AIG
.igui/lu, Jtl "ltIltl,
&c. Les
Aigi¡illitrl
form~nt
a
París une communaucé, dom les ftatu!S Cont du
15
Septembre
'f99.
Par ces ítatUtS il fom qualifiés Mai–
tres
A'g"illi"J-Allllitrl,
&
faileurs de burins, carre–
lets
&
aucres pecits outils fcrvaDt aux Orfevres, Cor–
don~iers,
Bourreliers
&
autres ,
&
e.
Suivant ces /la–
tu!S, aucun ne peut 2tre re<;u maitre qu'il n'ait atteint
)'~,ge
de vingt ans, qu'il n'an été en apprenciíTage pen–
dant cinq 3ns,
&
enCuite fervi les ma ;tres trois années
en qualité de compagnon,
&
qu'il n'ait fait chef-d'reu–
vre:
:t
faut pounant en excepter les fi ls de maltres \lui
ront re<;us apres un feul examen.
Chaque ma?tre e/l obligé d'3voir Ca marque particu–
liere, dc>nr I'empreinte foit miCe fur une rabie dépoCée
chez le Procureur du Roi au Chatelet.
Vers la fin du xvj . lieele, la communaucé des
A i-
, gt,illicYI
ayam de la peine
iI
fubllfler, fut réunie
a
celle
(les maltres Epingliers par Lenres pp.tentes de I'année
1
Ó9r.
Les Jurés (les deux communaurt's réuuies furent
réduits au nombre de trois; Cavoir, deux
AigtlÍllierJ
&
un Epinglier. On fir quelques changemens dans les /la–
tuts , qm pour le Curplus rellerene el! vigueur.
Voyt::.
l'
ar/iele
E
P
t
N G L , E
a .
A ( G U ( L L O N,
f.
m.
(Hift. ,ta/.) amI.,,!,
par–
tie du corps 'de plufieurs inCeaes. Par exemple, I'abeille
a
un
aiguillon
qui ell placé
ii
la parrie po/lérieure de
fon corps; c'ell avec cer
aiguillon
qu'elle pique.
V.·
ye::.
A RE
1
L LE,
1
N E
e
TE. On a donné le nom
d'aigt'¡lIoH, amltu!
aux parries olfeufes
&
pointues qui .
fom daos les nageoires
&
Cur d'autres parties du corps
de la pl8part des poilfons .
VoytZ
Po,
s s
o
N.
On en–
tend aum quelquefois par le mot
aiguillon, ae"ltu!,
[pilla,
les
pointes, les piqUAns des hérilfons, des porc–
épics, des ourfin6,
&c. VOy<:G
H
E'a I s.s
o
N,
P
o
a c–
EPI
e,
O
U
a s
IN .
(1)
A
I G U I L L
o
N,
(lIIJanlte.) Voyet¿
V
A L E T •
Al
G U I
L L o
N,
inflrumenc de la campagne; c'e/l un
baton de neuf
a
dix piés de longueur, d'un bon pouce
de diametre , armé d'une douille poincue par le bout,
ou fimplemene aiguifée
&
durcie au feu : on s'co fert
pour piquer les breufs
&
les exciter au travail.
Al
G U 1 L
LO N,
(Cha,!!e.)
fe dit de la pointe qui ter–
mine
les
fumées des beles fauves .
LeJ fumlu one du
tlig1lillo,,,, e'tft 1/n< biee [a1lve
'!,,;
a paPé.
Al
G U 1
L L
O
N,
(G/og.)
ville de France en Gu–
yeuue, dans l'Agénois.
L ong.
,8.8.
lat.
44. 25.
Al G
U
1 L L O N E' ,adj.
(Chape.)
(e dit des fumées
qui portene un aiguillon quand elles funt en nreuds, ce qui
marque ordinairemem que les cerfs ont eu quelque ennui.
Al G
U
1S E', adj.
en terme de Blafon,
fe dit d'une
croix, d'une fafce, d'un pal , done
les
bouts fom millés
en poime, mais de Corte néanmoins que ces poinees ne
formene que des angles obtus .
L'aig:'¡[1
difiere du
fiehl
en ce que celui-ci s'appetiC–
fam depws le haut, fe lermine par le bas en une pointe
!ligue; au lieu que la poiDte de
l'ai!."i[1
/le prend que
tout au bas.
Chandos, d' argent au psi
aig1lift!
de gueules.
