AIL
appelle ces
~nlincs
feY/un«1 ail!tS .
On dit auffi
tig,
4 '¡!e
lor[qu''¡
y
a de
c.esforres de membranes qlli s'é–
teud;nr le long d'une ri¡¡e.
( 1)
Al
LE ,
tume d' /lreb,tdlure.
L , s andens compren–
nem généralcmcnt fous ce nom le portique
&
muces
les colonnes qui [¡)nt autour d'un temple, c'elt-il-dire,
eelles des faces auffi-bien que cell es des c6rés . lis ap–
pelloiem
pl ripurel
le> tcmples qui avoient des
oiltl
rout
~
I'emour;
&
par conléquem les colonnes des faces de
denm
&
de dem ere éroieOl, [elon eux, des
ail'l
_
1/0-
yez
P
E.'
R I P TER E •
/liI.
fe dit par métaphore d'un des c6tés en retour
d'angle qui ricOl au corps du milieu d'un barimem.
On dir
ail. droite
&
oil. g alt,he
par rappore au ba–
timeOl ou elles
lien~ent,
&
non pas
a
la perúmne qui
le regatde; ainfi la grande galerie du Louvre, en re–
gardam le chateau du c()ré de la grande cour, e!l l'
ai–
le droil.
du palais des Thuileries.
On donue encore ce nom aut bas-c6tés d'une
é–
gliCe_
/lilel d. m"r, voyez
M
u
R
en ailu.
/lilel de ehemi"te;
ce kmr les dellx c6tés de mur
daos I'écendue d'un pié, qui touche au manteau
&
tu–
yau d'une cheminée,
&
dans leCquels on fcelle les bou-
lins pour échafauder .
.
/liltl de pavé;
ce font les deux c6tés ou pente de
la chnulfée d'un payé depuis le tas droit jufqu'aul: bor–
dures.
/lile
fe dit aulr. des deux plus perlts c6rés d'un ve–
fiibu le . Vitruve,
liv .
l/l.
p.
ZI
z.
(P)
A t
LE ,
cCpece de bierre tres-commune en Anglererre
&.
en France .
M.
James, Anglois,
&
qui doit Cavoir
par conféquC:nt ce que c'en que
I'aile?
dir qU'elle, en
JaUn3tre, e1alre, tronCparenre,
&
fore plqu3nte; qu elle
prcnd 3U nc7.; qu'clle en apéritive
&
3gréable au gour ;
qu'il n'y entre ni houblon ni aurrcs
plant~s
ameres;
&
que fa grande force viene d'une fermentation extraordi–
naire qu'on
y
a excitée par quelques ingrédiens acres
&
piquans .
Nos BralTeurs au conernire entendenr par
aile,
la
m~me chofe q"e par
mltierl,
une Iiqueur fans houblon;
la premiere dilfolution de la farine dans I'cau chaude,
qu'on fait enfuite bouillir
&
dont on obtient, fans aUlre
llréparation, une liqueur doucereufe,
m~me
fucrée, mais
Jufqu" la fadeur,
&
qui n'ea pas de garde .
A t
L E S
d.
fai,,' Miehel,
el! le nom d'un ordre de
chevalerie inllitué en Portugal en 116), fuivam le Pere
Mendo , JéCuite; ou en 1171, Cuivant D. Michieli,
comme on le peur voir dans fon
Teforo militar de
C
a–
val/.ri.. .
A Iphonfe-Henri premier, roi de Portugal, fon–
da cet ordre
¡¡
l'occalion d'une viél:oirc qu'i1 avo!t rem–
portée Cur le roi de Séville
&
les Sara(ios,
&
dont il
amiblloit le fucces au Cecours de
S.
M ichel, qu'¡¡ avoir
pris pour parron contre les Infidelcs.
La banniere de cer ordre étoit une
aile
Cemblable.
a
eelles de l' Archange, de couleur de pourpre,
&
environ–
née de rayons d'or . La regle des chevaliers éroit celle
de S.
Beno~t.
lis faifoient vceu de défendre la religion
Chrétienne
&
les fromieres du roya\lme,
&
de fecourir
les orphelins . Leur devife étoit
'f1lil /t' D./tl?
qui en
en Latin la (ignificalion du mor Hébreu,
Michel. (G)
A
I L E S,
f. f. pI.
t>J
terme!
d.
