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~ot$

},..

L1J'

la

re~oil

.A la

monnoie fue le pié de matlere pour

par–

fer

¡,

la

follte. Le marc ea acheré

690

livres,

& il

Y

.. 90

carolus

~U

mare; coo(équemmen,r il vaur

8

1.

If

f.

4 d.

.

"

~

L B

1,

(G/og ,)

ville de France, capitale de l'AI–

l>ig~ois,

dans le haut Languedoc: elle ea fur le Tarn .

L ong .

19·

49·

lat.

43· H· 44·

- h L B

~

C A N rE

01<

C A R

N

E'E,

f.

f. c'ea,

chez

les Flettrifle!,

une anémone dom les grandes feuilles

rOn! <I'un blanc fale,

&

la pluche b\anche, eIcepté

a

(00 extrémité qui efi couleur de rofe.

. f

ALBI COR E, f. m. poiffon qui a, dit-on, la

figure

&

le gout dn maquereau, mais qui efi plus zrand .

On le trouve vers les latitudes méridionales de l'Océan,

ou

il

fail la guerre aux poiffons volans.

AL B

1

G

E

O

1

S; adj. pris fubfi.

e

TUol.)

feae gé–

nérale compofée de plufieurs hérétiques qui s'éleverent

dans le xij. fieele,

&

dont le but principal étoit de dé–

tourner les

~hrétiens

de la réceptioD des facremens,

~e

renverfer I'ordre hiérnrchique,

&

de troubler la di–

Ccipline de l'Eglife. On les nomma ainli paree qu'Oli–

Yier, un des difciples de Pierre de Valdo, chef des

Vaudois ou pau'{res de Lyon, répandit le premier leurs

~rr~urs

dan

s

Albi, ville du haut LanguedQc fur le Tarn,

&

que cette ville fut comme le ' centre ' des Provinccs

Hu'i1s- infeaerent de leurs opinions.

Cene héréfie qui renouvelloit le Manichéifme, l'A–

fiani(me,

&

d'autres dogmes des anciens feaaires ,

au~quels

~lle

ajoutqit diverfes erreurs paiticulieres aux dif–

férentes branches de cene feae, avoit pris Daiffance en

Bulgarie.

~es

Carhares en étoient la tige;

&

les Pau–

¡iciens d'hrméDie I'ayant femée en hllemagnc, en Ita–

lie

&

en Provence, Pierre de Bruys

&

Henri la porte–

rem, dit-on, en L anguedoc ; Arnau de Bre(fc la fomen–

ta; ce qui fit donner

ii

ces hérétiques les noms d'

Hen–

,.iciem,

de

Petrobtljicn!,

d'

A rnal<difteJ, Cathare!, Pif–

freJ,l P4taril1J, 7ijJera"d!, B om-horame!, PI<blicain!,

PaJlizgien!, '

&c.

&

a

touS enCuite le nom général

d'AI-

higeoi!.

'

, Ceux-ci étoient proprement des Manichéens. Les er–

teuis dont les accufem Alanus, moine de Clteaux,

& ,

Pierre, moine de Vaux-Cernay, auteurs contemporains

'lui écrivireflt contr'eux, font

l·.

p'admettre deux prill–

Fipes ou deux créateurs, I'un bOl1, l'autre tnécham; le

premiér, créateur des 'chofes invifibles

&

fpirituelles; le

Cecoud, ctl,atcur des corps,

&

auteur de I'ancien Te–

(lament c¡u'ils rejettoiem, admettant Ic nouveau,

&

lléan–

~oins

rejcuant I'utilité des facremens.

2·.

D'admettre

peux Chrias

¡

l'l1n

m~chant,

qui

a~oit

paru fur la ter–

re avec un corps famaílique, comme I'avoien¡ préten–

du

' 105

Marcionites,

&

qui n'avoir, diCoient-ils, vécu

ni n'étoit relT'uCcité qu'en appat'encc; I'autre bon, mais

qui n'a point éré vl1

tn

ce monde.

3·.

