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¡SO

AIL

(glife comlPe

2

Saint Roch,

~ux Barnabi~,

'.aUI

Petits

Feres '

&c, C¡:s

confoles renverfées font ainfi ¡¡ratiquées

fU{

1~'.d~V3JU

<I'uo portail ponr cacher les arcboutans élc–

vé~r

les bas cotés d'une ¡!glife,

&

f.rvaut

~

fouteoir les

murs de la oef.

(P)

A

I LE

P.

o

N

l

c'ef¡ le pom

qu~

l'on

donp~ d~ns

.les ear–

, ieres d'ardoife a uoe pcti¡e' piece

(Planch. d'ardoiJ., ftg,

JI . )

qui fen de fupport

ah

par¡ie du (cau qu'on appelle

fe

cJ;ap.a", . Voyez

a

/'arli.l.

A

R DO

J

S E

f:I

E

N G

J

N,

A

J

LE

R

P

N S

d"

".z

.

Vo)'n

N

E Z ,

Al L E S

BU

R

Y,

(Glog.)

vine d' Angleterre dans le

BUkinghamshire, CUf la Tamile,

L ong,

¡6. 49.

lat,

p,

50.

A ILETTES ol! ALETT'ES, f. f,

terme d. Cor-

4011l1eric;

ce Com deux morceau! de cuir minces , parés

¡:Ians leur pourrour, que les Cordonniers coufen! aux par–

ties latérales internes de l'empeigne du foul ier, pour la

,enforcir en cet endroit . L es

ailétta

fOn! coufues com–

me l'cmpeigne avec les femelles, Elles s'érenden! depuis

le paron juf(¡u'. l'origine du quartier, Elles fOn! prifes en

¡3evant

~Lltre

l'empeigne

&

le paron , On doit obferver de

bi~n

parer romes ces pieces , puiCque la moindre inégaliré

dans l'inr{!ricur du Coulier en eapablé d'il1commoder le pié,

90nt

I~s

parries

lat~rales

Com celIes qui

~

'appliqu.nt

al1X

pi~ettrs

.

Al L

V

R

E

S ,

1

LO J R

E

S, f. f. ce fOn! deux foli–

ve~ux

que )'pn place fur le pont du vailfeau , porrés fur

les barro¡s , faiCant un quarr.! avec ces barrnts,

&

ce

'luarré en l'ouverture nommée

!coutille. {7oy(:{¡

I

L

o

1-

Jl.ES

.(Z)

.

A

I M

A

B

L E

Orphé.,

c'en,

en temu de Flcurifte ,

un

!Eille~

panaché de crampili

&.

de hlanc, qui viem de

j'llIe. S3 tleur n'ell pas bien large, mais elle dl bien rrao–

~h~e ,

S3 [euille

&

fa rige fOn! d'uo beau verd:

iJ

abonde

Fn marcottes,

A) M A

N

T , f. m. pierre ferrugineufe alfe'/. Cemblable

~n

poids

&

en couleur

a

I'efpece de mine de fer qu'on

flppelle

en roche,

Elle contienr du fer en une quanrité

plus ou moins

confid~rable ,

&

c'eft dans ce métal "ni

3U fel

&

a

l'huile, que réfide la vertu magnérique phi.–

f6t que dans la fubnance pierrcuCe. Cette pierre fameu–

fe a éré connue des anciens;1 car nous Cavons Cur le

fémoignage J'Arinore, que Thales , le plus ancien philo–

fop!.e de la Grece, a parlé de

l'aimante:

mais il n'eft pas

certain que le ndm employé par

A

rinore foi r celui dont

'rhalcs s'en fervi, Onomacrite qui vivoit dans la LX.

Olympiade,

&

dom il nous refte quelques poéfies fous

le nOl)1

dlOrphée,

en ce!ui qui nous Coornir le plus ancien

nom de

l'a,m4nt;

iJ

I'appelle

¡.<&".í~" .

Hippocrate

( lib.

de fi"ilib. mlllier.

1

a

dé{igné

l'aimal1t

fur la périphraCe

tic la pierrc qlti attire le fer,

>,í.s-oc

:'1""

'O;,

,,1I,.po..,

d.F.~r"

.

Les Arabes

&

les Portugais fe fervem de la meme

périphrafe, que Sex!us. Empiricus a exprimée en un feul

JIlOt

v'~'I"".'l" '.

