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14-+

A GE

,e;m,

eommc: 1& rougeole

&:

la perite vlro(e anr

tu–

meurs des parotides,

a

l'épileplie: dans

I'ág.

de pubcr

, t

ils fout auaqnts de 6evres aigues,

a

quoi fe joigneot

l es btmorrh.gies

par

le nel.;

&:

dans

l~

lilles, les pi–

les-couleurs. Cet

ág.

elt vraiment critique, felpo Hip–

poer:lte: ear

Ii

les maladies opiniarres auxquelles les jeu–

nes geos ont été fujets ne eelfent alors, ou, Celon Cel–

íe? lorfque les hGlmmes connoilfem pour la prcrruere

fOI~

Js:s

femmes,

&:

dans

le

Cexe fémioin au tems de 1'6-

ruptioo des regles, elles devienném prefqu'iocurables.

D aos l'<1doleCcence la teolion des folides devcnam plus

c oolidérable, les alimens éram d'une autre nature, les

exercices plus violens, les humeurs fom plus auénuées,

diviCées,

&:

exalt¿es: de-l a réfultcnt les lievres inBam–

.m9toires

&

putrides, les péripncucnonies, les craehemens

de Caog, qui, 10rCqu'oo les néglige, dégéoerent en phrhi–

(¡e, mal:1die

ti

commune

a

cet

tÍg.,

qu'on ne penCoit

1'3S

auccefois que I'on y fIlt fujet lorfque I'on avoit at–

ufnt l'

á~.

viril, qui devfent lui-meme le regnc de Illa–

l adies trcs-confidérables. L'homme étant 3.lors daos tou–

te fa force

&

fa vigueur, les libres ayant obtenu toure

Jeur élalticité, les Buides fe trouvcnt prelfés avce plus

d'in¡péruofité ; de-la naiClent les efforts qu'ils font pour

fe fouClraire

:l

la violence de la premon; de-la I'origioc

d'une plus grande dimpation par la tranfpiratiou, des in–

tbmmations, des dylfellteries , des pleurélies , des IIU!

l1émorchoYdaux, des engorgemcos du f:lIlg daus les vaif–

feaux du cerveau, qui produifem la phrénélie, la léthar–

-gic,

&:

autres aecidens de cette eCpece, auxquels Ce joi–

goem les maladies qu'emrainent apres elles la trop gran–

de application au rravail, la d¿bauche dans In premiere

jeuoelfe, ICIS veilles , I'ambltion demeCurée, enlin les paC–

Jions violemes

&:

I'abus des choCes non-narurelles: telles

fom l'affeétiol1 hypochondriaque, les vapeurs, la con–

(omption, 1:1 caraleplic,

&

plulicurs aurres.

La vieillc!fe devienr

:l

Con tour la Cource d'un nom–

bre de maladies flcheuCcs; Ics libres fe delfechent

&:

fe raccornil1em, elles perdent leur élaO:icit¿, les vaiC–

feaux s'obClruellt, les pores de la penu fe relfercen r, la

t ranCpiration devient moins abond:wtc;

i!

fe fait uo re–

fl ux de cetre matiere fur les aurres parties : de-U naiC–

fent les apoplexies, les catarches, I'évacuatioll abondallle

des Cérofilés par le nez

&:

par la voie de crachats, que

l 'on nomme vulgairemctlt

pitNi:.:

1'6paimlfemcm de

l'!¡umeur col1tellue daos les articulatioos , les rhumatiC–

me , les diarrhées

&:

les Itranguries hahituelles: de I'af–

faj(r~mene

des vailfeaux

&:

du raccornilfemem des tibres

provienoene les dyCuries, la paralylie, la furdilé , le

glaueome, maladies

Ii

ordinaires au:\: vieillards,

&

dotlt

la tin clt le terme de la vie.

L'oo a

vu

juCqu'ici la différencc des maladics Celon

les

á/(<J:

les remedes variene 3Um Celon I'émt des fiui–

d es

&:

des folides allJ(quels on do,t les proporeionner.

L es doux ...

