AIG
lIeot eeue (or'llee Com mnchans,
&
par cOllféquent
IrCs-.i¡¡u~ .
Le commeocemem de cene poiote en large,
&
dim/Oue iofeoliblemem Julqu' l I'enrémité qui doie cftre
aITC1. IiDe pour faire le moios de douleur qu'¡¡ en pof–
lible, mais ('o
m~me
eelJls aITe1. folíde pour oe POID!
s'émoulTer en
per~nnt
)e eiITu de la penu. La bati: du
tri.ngle dollt nous avoos parlé forme le dos ou la
coove.tité de
l'aiguiU.;
h
furface concnve
e.fidouple:
ce
Ion! dcux bifeaox ft:parés par uoe yive arrete . Par
eme connruClion, le corps
&
la
t~te
armée des tils
p:úfem facilemem par I'ouvenore que la poime
a
fuile;
&
le chirurgien ne rifque poine de fe blelTer, le corps
de
I'aig"il/.
n'étant point 1r.1l1Ch.0I; condition .que la
pUlpan des Cooteliers négligent . L a eourbure mal fai–
le
donne une grande imperfeClioo aux
aiglt¡l/n;
& eet–
te
imperfcftion
en
eommuoe,
11
ne faut pas que la eour–
pure foir partlculieremem affeftée
a
la pointe; tllut le
corps
de
I'aig"i/le
doit contribuer
a
former uo are; car
l'/Jiguille
en pénélrjlnt
a
une cartaine difianec d'une le
vre de la plaie pour palTer par foo fond, & fortir
ii
pareille dillanc:e de I'aurre levro , doir Merire une tillne
courbc dao toute fon étcndue; & li route
l'aigu'¡le
1IC
contribue pas également
~
la formation de ta cour–
bore, I'opéraeion íera tres-douloureufe, & fujette
~
.ac–
cldens; p.ree que la tl!ee & le corps form.m une hgne
draite, ne pourroiaot trav crfer les chairs qu'eo froiffant
conlidérablemenc le paJTage.
11 Y
a des
aigl/i/ltl
de dif–
(érentes grandeurs
&
de difftirens degrés de courbure ,
felon la profor¡dcur des plaies; on proponionoe roújours
le VOIUlOe du til
~
celul des
'1iglli/leJ,
comme
I'aiguil–
Ü
3
la plaie .
Poyn
P
LA I
E
Le<;
aigltl{JeJ po"r la [lttltr; dn
~U1¡1.'1J
(
Poyo fiJ:o
s.
PI.
liT.)
ont le corps rond ;
)a
pOlOee ne coupe pOlOt
fur les c6r6
r
elles fom
pl.re~
par ceue
extr~miré
011
-jI n'y
(l
qU'1)o tranchant daof
la
conc?vilc!
1
la partie
cprWCIt ttant arrondie & moulfe ; cette
cOOltru~\On
a
¿Ié
im~ginée
pour que
l'
ai~ill.
nc faITe qu'écarter les
libres tendineufes qúi fom 11Ifpofées paralJeh:menL L'reil
de ceete
{ligllille
doie par la f11t!me r:¡iron répondre
a
fon eranchsm &
a
ron dlls, atin que le til pafle
~IUS
f.cil emcm, & n'<!carle las la plaie. L es haplles Uhi–
rurgiens ne fe fervent pa
i1é
fut4re pour la
~6unlé¡t11
des
tenaons , ce qui íilpprnnc; l'uCalle de ces
aiguilltl. f7oy.
PLA ,e
DES TENDONS.
.
,
Les
aigrtilleJ
pOI'r
le
he<
d. ¡ie'Ure (fig.
9.
Pi. Ul.)
COnt
tou~es
droites; leur corps en exaClelOent cylindri–
"ue,
&
alles n'oot point d'ceil .
L~ur
pointe
ea
appla–
tle , rranóhnnte fur les c6¡és, & a la forme
~\lIne
lan–
gue de vipere, afln
<I~
ephper en
per~ant, ~ · de
faire
\lIJe voie large au rene de
1'(I;gtl¡II• .
Quelques Pr.¡ti"
ciens veulent que ces
(liglt'iJleJ
feitmt d'or,
~lIr
ne fe
point rouiller dans la plaie .
·
,
M. perit a im.giné
dé
1!pin~es
d'or
011 '
a'ar$ent
a
delllt
t~te~pour
I'opédltion du
'Gec
de lievre
(pg.
11 .
PI.
T1l.)
L es
nigl/il/eJ
qui fotll dellinées
3
leS conduj–
re fón¡
cl1
forme
<le
lardolres
CfliY
10.
rpl.
1f1'l.
~.
Leur
corps
~n
cylindrique; leur teee ell fendue pour loger
lIoe jlxtrémiré de épingles: la ,¡:>oime ell UD p·eu COur–
be, triangulairc, & tral1chantc
Cm
les c6tés.
Poy.
BEC
DE l,IEVllE.