SophocJe, dam une de fes pieces qui

n'dl pas venue juCqu'a nous, avoit nommé

l'aimallt

"v~¡&

'¡¡''''

('ierre d. L ydie,

H efychius nous a confervé

ce

p10t

aufi.l-bíen qUt;

"ul'lt,~

)..{

,s.oc

,

qui en efi une varia–

Jion , PIaron, dans le Timée, appelle

l'aimane

H'I"'''¡''

..lit" ,

fierr. ·d'H lradle ,

nom qui

ea

un des

p.lu~

ufi–

t és parmi les .Grecs,

Ariaote

a

fair plus d'honneur que perfonne

¡\

l'

aimant,

en ne lui donnant poi

m

de oom; il l'appelle ••

1&"

/,. '

pi"r< par exc,lIenee,

Theinipius s'exprime de me–

me, Théophraae avec la ph1pari des anciens ,

a,

fuivi

fappellation déja

établi~

de

,1&..

H',,,,,,,;,,,

P line, Cur un pafi'age mal emendu de ce philofophe,

a

cro que la pierre de rouche,

cotiml.. ,

qui entre fes

¡lutres noms a celui de

Av~"

.1&",

avoir de plus celui d'

p'/••

.,I.. ,

!,ommun avec

l'a;mant :

les Grees

&

fes La–

tins le

rOl."

1Um fervis du mor

v,~"í~"

tiré de

v,NI"

¡er,

d'oii en venu le vieux nom

Fran~ois

pierre

ferrie~

r"

.Enfin les Grecs ont diverfi fié 1e nom de

¡'<4,,'~~"

~n

dlverfes.

fa~ons

:

~m

trouve dans Tze¡ús

¡.<<<".,;",..

' ;&";

dans Acpllles Tarms

¡,<<<","v'!,- ;

¡.<..

".,;~"

daos la ph'lparr

des auteurs;

¡'<4'1"¡~"

dans

quelq~les-uns,

aum-bien qu'

• ,lit"

!'4",h., ,

par la permutatlon de. en " fami liere

aux Grecs des les premiers te¡os ;

&

¡'<"""f ,

qui n'ell

pas de tpuS ces noms

le

plus ufir<! panni eux',

ea

prcf–

que le feul qui foir paflé

~ux

j:..arins.

Pour ce qlli en de I'origine de cene dénomination de

I'"imant,

elle

vi~nt

mapitl!flemcnt du lieu oii

l'aimant

a

d'abord été découven . 11

Y

avoit dans l'Afie mineure

deux villes rippellées

Ma$ltéti< :

I'une aupres du

M

énn–

dre, I'autre fous le IlIont

~ypile.

Ccne dcrniere qui appar–

tenoit particulieremtnr

ii

la L ydie,

&

qu'on appeIloit aum

H /rac/le ,

[clon le témnignage d'lElil1s D ionyfi us dans

Eullathc, étoit la vraie patrie de

l'aiml/Rt ,

Le monr

AIL

S.ypil~ ~toit

fans doute fécond en rnttaux,

&

en

a¡o

".ant

par. conféquenr; ainfi

I'aimant

appellé

m,agl1eJ

di.

premi~r

lieu de fa découverte, a coufervé fon

anclel~

nom, comme il en arrivé

a

l'acier

&

au euivre, qUI

porreo! le nom de lieux OU ils onr éré découverrs: ce

qu'il

;y

a de lingulier, c'ea que le plus mauvais

aimant

des cioq efpeces que rapporre Pline, étoit eelui de la

Ma–

gnélie d'Alie mineure, premiere patrie de l'

aimant,

com–

me le meilleur de tous éroir celui d'Ethiopie .

MarbQ¡lreus dit, que

l'aimant

a \'!té trouvé che? les

Troglodires,

&

que cetre pierre vienr :lUm eles Jodes. l fi –

dore de Seville dit, que les In¡jieos l'ont connu les pre–

miers;

&

apres lui, la phlpart des auteurS du moyen

&

bas

~g~

appellent

l'"imalft lapis !ndims,

donnanr la pa-

trie de l'efpece

a

tout le

gen~e.

.

Les anciens n'ont guere connu de

l'

aimant

que la pro–

pri¿té d'atlirer le fer ; c;:'étoit le fujet pri ncipnl de leut

admiration , COmme Pon peut voir par ce benu pafi':lge

de Pli'Je :

Q(tid I"pidis rigore¡'igri"r

1

Ecc, fon{t1S ma–

nlt1jlle

trjbltlt

illi

natura.

f2!ti

ferri

dltriti~

pl!gnaciuJ?