&

ceux qui rom legeremene toniqucs, con-

"ienn~m

aUl!: ellf:

les d¿layans

&:

les aqu"ux doiVCllt

~tre

employés p

ceux qui om atrcim l'

ág.

dc puber-

t o!, en qui I'on

doi~

modérer I'aétivito! dll Cang. D ans

c eux qui Com parvenus

¡,

I'adolerccnce

&: 3

l'tÍg'

viril

la fobriété,

I'exercic~

¡nodéré , le bon uf.1ge des choCe;

Don-nBrurelles, dcviennent autam de préfervalifs cOntre

les malBdies auxquelles on eCl fujet; alors les remedes

d.élayans

&:

incilifs Com d'un grand ICcours li, malgré le

régime ci-deflus , l'on tombe en Iluel'lue maladie.

U

ne diete aromatique

&

atténuame foíhiendra les

vieillards ; 00 peut avec Cucces leur accordcr I'uf.'ge

mod~ré

du vin; les diurétiques

&:

les purgalifs legers

&

ré.térés Cuppléront au déf.,ut de tranCpiralion. Tou–

t es ces

re~les

fOljt tir¿es d' Hoffman,

&

des plus far

meux pratlciens en Medecine .

(N)

ÁGE,

( Al1al.)

L es cartilages

&

les ligameos s'oCli–

fi~~t

&

le cerveau fc'durcilf:ínt avec

l'á~.,

celui des

"Ielllards eCl plus propre aux démonClratlons anatomi–

q ues . On concevra la calloliré qui doil

f~

former dans

les vailfeaux les plus mous de la

t~le

li on fait at–

t emion

ii

la mémoire incert:\ine par rapport aux 110U–

,,::elles idées '!u'on voudroit .donner 3UX gens avancés en

dg' ,

eu~.

qUl ne fe

~ouVlenllCIlt

que trop Jidclcmcne

de ce qu lIs om

vil

Jad.s.

Laltdator t<rt'poris aEl; .

(L)

AGE

d.

/0

Llm.,

(

tn

Aji

r

0I10mi, . )

[e dit du llom–

bre de jours écoulés depuis la nouvelle Lune . Aiu!i

trouver

I'ág.

¿.

la L,,,,.,

c'efl trouver le nombre de

jours écoulés depuis la nouvelle Lune.

V oya:.

LUNE.

(O )

AGE ,

CJar¿ill".{•. )

On dit 1'1g. d'un bois d'une

graine,

q'un

:ubre:

te boiJ

ti

IIellI anJ

demalld~

ti

étre

cOI/p i ; (( lte

graine

ti

deJ¡x

'u tr6iJ anJ, e/l trop

'l.'i~i"e

f 0tlr itu bovne

a

femer

¡

00

eO

doit cboifir de plus

AGE

jlUllt.

C.I arh" doi, "'!Joir

'tUI:

d'.",,!,,;

i/

ya

ht",

d'am,lu ,/u'il

.ji

pJ,,"tl.

Voy~z.

RBRE.

L'

ág.

d'uo arbre

le

compre par les cercles Iigneus:

qu'oo remarque fue fon trOlle coupé ou fcié horifon–

talement . Chaque année le [fonc

&:

les branch s d'un

arbte

r,,~oivene

une augmcntatioo qui fe f.¡it par un

cercle Iigneux, ou par uoe nouvelle enveloppe eXIC!rieure

de libres

&:

de trachées.

(X)

AGE,

en ttrn.. d. Manlg. ,

fe dit du tems qu'iI y a

qu'un cheval elt Dé,

&:

des ligoes qui I'iodiqucm .

VQya,

CHEVAL.

11

y

a plulieues marques qui fom conooitre

1'.tg6

du chc;val daos fa jeunelfc: telles Coot le dcnts le

fabot, le poil, la queue,

&:

les yeul.

Voy<~

D ENT.

SA80T,

&e.

La premiere année i1 a fes deots de lait, qui ne fom

que Ces machelieres

&

fes pinces ou dents de dCVRIlt;

la [econde aonée Ces pinces brunilfene

&:

gromlfem; la

troilieme iI lui tombe uoe paetie de Ces dcnrs de lait,

dont

iI

ne lui reCle plus que dcux de chaque cOté en–

haut

&:

en-bas ; la quaccieme ,

iI

lui tombe encore la

moitié de ce qui lui reltoit de dellts de lait, enforte qu'il

oe lui eu relte plus qu'une de chaque cOté en-haur

&

en-bas. A cinq ans toutes fes dents de devant Com re–

nouvellées ,

&:

fes crochets complets des deux c6tés.