(V)
Al G
U
1 E R
la pitrre
; on enrend par cette ex–
premon dans les ufines oil I'on travaille
la
pierrc cala–
m inaire
&
le cuivre, dél3cher I'enduit qui couvre les
faces ineérieures des moules dans lefquels on coule les
tables, 10rCque cet enduit ne peut plus fupporter de
fonee.
Vo)'ez le ¿Itail d. qtle oplra/ion
a
¡'arti,Ie
C A–
LAMlliE.
A (G
U
R A N DE,
(Glog.)
ville de France daos
fa Marche, Cur les confins (lu Berry.
L ong.
19·
31'.
Inl.
46.
21'.
A
1
L, en Lalin
ali:<m,
f.
m.
(Hift.
tlal. )
herbe dOn!
la /leur approche en quelque maniere de celle du lis:
elle di compofée de (jx feuilles;
le
piflil en occupe le
milieu,
&
devient daos la. fuiee un fruit arrondi
&
di–
vifé en trois loges remplies de femences prefque rondes.
AJoulez an caraaere de ce genre les tleurs qui naifTenc
en
boUCj1l6IS
fphériqucs, les racines compoCées de tuni–
ques qui enveloppene plufieurs tubercules charous,
&
les fcuilles de la plante qui ne
COnt
poine en tuyau com–
me ceHe de I'oignon. Tournefort,
b,ft. rei herb.
I/oyo::.
PLANTE .
(1)
A, L,
('}ardinage . )
rien n'en
Ii
forc que I'odeur de
eette plante; elle rend I':¡ppérit aux :¡nimaux dégoÍités,
&
il Y a des pay oil I'on en met dans les viandes
a
rlltír. On enfonce les cayeux en terre de trois ou qua–
tre pouces
a
la fin de Février,
&
a
aU/ant de dillance
l'ui] de I'¡utre. On les fore de terre
a
la fin de Juillot
pour les faire C.echer dans un lien convenable,
&
les
garder d'une année
a
1'~Utty.
(K)
;rome
l.
A IL
177
• A
lL,
(Mat. mtd.)
on tire des ¡¡outres de
I'ail
darfs
l'analyCe chim'que un phlegme limp,de, qui a le goüt
&
!'odeur de
I'ail,
d'abord un peu acide
&
falé, puis
molOS r.·lIé
&
fon acide; une .liqueur limpide fore acide
&
enfin acerbe; un liqueur !impide roursarre foit un
peu acide, foit alkaline urineufe
&
pleine de fel volatil
urineux ; un fel volatil urineu! concret; une huile épaif1'e
&
de
la
confiflance d'eXlrait.
'
L a maUe noire reflée dans la coroue, calcinée pen–
dam neuf heures nu feu de reverbere, a donné des cen–
dres donr on a tiré par lixivation du fel tixe f.,lé . Ainli
I'ail
en compoCé d'un Cel ammoniac uni avec beaucoup
'd'huile,
Coit
Cubtile, foit gromere, acre, inais eapable
d'une grande expanrion.
11
contient des parties Cubtiles, aaives, acres
&
un
peu caulliques:
aéliv<J,
Ii
on en met
a
la planee des
piés en empUltre, I'haleine Cemira
I'ail: teere ,
cene qua–
lité fe difceroe au gm1t :
,aufti,!"e,
c'ell une fuite de l'a-
, nalyCe ehimique
&
d'autres expériences.
*
A
1
LA H,
(Glog.)
petile
&
ancienne ville d' Alie
dans l'Arabie Petrée, fur la mer Rouge: c'e/l l'ancien
Elath .
Long.
n.
10.
la/.
29. 20.
A I
LE,
C.
f.
(Eerivai".)
Les Ecrivains entendent
par
I'ail. d'unt f.'ume
la
parrie Cupérieure
&
barbue d'une
plume: ils y d,llinguem le delfus
&
le delfous; la par–
rie cannelée qu'ils nomment
I'aile ineériture
ou le
de–
dam d.
/'
aile,
&
la partie lilfe qu'ils appellenc l'
extt–
ritllre
ou
le de.!Jiu.
Al LE,
ala.
Les 'Hébreux Cous le nom
d'ail.
eneen–
dene non-Ceulemem les
aile!
des oiCeaux, mais aum le
pan des habits , I'enrémilé d'un pays, les
ailn
d'nn ar–
mée;
&
dans le fens figuré
&
métaphorique,
la
pro–
teaion , la défenCe . Dieu die qu'il a porté fon peuple
ft,r lel ailu dtl aigln;
c'e/l-a-dire, qu'il les a tirés de
I'Egypte comme un aigle porte fes petits [ous Ces ailes .
