AIR
Al R
E
de recoupn;
c'eft une épailfeur d'environ húit
a
neuf pouces de recoupes de pierre, pour affermir les
allc!es des jardins.
(P)
Al
R Ed. pont;
c'eft le deaus d'un pOIlt fur lequel
on marche, pavé ou 110n pavé.
.
, A
I R
E
d'fm
baffin;
c'en un maffif d'environ un 'Pié
d'épaiffeur, fait de chaul'
&
de cimem avec ' des cail,
lous ou un corroi de glaife paYé par-delfus
1
ee qui fait
le fond du baffin . Cene
aire
fe conferve long-tems ,
pourvu que la fuperticie de l'eau s'écoule aiCément,
quand le tuyau de décharge eft trop menu, I'eau fu–
pertiue regorgeaut [ur les bords, délaye le terrein [ur
lequel eft affis le baffin,
&
le fait périr.
(K)
Al RE; c'eíl,
en OEconomi. rrtfti'ltle,
le nom
qu~
1'0n donne
a
I:¡ furface des granges, des poulailliers,
aes cOlombiers, des roias
iI
porc, des bergeries, des
vinées,
&
c.
[ur laquelle 011 marche.
L'aire
de la grange d'une grande ferme eft percée
d'une Rorte charretiere au moins, quelquefois de deux .
Pour faire
I'aire,
on commence par labourer le ter–
rein; on enleve un demi-pié de terre; on lui fubftitue
de la glaife paitrie
&
rendue ferme; on étend bien cet–
te glaife ; on a foin que fa furface garde le niveau .
. On lailfe equyer la ,terre; on la bat
a
trois ou qua–
tee reprifes avec une batte de
J
ardinier .
V oyoz
B
A T TE .
On u'y lailfe point de fentes ; on I'applanit bien avec
un gros eylindre de pierre fort pefant. On ne prend
pas tOajours cette précaution. C Ien fur cette
aire
qu'
I:>n bat le blé.
Pour
I'airo
des bergeries,
i1
ne faut pas la faire de
niveau;
i1
faur qu'elle foir un peu en pente, afin d'a–
\loir la commodité de la nettoyer ; du refte fans pierre
&
bien battue.
Celles des toias
a
POtc doit etre pavée, fans quoi les
cochons la fouilleront.
, Al RE, (
'Jardinage.
)
(;ft un terrein plein
&
uni Cur
Jequel on Ce promene, tel que feroit la place d'un par–
terre, d'un potager, le fond d'un boulingrin,
&
autres.
(K)
A
I RE, f.
r.
nidllJ,
eft le nid ou I'endroit qu'habi–
tent les grands oifeaux de proie, tel que I'aigle, le fau–
con, I'autour,
&c.
Ces oiCeaux fe retirem
&
élevem
leurs pelits dans les rochers les plus eCearpés , ou fur
les arbres les plus élevés, ils y cooftruiCent des
"irn
qui ont jufqu'¡¡ une roiCe quarrée d'étendue,
&
qui fom
faites avec des batons aLTe? gros,
&
des peaux des aai–
m aux qu'ils ont dévorés .
V oy ez
A.I
G
LE. ([)
/lrti'c1e
8.
de I'ordonnance de Louis
XIV.
du mois
d' A0I1r
1669.
(Ch"JJ. , )
il eft dit: " Défendons ¡¡ tou–
" res perfonnes de prendre dans nos forels, garennes,
" buiffons,
&
plaifirs,
aucune~
aireJ
d'oiCeaux de quel–
" que eCpece que ce foit;
&
en tour aurre Jieu les rellfs
" de cailles,
perd~ix
&
faifaos , a peine de
100
Iivres
" pour la premiere fois,
200
livres pour la feconde,
,, &
du foüet
&
banoiffement
a
(jx
Jieves de la forét
" pendant cinq ans, pour la troi(jeme " .
Al RE,
el<
te~meJ
de Vannier;
c'eft un endroit plein
dans un ouvrage , de failferie, qui commence a la tor–
che
&
monte Jufqu"a une certaine dilhnce: ce qui fe
fait en touroant un brin d'olíer aUIQur de cnaque pé.
Vo–
y'z
FAISSERIE, TORcHE, PE'.