)1 y a une
"ÍjJfli/le ptrrti.,d¡.re pOllr la Ilgal/lré tle
¡'anue i"tercojltrl.,
On en doie l'lnvencian
a
'M. Gou–
nrd, Chirurgien de Montpellier,l. &' de la Socitt¡! 'R6ta–
le
des cicoces de cene viIIe .
.s:,.lTe
relfemble
a
une
pe–
tite algalie;
fa
t8te
efi
en
plaque; fqn corps-
~r
11 trois
pouces de longucur,
efi
cylindrique; fa pointe qui en
trandllinte fur les
c(¡t~s, ~
percée de deuJr' trous, en
:i
I'en Ihité dlun dc!hikerc1e 03l':'ble d'emb'ralTer , une
C6te.
11
Y
a
une blinure fur la cOnvel:it'é poor lolle. 11;s
tils.
Ndu~
parlerons tle
efe
mO)'t:1l eo parla t de la
11-
gature de
I'~rtere
í/\ten:oflah!.
.
AIG
173
obtus . L'eItrlmitl! de la poiote ne pique poiot ; elle
:l
un ceH
:l
quelques ligues de fa poiote.
00
trouve une
aig"ill• .de
cene forme, m ais Dn peu plus matérielle-,
daos Ambroife Paré
a
J'lm icle
dlt poillt dorl pO{lr lu
ber,!;es
.
Je n'ai pas pQ gécouvrir
a
qui J'on devoit
la perfeétioo & I'application de cet i nRrument
a
I'opé–
ratioo de l'anev¡iflJle. Saviard,
Ob!
7· décril ceue
ai–
gltill,
daos I'appareil pr¿paré pour
l'op~raeion
d'un a–
nev'tifme en
1/S91,
&
en parle .comme d'un innrument
.d'uCage ordinaire.
Voy'z
A
N
E v
R
i
S
M
E .
M.
Perlt a im.giné une
aigll¡íle
pour J'anevrifme
( PI. XIX.
fi,~
3. )
elle en plale,
lar.ge, & un peu cour–
bée en
S.
f ile a vers Ca polote qm en moutre, deux
ouvertures dans )efquelles on
f.iepaJTer les deux ponts
d'un ruban compoCé de trols ou qU3tre prins de
~I.
Lorfque cene
aigMi/Je
ell palTée fous I'firtere , on cou–
pe I'aore du til ,qu'elle portoit,
&
les deu! boUls fe.
trouvent d'un feul coup d'
triguill.
placés
]l\lX
¡:ndroils
011
il
faut faire la ligature . Ceete
"igu¡¡¡e
convieot aUI
anevriCrT\l!s faux; on ne peue pas s'eu fervir aux :lIle–
vrifmes par dilatation, paree qu'il fuudroit que la poi!)–
te de ceue
alguille
fúe plus large que la poche,
1Ilin
·de porte, 'd'un Ceul coup
I~s
tils au líen
011
iI
le faut;
& en outre
il
fuudroil autaOl d'
aiguil/es
qu'il peut
y
avoir de degro!s difiereos de
dil~tatro.n:
1I
y a une
aigui"e tour r oplrat,o". de. la fi!!ul•
.i
l'anuJ (PI. XXf7T. jig.
13.);
éette
¡l'ku"le
dóa
.e~re
d'uo Jlrgent mou & t\lrt plianc: elle
.clT
lo ngue
de
lept
pouces, épaiae d'une .deml-Iigne, large de deu! Iignj:s
:1
I'endroir de Ca
t~ee,
&
dimlnuant cfO\¡Jcemem pour fl'
termine, en poiote. 1l
Y
a une
ouv~rture
ou ¡:has de
fept ligoes de longueur
a
la
t~te
de
~ee
inltnlmcOl; <!le
on pratique fur une des furfi¡ces une raioure qui com–
,nence
a
quelques lignes de ron ol/verture, & finit
i
quelques IIgnes de fa poince .
L'ouvertur~
fort· do cas
de befoln
a
palfer un félon, & la ralome
d
coqdulre un
pillour! pour Dllv,ir uo finus, fi on " Ié juge
a
propos.
11
faut auffi que le Chirurgien porte , daos Ifol1 ' érui
une
aiguJlle
ti
fltollI.
)e
ne dengne pas 'par-la un mau–
vais ¡nflrumeot piquant & $ranchant en forme de catl–
relet, pOl/rpercer 'la peau dans I'opéradan . du
.f~ttjlJl,
mais
j'~ntenas
un llilet d'argent
beu.tool1~
"Par
j1n~
'<te
fes
e"trt'mltés ,
&
ayant
a
l'autrt: 'un 'cei', cou
~ha¡;
'pt,tt–
-pre
a
porter une bandelette de Unge
~Il!e
\lulClo
110m–
me
f/to~)
pour entreteoir la cpmmunication de
deúl¡'
plajes .
royez
SE'TON
&
OP ER A 'I"
eÑ
:/~&b'n.
C OlJlme
il
peuc
fe 1rouver des
1plaiC6-
qul
pe.cenH~
-cuilfe de
p~~t
en part,
iI
faut qud
le
G hirurgrcn ai
¡j\.
