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Z,QS

ALe

Ii

on le tait

rr~lIlper'

dans I'eau; un rouge, fi on la lai[-

1f

infu(cr

d~(ls. <lu

vinai!{re, du citron, ou de I'eau d'a–

lun . On eXtr:lIt des bales de la

me

me planee, une hui–

le

d'ul1~ odé~r

cri:s-agtéable;

Óll

en faie urage en Me-

decine.

.

AL

C AN N A,

<.

M e¡/ec;ne.

)

41eanna offie. L igrt–

fl;r,d" ¡"dimm, f el< alcanna ManithonJj .

Herm. Muf.

;leil.

6. 6j.

c'¡:a

le ketllla des Turcs

&

de¡ M aures ;

'fes feuilles réduites eo poudre jauue, fervent de cormé–

tique aux naturels du pays, qui en fom uae el."pece de

pate avec du ruc de limon ; tes 1,J00;nmes en teignem leur

barbe,

&

l<;s femmes leurs ongles . Elle ea bonne .poor

exciter

l~s

iegles .,

&

pour' les maladies hyftér iques ;

:míli

I~s

Orientaux. s 'en

rer.ve.nt·

jls pour caufer l'aVOrteluent,

&

pour chaifer le fretus mort dans la matrice .

(N)

*

A

L C

a

N

T A R A,

(Glog .

)

.ville d'Efpagne dans

l'Eflramadoure, fu.r

I.e

Tage.

L"!'g.

11 .

3j.

lat.

39.

ir:.

II

y a en Efpagne une autre vllle nommée

f/

a./eneíq

d'Alean/ara ;

c'éfl encote' le no01 d'uoe contréc de Por·

tugal,

a'

une licue ou en viron au-deifous de Lisb.onoe .

, A

L

e

A N T

a

R

'JI"

<.

Ordye

d'

)

Hifl.

Iftod.

ancien o¡ –

.dre milieaire, ainfi appellé d'une

vill~

d'E(pagne

de

me–

¡;ne 110m, dans i'Eflramadoure.

Voye..

CHE

V

A L I E R ,

ORDRE,

W'c.

.

En

IlI1., '

Alphonfe IX. roi de Caflilla, ayant re–

pris

AIe..ntara

fur

l~

Mores, en confia la garde

f:4

la

défenfe, d'abord aux chevalicrs .de

Calaer~v.;¡ ,

& deux

íms apres aux chevaliers

dre P oiriey,

autre ordre mili–

~aire jnflitu~

en

1 110

par ·Go01e1.

F

er.nand,

&

approu'

yé par le pape Alexandre

lII.

fous la regle de

S .

Be–

holl. Ce fue

a

ceete occalion qu'ils quinerenr leur an–

'cien nom, poue prendre celui de

eh.vali.r! d' Alcan·

tara .

Apres I'elpullion des Mores

&:

la prifi: ¡le G¡enude ,

la l)1a.1Jrife de Fordre d'

Alcantara,

& ce lle de l'ordre

de Calatrava , furem unies

ii

la courollne de Callille par

Ferdinand & ¡fabelle.

l/oye..

CAL A

T R

A

V

A .

En )

j40 ,

les ' cheval iers

d'Alcanttly.a

d,el)l.and¡!renr

In

permiílion de fe marier,

&

.elle

I~ur

fllt accord,l!'e. lls

porcenc la croix v.erte on de

{i!10pr~ f!eurdelyf~e , .&

Out

eo'

Efp~gne ·

pl13liears riches commanderies, don.t I.e roi

difpore eli qua¡jté de grand· maltre de I'ordre.

(G)

• A LCARAZ, (

Glogy. )

ville d'Efpagne dans

la Manche, fur la quardamena.

L ong.

lj. 42.

lato

38. 28.

. • A

L C A T

FI

E'E S, fetes qu'on célébroit

ii

Mi–

cenes' en I'honneur d'.A 1cathoüs fil s de Pelops , celui qui

foup~onné

d'avóir faie

atTaílin.er

Coofrere Chrylippe , cher–

eha

U1)

a(y¡~,

a

la cour du roi M egare, dom il épou–

fa la filie , apres avoir délivré le pays

d~un

lion furieux

qui le uvageoie .

II

fuccéda a fon beau 'pere, fut bon

fouverain,

&

mériea de I'amour de [es· peuples .Ies fe–

les

annuell es appellées

Aleathées .