• Al RE,
{Géog.)
ville de France dans la Gafco–
gnc, eur l' Adour .
Long.
17· 49·
lat.
43, 47.
.. Al RE,
(G!og. )
ville des Pays-Bas, comté d'Ar–
tois .
L ong.
20<1. 3' 28",
lat.
j Odo
38'. 18".
, Al R
E
L
LE,
1: f.
011
MI R T I L
LE,
f.
m. (
Hifl.
nat. )
en latin
'IJitiJ
ld"a ;
plallte dom la tieur eft d'u–
De feule feuil le en forme de cloche ou de grelot . ¡¡
i'Ort du ealice un piftil qui eft atmché comme un clou
a
la partie poft.érieure de la Ileur,
&
qui deviem dans
la eulte un frUlI mou , .ou une baie. pleine de fue c[eu–
fée eo forme
d~
nombn l: cene bale eft remplie de fe–
m enees ordinairement alfe?, meoues , Touroefort,
[nft.
rei herb. V oXez
P
L A N T E.. (
l)
*
A 1 R
E S,
f.
f. ce Cont dans les marais
f.~lans
le
nom qlron donne aux plus
pctil~
des baffins quarrés
d~os
leequels le fond de ces marais cft difl ribué . L es
aires
ou
a!illetteJ,
car Ol) leur donhe encore ce dernier nomo
ont chacune lO
a
12
piés de largeur eur I j de
lon~
gueui" ou
e~vir~n:
elles fom féparées par de petites di·
gues de trel?e a qualor?e pouees de large '
&
on reli–
t.e
dix·hoit ¡¡ vingt livres de [el par an
d'~ne
"iro
ou
«il/ou o,
tous frals faits.
A
I R E S,
(Manége.) Voyez
A
I R S .
.. A 1R
E'S,
fete qu'on célébroit
a
Athenes en I'hon–
Deur de Ceres
&
de Bacchus, en leur
off~ant
les pré–
m ices de la récolte du blé
&
du vin'.
Elle
fe nommoit
auffi-
AloOJ. V oyoz
A L o E
S .
AIR
AIROMETRIE,
f.
f.
efi
la [eíence dés pro.
priélés de
I'air. Voyez
AIR . Ce mot eft compofé d'••
p ,
atr,
& de
f' t't,.",
mlfllrer.
L'
"irom!tr;'
comprend les 10is du mouvement, de
la peCanteur, de la preffion, de I'élafticiré, de la raré–
f",aion, de la condeneation,
&c.
de I'air.
V oy ez
E'L A–
STICITE', RARE'FACTION,
&c.
Le mot.d'
f!iromltrie
n'eft pas fort en ufage;
&
on
appelle ordmalrement cette branche de la Bhylique la
Pmumati'l"e . V OjOZ
P
N E U M A T I
Q.
u
E .
M. Wolf, proleffeur de Marhématique
l
Hall ayant
réduit en démonftratiolls géométriques plulíeurs
d~s
pro–
priétés de I'air, publ ia le premier
a
Leiplic en'
1709 ,
les élémens de
I'/ljromltrie
en allemand,
&
eneuite plus
amplement
en
latin;
&
ces élémens d'
/liromltrio
om
depuis été iuCerés dans le cours de Mathématiqlles
de
cet aureur, en cinq volumes
in-4°.
a
Gencve .
(O)
Al R
S,
r.
m . pI.
en terme de Manlge,
fom touS
les mouvemens, allures,
&
exercices qu'on apprend
au cheval de manége.
Voyez
M A N
¡;;'G
E,
~
CAD E'–
MIE, CHEVAL .
Le pas naturel d'un cheval, le trot,
&
le galop, ne
[ont poim comptés au nombre des
aiys
de manége"
qui font les balotades, les croupades, les caprioles, les
courbettes
&
demi-courbettes, les falcades, le galor
gaillard, le demi-air ou meCair, le pas, le Caut, les pal–
f~des,
les pefades , les piroüettes, le répolon , le ter–
re-iHerre, les voltes
&
demi·volres .
Voyoz les explica–
tiom de tOUJ ces airJ
a
letlrs lettrn reJpoélivoJ.