Guerre,
fom les deux
extrémités d'une armée rangée en bataille ' on les di–
{lingue
eh
aile droi..
&
eo
aile gallcbe
.
l/oye'(.
A
R M E'E,
B
A
T Al
L L
o
N ,
& e.
La cavalerie el! ordinairement
portée fur les
ailel,
c'efl-.-dire fur
I~s
flancs, o la droi–
te
&
:l
la gauche de chaque li¡(ne; ' on
.la
place aioli
añn de couvrir I'infamerie 'lui e!l au milieu.
P.yez
L
1-
GNE
&
FLANC .
Pan, I'un des capitaines de Bacchus, efi regaedé eom–
me le premier inventeur de cette maniere de ranger une
:u-mée en bataille;
&
c'ea-Ia la cau je , o ce qu'on pré–
tend pourquoi les anciens, qui nommoienr
cornllO,
ce
que
~ous
appellons
ailel
aujourd'hui, repréCemoienr Pan
al'ec des cornes
:l
la tete .
I/oyez
P
A N I
Q
u
E .
Ce 'lu'¡¡
y
a dc certain, c'etf Gue cette maniere de ran–
ger les nrmées ea m:s-ancienne . On fait que les Ro–
maills donnoient le nom d'
ailel
a deux corps de crou–
pes de leurs arm¿es, qui éroient placés I'un a droite
&
I'autre agauche
&
qui con(i!loicm l'un
&
I'autre dans
400 chevaux
&
4z00
fanea lfllls . Ces
"ilu
étoient ordinai–
rcmcllt de rroupes alliées,
&
leur uCage étoit de cou–
vrir I'armée Romaine comme les
ail'l
d'un oifcau ler–
vent :\ lui couvrir le
co~ps .
L es rroupes des
oilel
éroiem
appellées
alarel ,
&
aloru eopi",.
Aujourd'hui les armées Com diviCées eu
ail~
deoite,
ail.
gauche ,
&
centre.
Tm~
l.
AIL
179
Ailu,
lignitie aum les deux files qui terminent la droi.
te
&
la gauche d'un bataillon (JU d'uo efcadron. Du rems
qu'on avoit des ' piquiers , 011 les plas;oit daos le milieu
t
&
les moufquetaires 3U!
niln .
( Q)
A
I L E S,
dom /a Fortificotion ,
fout les c6tés ou les
branches des ouvrages
iI
come,
11
couronue
&
autres
ouvrages extérieurs .
V.
O
u
V
R A G E
A'
C
o
~
N E
&e_
L es
ai/el
ou c()tés doivent etre Ballqués ou par le
corps de la place, 10rCqu'e1les n'en Com pas rrop éloi–
gnées, ou clu moins
par
des redoutes , ou par des
tra–
verfes faites dans leur folfé. Celles des ouvrages ;\ cor–
ne placés
v.is-a-vis les courtines, [ont flanquées ou de¡¡
demi-Iunes cOllarérales, ou des faces des baaions .
11
en
en de meme des ouvrages a corne plncés visea-vis dei
ballions,
&
des ouvrages a couronne .
11
faut obCerver que li I'on veut que ces
ailu
foient
exaél:ement défendues, leur extrémité verS la campagno
ue doit etre éloignée des parties qui les défendent que
de la portée du fulil, c'e!l-o-dire de l
W
ou 140 roiCes.
11
faue !luffi que la défenfe n'en [oir pas trOP oblique
~
autremem elle devienr rres-foible,
&
d'un tres-Ieger ob–
a aele
:l
I'ennemi. (
Q)
AILES
(le!) d" nez; '/Joyez
NEz.
(L)
'A
1 L E S
de chauve-fouris,
veJpertilionllm al",
en Ana–
tomie, fom deux ligamens fore
brg~s
&
mcmbrnneux;
qui rieunem le fond de la
m~trice
anaehé aux os de I'iti–
um; leur nom vient de la rctfemblance qu'elles om avec
les
ailn
d'une chauve-Couris .
(N)
A
I L E S,
nom que les
Horlogerl
donuent aux dents
d'ul1 pignol1 .
