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202

AIS

poids

[oi~

par les poids dont elle fera ehsrgle, Aio–

'/i

p'lanche 1I, deJ /lrdojfes, fig,

1.

la piece de' bois '

orporée 3 I'angle

K

l '

dans la

rnac/,;nt,

.ea

un

aifTt–

litr,

11

[uffi t áe cet ,exemple j ' pour reconnohre

I'ai[–

f etier

[DoteS

Jes' fois <jo'il ,fe rencontrera' dans les au–

tres figures,

Voyez ,allJli leJ' PI,'".cheJ'·de Charpente ,

, A

1 S S E ,L 1 E R S;

on dónDe' aulJi' le 'nom

d'aiffelú rJ'

aux bras d'ulÍe roue; lo'rfqu'ils 'eXcedent la' circonféreo-,

ce de cene raue, de inañiere que

'Ja

¡Juiífance appliquéc

ces bras, fait Olouv'oir ' la

~roue

plus facilement.

.

, A

1

S S

E

S ,

Voyez

E

s

S E S "

'

,

A 1S S 1E U

d'ancrt, VoytZ

J

A S,

Voy ez auJli

E

5-

SIEU,

"

A

1

T

nllt, expreJlion de Palai!,

eft uoe ordon–

nance qui fe Olét au bas des requ,etes préfeotées 'par les

parties; lor[qu'elleS demandeot' aéte ,de l'emploi ,qú',elles

foot' d'icelles ' pcJUr',quelq'ues' écritures : Par cxemple,

'dal1s uoe requete d'e¡nploi ' pour griefs , l'appellant de–

mande

,a~e

q\lc' pour -griefs, il emplo'¡'e la pré[eme re–

quete, '& le rapporteur met au bas d'icelle,

ait alle

&

foit fignifi!,

(H)

,

,

. " A

1

T M A T, nom que les Arabes dooneot

a

I'ao-

timoiÍle. '

.'0

~I"

,

, •

• A J D B

A T

1

P

1

T A

Brafilitnfium,

nom d'un ar–

brilfeau' Q\I '):¡rer¡l ; (¡u,i a 'ciriq ou fix palmes de haut,

& dont le frui,t

e~

femblable

a

I'amande, ,excepté qu'il

ea

noir ,

011

en tire une huile de la meme couleur,

'dont les Sauvages fe fervent pour fOrtifier les articula–

lioos , '

• A J

U D

A N T, fub/'l, m, terme dOllt on fe fert dans

quelques

'pa)'~ f,tr~llgers

" 'p,?ur' tignifÍer ce que nous ap–

pell~n? (J,de-iie-c~"1P,

(7qy,

Al

DE: DE '

e

A M

p ,

( 2)

, ' • A IU

S -

L

O C

JJ

T 1

U

S,

d,eu de la parole,

que

les R omains hOÍ}orqít nt [oús ce nom' extr'aórdmaire: mais

'comOle il faü¡ 'fav,oit fc,laire, jls' ávciiein aúffi le dieu du

'mence : ' L"orfque ' lés',Gaülois ' fuceni' fur ' lé' poiot d'en–

tre~'

én ,Ital,ie,:' on :elÍtendit fortir 'dú

~ois

'de Veaa'5me

yOlx qUI cClon :

fi vous nt relevez

I~J

murJ de la v llle ,

e¡¡~

[era jiri{e .'

Or¡

n~~I.igea

cet avis,

!es 'Ga:~lois

'a!ri

c

'yerenr,

&

R ome fut prife ,

A

prcs leur retralt<; on fe

f.appeH~ )'<;lr~s:Ie ; ~' or¡

lui ,11!!ra un amel '

Co~s"le'

nom

dOllt nOljs parloos,

11 .

eut enr\j(te UD temple a Rome;

'dans l'endroit

' m~mé

ou ' il' fi'étoit 'fait entendre 'la pre–

'miere fois, Cicéron' dit

au

deuxiéme livre

de

1"

Djvi–

;,atiol<;

que quand ce 'dieu n'éroi¡ cannu de perConne;

il

'parloit :' mais <ju'il s'étoit ' tu ' depuis !lu'il avoit un

temple &' des lmiefs';

&'

que ie dieu 'de -la 'parole étoit

'devenu 'muet aiiffi-t6t 'qu'i l aVQit' éié adoré

."'11

efi dif–

'fici},e'

d'ac~óÍ'd2! ~a ~}élÍér~tion' q~g~l¡e,;e' RU~ ~es 'p'~yens

aVOlent pour leurs dleux, avec la patlence qu'lls Ont ,eue

'pour les diCcoúrs ' de' certains philofóphes: ces ' Ch'réticns

<¡u'ils

'ó~( 'F~nt

'perCécutés;' difoieiji-ilS' rien' 'de plus"foit

'que ce' qu'on ' lit ' dabs 'Ciééión?' L es livn!s '·de 'la

Divi~

'nation ne' COnt 'que"des traités d'iiréljgion : Mais que'He

imprefl}C?o 'devoiem faire fur les peuples', ces morceaux

d'~loquence

'ou ' les' dieux font ' pris

a

témoin, & Com

iovoq'ués; ou 'Ieurs ménices fom 'rappelléeS , en un mot,

ou leur ' éxifience ' ett' 'fu¡ipoCée; quand ' ces moi:áau'x é"

toient prqnonc'és par des gens 'done ·on avoii 'une' fotilé

o'écrits phi)6f.opniques, ou )es 'dieux &'Ia: ieligion ' étoient

,trairés de'

fa~les

'!

