AIG
~erture
1.
2..
renctontrera avec fon tranch!nt
l'
a;tl/i/ll;
&
s'jl
en
frappé il
y
formera une chaífe.
- On n'a qu'¡¡ c!lOilir de ces deux machines celle qu'on\
voudra;
~lle~ perc~m
les
"lgu.il/eJégalemel]t bien.: mais
b
deroiere en la plus limpie . Quan<l l'
'/Íg/lille
eft per–
cée , op l'adouciJ
3
la lime,
&.
00 l'applatit un peu a
I
'endroit de la cha(fa: quand elle en adoucie po la po–
lit.
Pour ¡a ¡¡olir \ on
1
'enferme avec un grll]d nombre
d'aut.res 9ans un l1)orGeau de teeiltis,
&
I'oo .procede
comme pour polir l'
aiguil/e
a
coudre ou a 1' ailleur .
V oye::.
Al
G U I L L E
,¡
co;tdre 014
,¡
'rail/eur.
On la fa–
vonne de
m~me;
on la
fé~¡'e:
pour 14 fécher, on en
prend Ul] gr¡md nOl1)bte qu'on met
av~c
<lu foo
&
de
la
mie de pain dans le rllouli!1. Le moulio eft une bolte
ronde
&
eylindriquc, rrnverfée par un arbre, qui e/l la
feule piece de ce¡te machine qui ¡néríte d'etre conlidé–
rée .
l/oye::. fig.
8.
le 11UJulin,
&
fig.
6.
[011 arbr•
.
Cet
:ubre elf
trav,ff~
de bhons qui fervem a fa(fer
&
van–
¡¡er les
"ilit/il/eJ,
pendant que le corps du moulin tour–
ne fur
lui-m~me .
On plio les
aig1lilleJ
au fortir du mou–
lin: on
a
pour cet effet un ouri! appellé
plioir,
qu'on
voit
fig.
f.
c'eft une plaque de fer
plié~ ~n
double, de
mauiere que les c6tés
A
~,
t
D,
foient bien paralleles .
On infere
d~ns
le pli la poime d'une
aigui/le
1K L :
on [QUene le plioir
qu'o~
tient par la partia
EFGH,
qui lul fer¡ de manche : on tient
l'aigrúlle
ferrne; par
ce moyel] fa pointe fe plie en
~,
&
il
eft évidem qu'
une :J,lItre
"igteille
fe pliera de; la ¡néme quantité . On
fait le bec ou le crochet, en faili(fant avec une tenaille
I'extrémité de l'
aiguille,
&
en la contournant comme
on voit
fig .
7. de maniere que I'extrémité aigue puiífe
fe cacher dans 1;\ chaífe. Apres que le bec e/l t"lÍr, on
palme: palmer,
c'eft applatir dans le plan du corps du
oec fur uu tas l'exlfémité de l'
aiguille
qui doit etre
prife dans le plomb a
aiguille
_
Voye::.
P
L
o
MB
,¡
ai–
grlÍlle.
Enfin on les jauge,
&
c'en la derniere
fa~on
.
Dn .voir
fig .
4.
la
jauge. C'eft une plaque mince d'acier
ou de fer, percée de trous ronds ,
&
fendue par les
bords de fentes de ditférentes largeurs , mais qui vont
10ures jufqu'au ¡rou. On place la tete d'une
aiguille
dans un de ces trous,
&
on la fai! enfuite fortir par une
des fenles;
il
ert
~videm
que fi
l'aigttill'
a plus de ciia–
metre que la fente , elle ne paífera pas. On
pr~fente
fucceflivemem la meme
aiguille
a différentes fentes, eo
¡lllant de la' pll1s énoite a la plus large,
&
la fente par
laquell~
elle ron ¡narque fon oumero ou fa groífeur.
Ces nUmeros commeocent a
n,
&
cominuept jufqu'a
::16
inclulivemem : ils reprenneot a
28 ,
il n'y
a'
point
d'aiguilleJ
du
29;
il
'1
en a du
30,
du
40,
po;ot des
numeras imermédiaires :
iI
y
en a quelquefois du
2f,
rnais rnrement.
