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AIS
poids
[oi~
par les poids dont elle fera ehsrgle, Aio–
'/i
p'lanche 1I, deJ /lrdojfes, fig,
1.
la piece de' bois '
orporée 3 I'angle
K
l '
dans la
rnac/,;nt,
.ea
un
aifTt–
litr,
11
[uffi t áe cet ,exemple j ' pour reconnohre
I'ai[–
f etier
[DoteS
Jes' fois <jo'il ,fe rencontrera' dans les au–
tres figures,
Voyez ,allJli leJ' PI,'".cheJ'·de Charpente ,
, A
1 S S E ,L 1 E R S;
on dónDe' aulJi' le 'nom
d'aiffelú rJ'
aux bras d'ulÍe roue; lo'rfqu'ils 'eXcedent la' circonféreo-,
ce de cene raue, de inañiere que
'Ja
¡Juiífance appliquéc
ií
ces bras, fait Olouv'oir ' la
~roue
plus facilement.
.
, A
1
S S
E
S ,
Voyez
E
s
S E S "
'
,
A 1S S 1E U
d'ancrt, VoytZ
J
A S,
Voy ez auJli
E
5-
SIEU,
"
•
A
1
T
nllt, expreJlion de Palai!,
eft uoe ordon–
nance qui fe Olét au bas des requ,etes préfeotées 'par les
parties; lor[qu'elleS demandeot' aéte ,de l'emploi ,qú',elles
foot' d'icelles ' pcJUr',quelq'ues' écritures : Par cxemple,
'dal1s uoe requete d'e¡nploi ' pour griefs , l'appellant de–
mande
,a~e
q\lc' pour -griefs, il emplo'¡'e la pré[eme re–
quete, '& le rapporteur met au bas d'icelle,
ait alle
&
foit fignifi!,
(H)
,
,
. " A
1
T M A T, nom que les Arabes dooneot
a
I'ao-
timoiÍle. '
.'0
~I"
,
, •
•
• A J D B
A T
1
P
1
T A
Brafilitnfium,
nom d'un ar–
brilfeau' Q\I '):¡rer¡l ; (¡u,i a 'ciriq ou fix palmes de haut,
& dont le frui,t
e~
femblable
a
I'amande, ,excepté qu'il
ea
noir ,
011
en tire une huile de la meme couleur,
'dont les Sauvages fe fervent pour fOrtifier les articula–
lioos , '
• A J
U D
A N T, fub/'l, m, terme dOllt on fe fert dans
quelques
'pa)'~ f,tr~llgers
" 'p,?ur' tignifÍer ce que nous ap–
pell~n? (J,de-iie-c~"1P,
(7qy,
Al
DE: DE '
e
A M
p ,
( 2)
, ' • A IU
S -
L
O C
JJ
T 1
U
S,
d,eu de la parole,
que
les R omains hOÍ}orqít nt [oús ce nom' extr'aórdmaire: mais
'comOle il faü¡ 'fav,oit fc,laire, jls' ávciiein aúffi le dieu du
'mence : ' L"orfque ' lés',Gaülois ' fuceni' fur ' lé' poiot d'en–
tre~'
én ,Ital,ie,:' on :elÍtendit fortir 'dú
~ois
'de Veaa'5me
yOlx qUI cClon :
fi vous nt relevez
I~J
murJ de la v llle ,
e¡¡~
[era jiri{e .'
Or¡
n~~I.igea
cet avis,
!es 'Ga:~lois
'a!ri
c
'yerenr,
&
R ome fut prife ,
A
prcs leur retralt<; on fe
f.appeH~ )'<;lr~s:Ie ; ~' or¡
lui ,11!!ra un amel '
Co~s"le'
nom
dOllt nOljs parloos,
11 .
eut enr\j(te UD temple a Rome;
'dans l'endroit
' m~mé
ou ' il' fi'étoit 'fait entendre 'la pre–
'miere fois, Cicéron' dit
au
deuxiéme livre
de
1"
Djvi–
;,atiol<;
que quand ce 'dieu n'éroi¡ cannu de perConne;
il
'parloit :' mais <ju'il s'étoit ' tu ' depuis !lu'il avoit un
temple &' des lmiefs';
&'
que ie dieu 'de -la 'parole étoit
'devenu 'muet aiiffi-t6t 'qu'i l aVQit' éié adoré
."'11
efi dif–
'fici},e'
d'ac~óÍ'd2! ~a ~}élÍér~tion' q~g~l¡e,;e' RU~ ~es 'p'~yens
aVOlent pour leurs dleux, avec la patlence qu'lls Ont ,eue
'pour les diCcoúrs ' de' certains philofóphes: ces ' Ch'réticns
<¡u'ils
'ó~( 'F~nt
'perCécutés;' difoieiji-ilS' rien' 'de plus"foit
'que ce' qu'on ' lit ' dabs 'Ciééión?' L es livn!s '·de 'la
Divi~
'nation ne' COnt 'que"des traités d'iiréljgion : Mais que'He
imprefl}C?o 'devoiem faire fur les peuples', ces morceaux
d'~loquence
'ou ' les' dieux font ' pris
a
témoin, & Com
iovoq'ués; ou 'Ieurs ménices fom 'rappelléeS , en un mot,
ou leur ' éxifience ' ett' 'fu¡ipoCée; quand ' ces moi:áau'x é"
toient prqnonc'és par des gens 'done ·on avoii 'une' fotilé
o'écrits phi)6f.opniques, ou )es 'dieux &'Ia: ieligion ' étoient
,trairés de'
fa~les
'!
