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;

2.20

ALG

"Dies

tomes les

racines d'une équation quelconque ;

, eotin la belle m éthode que cet Buteur a donnée pour

;, interpoler

l~s

féries,

'&

qu'il appel)e

mrth.dlls diff.–

" renttalo.

" Quallt

ii

l'application de l'Analyfe

iI

la '

Gébmé–

" trie , New ton a fait veir combien

í1

y étoit verfé ,

" non-feulemem par les folmions él égames de dlfférens

" problemes gu'on trauve ou dans fon Arithmétiquc

" univerfelle , ou dans fes príncipes \le la Philofophie

" natorelle , mais principalemcm par fon excellcnt trai.

l>

atl Ligllrs du tr.ijlC'11e orare. Voy.

(¡¡¡:

o u

R

n

E".

VoiJa tout ce que nous dirons fur les progres de

l'

Alg.brt .

Les él émens de

cet

art furent compilés

'&

pubJiés par Kerfey en

1671:

l'Arithmétlque fpécicufe

'&

la na¡ure ¡les équations y fom amplemem expliqulies

IX

édaircies par un grand nombre d'exemplcs différens :

on y trpuve toute la fubllance de Dlophante . On y a

¡¡joilté plu!ieurs chofes qui regardent la compofition

'&

la r¿lolution mathématfque tirée de Ghetaldus • La me–

me chofe

a

été exécutée depuis par Prellet en

, 694,

&

par Ozanam en

1703.

Mais ces auteurs nI! parlent

point, ou pe parlent que fort briévement de )'applica–

tion de

l'Algebr.

a

la Géométrie . Guifnée y' a fupplée

dans un lralté écrit en

fran~ois,

qu'íl a compofé ex–

pres fur

ce

fuj et,

&

qui a étc! publié en 1705' : auffi–

bien

qu~

le Marquis de I'H6pital dans fon

traieé ana–

lyti'{lI' des Sellions tOni'{lics,

1707.

Le

trait/ d. la

Grandrur,

du P. Lamy de l'Oratoire; le premier vo–

I.u~e

de

l'Analyf. a/mnntrte,

du

P,

Rel'neau;

'&

la

{cten"

{lu Calw l,

du

m~me

auteur, fOD! auffi des ou–

vrages ou I'on peut s'inflruíre de

1'lIlgebrc :

enfin M.

Saunderfon profelfeur en M athématique

a

Cambridge,

&

membrc de la foe iété royale de Londres ,

a

publíé

un excelJent traité fur cene m.tíere, en anglois ,

&

en

deux volumes

in-4°.

imitulé

Ellmens d'Algebrc.

Nous

¡¡vons auffi des élémens

d'lIlgebrt

de

)\1.

Clairaut, dOn!

la réputation de I'auteur alfilre le fucces

&

le mérite .

Oó a appUqué auíli

l'Alg.bre

a

la confidération

'&

au calcul des intinis: ,e qui a donné nailfance

ii

une

pouvelJe branche fon étendue du calcul algébrique : c'efl

ce que I'on appelJe

1"

aollrln( d.s ftuxions

ou

le cal–

t"l diff/rentiel . Voy.

F LU

X

ION

S

&

DI

F F

E'R E N–

TIEL . On peut vOlr

iI

I'article

ANALYS¡;:, les prin–

~ipau~

aUleurs qui Ont éerit fur ce fujet .

J

e me fuis jlontemtl dan

s

cet artiele de donner

1

'idée

générale de

l'Altebrr,

telle i-peu-pres qu'on la donne

~ommunément:

&

j'y ai joint, d'apres M. l'abbé du

Gua, l'hilJoire de fes progres. Les favans trouveront

a

I'art.

AR!TH ~t¡;:'TIQUE

UNIVERSELLI!, des

réfiexions plus profondes fue cene Seience ;

& ii

l'

arto

A

P P

L

1

CATI o N, des obfervations fur

l'applÍ<ation ¡/e

f

1I1gebre

a

1"

Géomltrie.

(O)

i

Cet arliele traduit en partie de Chambers, mais cor–

rigé

&

fon aUl$menté, a été tiré par cet auteur du Lexi–

que mathématlque de Harrlr , un des ouvrnges qui ont

été

~nnoncés

dans le

ProfpellllJ

comme ayaol fervi

a

la

com!>ofition de l'Encycl0l'édie.

