AIS
011
re rcrt d'
aiJ
pour tremper le papier, pour le rema–
nier, pour
I~
charger apre. I'avoir impr·mé.
11 Y
a
a
chaque prelTe deO!
",s;
un lur lequel
dI-
poC': le papier
prepa,é pour I'impre.llon,
&
I'auue pour recevoir cha–
que Ü!UiJlc imprirnée.
Les CompolÍleurs one aoffi des
aÍ!
pour ddferrcr leur!
formes
a
dj(lribuer
&
meme leur lelrre.
Voyez.
F o R–
M E.
Mais le plus Couvem ils ne re lervene que de
Je–
IItI·aiJ:
deux de ces
J.mi-aÍJ
Cone de la grandeur d'lI11
grn11d al$.
A l,
terme de Pa",nier;
c'en une planche mac;on–
née dans le mur
ir
I'cxtrérnilé d'uo (ripor (lU Jeu de
paume, qu'on
~ppclle
'{/tarr!. Vais
ell placé pr¿ciCé–
mene dalls I'angle du Jeu de paume qui touche
¡¡
la
galerie,
&
d:uis la parrie du tripor ou e(l placé le Cer–
veur . Les rripors ou JCux de p3ume qu'on appelle des
dedans,
n'one poim
d'aís.
Quand la baile va frapper
de volée dan
l'aÍ!,
ce qui
re
conno!t par le
ron
de la
planche, le Joiieur qui I'a poullée gagne uo quinze.
Voy.
JEU DE PA U ME.
A I
n
preJ[er
OU metrre les lines en preffe,
olltil
des R.lieurs:
i1s dojvent é.tre de bois de poirier. II en
fauc de ditférenre grandeur, c'en-á ·dlre pour
in-folio,
,n-4',
in'So,
in-n,
él
in·18. V oyez. Plan,he
l .
de la
R .I/llre, jig.
j .
'
Quand on De rrouve poine de poirier, on prend du
boh de hctre.
A,
S
n
endoJ[,r ;
ce ront de petires pl3nches de hetre
bien polies, dont un des cótés dans la largeur en rond,
I'autre etl quarr':. On rner une de ces planches elllre
chacun des volumes, qui fom tous lOurnés du meme
feos, lor[qu'i1s ront coucné's,
&
gu'oo fe prépare
ii
les
mettre en prelfe pour
'1
tiJire le do , le cOté quarré de
la planche IOUt Joignallt le bout des licelles de la cou–
{ure ;
enCort~
que ces planches pr<a:1n! un peu plus le
bord des livres, Cervem
a
f.1 ire Corrir le dos en rond .
11 Y
en a pour IOU :S les formes de livre .
Voye;:. PI.
l .
Jig.
F.
A/s
t1
fOliettcr;
il
Y
a des planches toutes Cemblables
pour foüener, rnais plus larges que les précedel1tes. On
die
ais
n
fOlimer. Voyez:. PI.
l .
jig. G.
Ais
ti
rogner;
ce fom de petites planches qui Cervenr
aUl Relieurs
a
mainreni, les livres qu'ils wulene rogner
dans la prellc .
Voyez:.
R
o
G N
E
R,
F
e u
E
T TER,
él
ENDO SER.
A
I
~
fetti/ll ,
en
t.rme de Viererie
ou
Plan,he
ti
la
[olld"..e
,
c(l un
ais
qui (en
ii
couler I'étaiu pour fou–
der.
A,
d"
eorps,
partie du bois du
mltier Jes étriffes
en (Die.
e
fOnt deux petite planches
obl ongue~
perr
cécs d'autant de trotls que I'exige le nombre aes maíl–
les du corps, ou des mai llons ou
c:I~s
aiguilJes.
Elles om
400
trous chacune pour les méders de
400
cordes,
&
6:-0
trou pour les métiers de
600
cordCi :
il
y
a huir trous dans la largcur pour les mériers de
400 ,
&
iI
en
3
10
pour les métiers de
600.
Leur ufa–
ge eil de rcni..
les
mailles de corps
&
les 3rcades dans
la dircc5.tion ql1'elles doi"em avoir .
l/oye::. P(allfb. VI.
n°.
7.
la pla"ehe eft IIn des ais d" corPl.
