr;ons d'acier n,es aigus, polis, & cour–
bé5
d!!
dittél entes maoieres, Celon
I~
beroin, , l is tont
montC!s Cur nn manche de buis,
Voyez la fig.
37,
qui re–
préfeme une
alene
inolHée, On tient cet omil de la main
drQite ¡
&
on perec avec le rer
de~
trous dans les cu!rs
j>our y, pa(fer les tils qu'on veut Jomdre enfemble, Ces
tils
fQnt ármés de fpie de cochon, qui le,u\ feri
de,
poin–
te !
ilS
[0!H
au nombre de deux , que l'on palTe datíS le
meme trou, .I'un d'un Cens, & I'autre de Yautrt! ",Oll
ferre le poi
O[
ell tirant des deux mains;
fa~oir,
de la
lliáiti gauche, apres avoir tourné le
til
un tifur bu deux
fu~
iin cu'lt qui epvirom:e la main,
&
qu:oo appelk,
manicle . f/oyá.
,M
A
S IC LE . Son uCage
e~
de
~aran
tir la main de l'
lmpretr.ondu til : de la mam drone on
enmrtille I'autre
61
dcux ou trois tois autour du cnlet
du manche de
1';'/~;'c;
ce
qui ' donne le moyen de les
tirer tous deux f("temellt ,
,
.
• A
L
E N T
A
K I E
(G/og,
)
Province de l'EUho-
nie , :[ur ,le Golfe de
Fin!~11ác .
,
A L E N T E'
JO, (
Glog. )
Provmce de Portugal, fi–
tuée entre le Tage
&
.Ie (Juadiana,
ACEOPHANGINES, ádj.
(en Pharmacie , )
Ce fOlle des pilules qu'on prépare de la maniere fui-
"ame.
,
.Prene1. de la canelle, des clous de gir06e, des peti–
tes cardamomes , de la muteade, de la fleur de muCca–
de, du calamus arornatique, carpóbalCamum, ou ftuit
de bal)me, du jonc odo,ant, du Caotal jaune
¡
du
ga~
langala, des feuilles de rofes
rouge~;
une deml-once d.e
chaque: RéduiCel le tout groffierement en pou,dre; tl–
rez-en une ecilllure avee de l'rCptit-de-vin dans un vaif–
feau de terre bien fermé; vous diflo'u&ei dans trois pin-
tes de cette teinture du meilleur aloes une Iivre, Vous
y
aJoutcrez du ma(lic, de la myrrhe en poudre, une
demi-once de chaque; du Cafran, deux gros; du bau–
mt du Pérou, un gros: vous donnercl :\ ce mélaugc
la confillcuce propte pour des pilules, ell'f:íiCam évaporer
I'humidité rupcrftuc ', Cur des cendres chaudes.
Pham,a-
f.'.
de' L ondreJ.
(N)'
.
• A
VE
P,
( Glog. )
grande' ville de Syrie, en Afie,
¡ltr le ruitreau de MarCgtas ou Goié,
Long.
jj,
lat,
3f.
fO.
L e comnierce
d'lIlep
e(l le meme que d'Alexandret–
te, qui ,u'cC!, 3 propremem parler, que le pore
d'lIlep .
Les pigeons
y'
fervcm de couriers; on res in(lruie ¡¡ ce
vo}'age, en les trailí'pbnant d'une de cés endroits- dans
Pautre , quand' i1s 'lnt lelK's' petits. Vardeur de retrou–
ver leun' pelit " les ramene
d'lIl.p
a
Alexandrette , ou
d'Alexandrelte
:l
IIlep ,
en trob heures" qúoiqu'il yaic
v in~r
i
vingt-cinq lieues. La
~éfenCe
d'aller autrement
qu'a cheval dlAlexandrette
a
¡flep,
a été faite pour
cm–
picher par II!
frais le matelor de h! tet la' vente, d'a–
~heter
trop aher ,
&
de tixer ainfi le tau des marchandi–
Ces'
trop hout. On voit
a
IIlep
des marchands
Frao~ois ,
Anglois, Hollandois,' ltaliens , .Arméniens ,. Turcs,
A–
rabes,
Perf~ns
¡
lndicns,
&
c.o
Les m'arohandifes propres
pour c(,tc<! échellc, COn! les
m~me,
qUt pour Smyrne.
Les rccoll1'S fOllt en Coie, coile, de como, comme aman–
blucíes " anguilis', lilales , toiles de Beby, en
Taqui~,
,y
l amis,
&.
indicnnes, c'otooS én laine Ol! tilés, noiJC
de galle, cordoüans ,' favons,. & camclots fons e!ti-
m6.
.
