1 4-6
AGE
4"orre qo'jI en tout-a-la-fois
&
celui 'luí fait ou qui don–
ne la chofe,
&
celui
a
qui elle eO doooée,
00
a
qui
,elle
el!
faile . Telle eO , par exemple, une femme quand
elle s'affigne
a
elle-meme fa dO! fur partie de }'hérirage
de foo ¡nari .
( ji )
.
Ag<nt
fe .dit auffi de celui qui eO commis pour a–
'Yoir Join des affaires d'un prince , ou de quelque corps,
o u d'un partkulier . Dans ce fens
agent
eO la méme
ch~fe AU~
dlfutl , procurtur, Jj"d;c , faéleur . J70yez
DE PUTE . SYlmIC,
.&c.
En Angleterre , parmi les officiers de l'échiquier,
i1
'Y
a guarre
agenJ
pour les taxes
&
imp6ts.
Vo)'ez
T A–
XE , ECH IQU IER ,
AGENT,
P'
te"'.. de N lgociat;on,
en une petConne
an fervice d'un prince ou d'une république, qui veille
fur les affaires .c!e fon maitre afi ll qu'elles foiem expé–
.eliées . L es
agenJ
n'om poim de lettres de créancc , mais
timplemem de recommandation; on ne leur donne pas
~udiellce
comme aux envoyés
&
aux réfidens: mais
i1
fauI qu'ils s'adreo-ent
3
un fecrétaire d'étal , ou rel au–
(te mini/h e chargé de quelque département . lis ne joiiif–
fent pas non plus des priviléges que le droit des gens
.donne auy ambalfadeurs , aux envoyés
&
aux rélidens .
D íél. de
Furet;ere .
A G E O
M E
T RI
E ,
défaut ou ignorance de Géo–
m étrie, qui fait qu'on s'écarte dans quelque chofe des
pri~cipes
&
des regles de cerre fcience.
J7o)'ez
G Éo –
ME TRIE .
On
1
'appelle Qutremenr
sglometrljie .
C es deuy mots
font purement Grecs
~
..
».IJt",I'Tf"fTl..
&
ti"I~,.H'Tpla.
.
Les A n–
g lois
&
quelques écrivains les om confervés tels qu'i1s
·rom .
( O)
A G E
R
A TE,
ageratllm ,
(
H ift. nato
)
plame dom
13
fleur eO monopétale, légumineufe, en forme de ru–
yau par le bas,
&
divifée par le haur en deux levres,
dom la fupérieure eO découpée en deux parries,
&
I'in–
férieure en Irois; le piOil qui forr du cal ice devient un
fruit oblong, membraneux, partagé en deux loges,
&
,-empli de periles remences arrachées au placenta. Tour–
Ilefor!,
Infl. reí herb. appe¡zdix, Vo yez
PLANTE.
A G E R A T O [ D E, en L atin
ageratoideJ,
(
H ift.
flato
)
genre de plante qui porte fes fleurs fur une pe–
tite
t~re
faite en forme de demi-globe. Ces fteurs font
c ompofées ¡le fleurons d'une feule feuille ; les femences
<¡u'elles produifem fom couronnées par un anneau
mem o
braneux ,
&
riennenr au fond d'un cal ice qui eO a nud .
P ontederd! differt. V III. J70 yez
PLANTE .
(l)
• A G
E
R O N
1
A
ou
KN G
E
R O N
1A ,
(Myth. )
déelfe du filence; elle préli-doir aux confeils . On avoir
placé fa Oarue dans le temple ole la Volupté. El le en
repréfenrée dans les monumens avec un doigl fur la bou–
.che. Sa
f~te
fe eélébroir le
2 1
D écembre.
• A G E S IL A
lJ
S , (
M)'th. )
premier nom de Plu–
Jan .
• • A G E T O R I O N ,
( M)'th.)
féte des Grecs dont
II en fair mention dans Hefyehius , mais 011 l'on n'cn
apprend que le nom .
• A G G E R H
U
S,
( Glog . )
gouvernemem de Nor–
'Vege , d,mr Anslo el1 la capitale .
A
u
G L
U
T 1 N A N S, adj. pris
f.
(Med.
