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:AIM

Maintenant on appe11e

a.xc

de l'

a¿m41J&-,

la

ligoe droi–

te qui le traverfe d'un poie

a

l'~utr¡:;

&

I'é'llla(ettr

de

¡'ai",anl

eI1

le

plan perpcndicullflrs qui

k

par~age

par

le milieu de foo axe. pr cetee prppriété ¡le l'

aima,'t

d'

avoir des poles eft comme

dremi~lle

a

tOUS les

ain;¡am;

car on aura beau catrer un

lIi,.!t!nl

~~.

tam

d~

¡r¡qrcealllí

que !¡'Dn vqudra, les . deux

f'oles

;te

~rouveront

to11-

JOU(S daos chaque

mqr~eall .

Cene

polllrit!

de l'

ai",,,,,t

Ik viem poim, comme on I'a

C(Jl,

de ce que les, mi–

nes de

['"imallt

fom dirigées

norá

&

flld;

car

il

éft

tr~s-~ert:l,ill

que ces miues

attcam~ ,

comme les

aut.¡-.~~

toute [one de direaiOI1,

&

nommémem

iI_

y a daJ1.s I.!!

D evoNslJ;re

u,oe mine

d'aimant,

dom les veines [om. di

7

ligées de

I'ejf

¡¡

l'fJtte[f,

&

dont les poles [e trouiVe.llt

aulIi daos cene direaion:, mais les poles de

l'aÍ>¡zanf

ue doivem roim etre

r~g~rdés

comme deox p.oil1ts

Ji

in–

variables qu ils ne puilfent

~I]&nger

de place: car

M.

Boyle dit, qll'on pellt changcr ,les polés d'uo

pctit.lT!

or–

ceau

d',,;mal1t

en les appliquam contre les poles plus

vigo~reux

d'une autre pierre; ce qui"a ét¿ confIrmé !;le

nos Jours par

M,

Gwarin Knight, qui peut cl¡anger

¡,

yplonté les poles

d'uQIIIl;m(l,,~

l1l\turel, par

[~

mQ)'eo

(¡es barreaux de fer .aimantés _

,

I ,

. 9)1 a

~Ol~né

aux poles

d~

1

air4,al't

les

mem~s

noms

qu

a~x

poles .d!1 .monde" patce

Jqll~J

r"iY'l)ant

ll)is en

¡j–

bert~,

1:1

propnété de diris.e,

tQ¡jjou~s

[es p I.ClS

1y~q

ceux d.e

IIOC¡l!

globe; <¡'eft- aedite. 'i!u'un

aim"nt

qUl

lI.octe hbrepl.<rnr CUt ufle ea\l dorman,e, ou

q\li,.~ft.

IJ}Or

blle fur (011 centre de g.avité" ayam (00 alíe ¡p:¡rallels:

~

l'horiCon,

s'arr~tera

conftarr¡¡¡em ,da\ls

,u.ne

,/ituatiQI)

t~lIe" q~',!n¡?e

fes

poles

regarde, tp1\iou,s

,Iv.

flQr¡l.

&

1 autre le

ml.dl

:

&

h. on le dérange de cette lj¡u,atl9fA

m€me

~n

IUI en donnant une dircltemem COfltf.aJre, '11

ne celTera de [e mouvoir

&

d'o.1A;>ille¡ jufqu'a ce qu'il

ait retrouvé

ra

premiere direaion,. f,On, eft convcnu

d¡'

~ppeller

/101. (wj /ral

de

I'aim"".. ,

ceJui qui fe tourne,vcrs

le Ilord,

&

po/e bOTl!al

celui qui

Ce

dirige vers' le [ud,

Le méridien magnétique en le plan perpendiculaire

:1

)'a;m"nt

fuivam la longut ur de [gn" axe, qui palTe

Jla.~

confé9uent par les poles.

"

Lorfqu'apres avoir oien réconnu' les poles

&

¡'SIC

d'

un

"imant,

on le lailTe flocter Iibrem,el1t fur

Un

(iége,

le vail[eau dans lequel il aotte

~ra()\,pofé

fur w¡e mé·

tidienne exnaemellt tracé" , on s'appercevra que los po–

tes de

l'

a;mal1t

ne rcgar¡lem pas précifément ccu,x du

monde, mais qu'ils eo déclinellt plu& ou moins'

a

¡'eft

pu

a

I'ouell, [uivam les différens liel¡x de la terre ou

[e fait cette obfervation. Cene déclinaifon de

l'air"a/1t

yarie auill chaque année, chaque mois, chaque jour,

&

meme a chaqpe heure daos le

m~me

lieu.

Voyez I'ar–

ticl.

Al

G

U

1 L LE,

ou l'on en traite plus paniculiere-

ment.