.,'
. A
L' E
r
H, c'e(l le nom'
de
la premiere lettre de I'al–
phabet hébreu ,. d'olr I'on a formé
I'alpha
des Syriens
& des Grees; ce nom Ii¡¡nitie
Che!, Pri¡zcc,
011
mille,
011
crouve qUefq\ICS pleaumes
&
quelques autres ouvra–
~es
dans l'Ecriture qui cOlTimenccm par
a
'l.ph,
&
dom
les aucres verfer$ continuent par les le!tres fu ivantes de
I'alphaber,
11
n'y a CJl cela auéun my(lere; mais
ces
pieces s'a¡jpellént
atro[li<his
,
paree que rous les vers qui
les
compoCenr, commeneent par une leme de I'alpha–
oet, [olo'n I'orqré
&:
I'arrángemenr qu'elles tiennenr en–
tre elles dans I'ordre granimarical , &ínli dáns le pCeau–
me
Beati in;maculaei
In
viá,
les h'uit
pr~lilíers
IverS com–
mencent par
al'ph,
les huit Cuivans par
6eeh;
& ainli
de, aUlres , Dans le pCeaume
1
ro.
Co/¡jÍiebQT' tibi Do–
mine, in t6t. cord. meo,
ce vers coríllncnce par
plepb';
ce qui Cuit,
in.conci/io ¡uf/ora";
(5
congrigatio1ie;
com–
mence par
beth;
& ainli de tuite Dans les lamenta–
¡ions de
J
érémie, il
Y
a deux ohapitres , dOn! la pre–
miere (lróphc feulement commenee par
aleph,
la Cecon–
de par
belb,
&
ain/i éles aucres . L e troifieme chapirre
a trois vcrCers ,de Cuire qui comnlencent par
alepb;
puis–
trois autres qui commencent par
beeh
!
&
les Hébrcux
he
conno;¡¡;~n!
poine d'autres vers acróllichcs que ceux–
la,
Voyéz:,
A
e
R
o s
T 1
é
HE .
Les
J
uifs fe Cervenc aujourd'hul de leurs iettres, pour
marquer le
¿~ifres:
aleph
valle un;
beeh,
deux;
ghi–
mel,
trois;
&
ainli des autres. Mais on ne voil pas qu'ao–
eiennement ces caraéleres ayene eu le
m~me
ulage: pour
le relle, on peut eQnfulter les gramma;re,
H~brai'ques ,
90
ell a depui peu in1p.imé une en
Fral!~ois
a
Paris
che'/. Colombat, en faveur
oc
ceui: qni n'cmenden¡ pas
le Iatin: pour le, latines; elles font tres' coml111ines.
00
peut
conCul~er
ce que, nous dirons oi-apres, fous
les arricles
~e
LA"(luES HinRAtQUES,
de
GRAMMAI–
RE,
de
POI NTS ':OYEL;LES,
de
L ETTRES,
&c,
(&)
A L ER
ION
S,
C.
m.
pI.
terme de B laJó..
Corte
o'aiglctics qÚI
1l'0.~1 ~
ni bec oi jamnes,
Voyn
Al (l'LE
T–
TE , Meu¡lgc derive ce mot dc
"lft/dario
dimioulif
(j'a'fui/';.
II n'y
á
pas plus de cenr
~m
qu'O;¡ les llom–
)l1e
."I¿rións,
& qu'on les repréCellIc les ailes étendues
fans Jambes
&:
Cans
b~e,
On les appelloit auparavanr
, fim plement , par Icur nom
aigleeees.
• L'ailrlón
reprét¡'nté ne paro.?t ditf¿renr des meriet–
tes, qu'ell
e~
que celles-ci om les áiles Cerrées & lont
repréfcmées comme palTalltes; au lieu que l'
allrio"
e(l
en pal, & a I'aile étendue; Outre que la mcrlette a un
bec, & que
l'állr;ol1
n'en a pas ,
l/oyez
M
E R
L
l!
T TE,
(V)
"
.
,
A
~
ERO N
'oo (
m. .(
SQid;e
)
V o)'á.
A
L É l R
o
N •
On d,e
"I"on
dans la manufaélllre de Paris , & I'on
dit
aleiron
dans ,eclle de L yon ,
.
• A L E
R
T 'E, eri
d~
guerrc, par leqllcl on appelle
les Coldals
a
Icut devoir .
AL E'S E' \ ad) ,
(Hydraul, )
fe dit des parois ou cé c
tés d'ull ruyau 'Qui rone bien limés, c'e(l·
iI
dire, done on
'¡¡
abbattu tou't le rudc . (
K )
AL [ '
S¡;:' ,
'te"rme de Blafon;
il
fe dit de toutes les pie–
Ce,j