. *

I'c

L

C A

T R

A CE,

f..

m . pet,it oifeau que 1'on

,chercheroir enl'ain fue 110 .céan ·des Indes

aux

environs

du feiz'ieme dei ré de laeieude

&

Cur

les c6ees d'Ara–

bie, ou W.icquefoft. dit, gu'il fe trouve ; car pour le

reconr¡ol.tre

fI

eo faudroie, une antre

defcripeion ~'

&

fur

cene defcription peut-etre s'appercevroitooEl que c'ell un

piCeau déJ :I connu .fous un autre nom. N ous invitons

res voyageurs d' eere meilleurs obfervaeeurs , s'ils préeen–

dem que I'H il oire Ila'turelle s'eurichifle de leurs obfer–

vations. T anr qu'i1s ne nous rapporreront que dés noms ,

nous 'n'en ferons guere plu¡ avancés .

,

~

A

L

C.A

V

A

17

A ,. dr?it de doüanne de cinq pour

cel)t du pnx des marchandl(es , qu'on paye en E lpagoe

&:

dans l'Amériq\]e. efpagnole ..

. AL C

E' ,

f.

m. animal quadrupede .

00

ne Caie pas

bIen quel ea I'animal auquel ce nom doir appartenir

p~rce-que

les

d~(criptions ,

qu'on a f:lites del

I'alel,

fon~

dllfécemes les unes des autres. Si on coafulte les N a!

turalifles .anciens &

. ino<l~rnes,.on

trouvera par rappon

a

cet anlO1al des faa s qUl parOlifent abfolument concrai–

res

¡

par

e~emple,

qu'i! a le poil de diverreS couleurs

~

qu'il efl femblable

i\

un. 'chameau dout le poil n'efl

qu~

d un,:: feule

,~ou;eur;

.qu'!l

~ ~es

comes ,

&

qu'il 'n'en

~

pomt;

~~!1

n a pomt de

JOlnture~

aux jambes ,

&:

qul

11

~

des )Olntures ,

&

que e'efl

c~

qui le dillingue d'un

autrc ammal appellé

machlu ;

qU'11 a le pié fóurchu

&

qll'i1 :\ le· pi¡! folide comme le cheval . C ependant 'on

1=~oi!

qu'il y

~ b~au¡:oup

d'apparence que l'

alc/ n'efl

poine

dlfferent de I ammal que oous appellons

I/an

parce que

la plílpart des auteues éonviennent que

I'a/cl

efl it-peu–

pres de la taille du cerf\ qu'il a les ' oreilles & les piés

<;0!pme le eerf,

&

qu

1

il lui reifemble encore par

la

pe–

tlt¿ife de fa · queue

&

par fes comes; qu'il elt diftercnt

.du cerf par la couleur

&

la longueur de fon HOO, par

ALe

la

petitefT'e ¡:le [on cou,

&

par )a

roide~r ~e

.fes

)am–

bes. On a remarqué qu'il a la levre Cupétleure fOít g ran–

de.

11

eí! cermin que tous ce

caraét~r~

c.\lnv

!en.ne.nt

a

I'élan . On pourroit aum concilier les

contr+riét~s

qW

fe trouvelle

d~ns

les de(criptiolls de

I'alel;

ca.r ql,l<;>ique

le poi! de

jI.él~

n

l;Ie

foit que d'une coulcur, ccpendanl>

ceete couleur

cha\lg~

da.ns

les différcmes faifons de 1 'an–

~ée,

Ii

I'on en crojt

I~

hilloriens (epeencrionaux, elle

d.e.vient plus

p~ le

en été

qu'~l\e

ne I'efl en hy ver. Les

élans males ont des corne,s ,

I.es

.femel les n'en one point;

&

jor.fqu'on a dit que

I

'ál.fé

\l'avoie poine de joiL1tures ,

on

a

peut-eere voulu faire enrendr:: feulel11ent , qu'il a

les jambes prefqu'aulli roides que s'il n'avqie point de

jointur.es

; en etfee cet animl!1 a

la

jam\¡e eres-ferme .

M lm. dr I'acad. royale de.f Se.

tOY".

fIl. part,

f.

pago

179· V oye..

E'x.

A N'-

(1 )

A L

e

E'E, en latin

aleea,

f. f.

herbe

a

~cur

mono–

p,éeale en for01e de clbche ouverte

&

découp.ée

; i.l

Y

a

au milieu de la tleur un tuyau pyra,midal , chargé le plus

fouvem d'étamines , &

iI

foce du calice un pi llil qui

palrc par le fond de la tleur,

&

qui s'embolte dans le

euyau .

Ge

'pi(lil devient dans la fuiee un fruit appluei

/!t.

arrondi, quelc¡uefo(s Qoinm, & cnveloppé pour l\>rdi–

nair~

p.ar

' le calice . Ce frujt

d i

compoCé dc

plu~eur~

capfl}re~

qui tienne)1t

~

\]n axe c.annelé , done

ch~que

can–

nelur~ ¡e~9ie

UO!!

1apfule qui renferme I)n fruie fail or–

dinairemeut en forme de rein .