Celles quí om remplacé les dcrnieres dems de lait,

:'1

Cavoir les coios, Com creuCes,

&:

om unc pClite lache

au milieu, qu'on appelle

mar'{,!,

ou

f.1)<

dans la bou–

che d'un cheval,

VOY'"

MARQUE. A

lix

3US

ils poulfe

de oouveaux ' crochets, qui Com emourés vers la racine

d'un perlt bourlet de chair, du reCle blal1cs , menus ,

courts,

&:

poimus . A fept ans fes dems [one au bout

de leur croiffill1ce ;

&:

c'elt alors que la marque ou féve

elt la plus appareme. A huit ans toute, les dems fom

pleines , unies

&:

polies au-deITus,

&

la maeque nc fe

diClingue prefque plus: res crochets fom alors jaunatres ,

A neuf ans les dems de devam ou les pinces paroilfent

plus longues, plusJ·aunes,

&

moills nenes qu'aupara–

vant;

&:

la pointo e

Ces

crochets efl un peu émou1Tée,

A dix ans on ne fem plus de creux en-dedans des cro–

chels Cup6rieurs , comme on l'avoit femi juCq\l'alors,

I!c

fes tempes commeneene

iI

fe areufer

&:

a

s'enfoncer_

A onze I1ns

Ces

deDt$ fone fore longues _ jaunes, noires,

&:

Cales: mais celles de fes deux mkhoires fe répon–

dem encore,

&:

portene les unes Cur les :lUtres . A dou-

7.C ans les fupérieures croilrem Cur les inférlenres.

A.

trei7.e aos

Ii

le cheval a beaucoup travaillé, fes crochelS

font prefque perdus dans In geocive; finon ils eo Cor–

tent noirs, fales

&

longs .

2°.

Quaot 3U rqbor, s'i l eíl poli, humide, creux,

&:

qu'j1

Cpnn~, c'~CI

un figne

d~

jcuneífe:

(j

1m

con–

traire il a des aCpérités ,

d~s

avalures

I~s

unes Cur les

autres, s'il eO: fec, fale,

&:

mal, c'cCl une marque de

viei!lelfe.

3°.

Quant

a

la queue, en la tatant vers le haut

ti

I'on fcnt l'endroit de 111 joinrure plus gros

&

plus fail–

I:ult que le reCle, le cheval n'" pas dix ans:

Ii

3U con–

traire les Jointures Cpm lInics

&:

égales 3U reCle,

iI

faut

que le cheval ait quilne 3ns.

4°. S'i1 a les yeux ronds , pleins,

&

alfilrés, que la

paupiere fupérienrc Coit bien reml'lie, unie,

&

de ni–

veau avec les tempes,

&

qn'il n'ait poine de ridl!S ni

au-delfus de I'ceil, ni a\l-delfous; c'elt une marque de

jeunelfe.

So.

Si 10rCqu'on lui pince la peau,

&:

qu'on la lache

enfuite, elle fe rérablit au(Ii -t6¡ Cans lailfer de rides ;

c'elt une preuve que

I~

cheval eCl jeune.

6°. Si

:l

uO cheval de poil brun, il poulfe du poil

grisarre aux paupieres ou

:1

la criniere; ou qu'un cheval

61anchSrrc devienne ou toUt bl3nS ou tout brnn, c'en

une marque indul>itable de viei!lelJe.

Entin 10rCqu'un

s:h~val

elt jeune, les barres de la

bouche fQDt tendres

&

élevées; s'H eCl

vieu~"

elles fom

balfes,

&:

n'om prefque pas de femiment .

yoyez.

BAR–

RES.

11

Y a une forte de chevaulC appellés

blgallx,

qui

om

a

tout

á$<

du noir

a

lB dent; ce qui peut tromper

ceux qui lle

s'y.

connoilfent pas.

AGE , ou d.Ccernemem qu'on fait des bC:tes noires,

comme

marc~.ffi"s, bit.~ d~

cQmpagniu, ra;:ot , fan –

gli.r .n JoI1 er<ral1, fanglter en f on 'lltartan ,

VtellX

fal1'

glur mirl

&:

laie .

Ag.

,

ou

diCcernc~cnt q~'on

fait des ctrfs ; .00 di!

jet"'.

corf, c.r!

d~

¿'X coY¡ jttl11emcl1t, cer)" d. d,x cors

&

,til

u,f·

Ag"

ou difcernement qU'OD fait des lievres

~

00 dit

Icvrauu, liev yes

&:

ha~es

.

Ag.)