/le
a;g"ill'
-tbri
'~ongue;
00
la
~n&
<le
deux pieces ' qdi
OOt cnacune environ cinq pouees de
10n~ueU1'.
U
ne
'de
ces pieces peut
~ere
appellée
rn4le,
<':'
'1
aúfre
fe,*'/~~:
-c¿lIe-liI a fon
extréml(~ aotér~Fe '
b ou1onñ€e-,
& •
.loo
aUlre extrémité ell en vis .
La
piet e ¡f&elle
'3'
Ufl '
'!–
crou dahs' fón extrénilt6 ahtérieure,
~
un rril 'ou 'cKlÍs
iI fon atíire bou! qül' fert de" fé (
a
1'lbmím let1t.
Q:¡t)
•
C~
fóoE" les
Cou~eJier5
qGI fonl..>
¡tes
'Ia!tu.lla;
el–
les fe ftirgent, s"emoulent, &
'!e
¡¡olilfcl1 cQ/Íllne'Qfs
autres
ouvt~ges
de ces ou'vr!ers.
·'V~'Jez
l'artl&le
09
t1'–
TEr, I E'R .
qJ
IJ
",:
f\.
1 G U
I
L
LE, innrument de
biaHt1;
i
lléur¡ "fIe
ei"r'>,
c'eR
~n
moreeiu de fer long dOr/t· i1s fe ferve nt pool:
déboucher les trous de la 'gl'eleúeírel'1orfque la cife
s'V
arréte.
,.
_
J..
,·'í
, Al G U 1 L L E
j
termo
&
o.ailJ
·ik
Guai,.ilr;,
cette "..
I
gllille
en de lá lóngueur d'un peucc'i '
élle" (e
me!
dlfo$
le
porte-aiguille;
' &
·len
a
l'6,\v'fllr '.¡¡ fairé>- Iri ·rróJ"$
daos fes ouvrages pour y poCer
. le$1petíts ~lG1is
d"6ród·
menr. Du rene elle o'a rien de 'partii::aher
dlt!!~
fa fol-.
me, lioon que pointue par un bour, cOl1lme la ph1pUt
des autres
"iguille;¡,
elle o'eft pas ouverte ou
'pef~,e
par l'autre .
.
-
"
H Y
a une pellte
di.tni/Je
4.
G"Í'~ii¡'
'qu'i n'cll 'tfrp–
prement, lo!
iI
cul roila, oi
a
c"nl long " inals dOnt-+a
poiote en eo tiers1'OÍht
~ ' de
maniere ' pouriafit q'u'tllle
des fuces en- plús!f.á\-ge 'loe les 'd'eux auti.,es
~
La
(Mfdo
de cene forme, c'cll'·<j\Jc certc
· 1J'i'?itÍlIl'
de!liiiée
a
coit–
¡¡re des peaux·
eX~fememetí(
ti
nes '; fqlii iló¡'vem '
~trc
co't¡–
(ues
a
poi~ts
·mpcrcepribles, ttaO! faite propremehl 'en
latlguc, fend p
~ttJt
ceS peaux <¡u'el!"e
n'y
fml de trou.s,
{( permet une couui!!! li tine 'qu'on le veur .
•
L es
hi.{JÚlles
ti
/Jb¡qt~
la "alafia-. (fig.
u..
PI,,"–
fhe XXI'II.)
fotit
mO!l~
mt
Ií'it
manché d'ivaire\ <le
bóis , .
()¡'¡
de meral, de trok pOtreeS de long : clles foOl
droites,
&:
la poioté efi
:1
langue de ferpem bIen tran–
chnme. 11 f3m en avolr qui ayent une perite rainlAre de
long
<fe
Ieur cor¡ls pelOr conduire une laneeue en cas
de befóin . Ces
nigfJi/J~J
doiv6Dt Erre d'un adér
bie~
pur
&
bien trempé; leur 10llgueur au-de1:l do ·manche
en d'on pollce erois ou quatre ligoes; le manche peut
leor
f~r\lir
d'étoi .
VO)"z
CA T
A R A
e TE.
~'tf;~.i/Je
ti
all' 'fJrifmt (jig.
18.
PI
1I1. )
a le corps '
cyl!ndnque
j
fa tere
d1:
\Ine petite palelte qui fert
a
la
ternr avcc plus de rnreté ; fa courbure en graode, &
forme
~me
p:mle pour dooner plus de jeu
a
l'infirumenr .
~1
¡>Otntc au lieu
d'~tre
tpangulaire, comme auI aUlres
'g;;,II,s,
et\ un cylindre applao doOl les c6téi font
. Al G U
I L
L~-ti
ehe
ou
ti
ché'Wu",;
clell un morceal1
'a'acier, fer laiton, argent, or o
&c.-p~ ,& !~enu,.ae
quatre pouces de' longoeur, Oll' environ, dobt les fem–
mes fe ferveo.
t
pour uranger lenrs cheveux qoand e1-
les
Ce ·coeffenr. Ces
aiguillu
onr la
t~te
piare, & p;r–
c~e
en longueur, & la poiote peu
plq~ante.
11 n
~
fas nEceIT:ure de reodee raifon 'de cene fOrme,
L\~.