ALGEBRIQUE, adj . m. ce qui

~ppartienl ~

l'All\ebre.

V oya,

AL GEn RE .

Amfi I'on (jit

earalleres

ou

Jjmboles alglbri'{u.s,

eourbes alg/hYi,!lIe¡ , fo l¡/tions alglbri'{u fs . Voye;;

C

A–

¡tACTERE ,

&t.

Co" rb. alglbrique,

c'ell une courbe dans laquelJc le

rappon \les abfcitles aux ordonnées, peut etre détermi.

11'; par une !!quation

alglbrir¡tI•. Vo)'e>:.

C o U R DE.

On les

~ppel l~

auffi

lignes

ou

fourbfJ .f(,/omltri'ltles.

Vo)'t2:.

G

I!

o

M

ETRI Q

u

E .

Les courbes

alg1bri'ltl fJ

font oppofées aux coucbes

méeha".Ífjttes

ou

tranFend!,"tfJ. l/o)'.>:.

M

E'C

H A N 1-

Q.UE

~lR A NSCENDANT.

. ALGEBRl') TE, f. m . fe dit d'uneJerfoone

verfée dans I"Algebre.

V oye>:.

A

l.

G

E

DRE. ( )

A LG EN EB "" A LG E NI B,

r.

m.

tcrme d'lI–

flronom íe ;

c'efl le nom d'unc étoilc

de

la feconde

grandeur, au cÓté droit de Perfée.

Voye>:.

P

¡;: R S E'E .

(O)

.. AL G E R, royaume d'Afrique dans la Barbarie

borné

a

I'ell par le royaume de TunJs, au nord par

I~

Méditerranée,

:i

I'occident par les royaumes de Maroc

&

de T

~til~t,

IX

terminé

en

I'0lnte

v~rs

le midi .

L ont.

16. 26.

IIIt.

~4·

37·

• A LG

l'

R, vil le d'Afrique dal1s la Barbarie, capita–

le du royaulI1c d'1\lger,

vis-~-vis

1'1Ie ).'v1inorque ,

L O/1g.

2 \. 20.

lat.

36.

30.

.. AL G E SIR E, ville d'Efpagne dans l'Andalou–

fie, av« pon fur la e6te du détrait de Gibraltar . On

I'appelle ¡¡uffi

le vi,ux GibYlt(tar.

!-011",

12..

lB.

lat, 36.

ALG

• A L G H 1E R, vi11e d' Italie

f.ur

la c6te occiden–

tale de Sardaigne .

Long.

26.

If.

lat.

40 33·

ALGOIDES

ou

ALGOIDE,

VQy.

ALGUET–

TE.

ALGOL ou

téte d. Mlelufe,

étoile tixe de la troi–

fieme grandeur, dans la conlleHarion de Perfte.

Voy.

P ,ERSÚ.

(O)

• AL G O N Q U

1

N S, peuples de l'Amérique fep–

tentrionale, au Canada ; ils I¡ahitent entre

1<1

riviere d'Qn–

tonac

&

le

l~c

Ontario.

A LG O R

1

THME,

r.

m.

t"me Arab.,

emf'loyé

par quelques aureurs,

'&

finguJieremem par les Efpa–

gnols, pour fignitier

la pral''{II' de /'t1lg.bre. Voy,;;

1\.~GEnRE.

1

l fe prend auffi quelquefois pour l'

IIrithmlti'{u. par

rhiffres. l/oye>:.

A

R 'T H M E'T I Q U E .

L'al?orithme,

felon la force du mot , fignitie propre–

mem l

are de fll-pp uttr ava i//fteffe

&

faeilit/:

il com–

prend les fi x regles de l'A rithmétiquc vulgaire .

e 'd i

ce qu' on .appelle autrement

L ogifti9//e nombrante

ou

11Il'mérale. Voye>:.

A.

R I T H M

E'T

I Q

u

E,

R E

G LE,

&c.

Ainfi I'on dit

l'al¡;orithrlU

des emicrs ,

I'algoritbm.

des fraaions ,

I'alg.rtthme

des nombres Coul'ds.

l/oye>:.

FRACTION,SOURD,&•.

(O)

,

• AL G O

W,

pays d' AlIemagne , qui

f.~it

partie

de

la SoUabe .