A I
ti,
S.rrl/re..i.;
c'cll un outil
ii
I'ufage de la
Serrurcrie en ornelllcnr. Sa forme e(l bien fimple; ce
l1'el! proptcmenr qu'un morceau de bois, d'un pouce
ou un pouee
&
dcmi d épniffel1r; oblong, porté fur deux
piés , percú
iI
In
furt:tce de trOUS ronds
&
coocaves,
qui rcrvcllr
il
I'ouvrier pour emboutil
d~s
demi·boules.
Voye;:.
Serrllr.
PI.
.AV jig. M.
'A
1
n
eo/ler,
bout de plaL'che d'tln bois leger
&
u–
ni , qui a la ¡'mne de la moidé d'un cercle dont on
:tllroit cnkvt \1n pLtir fegmcllt , en ton e que les dcux
3rcs tCI nlinés par la clXde de ce regment
&
par le dia·
mctre futJcllt
"sam
de f>art
&
d'aUlrc. Ces
ai!
fom
a
!'ufage dI:
C~lll
qui pcigncne en élem3il; c'en /l-der–
tus qu'i1s co/.cnr Icur papiers ou peaux; ces papiers ou
pcaux nc Com c.ollés que Cur les bord, de
I'ah. Voy'z
de res ais,
P
1r""IN
de
r
Eventai/lifle,
11.
12..
13.
J
4.
A I ,\
E,
r.
f. '"
terme de Prati'{lle,
fe dir
d'un
C~rvicc
ou d'uue commodité qu'ull voifin rClir\!
d'un aUlrc, en venu de
tirre~
ou de poffefIion immémo–
riale , fans qu
'iI
en rel'Íenne aucun fruit
¡¡
cet autre voi–
fin; omme la foufTrance d'un pat1age Cur fes terres,
d'un ég0\1t
&,
Ce rcrme etl fynonyme
ii
fervitl/de .
I'o.)e:::.
S
¡':·R
v
I T U nE.
( H)
A, A
N CE ,
f.
f.
( Ar,bitel1J1Te.)
fi¿ge de commo·
dilé propre
&
commode. que ['on place attenam une
chambre l coucher, une (aJle de compagnie, cabinet,
&~.
J
la. faveur d'une foupape que I'on
y
pratique
2uJourd'hUl, ce qqi leor a faít doouer le.nom
d'llÍfatuc
70me
l.
AIS
20r
~u
de
(itlo,
ti
[otlpape,
aum bien qu'iI la piece quí con–
r~ent
ce
lié~e;
i1
,'en f:lir de marbrc
&
de pierr
de
herre que I on revet de menuirerie ou de m uqueterie ,
orné de bronLe , tel qu'on en :voit aux hÓtel de Tal–
monr, de Villars, de Villero)',
&
ailleurs.
Ces (ones de pieccs fom partie .des garde-robcs;
&
lor[que I'ou nc peur, faure d'eau,
y
pf3riqucr des [ou–
papes, on
y
ricm feulemellt des chaiCes perc¿es.
On donne le 110m de
I.,tri"a
t\ux lieux domeaiques.
VoXez
LAT R1~E
.
(P)
A
l S
AY -
LE -
O U
C ,
(Glog. )
ville de France en
Bourgogll.e, bnillage de
Ch~tillon.
A I S E M E N
r,
garde-robe,
f.
m.
(!fIarine.)
Vé–
peron rert
d'''iJemcnt
aux matelor ; mais on en fi¡ir daos
les galeres
&
ailleurs pour les offiders.
(Z)
,'\ 1S N A Y -
LE -
C H AS T E A U,
( Glog.)
...ille
de France, dans
la
généralilé de BOtlrges.
A
1
S
N E,
( Glog .)
riviere dc
F
rance, qui a r."l (our–
ce en Champagne,
&
Ce
joinr
i\
l'OiCe vers Compie–
gnc.
A
I
S S A
D
E
de
pOllpe, (Marine.)
c'eH I'endroit
011
la poupe commence
:'i
fe rc¡récir,
&
on font auffi
les radiers.
Voyez.
POUPE
él
RADIER .
(2)
• AISSANTES, fubll . f. plur. ou
AIS~ISo/,
13
A R
O E
A
U X,
fubCl . m. plur. c'en le nom que
les couvreurs donnenr
ii
de tres-perits ais f.,its de dou–
ves, ou d'aurres b,mr de planches mince dont
00
cou–
vrc les cbaumiercs
ir
la can¡pagn!!. Cene couverture efl
legere.