' t-:e
tr<?uvér~it~on
PaS
la ,(o!u<jon
' d~
tomes ces dlfficultés dans la rareté
des
manufcrits du
f
ems '
d~s
anciens? Alors le peupl'; De ' lifoit guere : '
iI
,ent~ndoi~
k s' diféours
~e
fes , orateurs, & ces difcours
j!tolent touJours remphs de p,été envers les dieux : mais
il
iglióroit ' ce ' que !'oÍ'ateúr ' en
p.en[oit & 'en écrivoii
pan~
(on' eabinet ; ces '6iíyrhj?;e's 'n'étoi'ent
qu'~
I'ufage de
r~s
amis : '
~ans'
l!impoffibll it'é ou "I'ón ' [era' toujours
~ ~~l'~che;
les
hc¡~~,cs
'de penfer & '
4'écrir~
" ne
Ce–
rOIt-ll pas • defirer qu II en fUt parmi nous comme chez
les a'nciens? 'L es 'p,radu!9:iolls de 'I'iAcrédulité."ne' [oot
a
~raindr~
que pour ,'le peuple & que' pour' la : foi 'des
om~
RIes :
" Ceu~ '
qui
p~nfent '
bien [avem
a
'quoi 's'en teQir ;
~
'ce 'ne ' Cera ' pas une brochure qui ' les écartera d'url
fentier
'i¡u'ils,'~nt
'clioiú 'avec exam'en, & 'qu'ils' fuiveot
par 'iout :I Ce' ne foot ' pas de petits rai[onneme'ns
abfur~
¡:¡e~ q~~ :per~uad~~t,
ii
un
ph!l~fo~he "
d'
abaq'd~óm;r '
foq
Dleu: llmplété n eft done a cramdre que pour ceux
flui fe laiífent conduire', Mais mi moyen d'accorder le
refpeét que I'on doit
a
la croyance d'un peuple & au
eulte hadoDal
e,'
avec la' liberté de' penfer , qui efi' ti fore
a
fouhaiter 'pour la
déc~uYerte
de la vérité ;' & avec la
traoql!i!l it~ p~bl!qu~1~
fans ' laqu,elle il n'y a point- de bon–
heur
DI
pour ' le rhllofophe ';
DI
pour le peuple : ce ferait
de défendre tout écrii 'contre ' le gouvernement & la re,
ligion en langue ' vulgaire ; de lailfer ' oublier ceux qui
~criroieot
dans
~ne
langue [avante,'
&
d'en pourfuivre
,AJU
les reuls traduéteurs,
Jt
me femble qu'en s'y prenan,t
ainfi, les abft¡rdités
éc~ites
par les auteurs, ne feroiem
de mal '
a
perronne , Au rd le, la liberté qu'on obtien–
droit par ce moyen ,
ea
)a' plus grande,
il
mon avis ,
,qu'on puiOe accorder ,dans 'une locj éré bien policée,
Ainti par-tout ou I'on n'en loüini pas jurqll'a ce point–
J3,
on n' en [era .peut,erre pas ' moins bien gouverné ;
mais a coup sur il )' aura un yice dalls le gou verne–
'ment par:tout ou cene liberté Cera plus étendue , C 'ell-I:I,
je cróis, 'le cas des Anglois ,& des ,Hollandois:
iI
fem–
ble qu'ol1 ' penfe dans ces cOlJlrées , .qu',ón ne foit pas li–
bre, ti
1'0 11
ne peut
~trc
impunément effréné, '
, Si 'ce que 'JlOUS dirons dans cet anide ne parolt pas
exaét', & blerre qU,elques perfonnes , quoíquc ce ne 10it
'pas ootre intentiqn ', nous l,es renvoyons
a
l'anid e CA–
'5 U 1S T E;
'ou notre penf¿c e!l exphquée d'une maniere ,
qui doit fatísfaire tout
le'
moilde':
'
,
, AJUSTE',
' ;oyez
AVUSTE ,
AJUSTEMENT, f. m, fe dit en général de
tout ce qui Qrne le corps humain en le couvrant ;
il
's'emend ,'"
Peinture
,
110n-Ceulemen¡ des ,draperics ou
vetemens ,de módé & 'de fanpioe; mais , encore de la
ta~<in' d'or~er
les jigures, foi t en .les ceignam de cha!–
nes d'o" ou ' d'autres riches ceintures, fOlt en les habil–
Jane' de 'légeres étoffes , en les' coeffan,t de diademes de
belle forme , on de voiles tinguliereniem liés avec des
'rubans , ,en relevant leurs cheveux , ou les lailfallt pendre
galamment; ,el}fin en les omant
d~
COlliers, des braa:e-
lets,
&c,
{ R )
,
A
J
U S
TE R,
Voye::.