' t-:e

tr<?uvér~it~on

PaS

la ,(o!u<jon

' d~

tomes ces dlfficultés dans la rareté

des

manufcrits du

f

ems '

d~s

anciens? Alors le peupl'; De ' lifoit guere : '

iI

,ent~ndoi~

k s' diféours

~e

fes , orateurs, & ces difcours

j!tolent touJours remphs de p,été envers les dieux : mais

il

iglióroit ' ce ' que !'oÍ'ateúr ' en

p.en[

oit & 'en écrivoii

pan~

(on' eabinet ; ces '6iíyrhj?;e's 'n'étoi'ent

qu'~

I'ufage de

r~s

amis : '

~ans'

l!impoffibll it'é ou "I'ón ' [era' toujours

~ ~~l'~che;

les

hc¡~~,cs

'de penfer & '

4'écrir~

" ne

Ce–

rOIt-ll pas • defirer qu II en fUt parmi nous comme chez

les a'nciens? 'L es 'p,radu!9:iolls de 'I'iAcrédulité."ne' [oot

a

~raindr~

que pour ,'le peuple & que' pour' la : foi 'des

om~

RIes :

" Ceu~ '

qui

p~nfent '

bien [avem

a

'quoi 's'en teQir ;

~

'ce 'ne ' Cera ' pas une brochure qui ' les écartera d'url

fentier

'i¡u'ils,'~nt

'clioiú 'avec exam'en, & 'qu'ils' fuiveot

par 'iout :I Ce' ne foot ' pas de petits rai[onneme'ns

abfur~

¡:¡e~ q~~ :per~uad~~t,

ii

un

ph!l~fo~he "

d'

abaq'd~óm;r '

foq

Dleu: llmplété n eft done a cramdre que pour ceux

flui fe laiífent conduire', Mais mi moyen d'accorder le

refpeét que I'on doit

a

la croyance d'un peuple & au

eulte hadoDal

e,'

avec la' liberté de' penfer , qui efi' ti fore

a

fouhaiter 'pour la

déc~uYerte

de la vérité ;' & avec la

traoql!i!l it~ p~bl!qu~1~

fans ' laqu,elle il n'y a point- de bon–

heur

DI

pour ' le rhllofophe ';

DI

pour le peuple : ce ferait

de défendre tout écrii 'contre ' le gouvernement & la re,

ligion en langue ' vulgaire ; de lailfer ' oublier ceux qui

~criroieot

dans

~ne

langue [avante,'

&

d'en pourfuivre

,AJU

les reuls traduéteurs,

Jt

me femble qu'en s'y prenan,t

ainfi, les abft¡rdités

éc~ites

par les auteurs, ne feroiem

de mal '

a

perronne , Au rd le, la liberté qu'on obtien–

droit par ce moyen ,

ea

)a' plus grande,

il

mon avis ,

,qu'on puiOe accorder ,dans 'une locj éré bien policée,

Ainti par-tout ou I'on n'en loüini pas jurqll'a ce point–

J3,

on n' en [era .peut,erre pas ' moins bien gouverné ;

mais a coup sur il )' aura un yice dalls le gou verne–

'ment par:tout ou cene liberté Cera plus étendue , C 'ell-I:I,

je cróis, 'le cas des Anglois ,& des ,Hollandois:

iI

fem–

ble qu'ol1 ' penfe dans ces cOlJlrées , .qu',ón ne foit pas li–

bre, ti

1'0 11

ne peut

~trc

impunément effréné, '

, Si 'ce que 'JlOUS dirons dans cet anide ne parolt pas

exaét', & blerre qU,elques perfonnes , quoíquc ce ne 10it

'pas ootre intentiqn ', nous l,es renvoyons

a

l'anid e CA–

'5 U 1S T E;

'ou notre penf¿c e!l exphquée d'une maniere ,

qui doit fatísfaire tout

le'

moilde':

'

,

, AJUSTE',

' ;oyez

AVUSTE ,

AJUSTEMENT, f. m, fe dit en général de

tout ce qui Qrne le corps humain en le couvrant ;

il

's'emend ,'"

Peinture

,

110n-Ceulemen¡ des ,draperics ou

vetemens ,de módé & 'de fanpioe; mais , encore de la

ta~<in' d'or~er

les jigures, foi t en .les ceignam de cha!–

nes d'o" ou ' d'autres riches ceintures, fOlt en les habil–

Jane' de 'légeres étoffes , en les' coeffan,t de diademes de

belle forme , on de voiles tinguliereniem liés avec des

'rubans , ,en relevant leurs cheveux , ou les lailfallt pendre

galamment; ,el}fin en les omant

d~

COlliers, des braa:e-

lets,

&c,

{ R )

,

A

J

U S

TE R,

Voye::.