Quelques auteurs prennem les
airs
dans un fens plus
étendu,
&
les diviCent en
baJ
&
rolevlI:
les
airs baJ
fom la démarche naturelle du cheval , telle que le
pas, le trot, le galop,
&
le terre·a-terro: les
airJ
1-
I.v /J
fom ceux par lefquels le cheval s'éleve' davauta–
ge de terre. Un cheval qui o'a point
d'"ir
uamrel ,
eft celui qui plie fort peu les jambes en galopaot .
01)
dit : ce cavalier a bien rencontré
I'" ir
de ce cheval ,
& iI
manie bien rerre-a-rerre : ce cheval prend
I'air
des
courbettes, ee prérente bien
a
l'
air
des caprioles, pour
dire qu'il a de la diCpolítion
a,
ces
rortes d'
"irJ.
Les
courbenes
&
les
"irs
menent parfaitemem bien un che–
val dans la main ., le rendent leger du dedans, le met–
tent [ur les hanches . Cos
"in
le font arreter [ur les
ha,nches, le font
?
ler par fauts,
&
l'aífÓrent dans la
maio .
I1
faut ménager un cheval qui fe préfollte de lui–
méme aUJ<
airs
relevés, parce qu'ils le mettem eo co–
lere quand on le p, elfe trop.
(V)
A 1S,
f.
m.
(Mem,;! Charpent. )
planche de chéne
ou --'de eapin
a
l'uCage de la MenuiCerie: on nomme les
ais ,
entrevotltJ,
lorfqu'ils [ervem
a
couvrir les cCpaces
des foJives,
&
qu'ils en Ont la longueur fur neuf ou
dix pouces de large,
&
un pouce d'épaiffeur . Certe
maniere de coU'Vrir les entrevours étoit fort e¡¡ ufage
alltrefois : mais on fe Cert a prérent de lattes que 1'00
ourdit de plitre delfus
&
delfous; cela rend les plan–
chers plus fóurds,
lA.
empéche la pouffiere de pénétrer;
ce qu'il eft preequ'impo!lible d'éviter dans
I'ur.~ge
des
ais
de planches , qui font [ujets
ii
fe fendre ou gercer !
ces entrevolltS de platre ne fervent meme aujourd'hui
que pour les chambres en galetas: on plafone preeque
toures celles habitées par les maltres; ce qui occalíon–
ne la mine des planchers, les Charpentiers
tro~vant
par–
Ia occalioo d'employer du bois Vert rempli de Haches
&
d'aubier; au lieu qu'on voit preeque touS les plan–
ehers des bíltimens des deroiers tieeles fublifter fans af–
faiffement; le bois étant apparent, ayant une porté.e.fuf–
ti
r.~nte,
étant b ien équarri, quarderoné fur les arrétes
&
les entrevours, garni d'
aiJ
'bien drelfés
&
corroyés,
ornés de peintures
&
[culptures, ainG que [Ont eelles
de la grande galerie de Luxembourg
a
Paris .
•
- A I S
de kois de batea/t;
ce fom des planches de
ch~;
ne ou de [apin qu'on tire des débrís des bateaux dé–
ehlrés,
&
qui eervent ¡¡ faire des cioifons legeres, lam–
brilfées de platre de deux ce,tés pour empecher le bruh
&
le venr, ,pour ménager la place
&
la charge dans
les ¡ieux qui Out peu de hauteur de plancher .
Voye~
CLOISON ,.
e/aire v oi• . (P)
A I s
oluil de f on.deur en Jable;
c'eft une planche
de bois'de chene d'envirou un pouce d'épaiOeur; cette
planche [ert aUl< Fondeurs pour po[er les ehaffis daus
lefquels ils font le moule.
Voyez
F o N
D
E
U
R
E N
SABLE,
é!i
I" jig.
1'7.
~/.
d.u Fund",r
e~
Jablo.
A I S
'tftenjile d'lmprtmer.. ;
c'eft une planche de
bois de' chéne de deux piés de long fur un pié
&
demi
dc large,
&
de huit a dix ligues d'épailfour, unie d'un
cl'né
&
traver[ée de I'autre de deux barres de bois
pofé~S
a
dcux oll, trois pOllees
de
ch~que eXtréO~é .