Voye::.
a
farticle EaI m/ mltier la rai–
fO" de
Cel
numerOJ
~
de
leWJ f'tllfJ ,
ti eh ordooné par
le
r~glement
du
30
Mars
170Q,
que pour les ouvrages
de fOle, chaque plomb portera trois
aiguilleJ;
&
que
pour les ouyrages de laine, de 61 , de COlOn, de poil
de canor, chaque plomb en portera deux: quam
a
I'u–
fage de ces
aiglfilleJ
•
'lJ0yez
auffi
l'artide
B
A
S
A U
M
E'T, I
E R,
&
I'J
f'
laneheJ .
Al
G U I
L LE
S
a
P(rruq1lÍer
;
ce fom des
aigRibu
,res-rortes, aigues par un {¡oút, percées par
l'~utre,
&
beauco\Jp plus longues que les
aig1lilleJ
ordinaires. Les
Perruquiers s'en fervem pour monter les perruques.
L
E S
A
I G U I L L E S
p,,1!e-groJ!,J
ou
paffi-treJ-grof–
fu,
n'om riel! de particulier que ce nom qu'on leur a
donné, p3rce qu'elIes ne fon[ point comprifes aans les
/lumeros qui déilgnent les ditférentes groífeurs des, au–
tres
aigrÚ'lIn.
L
E S
A
I G U I L
L E
S
,¡
jicel/e
font encore plus grof–
fes que -les précédemes; elles portent trois pouces de
long: leur nom indique leur ufage .
On donne aum le nom
d'aiguille
a
cette partie du
Mau d'une balance, qui s'éleve I'erpendiculairement fllt
fon mllieu,
&
qui par fon incllnaifon de I'un ou de
I'autre c6té de la fourchette, indique l'inégalité de pe–
fanteur des chofes miCes fur les plateaux, ou qui par fon
repos
&
fon parallélifme au. branches de la fourchette
indique équilibrt;. ou égalité
d~
poids entr:e les chofes pe:
fées. La romame
a
deux
mgllllleJ
qUl"Ont la meme
fonétion; l'un!! en-deífus de la broche qui porte la garde
forte ',
&
I'autre au-deífus de celle qui porte la garde
fpible.
AH! UILLES
do/'Iperon.
C'eft la partie de I'épe–
ron p'uo vaiífeau, qui eft comprife entre la gorgere
&
les portes-vergues, c'en-a-dire la partie qui fait une gran–
¡le faillie en mer.
Voye<-
Fr,EcHE, &
la jig. marine ,
Planehe IV. n'.
r84'
"&
Planche
V.
fig.
2 .
Les
{/iguilleJ
fom deux pieces de bois qu'on propor-
AIG
tionne tu relevement qu'ont les priceinles, pour fes ,
Joindre bien jufte,
&
leur donDer en meme lems une
belle TOlldeur, afin que l'éperon ne baiífe pas,
~
nc
paroiífe pas comrne fe délaeher du
b~timent,
ce qui ell
cltremement laid. On place la frife entre les deux
ai–
g1li/les.
L'ai~lIill,
inférieure d'UD vaiífeau de
134
piés
(le long !le 1étrave
A
I'étambord, doit avoir
22
piés
de long,
.17
pouces de large,
&
14
pouees d'épaiífeur
a fon amere, c'e/l-/¡-dire, au bOUI qui joim 1 'avam du
Yaitre~u.
Sa eourbure doit etre de plus de
1-0
pouces
pour donoer plus de grace, A
f
pié¡ de fon arriere
l'
a~gllille.
doi[ avoir
I
7.
p~uces.
de large;
a
9
piés
el1~
don aVOlr
1 1
pouc~s;
&
a
2
plés de fon extrémité, au
\lout
d~
devanr, elle n'a que cinq pouces, c'eft-a-dire
en foo deífus .
L'
"iguille
fupérieure eft moins fone que
l:inférieure, elle doit avoir un pié
d.e
large
.l.
fon ar–
riere,
&
f
pouees en avanr; fon épalífeur doit
~tre
de
12
pautes a fon arriere,
&
9
en devant _
(Z)
Al
G U 1
LLE
S
de tri
ou
de trl'IJier .
Ce font les
piguilln
do~1t
on fe fert pour coudre les voiles.
11 Y
en a de Irols fortes;
aiguilles de eolltuYe
~
aiguilln
ti
t1!illetJ,
c'eft pour faire des bouc1es de certaines cordes
qu'on appelle
bagueI,
&
les appliquer fur des trous qu'ou
appelle
rei/letJ,
0l!.
l'on paífe des garcettes;
aigui/leJ
de
ralingue
doubles
&
fimples, c'etI-a-dire, pour- coudre
&
appliquer ces cordes qu'on employe pour fenir d'our–
let aux voiles _
(Z)
A
1 G U
I L
L
ES. Ce font , dans les Manufaaures en
foie, des 61ets de plomb de ro
a
II
pouees de lon–
gueur, du poids de deux onces, attachés aUI mailles
ae 90rps pour tenir les cordes de fample
&
de rames
tendues,
_&
la foie de la chaine baiífte.