A v u

S

TER ,

'A

J

Ú

s

TER

1m

rrillet , CJardinage,)

c'eft arranger

a la main fes feuilles , de maniere qu'elles fe trouvent ti

bien difpo[ées que I',ceillet en paroilfe plus

,!~rge,

On

fait ce travail quand la ,/Ieur eft toute ,épandUle ,

(K )

, A

T

u

S

TER

un che,'al , (Ma" !ge,)

c'e/'l lui appren–

dre fon exercice en lui donnam la grace néc,eIT.1Ire ,

, A

J

u

S

TER

un fer , (Mar!chal/erie,)

c'e/'l

I~

rendre

propre' au pié du cheval '

(17)

A

J

P

s

TE R,

en

ter~.

de B alancier,

~'e~

rendre les

poids conformes aux pOlds étalonllés ou a I étalol1 ,

, ti

J

u

S

TER,

en terme de Bijoutier ,

c'eft remplir les

vuides' d\me pkce ,' tabatiere ou

au~re,

de morceaux de

pierres tines', ,de ,cal.1Joux , de coqUlllages,

f?'c,

& pou!,

aino dire la marqueter, '

. A 1

u

S TER

carreaux, terme

d'

aneien M onnoyage ;

c'étoit couper avec des ciCoires les angles ou pOlotes

de~

pieces de métal qui alors étoient préparées

~n

quarré,

pour etre enfuite arroodies,

'

, A

J

u

S

TER ,

danJ leJ M anttfaélureJ de foje,

fe dit

des lilfes quj ne dOlvem erre ni plus élevées ni plus baf–

{es qúe 'I'ouvragé ne le comP<?rte,

/lJttfler,

,c'e/'l leur

donner cene difp<1otion,

11

efi Impoffible de falre de bel

ouvrage quána ' les"liífes font mal

ajufl!eJ ,

parce qu'a–

lors les parties de

la

ch:i.!ne fe [éparent mal,

II

n'e/'l

):no!me pas poffible <le

trav!,-ilIe~

quand elles fom

~res' mal

ajufl!ú , Voyt Z

LIs S E "

,

, A

J

U

ST

E

U R

S , ,¡

la lWonnoie,

ne peuvem, non–

plus que

¡es

M onnoyeues, 'etre

re~ us

s'ils ne [Ollt d'eltoc

,& de ' Jiglie . Leur fonétion eft de donner aux l1ancs le

poids gu'íls ' doivent avoir'; leur droit, de deux fous pour

i 'or, 'un fou' pour l'argem & le billon, lequel droit

il~

partagent ehtr1eux, ". ,

, A

J

U

§

T

0 '1

RE,

f.

m,

a

la

M onnoi¡ ,

e/'l une ba–

lance qui left aux ajuaeurs

a

déterminer

ti

le Jlallc

a

mdnnó)'er

ea

9u poids, fi xé, s'il efi 'fon Oll t!Jlble: les

/Iancs qui font d'un pOlds :lU' deífous fom c¡falllés pOllr

en Cuite étre rernis :\ )a fonte; céux qui Cont trop torts

font liOlés·' &

diminu~s

par Jeur furface avec une écoüa –

ne ,

V dyez

f

L 'A N

e,

e

I

s

A I L LE,

E

C?

o

U A N

E •

A

J

u

T

i \

G E

ou

A

J

O U T

o

1R,

f.

m, '(

r ontaj–

nier,)

~es ;'j1tta$~J

ou

ajotitoirJ

~ont d~S

cy lilldres de

fer blanc ou de cUlvre percés de pll1fleurs ta,ons, leCquels

~e

vilTent

Cue

leur écroll que I

'ou

foude au bout d'ULl

tU)'1U ' moma'm appellé

foltChe ,

11 )'

a deux fortes

a'aj" tn$ eJ ,

les

fimpleJ

& les

com–

p of !J ;

les

fimpleJ

'fonr' ordinalrement élevés en cone , &

percés d'un ' reu

1

trou ,

• Les

compolé!

font applatis en-deífus ,, & percés fur

la platine de plufieues trous, de femes 011 d' un fai–

[ceau de tuyaux qui forment des gerbes & des giran–

doles ,

Parmi les

ajutageJ compofé!,

i.1 )' en

~

doot le mi–

lieu de la fuperficle

ea

tout rernpl!

1

& qUl De (01)[ cou–

verts que d'ulle 'l.one qui les emouee : on les appellc

ajoutoirJ';' l'!parg11e,

parce,qu'on prét; nd qu'ils dépen–

fent moins d'eau,

&

que le Jet

en

paran plus gros,

011

fait preodre aux

ajoutoirs

pluíieurs ligures, comme de

ger-