)
Les
ag–
glut;nanJ
fom la plupart d'une nature vifqueufe e'ell–
a-dire, qu'ils fe réduifem facilement en gelée,
&.
pren–
nem une conliOance gommeufe, d'ou leur vient le nom
d'ag/{lut;nanJ,
qui eO formé
d'ad,
a,
&
gluten,
glu .
I7Qyez
GlU
&
ACCLUTlNATl ON,
L es
agglutinanJ
[om des remedes fortifians
&
dont
r etret efl
d~
réparer pro?,ptement les pertes , dn empA–
t~nr I~s
flUldes ,
&
en
S
attachanr aux folides du corps;
amfi lis remplacem abondammem ce que les aCtions vi–
tales om commencé
a
détruire. Ces remedes ne con–
v iennem qu'aux gens Ilftoiblis
&
épuifés par les 'reme–
des
éva~uans!
la, diete
&
I~s
boilTons trop aqui'ufes ,
comme 1I 3mve a ceux qUI om elIuyé de longues
&
fi cheuCes maladies ,
'
O n doir divifer les
agg/litínanJ
en deux c1alfes. L a
premiere comprend les alimens bien
nourrilf~ls
&
em–
pft tam les panies acres des fluides: tels fom
1;5
gelées
en général, comme celles de corne de cerf de mou de
veau, de pi" de veau
&
de mouton, de 'poulel. L a
feconde comprend les remedes qui ne fom pas alimens .
telles fom la gomme arabique, la gomme adragante
I~
graine de pfyllium , la graioe ge 1m , I'oliban , le
f~og
f'le dragon,
&
d'autres.
Mais parmi les remedes
agg/utínanJ
il y en a qui s'ap–
pliquent extérieuremem; tels fonr le baume du Com–
mandeur, eelui d'André de la Croix, les rerebenrhines
la
farcocolle, l'ichryocolle , les poix ,
&
quelques
plan~
AGG
tes rneme , cornme la conCoude , le plantain, le5 arríes
les millcfeuilles ,
(:i
.
11
en elt d'nutres dom I ufagt:
cfl
imérieur
&
euérieur .
J70yez
REMEDE ,
UTR ITlON,
fOR Tl FIAN ,
(:ie.
A
G
(j
L
U T
j
N
A
T
I ON,
f.
m.
( Med. )
aCtion
de réunir les parties du corps féparée par une pla: ' ,
coupure,
&c.
de-U viem le nom que I'on donne
a
cerrains lopiques qui produifem e r cllel, le nom
d','g–
g/ulInanJ.
)
\Il.isce rerme peur convenir
:lUX
remedes imérieurs
agglutinans
&
illcralfans, qui empham de lcur narurci
le. pan icule acres de nos fluide., émou ncnr lem poin–
le ,
&
challgeam ainli leur con liltauce , les rcndem plus
propres
ií
[Cumir un fue nourricier loüable,
&
capable
de réparer les parrie .
La nutridon ne remplir rous ces rermes qu'au mo–
yen de ceite
aggl"tinat;on;
&
e'efl
i\
fon défaur que
nous attribuons
le
deo-échemenr de nos fo lides , la t'on–
re de nos humeurs ,
tx
les flux colliqualm <¡ui délrui–
Cem les fluides
&
corrodem le. folides,
& c.
J7o)'ez
u –
TR ITlON, ATROPH IE, CONOMPTION, ¡\CGLUTI –
NANS.
(N)
• A
G G
O U
E
D-B U
N D ,
(So;er;e . )
11 Y
a dif–
fércntes fortes de Coie qui fe recucillem nu )\Ilogol:
I'ag–
.gOf"d-blmd
en la meilleure.
A G G R
A V A
T
[ O N , f.
f. (
']uri[pr.
)
dans le
feos de fon verbe d'ou il eO formé , dev roir ligllifier
l'aCtion de rendre une faure plus criminelle, ou d'cn
augmelller le chhiment; car c'ell-Ia la lignificarion
d'ag –
gra-uer:
mais il n'en pas
Fran~ois
en ce feos,
A~ra-uation
ou
aggra-ue,
ell un terme de Droit ca–
nODlque par ou I'on emcnd une ceneure eccléliafliq ue ,
une menace d'excornmuniearion apres n ois monicions
failes fans fru ir.
