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/

AJU

cerbes, de pluies, d't!vantails, Colcils, girandoles , boull–

ions.

VOY'"

P L

u

1

E

s ,

E

v

ANTAl L

S,

G IRA N–

DO LES, BOUILLONS , SOUCHE.

(K)

11

s'en[uit de ce qui préeede, que c'efl

la

différence des

ajl/tage!

qui mer de la dit!erence dans les jers. Ainli

le

mc!me !llyau d'eau peut fouenir autant de jets dilfé–

rens qu'on y place de différens

,,¡tt:agu.

Si on veut Cavoir quels

a¡tltagel

Cont les meilleurs,

Marione aifure , conformémem

a

I'expérience, qu'un

tro", rond, égal

&

poli,

¡¡

I'exrrémiré d'un tube, donne

un Jet plus élev<! que ne feroir un

a¡tI:age

cylindrique,

ou meme

~on¡que;

mais que des deux derniers le eo–

nique efl le meilleur .

I/oyez Traitl dI< mouvcment des

E a"x, part. IV. P hilo(op.h. Trm'¡aél.

,,".181. p.121.

V.

aum dans les oeuvres de

M.

Marione le Traité intitulé,

R eglel po"r les ]etl -d'eatt,

qui efl Céparé de fon

Traiel

dtl mottvement dtI E""x,

&

dans lequel on trouve tou–

tes les tables pOur les dépenfes d'eaux par dilfereos

a¡,,–

tage!,

pour les

a;tteagel

répondans aux différens ré[er–

voirs,

&,.

Voici une des rabies qu'il nons donDe fur

cela .

Table del dlpenfel d'eaft ptndm,t f/lle m;nttte

p,,~

dijJlrem

ajurages

rondl, I'eaft dtl rlfervoir

Itant

ti

12

piés en

hautellr.

Pour

I'~j"tage

d'une ligoe

.

1

I

de dlsmetre, ..

1

plOte;:

&

ii'

Pour

2

lignes,

6

pintes

z

,

Pour 3 ligoes,

14

piotes .

Pour

4

Iignes,

2.5'

piotes a-peu-pres •

Pour

5'

lignes,

39

pintes a-peu-pr?;s.

Pour

6

lignes,

5'6

pintes.

Pour

7

ligoes,

76

pintes

I

-¡.

Pour

8

Iignes,

110

pintes

z

3

Pour

9

lignes ,

126

pintes .

Si on divife ces nombre. par

t

4,

le quotient don–

nera les pouces d'eau: ainli

126

divifés par

14

fOljt

9

pouees,

éS,.

(O)

A

J

U T A N T

O"

A D

J

U T A N

T

&

A

J

U–

TANT CANNONlER; c'efl-a-dire,

en terme

de

Marine,

aide-pilote

&

aide-eannonier. On

Ce

fert

rarement de ce eerme,

&

l'oll préfere celui

d'aide .

(2)

• A

[X,

(G/ogr.

)

ville de France en Provence ,

dont elle efl la capirale, pres de la perite riviere d'Arc.

L ong.

23 d 6' 34".

lat.

43d 31' 3(.

*

A

1 X,

(C/ogr.)

ville de Savoie fur le lae de Bour–

gel .

L ong.

23· 34·

lat.

45'· 40.

*

A

IX,

(Glog.)

perite vil\e de Franee dans le Li–

mofin, Cur les confins de la Marche.

*

A

1 X -

LA- C

H A P

E L LE, (

G/og. )

ville d'A lIe–

magne dans le cerde de Weflphalie, au duché de

J

u-

licrs.

L ong.

23 H.

lat.

fJ.

5')-

.

• AIZOON, plante aquarique qui relremble

a

l'aloes

ordinaire, linon qu'elle a la feuil le plus perite

&

épineufe

par le bord;

il

s'éleve du milieu des eCpeces de tuyaux

ou gaines di(oofées en patles d'écreviife, qui s'ouvrent

&

laiíTem parolrre des lIeurs blanehes

a

trois feuilles,

qui out en leur milicu de perirs poils jaunes _ Sa cadne

cfl fibreufe , longue, ronde, blanche, Cemblable

ii

des

vers. E lle crolt dan, les marais: elle comient beaueoup

d'hllile

&

de lIegme, peu de Cel . Elle rafrakhie

&

é–

paiflir les humeurs. On s'eo Cerr en applicaeion exré-

rieure .

AK AL

• AKISSAR

ott

AK-HISSAR,

(Glog.)

ville

d' Afie dans la Natolie, Cur la riviere H ermus .

Long.46.

lal.

38.

fO.

A KO N D,

f.

m.

(Hifl. modo

)

terme de relationl,

officier de jnfliee en Perfe qui juge des cauCes

d~s vc~ves

&

des orphelins, des contrars

&

aueres affalCes

CI–

viles .

11

ca le grand-malrre de !'école de Droit,

&

c'efl Ini qui en faie le,on au" oiliciers fubalrernes .

11

a

des députés daos touees les cours qu royaume;

&

ce

Tom. l .

:ALA

ront ces

d~putés,

lIffiflés d'un Cadra, qui fom toU' le'

contrars.

(C)

• AL, panicule qui fignifie dans 13 grammaire acabe

le

ou

la .

Elle s'employe fouven! nu c'ommeoeement

d'nn nom pour marquer I'excellenee. M ais les Orien–

taux difant

lel montagnef de Di.,.

pour déligller des

montagnes d'une hauteur extraordinaire,

iI

pourroit fe

faire que

al

fUt employé par les Arabes dans le meme

fens; ear en Arabe

Alla

fignifie

Dim :

alnti

Alcbimia,

ce Ceroit

la

C

him;e de Dieu,

ou

la

C

himie par <xcel–

lenee .