AL G

U

A

Z 1

L, f. m.

(¡¡ifl mod.)

en Efpagne, ell

le

110m

des bas officiers de jnllice, fults pour proeurer

I'exécution des ordonnances dn m:lgitlrat ou juge .

111-

guaúl

répond alfez

a

ce que nous appellons ici

fol'gent

OU

excmt.

Ce nom ell origiuairemcnt arabe, comme

plur.eurs autres que les Efpagnols ont eonfervés des S.u–

rafins ou MQres, qui 0111 long- toms regué dans leur

pays.

(G)

AL G U E,

f.

f. en latin

alga, (B ot.)

herbe qul nah

au fond des eaux ,

'&

dont les fauilles relfemblem alfe7.

¡¡

eelles du chiendem:

il

y

a

qUélques efpeces qui oor

les feuilles déliécs comme les cheveux ,

&

tres-longue. _

Tournef.

infl. rti herb. Voyu>:.

P

L A

N

TE.

(1)

L'alg,/t

commune,

alga offic.

efl une plame qui eroit

en grande quamité le long des bords de la Méditerra–

née; on s'en fert comme du kaJi. E lle efl apéritive,

vulnéraire

'&

aefficatíve. On dit qu'elle tue leS puces

4

les punaifes.

(N)

• AL

G U

EL, vllle d'Afrique daus la province

d'Hea, au royaume de Maroc.

A L G U E T TE, f f.

zannichellia,

genre de plante

qui vient dan

s

les eaux,

&

auquel on a donn': le nom

d'uo fameux apothicaire de

V

enife , appellé

Zanniehelli.

Ses tleurs fOn! de deux fortes,

m~le

'&

femelle, 1i1l1s

pétale; la fieur mi le ell fans ealice ,

'&

nc conline qu'en

une fimple étamine dOn! le fommet efl oblong ,

'&

a

deux, trois ou quatre eavités . Les fieurs femelles fe trou–

Yem aupres de la tleur male, enveloppées d'une mem–

brane qui tíent lieu de calice

!

elles lont

eompofé~s

de

plufieurs embryons, furmomlis chaeun d'lln piflil , Ces

embryons deviennent dans la fuite aUlam de capfules

oblonglles, c;n forme de cornes convexes ¿'un

elltá,

&

plates ou méme concaves de I'autre, qui tOUles for–

ment le fruit aux ailfelJes des feuilles. Chacune de ceS

capfules renferme une femence ol>longue,

&

a-peu-pres

de

l11~me

tigure qu'elle. Pomedera a Mcrit ce genre

fous le nom

d'(lponogetor¡. IIntolog. p .

¡

17.

Vo)'ez

P

LA

N

TE .

(1)

AL

Ii

A G

1,

f. m. plante

a

fieur papilionacée, dont

le piflil devicnt dan

s

la fuite un fruit ou une lilique com–

pofée de plufieurs parties joimes, ou pour ainfi dire,

aniculées enfemllle,

&

donr chacune renferme une fe–

¡nence faite en forme de rein . Ajoiltez au caraaere de

ce genre , que fes feuilles font a!temes. Tourncf.

Corol.

¡n.ft

. rei herb. Voye;;

P

L A N TE.

(1)

• A

L H A G 1,

OU

ag"/,

ou

almagi arabib,u , planta

fpinafa manna¡n

refipi~"s

.

J.

l3.

Cene plante s'éleve • la

haUleur d'une coudée

&

plus; elle ell fort pranchue; elle

ell hérilfée de tous cÓtés d'une multitude prodigieuCe

d'épines extre mcment pointues , foibles

'&

phantes. Sur

ces épines nailTent·différentes fieurs purpurines; ces fiems

en tombant fom place

a

de petites goulles longues, rou–

ges , relfemblames

a

eelles du genet piquam,

'&

plei–

lles de

femenc~s

qui om la

m~m~

couleur que la go–

u!!,e . .

Los habitans d'Alep recueillent (ur cette plante une

efpece de maone , dollt les gr;¡ins fOnt un peu plus gros

que ceux de la coriandre .

Elle crelr en builfon,

&

des braoches alfe'¿ ralfem–

blées parteot d'un meme traoe dans un fort bel ordrc,

&

lui donnent une forme ronde . Le¡ fe.uilles foor a l'ori–

gine