Le Prophete prie D ieu de le protéger fou6 fes ailes: i1
dit que les enfal1s des hommes efperenc dans la prote–
aion de fes ailes ,
i ..
ttgmine alarum /"aru"" [pera!mnt.
Ruth prie Boez d'élendre Cur elle
I'aile
de
Con
habit:
expande pallil<m tuum
( Hébreu)
alam tua", ft'per [te–
mulam tuam.
Dans
J
érémie ij.
34,
le [ang l'eft tro,,–
'lit dam VOJ aileJ, dam le pan dt
"01
habitl.
lfa'ie par–
lam
i\
I'armée du Roi d'fCrael
&
de Syrie, qui devoic
venir fur les terres de Juda, dit: /'
étendue de [u aileJ
remplira tOllte vo/re terre,
o
Emma111,e1 .
Le meme Pro–
phete nomme les ¡¡Ures des EgyplicllS
eimbalum alarum,
apparemmene
ii
cauCe des baguenes qui joüoiem dans les
trous du liflre.
Exod. xix.
4.
Deut. xxxi}.
II.
Prnl.
xxj.
9.
xxv.
8.
Rueh. iij.
lf
viij.
8.
&
xvii;.
Ailleurs
il
nomme
I'ail. de ItI torre
I'exrrémité du
pays.
l[aie
xJv.
16. Nous avons oüi les louanges du
Ju/le de I'extrémilé de la eerre :
,¡
finibuI ttrra!,
( I'Hé–
breu)
ab alÍJ
terr~.
Voye::.,
aum Job xxxviiJ.
13.
Te-
111'ifti extrema /erra!.
Malach. vj.
2..
On donne aux ra–
yons du Coleil le nom
d'aileJ: orictur v obi!
[01
jllfli–
ti""
&
[anitaJ in penni! ejuI:
ou p,utÓt on nous
~e
préCente le Coleil comme ayant des
ailel,
:l
cauCe de la
rapidilé de fa coude. Les poetes donnem quelqudois des
ailu
aux animaux qui tra?nem le char d' Apollon: ils
en donnent aum
a
Milhras, qui ell le foleil. OCée iv.
19.
parlant du vent, nous le repréCenre avec des
ailel:
ligavit eum [piritw in alÍJ [uÍJ.
Calmet,
Diél. de la
B ib. tomo
l. 1m.
A, p.
88.
(G)
A, LE,
en
Ana/umie,
fe dit de différentes parties,
eomme des inférieures du nez, des deux lames olfeu–
fes de I'apophyfe ptérigoi'de, des quatre apophyCes de l'os
fphénoi'de, dOn! deux fom appellées
lel $,rande! nilu,
&
deux
lu petiteJ aileJ.
V.
P T E'a
1 G O,))
E, S
P H
E'–
N O ',·)) E,
N
E Z,
&e. Voye::. PI.
l.
Anatom. fig.
2.
1'.
HIKJ7X
4 I'os fphéno·ide.
XV
4 les grandes
aile!.
H
I'aile
eXlcme.
1
I'aile
interne.
K
le petit crochet qui
s'obferve
a
l'extrémilé de
I'aile
i11lerne.
(L)
A, LE, pareie du corps des oiCeaux qui ell double,
&
qui corre(pond
ii
nos bras
&
aux jambes de devane
des quadrupedes. C'ell par le moyen des
ailu
que
les
oifeaux Ce foüliennent en l'air
&
volenc. TOllt animal
qui peut voler a des
aileJ
ou des panies de fon corps
qui relfemblene
ii
des
ailu
pour la figure
&
pour le mou–
vemenc, comme on le voie dans plulieurs inCeaes tels
que les mouches, les papillons, les fcarabés,
&<c.
On
trouve
m~me
des animaur bien différens des infeéles
&
des oiCeaux, qui fone cepcndant conformés de fa<;c>n qu'
ils
.peuvenr voler; tels fone les chauve-Co.uris
&
l'écu–
reu,l volant. Aum y a-t-il beaucoup de d,ffécence entre
(Outes ces forees d'
ailu'
les unes fom membraneufes, les
autres Com cutanées.
Vo)"'z
I N
S E
e
rE,
C
H A U
v E–
S
O U
a
I
s, E c
U
a
¡;;
u
I
L. L es
"ilu
des oifcaux fone
Hh
cou-