.

P;¡reillemem, /i I'on fait nager ,[ur du mercure un

aimant

[phG'rique, apres en aVOlr bien reconnu I'axe

&

les poles , il fe dirigera d'abord a· peu prcs nord

&

fud;

mais on remarquera aum que fon .xe s'inclinera d'une

m aniere coUante ; enforte que daos nús climats le pole

;julhal s'incline,

&

le pole boréal s'éleve,

&

au comrai–

re daus

l'~utre

hémifphere. Cette inclinaifoll varie auffi

dan. touS les lieux de la terre

&

dans touS les tems

de I'annéc, comme on peut le voir

¡¡

I

areid.

A

1 G U I L–

L E ,

ou I'on en parle plus amplemctlt.

Les po les ' de

¡'aimant

[om, cómme 110US I'avons dit

préGédemmem, des points variables que nous fommes

quc1quefois les maltres de produire

¡¡

.volomé,

&

[al1s

le íecours d'aucun

a;m""t;

comme nous

v~rroos

qu'i!

ea facile de le faire par les moyens que nous expofe–

roos daos la [uite : car lorfqu'on conpe doucement

&

fans eHore un

a;mant

par le milieu de [on axe, cha–

CUDe dc [es parties a conftammem deux

pol~s ,

&

de–

vient un

aim""t

complet: les parties qui étoient comi–

gui!s [ous l' équateur avane la [eaion,

&

qui n'étoient

rien moins que des poles; le [om devenues,

&

meme

poles de ditte rens Doms, en[orte que chacune de q:s

porties pouvoit devenir égalcment pole boréal ou pole

.uf\¡ al, fu ivant qll( la [eaion fe fero it faite plus pres

du pole auaral OU du pole borénl du graod

" imant:

&

la mcme chofe arriveroit

¡¡

chacuoe de ces moitiés,

fi

on les coupoit par le milieu de la. 1112111e maniere.

V oycz

P/~nc.

PlJyfir¡.

jig. 66.

Mais /i au lieu- de couper l'

a;mant

par le milieu de

ron aIe

A B,

on le coupe [uivam [a longueur,

(PI.

P h)'fi'{.

jig.

67.) on aura pareillement quatre poles

aa,

b b ,

don~

ceux du meme nom [eront dans chaque par–

tic, du mCl11C c6té qu'ils é¡oiem avant la feaion,

¡¡

la refcrve qu'i! [era to rmé dan chaque parric un nou–

vel ale

a

b , "b,

parallele au premier,

&

plus ou moios

/

AIM

1

s'r

rentré llu-dedans de

la

pierre, [uivaot qQ'clle aura

li~.

turellement plus de force magllétique .

ILDE

[,oA

VJ!'l\..TlI. oATT'l\.. ~CT 1 V!l

DE

[,•

.AIM.ANT:

§.

L

D. ¡'''ttraElion rlf iproquc d.

¡/",x

"ima"s, ,

&

de /d rép"lfion .

Le phénomene de

I'attr"áion

réciproquc de c{em;:

f!.Ímans,

d'un

aimant

&

d'nll morceau de fer, ou bien

Qe deux fers aimantés, eft coJui de touS qui a le plus

exoité rªdmiratioo des anciol1s philo[ophes,

&

qui a fait

dire

ii

quelques-uns que

I'a;ma"t

étoit ammé. En ef–

fet, qu'y a-tril

d~

plus /iDgulier ·que de voir deu·x-''';–

ma/1J

fe

porte~

l'un, ve{oS ¡'autre comme par

fympath~;

s'ap.procher ll¡Vec vltelfe 'comme par emprelfemellt; S'll–

nir par un cÓté M¡erminé a,u poim de He fe ¡ailfer [6-

parer que par une force confidéqbl¡:¡; témqigner .enfui–

te dans une

aUJr~

./ituation,

J

U\le )1aitl,e

r.é~ipro!)·ue

' qtii

les agite tlUlt qu'ils' [out en.-préfel]Ce; [e foir a;vC.C

a.u.–

tam de vlteífe qu'ils s'étoieot

[~herchés,

&

n'otre·[rao–

qnilles que lorfqu'ils [om fort ,éloigllés I'un de

l>autre~

Ce fom cependaot .les circonftanaes du phéuom!'tl,e de

l'attraélion

& .

de la répullion de

l',,;ma,,~,

comrne jI

eft {acile de¡ 5'en convaincre par l'expérience foiv3r¡te.

Prenez deu,x

"imans "b,

AI3, ( PI. PhJf.

jig.