L'

ale'!e

ne dilfere

de

I~

ma¡.¡ \'c

~

de fa guil)1uu;ve, qu'eli ce que fes feuilles foot

d~coupées.

T ourr.efort,

l nft,

re; herb. V oye..

P

L A !>I–

T E.

(l )

*

A L C HIMELECH

ore

MELILQT

~GY­

P T

1

E

N , plaoce qui crore

&

s'étend

a

ierre , petite,

ferpentanc lencern.ellt,

ue

s' élévam prefque jaI)1ais ; .ayunt

I~ f~uille ~u .tr~tlé, fl!ul~mel1t

un peu moins gn¡nde ;

les fteurs perites- , en grand nombre, Qblongues , placées

les unes

ii

c6té des aurres , d.e la aouleur dt¡ lafran ,

&

d'une odeur fon douce.

II

fuccede

a

ces rteurs des

gouife~

obliques , qui concienncnc une tres-peeiee Jcmen–

ce ronde, d'un rouge Doirarre, d'une raveur amere

&

aflringellte ,

&

qui n'ea p:ís Cans odeur .

R ay.

.

a

J..

C

H

l

M

lE,

r.

f. efl la chimie la plus fubtile

par laquelle on fai e des opérations de Chimie exeraor–

dinaires , qui exécutent plus promptemenr les memes

chofes que la

nacur~

efl

10l}g-.t~ms

a produire ; comme

10rCqu'avec du mercure & du Coufr

y

Ceulement, on fai¡

en peu d'heures une maeiere [olide & rouge , qu'on nom–

me

<Ínn abye,

&

qui ea touee

femblabl~

¡lU

ciúoabre na–

tif, qUe la namre met des années

&

111~Ij'¡e

d.es

fiecles

ii

Eroduire ,

Les opérations de

l'4Ichi",ie

om quelque chofe

9'~d­

mirable

&

de myaécieux; i) faut remarquer qut¡ l,orf–

q.ue

ces opérations font devenues plus connues,

elle~

p.erderu kur meiveilleux,

&

elle~

('om

m iCes

au non¡"

bre des opéra(Íons de

I~

chimie

ordin~ire,

comme

'J

one éeé mifes Gelles du l.ilium, 'de la

panac~e,

du ker–

mes, de l'émétique, de Iª ¡einture d" I'écar)ate ,

&e:

&

fujv~Jl

la

,fa~on

dom fon,r

~ordinairel11ene

tp i¡ées les

chofes humaines , la Ghi¡nie ufe avec illgraeitncje des a- .

V<ll\eages qu'elle a

re~ús

de

'I'alchimie; I''flfhi''lie

efl;

mal·trailée ,dans la pl!1p¡¡.rt de$ ljvres de cI:til1}ie.

V oyez:.

4 LCll l MISTES.

.

L'e mot

"lchimif

c:fI

compqfé de la prépolition

al

qui efl arabe,

&:

qui ' expril)1e [t,blime

qu

par

excellen–

ee ,

&

de

chimie ,

done 1I0US donnetons la définieion eIJ

[pn lieu

( voyez:.

C H

1M lE) ;

deCone que

alchimie ,

fui–

van!

I;r

forGe du mo,C, ligl}ifie ' la

ehimie fr:b li,!" ,

1,,–

ehimie par

"J(cellene~

.

L es alltiquaires oe conviennent pas ener'eux dc 1'9ri–

gine' ni de l'ancienneté de

I'alehó¡úe.

Si qn en croie quel–

ques hifloires f.1buleuCes, 'elle étoit des le tcms .dc N oé;

iI

Yen' a meme eu qui QIIt préeencju

'qu'i\.d~l!l

f,w oie

de

1'"lc./Jimú .

Pour ce qui regarde I'amiguito: de

cett~ fcienc~ ,

on

n'en rrouve

au~une

apparcnce dans les ancicns ameurs ,

foit Medecins, foir Philofophes , foie Pocees ,

depui~

H o–

mere, jufqu'a quatre cenrs aps apres J efus-Chrill. Le

premier auteur qui parle de faire de I'or , efl Z 01.ime ,

¡

qui vivoit vers le comrrencemellt du cinqljie¡n c fiecle.

11

a

cOO1pof'; ep grec un livre

fr' y l'art 'divin

de

f aire

de

'1'OY

&

de I'argent.

C'ea

un manufcrie qui etl

:1

la

bibliot~eque

du Roi . Cer ouvrage donne lieu de j uger

que lorfqu'il

a

été écrie, il

Y

avoit déja long-tems que

la Chimie étoir culeiv¿e, puifqu'elle avoit déja fait ce

progres.

. .

n

n'e!l point parlé- du remede univcrfel , qui elll'o–

bjet principal de

l'Alchimie ,

avane Geber , auteur ara–

be, quí vivoít dans le

~eptiellle

fiecle .

Sui-