Voyez
CENSU RE .
Apres
I'aggra-uation
on procede a la ré¡lggravatiocl
ou
réaggrav~ ,
qui en I'excommunicalion déb./ilive : le
rene Ju[qu'alors n'avoil été que comminalOirc.
V.
Ex–
COMMUNleA-TlON
&
ReAGGRAVATION,
&c.
L 'aggra-uat;on
&
réaggravalion ne peuvcm etre or–
données fans la permiflioll du jl1ge lú quc.
A G G R A V E,
r.
m.
terme de D roit canon;'!J",
eO
la
m~me
chofe qu'
aggra-uation
.
Voyez ¡ripra. ( ¡-j)
AGG R E'GATI ON,
f.
f.
en
J'hyfi'lue ,
Ce dit
quelq l1efois de I'ao-emblage
&
union de pluheur, cha–
fes qui compofem un feul rout , fans qu'avant cel alfcm–
blage les unes ni ' les nutres eulfem aucune d¿p'eudance
ou liaifo\l quelconque cnfemble .
Ce mor viem de la prépolllion L arine
ad,
&
grex,
troupeau . En ce [ens un monceau de lable, un ras de
décombres , font des corps par
aggr-Igatiun
. (
JJ )
ACCRÉGATlON, (
Juriji'r.
)
le lIlt aufll dans l'ufage
ordinaire pour
ai/ociat,o;;
.,17.
A ssoC lAnON .
Ainfi l'on dit qu'une perfoone eli d'une compagoie
ou eommunaulé par
rzggrlgatíon
;
lme agg rlgatJun
de
doéteurs aux éeoks de 1),-oil. En Irulie on tan tTe_
quemment des
aggrlgat.onJ
d~
plul1curs tiHnilles ou mai–
fons, au moyen dequoi elles ponem les
m~mes
ooms
&
les memes armeS .
(H)
/
11.
G G
1{
E G E' , adJ . pris
r.
dam
/"
E CO/el
de D roít :
00 appelle
aggreglJ e» Oro;e ,
ou fimplemcnr
aggrc¡;lJ ,
des doél:eurs attaché.
ií
la faculré ,
&
donr les toothons
fom de donoer des
le~ons
de D roir privécs
&
domelli–
oues, pour difpofet les écudians
a
leurs examens
&
the–
les publiques , de les prélentcr
ii
ces
examens
&
thefes
comme JiIffifammenr préparés,
&
de venir interroger ou
argumenter les récipiendaires lors de ces examens ou. de
ces thefes.
Ces places fe donnent au concours, c'efl-a-dire,
a
celui des compériteurs .qui en en répulé le plus digne,
apres avoir fourenu des thefes publiques rur
[OUI~S
les
marieres de D roir . 1I faur pour
~tre
¡,abile
~
ccs pla–
ces erre déja doCteur en Droir; on ¡le J'exige pas de
ceux qui difputenr une
~haire ,
quoique le titre de
pro–
fejJelir
foit au-delfus de celui
d'aggregl.
L a miron qu'on
en rend, en que le rilre de
p rofe)I",r
~mpone
¿millem–
mem celui de
(ioéleur.
( H )
AGGRECE' pris comme fubnantif, en la réunion ou
le réfultal de plulieurs chafes jcinres
&
unies eo (em–
ble . Ce mot ñ'el! prefque plus en "fage; il vient du
Latin
aggregatum,
qui lignifie la meme chofe ;
&
00
d!1 fouvem
l'aggregat
au /ieu de
I'aggreg/:
!1lais ce der–
Dler mor ¡le s'empfoye guere.
J7Q)'ez
I\C(:RI'-CATION
&
SOMME. JI a la meme origine
qU'(lggrlgattoa.
Les corps narurels fom des
aggregh
ou alfemblagcs
¡le panicules OU corpufcules uni enlcmbl e par le pnn–
cipe de I'attraél:ion.
J70yez
CORPS, PAR T1CULE,
& c_
O n difoit au(Ji ¡mciennement en Arilhmélique ,
l'aggre-
fl ou