64 :~

mettez-Ies chacun dans une pelite bOI\e de fapiH, po\\/"

qu'ils puilTcm aifément floteer fur ltOe eau, dormaore

/$e

a

I'abri des .mouvemens de I':lir; faites ¡en/orre

R~'jJS

ne

[oient pas plus éloignés I'un de ('autre. que ne .s'érend

lc;.ur fphere d'aaivité: vous verre? qu'Us_s'appro¡;.hc!,oqt

avec llne v¡[elfe accélérée ,

&

qu'i1s -; s'ullirollt c1'I'gp

dans un poinr

e

qui {era le milieu de Ieur diltanco mu–

tuelle,

fi

les

aimans

font égaul; en ,fOtce

&

el!

Ill~lTe,

&

/i les deux boltes fom p:u:fa,itenwn

fcmblable~:

)ngr¡-

• qU6Z les· poiRts

,b , A,

par

lefqu~ls

ces

aim , ns

fe. Jout

uois,

&

éloigne'L·

I.cs

I'un de l'autrc de la méme ¡jiltal\–

Ge, ils s'approc.heront avec la, meme \'ltulle,

&

s uoir

rom par les mcSmes points : mais

Ji

voo; chan¡¡c1. l'uD

de ces

a;m""s

de firuation, de maniere qu¡'il p élume

¡¡

l'nutre le p0im ,direacmqnt

C:¡0Iltr~re

,¡,

celui

qUI

t–

tQit

atli~é,

i1s , fe fuirom récip,roquemeQJ

a~ec:¡

ulle égalc

u.ltelfe Jufqu" ce qú'il,s foient hors d¡';cla Iphere d-'aét¡..

vité l'un

d~

l'nutre .

,

_

L 'expérillHGe fsit eOl1l1oltte que ' ces deux

(li'7!fllJ&

s'af–

tireut par les poles de ·diflércnt 110m; c'eli-a-dire, que

le pole boréal de I'un auire le

po\~

aullral de

~'llut~e,

&

le po le boréal de celui-e; atrire le ,pole auftral

d~

premier: au co!ltraire les deu.x poles du nord [e fuien.t

aulIi-bien que les deux poles du fud; enCarre que c'cn

une loi conftame du magnétifme, que I'amaaion mu–

tuelle

&

réclproqoe fe tait ,par les poles de diHercnt

nom ;

&

la répulfion, par

l~s

pOles de meme aél)o–

mination.

On a cherché

a

découvrir

fi

la force qui fait app(o–

cher ou fllir ces deux

aimans,

agit [ur eux

leu¡em~nt.

ju(qu':\ uu terme détcrminé ; ti el le agit uoiformément

a toutes les diHances en-de<;a de cc terme: ou 1I elle

étoit variable, dans quelle proponion elle croitroit ou

décrollroit par rapporc aux diflerellles

diÜallc~s : mai~

le réfultat d'un gr30d nombrc d'expériences a appris

!.lu~

la force d'un

"imant

s'étcnd tamÓt plus loin, ra01Ót

moins . 11 Y en a dont l'aaiv ité s'étend julqu'a 14 piés;

d'autres dom la vertu efl in[enlible

¡¡

8 ou 9 puuces_

La fphere d'aaivlté d'un

a/mant

dOllné, a elle-mi,me

une <!'tendue variable; elle el't plus

gr~llde.

en eCllains

jours que dans d'autres, fans qu'il

~aroille

que ni la

chaleur, ni I'humidité , ni la [echerelle de ¡'air ayenJ

pare

a

cet eflcr.

D'aurrcs expériences Onl faii con1l0¡tre que vets les

termes de la fphere d'aaivilé, la Jorce magllétique agit

d'abord d'ulle maniere inlenlible; qu'el

~

l

e'lcnt plus

con/idérable • mefure que le corps aHilé

s'approch~

de

I'"imant,

&

qu'clle efi la plus g raude dI; toUles dans

le poiO[ de comaa: mais la proportion de cetre

rol

ce

dans les dittéremes dillances, n'eU pas la mC2mc dans

les difieren

aimanf;

ce qui fait qU'Oll ne [aurolt éla–

blir de regle générale.

Voici le r¿lultat d'une expériencc [aite avec [om par

M. du Tour.

l!

a rempli d'cau un grand balIin

M, (PI. Phyfi'l'

jig.

63·)

&

il a fait 'nager par le moyen d'une to ur–

chette une aigullle

a

coudre

A B

qu'il . voit aimancéc

(qu'on peut par cOll[équent reg3rder

.comm~

un

a;munt,.

all1fi que nous le verrons par 13 fUJte) ; 11 a pré(emé

une pierre

d',,;mant

'T • la diI1ance de

13

pOllees de

ceUe aiguille, ce qui étoit ii-peu-prcs le terme de fa

[phc-