V oyez
D
E N
T, P
I G N
o
N •
Pour que la roue mene uniformément le pignon, lorf–
que la dente rcncontre
!';;;re
dans la ligne des centres,
¡¡ faur que la face de cene
aile
foit une 1ignc droite ren–
dam au centre _
V oy.::;
R o
U E,
E
N G R E N A G E.
('1)
Al
L E S ,
Ce dit,
en
'}nrdi"a~c,
des arbres ou des plan–
res, qui p,>ulfant dos branches
s
c6ré les unes des autres,
formenl des efpeces d'
oilel.
On voir aux artichaux, des
pommes
iI
c6té du principal montanr
&
[ur la meme
tige; ces pommes font appel lées
lel ai/es d'un pié d'arti–
ehallx .
(K)
.'\ I L E S,
terme de T Ollr71Wr ;
ce fom deux pieces de
bois plates
&
triangulaires qu'oll anache el1-rravers
:l
une
des poupées du tour, pOllr lui fervir de fupport, quand
on veur rourner des quadres ronds.
Al
L E S
ou
A
I L E R
o
N S , ."
termel de Vítricr,
Cont
les extrémités les plus minces du plomb 'lui entrerien–
nent les pieces de verre dont un panneau de vitre
ell
com–
pofé,
&
qui recouvrant de part
&
d'aurre ces memes pie–
ces, empechent que le vrnt ni la pluie ne palfent entre le
plomb
&
le verre .
Voyez
L
I N G
o
T 1 E RE .
Al
L E S,
(Manege.)
Les
ailel
de la lance fom les pie–
ces tle bois qui fOClnenr I'cndroir le plus large de la lance
au-delTus de la poignée .
I/oyez
L
A N
e
É •
(1/)
Al
L E S ,
en
Blnfon,
fe portent quclqucfois (imples
&
quelquefois doubles ; 011 appelle ces dernieres ,
ailel eon–
j Qintel.
Quand les pointe COnt tournée> vers le bas
d~
I'éeulfon, on les nomme
ailcs rem'erflel
;
&
ailn I/e–
v lel,
quand les pointes fom en ham .
V oyez Vor, . (V)
Al
L E S,
'erme de riv iere,
rollt deux planches formant
arrondiOcmenr , de trois pouces d'épailfeur , que I'on met
au boU! des Icmelles d'un' bateau foncet en-avant
&
en-ar–
riere.
A
I LE,
partie dll mouli"
,¡
.'ent . Voyez
M
O U L 1
)1 •
Al
L E DE F
le
H E
Olt
e
o
u
P LE T ;
c'en la partie de
ces ouvrages de ferrurerie qui s'attache fur le bois,
&
qui
el! entfalnée dans le mouvement d'une ¡rorte, d'une fe–
necre, d'un volet brifé; err un Olor , on donne le nom
d',úle
ii
tour ec 'lui n'ell pas 1:1 charniere .
Al
LE,
Ce dit de la partie des lardoires
iI
l'uCage
des
Crti/inierl
&
R otiffeurJ,
qui eH fendue en pluficurs par–
ties ,
&
~valee
autane qu'il le faut pour recevoir le lard,
dOn!
00
veur piquer une viande .
Al LE', adJeél:if,
terme de B/af on;
il fe dir de routes
les pieces auxqnelles
011
donne des ailes conere leur na–
ture, comme d'lln lion, d'un léopard,
&e.
11
fe dit en–
core de 10US les animaux volarils qui om des ailes d'uD
autre émail ou coulcur que le relle de leur corps . D'azur
au laureau
aité
&
élancé d'or ; de gueules au grifoo
d'o~
aité
d'argen!.
Manuel en ECpagne, de guellles
a
unc main de caena–
tion
aité.
d'or, tenant une épée d'argenc , la garde d'or.
(17)
Al LE R O
N,
f.
m.
t erme d' Arc/;itetlure
; e'en une
eCpece de conCole renverfée de pierre ou de bois , rcveru
de plomb, dont on oroe les'c()tés d'une lucarne , comme
on en voir au-devanr des combles de la place de Vend6-
me • Paris , ou
a
e()té d'un [econd ordre du portail d'une
Hh~
~~