De nier la ré–

Curreaioll de la chair,

&

de croire que nos ames fom

pu des démons

1

ou d'autres ames logées dans nos corps

en p'ullition des crimes de leur vie pafiee; en cOllféquen–

~e

tls nioiem le purgatoire, la néceffité de la priere

pour les morts,

&

trnitoient de fable la créance des

Catholiques fur I'enfer .

4·.

De condamner

tOUS

les fa–

cremens de

l'~glife-;

de rejener le

bapr~me

comme ¡uu–

tile; d'avoir l'Euchariaie en horreur

¡

de ne pratiquer ni

confeffiilD ni pénitence; de croire le mariage défendu:

a

quoi l'on peut ajoúter leur haine contre

le~

m iniares

de l'Eglife; le mépris qu'ils faifoient des images

&

des

reliques. lis étoient généralement. divifés en

deu~

or–

dres', les

parfait!

&

les

croyam.

Les

parfait!

menoient

une vie auaere, continente, ayanr en horreur le men–

Conge

&

le jurement. Les

croyam,

vivant comme Ic

re!l~

des hommes,

&

fouvent mEme déréglés, s'ima–

ginoient ctre

f.~uvés

par la foi,

&

par la 1(:ule impofi–

tion des tnains des

parfait!.

Ce¡te héré0.e fit en

p~~

de tems de li grands progres

dans les prov\l1ces méndlonales de la France, qu'en

] 1

76

on la condamna dans un concile tenu

Lombez,

&

au concile général de Latran en

11 79.

Mais malgré

le zele de S. D omillique

&

des autres inquiliteurs, ces

hérétiques tlJultipliés mépriferenr les foudres de l'Egli–

fe. La pui(fance remporclle fe joignit

ii

la fpirituelle

pour les terrá(fer. On publia contr'eux UDe croifade en

1210;

&

ce ne fut qu'apres dix-huit ans d'une guerre

filngla'llte, qu'abandonnés ' par les cotntes de Touloufe

leurs p,roteaeurs,

&

affoiblis par les viaoires de Simon

de Monifort, les

Albigeoi!

pourfuivis dans les tribu–

naux eccléfiaaiques,

&

livrés au bras féculier, furem

entierement détruits, :; I'exception de quelques-uns qui

fe

joignirent aux Vaudois des vallées de Piémont, de

Frunce

&

de Savoic. Lor(que les nouveaux , réformés

:ALB

parurent,

Cts

hérltiques projetterent de re joiodre ault

Z uingliens,

&

s'unirent eonn aux CalviDiaes,. fous le

regoe de

Frau~ois

1.

L'exécutiol1 de Cabrieres,

&

de

Mérindol, qu'on peut lire dans notre hiaoire, acheva

de diffiper les relles de cette feae dont on ne connoit

plus que le noro. Au relle, quoique les

Albig_oi!

fe

foient joims aux Vaudois, il ne faut pas croire que ceux–

ci ayent adopté les opinions des premiers; les Vaudois

n'ayam jamais été M.anichéeos, comme M. Bo(fuet

I'a démontré daDs fon

Hiftoire de! VariatjonJ, li'/J.

XI.

Petrus Vallo Cerno

Sanderus~.

Baronius, Spondan. de

Marca, BolIuet,

Hift. dtI f/ariat.

DupiD,

B iblioth•

uele! jiule xij.

él

xii). eG)

*

A LB ION, ancien nom de la grande Bretagne.

Les conjeaures que I'on a fonnécs fur I'originc de ce

nom oous paroiffem

/i

vagues, que quaDd elles ue fe–

roient pas hors de notre objer, nous n'en rappOrterioDs

aucune.

• AL

B ION

la "ot<'Velle,

partie de l' Amérique fep–

tentrionale, découvene

&

nomm':e par Dracke en

15'78.

Elle efi voifine du Mcxique

&

de la Floride.

*

AL B

1

Q

U E,

f.

f. nom qu'on donne

¡¡

une cfpe–

ce de craie OU terre blanche qui a quelque re(femblan–

ce avec la terre ligillée,

&

qU'QIl trouve en plulieurs

endroits de France.

*

h LB L h S S E R -

W

t\

E R T,

(Glog.)

pays de

la HoIlande méridionale , COfre la Meufe

&

le Leek.