00
s'en rere :\Um pour les hungards , Cur-tout
quaod la ruile en rare .
]1
f.1u.r que les
aijjimtes
foient
fans aubier, fans quoi elles fe pourrirom. Elles deman–
dent beaucoup de e/ous.
11
ne feroir
p~s
mal de les
peindre. On regagne toures (!es perires d¿penfes fur la
grolfe charpenre qui peut erre moin forre.
AlSSELLE,
e
f.
(Anatom.)
caviré quien fous
la partie la plus élevée du bras .
Voyez:.
B
R..A
S.
Ce
mOl en un diminutif d'
axis,
&
figllifie
peeie
tI.U.
Voy,
AXE.
Les abces
(LII1S
les
aijJe/les
fOllt ordinairement dan–
gereux,
a
caufe de la quanrilé des vallleaux fanguins,
Iymph:uiques,
&
des ·nert' qui for¡nenr beaucoup de
plexus autour de cene p1rtie . L es anciennes IOIS or–
donnoicnr de pendre les crirnillels impuberc par deíTous
les
aijJelles. Voyez:.
P
V 8 E R TEr,
&"
(L)
fI
Y
a des perfonnes
fll1
qui la rueur
Otl
la Iran fpira–
tion des
aif!~¡¡es
de
m~me
que celle des aine , en
Ruante;
011
en pem corriger la p)Jallteur, (elon Paul
Eginelte de celte fayon: prcnez dlun liquide, deulC
)lartie,: myrrhe, ulle parrie diffoute dans du vin: lavez
fouven! les
aijJel/eJ
avec ce melaoge.
Ou bieo prenez de la litharge calcinée
&
éreimc daos
du vin odmiférant,
&
battez-In en
y
aJouranr un peu
de myrrhe, jufqu1a
ce
qu'clle ait acquis la conliltance
du miel.
.
Ou bien prenez [itharge d'argent,
fix
gros;. myrrhe
1
deux .gros; amome, Ul! gros, que vous arrolere7. avec
du
VII1.
Eolio, preue'l.
alul~
liquide, huir gros; amome, mir–
rhe, lavandc, de ehacun quatre gro ;
broy~z·le~
avea
du vin. PauJ E ginetre,
,h.
xxxvj.
lib. I/l. (N)
A I S
S
E L L E r
('fardmage,)
fe dir encore des
ri~es
qui s'élevem
&
qui fortent deS' cótés du malrre brlll,
en fe fourchane
&
[e'
fubdiviCan~
en d'al1rres branches
qUI [one moiodres; elles produiCenr
a
leur exrrémiré
des bOutoDS foíbles qu'il fam rertancher, alin de laiffer
tome
I~
leve au maltre brin qui eo devieot plus beau;
coupez ces óranches avec I'ougle, ou no! cill!aux, au–
deífous du fourchon, r.1ns I'écarrer .
(K)
A I s S E
L
LE DE S
P
L A
N T
ES,
ala,
f.
f~
(
Hi/f.
nato
bot. )
c'eCl le petir eCpace creux qui Ce trouve
a
la
JODélion des feuilles ou des rameaux avec la branche
ou la rige;
iI
eo rorr de nouvel/es poollées,
&
quel–
quefois des fleurs. Dans ce cas,
cm
dit que le fleurs
cailfenr dans les
aijJalla
des feuil/es.
(1)
A I S
$
E L 1E
R,
f.
m. chez
les CharpellJÍas;
ou
enrend par UD
aiJ!cli</·
une piece de bois ou drojre ou
arcuée, rerminéc par deux renons, done l'un a la mor–
roire dans une des deux pleces do bois
allembl é~s
de
maniere qu'el/cs formem UD angle
a
I'endroir de leur
aflemblag~,
&
dOllt I'autre tenon a
ia
monoife
da.nsI'aurre de ces deux pieces de bois. Ainfi les
d~u~
p,e–
ces
&
l'aiUi:lier
formene un triangle done
l:aijJe!re~
ea
la haCe,
&
dour les parti" fupérieures des pleces allcm–
blé.:s fonnenr les cÓt': .
L'
aiJ!,¡'.r
eH employé pour
forrifier I'aficmblage d s deux piece ,
&
pour
empl'che~
que celle qui
en
Aorifomnlc ne Ce (,s.pare
d~
celk qUI
ea perpendiculaire, ou vcrricalc, fOH par fon propr!!
Ll
pOlds,