Se u dit

&

patitt<r moru: Trahitt<T nam'l"e

a

magn.t.

lapide, dQmitri;;'lu, ill" r,rf/m' omnium, materia ad itla-

1le

nefeio 'lttid (urr;t

1

at'llte

ut prE/;,)s ve?1it, affiftit

ten.Mm!

:'I',

&

foml'l:x" h,grct,

flin, liv. XXXVI,

I=ap,

XV).

Cependant il parolt qu'ils ont connu quelque chofe

de fa vertu comJuunicarive

~

PIaron en donne uo exem–

pIe dans l'lon, oa il déerit cetre fameuCe chalne d'anoe–

aux de fer [ufpendus-

l ~s

uns ;lUX aurres,

&

dou! le pre–

mier tiem

a

I'a¡maltt ,

Lucrece, P/lilon, Pline, Galien,

N émelius , rapportenr le meme phénoinene;

&

Lucrece

fair de plus menrion de la propagation de la vertu ma–

gnérique :lu-trners des corps Jes plus durs , comme

iI

parolt dans ces vers;

Exultare etiam Samoth,aci" ferr.a vid;,

Ee ramenta

Jim.:tI

ft!Tyi fUTere

inu/.J

aht11ÍJ

In {caphiis, lapis hic magnn cltm fubditus c.l!et.

Mars on ne voit , par aucun p fi'age de leurs écrirs qu'

ils ayem rien conDU de la vertu direétive de l'

aimant

;

on ignore abfol ument dans quel t6ms on

a

fair cene dé–

couverte,

&

on ne Cait pas meme au jone qunod ea-ce

qu'oo l'a appliquée aux ufabes' de la uavigation,

11 Y

a

toute apparence que le hafard a fait découvrir

a

quelqu'un ,!ue

l'aimant

Ulis fur I'eau daos un petit

bateall, fe dirigeolt conllammem nQrd

&

Cud;

&

qu'un

morceau de fer aimanté avoir la meme propriété: qu'on

mír ce fer aimame:' Cur un pivor afi n qu'il put fe mou–

voir plus libremenr : qll'enfu ite on imagina que cene dó–

couverre pourroit bien e"e utile aux navigateurs pour

cOnnoítre le midi

&

le Ceprentrloo lorfque le rems fernir

couvert,

&

qu'on ne verroit aucun aare; enfin qu'Oll

fubnitua la bouilole ordinaire

ii

l'aiguille aimanrée pour

re.médier aux dérangemens occafionnés par Jes fecoulfes _

du vnilfeau .

II

parolt au reae que cette décnuverre

a

éré faite avanr

1

'an

1

J

80.

{7oye>:.

l'

artide

A J

G

u

J

L–

LE,

OU J'on traite plus particulierement de cette décou...

verte ,

I.

DEoS POLEoS

DE

L'.AIM.ANT. ET

D~

S.A

YZ'I\.T'II

Dl'1\.ECTIYE .

.

Chaqoe

aimant

a

deux

poles

dans lefquels réfide la

plus grande parrie de fa verru ;

01)

les reconl)olt en rou–

lam une pierre

d'aimant

quelconque dans de la limaille

de fer; toutes les parties de cetre limaille qui s'arra–

cnent

a

la pierre fe dirigem vers l'un ou l'aUtre de ces

poles,

&

celles qui fom immédiarement defi'us font

~n

ces poir¡rs perpendiculairemem hérilfées fur la pier–

re: entin

l~

limaille

~¡¡

attirée avec ph¡s de forc,:

&

en

plu&S"rande abondance fur les poles que par-tout a1lleurs,

Voicl une amre maniere de eonnohre les poles : on pla–

ce un

aimant

Cur un morceau de slace polie; lous la–

quelle

00

a epis une feuille de papler blanc¡

00

répand

de la limaille peu-á-peu fur cene glacl' aUlour de J'a;–

mant,

(¡:

on frappe doucemenr fur les bords de la gla–

ce pour diminuer le fronemenr qui empecheroit Jes mo–

lécules de limaille d'obéir allx écoulemens rnftgnériques:

aujIi-ror on

apper~oit

la limaille prendre un arrange–

meo! régu¡ier, rel qu'on I'obferve dans la figure, dans

lequel la limaille fe ;!irige en lignes

courbe~

AHB, AEB ,

(P lanc. P hyf ftg ,

s8.)

a

meCure qu'clle ell: éloignée

des poles,

&

en lignes droires

AA, BB

,

a

meCure qu'

elle s'en approche ; enforre que les poIes follt les poinrs,\

oii convergent toutes ces différemes lignes coorbes

&

droites,

. Main-