*

A LBOtGhLER

U

S, f. m. bonnet des Flami–

nes Diales ou des Flamincs de

J

upiter. lis le por–

toient tOujours,

&

il ne leur étoir permis de le quitter

que dans la maifon.

11

étoit fait, dit

F

caus, de Ip peau

d'une viaime bbnche: on y ajuaoit unll poiare táite

d'une braoche d'olivier. Celui qu'on voit

Plan. Vil.

Hift.

anc.

ea

orné de la foudre de ]upiter'dom le Fla–

mine diale étoit pretre.

*

AL B O

R

t\,

efpece de gale ou plotÓt de lepre

dom Paracelfe doone la defcriptiun Cuívantc. C'ell, dit–

il, une complication de trois chofes.; des dames fari–

neufes, du

ferpigo,

&

de la lepre.

L orfque plulieurs maladies dom l'origine ell différen–

te viennent

a

fe réunir, il s'en forme une nouvelle

a

laquelle

iI

faut donner UD Dom diffé'rent. , Voici les li–

gnes de celle-ci. On a fur le vifage des raches femola–

bies au

ferpigo;

elks fe changent

en

petites pufiules de

la nature des dames farineufes: quant " leur terminaj–

fon, elle fe fait par une évacuation puante par la bou–

che

&

le nez. Cene maladie, qu'on nc connoit qu.,

par fes lignes extérieurs, a autli fon liége

a

la racine

de la laugue. Voici le remede que Paracelfe propofe

PQur cene maladie qu'il a nommée.

Préllez d'étain, de plomb, d'argent, de chaeun une

dragme; d'eau diaillée de I5lancs-d'oeufs demi-pinte: me–

lez.

11

faut difiiller les blancs·d'oeufs apres les avoir

fait cuire, verfer I'eau fur la limaille des métaux,

&

en laver

1'..

lbora.

Paracelfc,

de apoflematibuJ. Voyez

DARTRE, SERPIGO, L¡;:PRE.

*

AL BO R N O

Z,

f.

m. mameau

a

capuee fait

de poil de chevre,

&

tout d'une pieoe,

a

I'ufage des

Maures, des Turcs,

&

des ehevaliers de Malte, quand

i1s vont au camp par le

mauv~is tcm~.

A LB O

UR o"

A U

LB O

U

R G,

arb.rc

mieux

connu fous le nom

d'/.beni"

ou

dcfallx /benier. Voy.

E 'BE N IER.

el)

*

A L

B O

U

R G,

e

G/ag. )

vjlle de Danemark dans

le N ord ]utland.

L ong.

27.

/4t.

n.

*

2\

LB R A N D,

O"

A

LE B R

A N,

011

AL E–

B R E

N

T, 110m qu'on donne

en Yenerie

au jeune ca–

nard, qui deviellt au lIlois d'Oaobre

ca"ardea",

&

en

Novcmbre

ctlnard,

ou

oifcau de "riviere.

AL B R E N E' , adj.

termo de Fal/Connerie,

fe dit

d'un oifeau de proie qui a perdu entierement ou en par–

tie fOll plumage.

011

dit:

ce gerfa"t efl ,,/bren/, il fallt

le

b"igner,

A

r.;

B R E N E

R,

V.

n. veut dire

chajJer al<X al–

bran!

:

il faie !Jon albrener.

*

AL'BRET

O"

LABRIT,

(Glog.)

'ville de

Frallce en GaCcoglle, au pays d'Albrer.

L ong.

17.

lat.

44.

lp.

AL

BU

G IN E:E, adj , f.

ti,

Anatomie,

efi la tuni–

que la plus extérieure de l'oeil, appellée autrcment

C01l–

}onlli'/Je, Voyez

C

o

N

J

o

N

e

T I V E.

Ce mot vient du

Latín

alblu,

blanc; la tunique

alb¡tg;,t/e

recouvrant le

blanc de I'oei!.

Voy'z

OE

I L.

Albllginée

ea

auffi la tunique qui enveloppe immé–

diatemenr les reaicules.

VoytZ

T

E S

TIC

u

L

E S

&

SCROTUM.

eL)

ALBUGO ou

TAlE, efi une maladje des yeu!

ou