A v u
S
TER ,
'A
J
Ú
s
TER
1m
rrillet , CJardinage,)
c'eft arranger
a la main fes feuilles , de maniere qu'elles fe trouvent ti
bien difpo[ées que I',ceillet en paroilfe plus
,!~rge,
On
fait ce travail quand la ,/Ieur eft toute ,épandUle ,
(K )
, A
T
u
S
TER
un che,'al , (Ma" !ge,)
c'e/'l lui appren–
dre fon exercice en lui donnam la grace néc,eIT.1Ire ,
, A
J
u
S
TER
un fer , (Mar!chal/erie,)
c'e/'l
I~
rendre
propre' au pié du cheval '
(17)
A
J
P
s
TE R,
en
ter~.
de B alancier,
~'e~
rendre les
poids conformes aux pOlds étalonllés ou a I étalol1 ,
, ti
J
u
S
TER,
en terme de Bijoutier ,
c'eft remplir les
vuides' d\me pkce ,' tabatiere ou
au~re,
de morceaux de
pierres tines', ,de ,cal.1Joux , de coqUlllages,
f?'c,
& pou!,
aino dire la marqueter, '
. A 1
u
S TER
carreaux, terme
d'
aneien M onnoyage ;
c'étoit couper avec des ciCoires les angles ou pOlotes
de~
pieces de métal qui alors étoient préparées
~n
quarré,
pour etre enfuite arroodies,
'
, A
J
u
S
TER ,
danJ leJ M anttfaélureJ de foje,
fe dit
des lilfes quj ne dOlvem erre ni plus élevées ni plus baf–
{es qúe 'I'ouvragé ne le comP<?rte,
/lJttfler,
,c'e/'l leur
donner cene difp<1otion,
11
efi Impoffible de falre de bel
ouvrage quána ' les"liífes font mal
ajufl!eJ ,
parce qu'a–
lors les parties de
la
ch:i.!ne fe [éparent mal,
II
n'e/'l
):no!me pas poffible <le
trav!,-ilIe~
quand elles fom
~res' mal
ajufl!ú , Voyt Z
LIs S E "
,
, A
J
U
ST
E
U R
S , ,¡
la lWonnoie,
ne peuvem, non–
plus que
¡es
M onnoyeues, 'etre
re~ us
s'ils ne [Ollt d'eltoc
,& de ' Jiglie . Leur fonétion eft de donner aux l1ancs le
poids gu'íls ' doivent avoir'; leur droit, de deux fous pour
i 'or, 'un fou' pour l'argem & le billon, lequel droit
il~
partagent ehtr1eux, ". ,
, A
J
U
§
T
0 '1
RE,
f.
m,
a
la
M onnoi¡ ,
e/'l une ba–
lance qui left aux ajuaeurs
a
déterminer
ti
le Jlallc
a
mdnnó)'er
ea
9u poids, fi xé, s'il efi 'fon Oll t!Jlble: les
/Iancs qui font d'un pOlds :lU' deífous fom c¡falllés pOllr
en Cuite étre rernis :\ )a fonte; céux qui Cont trop torts
font liOlés·' &
diminu~s
par Jeur furface avec une écoüa –
ne ,
V dyez
f
L 'A N
e,
e
I
s
A I L LE,
E
C?
o
U A N
E •
A
J
u
T
i \
G E
ou
A
J
O U T
o
1R,
f.
m, '(
r ontaj–
nier,)
~es ;'j1tta$~J
ou
ajotitoirJ
~ont d~S
cy lilldres de
fer blanc ou de cUlvre percés de pll1fleurs ta,ons, leCquels
~e
vilTent
Cue
leur écroll que I
'ou
foude au bout d'ULl
tU)'1U ' moma'm appellé
foltChe ,
11 )'
a deux fortes
a'aj" tn$ eJ ,
les
fimpleJ
& les
com–
p of !J ;
les
fimpleJ
'fonr' ordinalrement élevés en cone , &
percés d'un ' reu
1
trou ,
• Les
compolé!
font applatis en-deífus ,, & percés fur
la platine de plufieues trous, de femes 011 d' un fai–
[ceau de tuyaux qui forment des gerbes & des giran–
doles ,
Parmi les
ajutageJ compofé!,
i.1 )' en
~
doot le mi–
lieu de la fuperficle
ea
tout rernpl!
1
& qUl De (01)[ cou–
verts que d'ulle 'l.one qui les emouee : on les appellc
ajoutoirJ';' l'!parg11e,
parce,qu'on prét; nd qu'ils dépen–
fent moins d'eau,
&
que le Jet
en
paran plus gros,
011
fait preodre aux
ajoutoirs
pluíieurs ligures, comme de
ger-