Nous avons donné la f'ign ification de eerre par–

tieule, parce qu'elle entre dans la compolirioll de plu–

fieurs noms fran,ois. Quant

¡¡

I'érymologie des mOls

Alehim;e, Algebre,

&

aurres dont nous venons de par–

ler, IIOUS n'y Commes nullement atrachés _ Quoique

nous ne mépriGous pas la fcience étymologique, naus

la mettons fort nu-delrous de cetre panie de la Gram–

maire, qui eon!ifle

a

marquer les

dit!erence~

délicates

des mOls, qui dans I'ufage commun

1

& '.

lur-tour en

Poé!ie, Cont pris pour Cynonymes, mals ,qUl ne l.e [ont

pas . C'ell fur cene partie que feu M . I abbé GlCard

a

donné un exeellent eifai. Nous avons fait ufage de

fon livre par-tour on nous en avons eu occafiol1,

&

nous avons ek hé d'y fuppléer par

nous-m~mes

en plu–

!ieurs endroits ou

M .

l'abbé Girard nous a manqué.

La eontinuation de Coo ouvrnge faoit bien digne de

quelqlle membre de

l'

Académie Fran,oiCe.

II

relle beau–

eou!>

il

fnire

en~ore

eje ce celé, comme nous le mon–

treroos

a

l'art;,le

S

y

No N

y

M

E. On n'aura un excel–

lent diaion11.ire de langue que quand la métaphyfique des

mots re fera exereé. fur toUS ceux dOIH 011 uCe indi–

flinaemenl, qu'elle en aura fixé les nuances.

ALABARI,

f.

m.

(Chimie.)

11

yen a qui fe

font Cervi de

ce

nom pour lignifier

le pl"mb . f/oyez

PLOMB, SATURNE,

AABA~I,

AcelB.

(M)

• ALADULE

otl

ALADULIE,

(Clog.)

provinee de la Turquie en Alie, entre Ama!ie

&

la mer

Médirerranée, vers le mont Tourus.

• A L A

1

N S, nom d'un anden peu'ple de Sarmatie

d'Europe.

J

oCephe dit qu'ils étoiem Scylhes . Ptolomée

les pInce au-deta du mont Imaüs . Selon Claudien, ils

occupoient depuis le mont Caucafe juCqu' aux portes

Cafpiennes . Ammien Marcellin le eonfond avee les

Malragetes. M . Herbelot les fait venir d'Alan, villa

du Turqueflan ;

&

le

P.

Lobineau les t!rablit eo Bre–

tagne.

• A L A I S, oifeau de proie qui viem d'Orient OIJ

du Pérou,

&

qui vole bien la perdrix . On eo entre–

tiem dans la fauconnerie du Roi. On les appeIle aum

al.thel.

A L

A I S, (

Clog.

)

ville de France dans le

pas

Languedoc, ,fur la riviere de Gardon .

L ong .

2.1.

32..

lat.

44 8.

• A L

A

1

S E

0"

A

L

E S E,

f.

f. linges dont

on fe Cert pour envelopper un malade .

L'alaif.

efl faite

d'un feul lé, de peur que la durelé d'une courure ne

bleíI1lt . Les

alaifel

Com Cur-tour

d'll(~ge

dans les cou–

ches ,

&

autres indiCpo(j!ions ou il faut réehauffer lQ

malade , ou garantir le marelas Cur lequel

il

efl couché.

• A L A

M

A

T

O U ,

f.

m. prune de 1'lte de Mada–

gaCcar.

00

en diflingue de deux COrtes: I'une a le gout

de nos prunes; toures deux om des pepins ' mais eelle

qu'on nomme

alamatotl iffa.. ,

&

qui a le gour de la

ligue , efl un alimene dOI1l l'cxees paffe pour dange–

reux .

A L A B O U

L

I N E ,

f/oy<z

AL L E R LA

B

o

U.

LI

N E.

ALAMBIC

0"

ALEMBIC,

f.

m.

(Chimie.)

e'cfl un vaiifeau qui fere

a

difliller,

&

qui cOlllille en

un matras ou une eucurbite gatllic d'un ehapitCllu prefque

rond , lequel efl terminé par un tuyau oblique par ou

palrenr les vapeurs condenfées,

&

qui fOllt re,ues daos

une bouteille 011 matras qu'on y

a

ajutlé ,

&

qui s'ap–

pelle alors

rlcipient

.

f/oyez

D 1ST

I

L L

A

T ION .

On cnrend communément par

alambi"

l' inflru–

mem entier qui Cert pour

la

difliliarion, avec

IOUI

ce

qui en dépend; mais dans le fens propre , ce n'ell qu'

un vaiifeau qui

di

orcjinairement de cuivre, auquel

cfl:

&

exaaement joint un ehapi!eau eoneave , rond!

meme métal, fervant :\ arrcrer les vapeurs qm

, &

a

les conduire dans Con bec.

chaleur du feu élevant les panics volatiles de la

maliere qui efl au fond du vaiifeau, elles CO!1r re,ues

dans l.e chapiteau,

&

Y (ont

eo~denCée~

par la fc<;>ideur

de I'alr, ou par le moyen de I

e<lU

qu on npphque ex–

térieurement . Ces vapeurs dev iennent ainfi une liqueur

qui coule p;u- le

be~

de

l'IlJamb;f,

&

lomb.e dans ud

. Ll

1.

:lutre

"