11 Y
a des
ai–
g1lilltI
de demi-once , "plus ou moins, daDs les mé–
tiers
3
la petite tire. Quant au nombre qu'il en fiJut
pour chaque mérier,
'lJ0Yez.
r
article
V
E LO
U R
S
ei–
fe"
'.
auquel nous avons rapporté la ph1part des aUlres
étofies _
f70yez Planehe l/J.[oitrie, n'_
14.
ceI aiguilleJ_
• Al
G U I L L E S
(Hifl. ane.
)
"'UJ di[criminala
&
crinalu .
Les premieres ou les
difcriminaleJ
fervoient
aUI femmes
m!lfi~es
a
féparer en deux leurs cheveux
fur le devant,
&
eette taie pratiquée entre leurs-cheveux
ainfi féparés, les diftinguoit des 6l1es. En etfet prefque
toures les tetes amiques de
f~¡nmes
qu'on trouve dans
le P. Montfaucon, om les cheveux féparés: les nutres
les ont frífés fur le devaot du from,
a
I'exception de
quelques-unes : mais il n'y a rien d'élOnnam en cela;
les modes varioient che? les Romains ainli que parmi
nous ,
&
les coeffures ont reehangé aRome jufqu'a
quatr~
fois en vingt ans. Les
"iguil/eJ erinalu
fervoient
feuleme!1t
Ir
tenir les bouc1es oes cheveux frifés.
A I
G U I
L LE
TI
E R, (m. en a París un ouvrier
qui fair
&
vendodes laeets
&
autres uftenfiles ferrés de
cette efpece.
11
peut vendre encore des oreuds d'épaule.
&
toutes fortes de menue mercerie, eomme cordons de
canne, de chapeauI, Iilieres d'enfans, jarretieres,
&t:.
Les
lIiglJ;/letierI
fom a Paris un corps de eommunauté.
mais pCll nombreux. Le pI us benu de leur privilége ell
de vendre, fans aucuns fers, toures les marchandifeS
qu'ils peuvent ferrer ,.
A 1G U
I L LE
T T
E
~
(
f.
(MerClrie)
ell un mor-
, ceau de trerse, liífu ou cordon plat ou rond ferré par
les deux bouts, door 00 fe fen pour 'mettre (ur I'épaule
ou pOllr attaeher quelque chofe. Les
aiguil/etteJ
font
du eommerce des marchands Merciers: mais ce foot
les Paífementiers-Boutonniers qui les fabriquent,
&
ont
droit de les vendre, pourvu qu'elles foiem faites de tref–
ies
rondes ou plates. On fait des
aigllillettu
de 61
d'or
&
d'argent, de foie, de 61, &e" Les
aiguillrttu
om eu le fon de bien d'aulres ajuftemens; elles font
hors de mode. On n'en voit plus guerre qu'aux dome–
Iliques,
&
sux cavaliers de certains régimens. On dit
aujourd'hui
1Jrel/d
d'I¡aule.
Al
G U
I L LE T TE ,
(Manlge.) no;;er raituillette.
efpece de. provcrbe qui ligni6e cinq ou lix fauts ou rua–
des confécutives
&
violentes qu'un cheval fiJit tout-a–
coup par gaieté, ou pOUr démonter fon cavalier .
Voye..
S
A U T,
'R
u
A
DE.
(V)-
*
A
I G U I L
L
E T T
ES,
de mahot,
petites cordes fai–
te~
avce I'écoree du mahot 61t!:e: on s'en fert dans les
'les
Fran~oifes
Américaines a auacher les
plame~
de ta–
bac aux gaulettes, quand OQ veut
lés
faire fécher
a
la
pente .
Al
G U I L LE T T E S,
f9Dt
parmi
In
Aittti/letierJ,
des rubans de 61 ou de foie ferres a I'ordinaire, dont
lC;S dames
&
les enfans fe fervent pour foutenir leurs
juppes .
.
Al
G U
1 L L 1E
R ,
arlifan
fjZli filit
&
'lItnd
des
Ai-