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--AGA

,149

.

,ges au jour de la dédieace de leurs églifes 00 des

f~''[es 'des Martyrs, aupres' 'des .églifes , 'mais 11011 pas dans

'leur ellceime.

011

rencollrre aum quelques rraces des

agapa

dan's l'urag.'

ou

f<;>m ' plufieurs tglires

eathédral~s

ti

collégiales)- de 'faire ' Ie Jeudi-r.1im, apres !e lavemeu[

des piés

& .

celui ,des autels ', une' collarion dans le cha–

pirre , le ve1Jiaire,

&

men)é dans l'égliCc. Termll.

orig.

C lem . ' /llex. ¡Jllinut. Felix.

S . Aug. S. ChryCofl. S.

Grég.

Ep,

71.

L. I X.

Baroll¡~s,

ad ann.

p .

377, 384'

Fleury,

H ift.

ecf¡lfiaft. tome

l .

page

94.

Liv.

l .

.

· A G

1)

PE

T E S , C

f.

terme de I'Hilt0ire eccllfiaftt–

''1"e;

e'étoiel1r dans ' la primitive

~.$liCe

des vierges qui

vivoiem en commllnauté,

&

qui lervoieor les eecléfia–

fiíqlles par pur mOlif de' piété

&

de chariré.

Ce mot figoifie

bien aimées,

&

comme le préeé-

den!

il

en ,dérivé du Grec ..,........, : ..

,

· Daos la premiere ferveur de l'Eglife nailfanre , ces

pieuCes rociétés; loio d'avoir rien de ,crimioel, étoien t

néceílaires

a

bien des égards , Car le perir nombre de

vierges, qui fa¡Coienr avee la mere du

Sauve~r

parrie

de l'EgIiCe'-

&.

dom la' plCípart étoien¡ parentes de Je–

fus-C hri(l ou .de

Ces

Ap6tres, om vécu en comlnun

avec eux -eomme ¡lvee touS les autres fideles.

11

eo fut

de

m~me

de eelles 'que quelqlles Ap6tres prirent avec

.eux en

all~nt

precher l'EvangiJe aux Nations; ou¡re

qu'elles étoiem probablemem leurs proches parentes,

&

d'ailleurs d'un age

&

d'une verru hors de toU!

Coup~on,

ils l1e

le~

retinr!,O¡ 'aupres ' de !eurs perfonnes que pour

le (eu! íntérer de l'Evangile, a/ir¡ de pouvoir

p~r

leur

m oyen, comme dir Caim Clemem d'

Alexandri~ ,

imro–

auire la foi dans cen,.ines maiCons, dom I'aeecs n'é¡oir

permis qu'aux femmes; car on Cair que che? les Grecs

fur·tOur, le gynecée ou appanemem des femmes étoir

féparé ,

&

qu'elles avoiem raremem communicarioll' a–

vec

¡~s

hommes du dehors. On peur dire la meme cho–

f e des v¡erges dom le pere étoir promu aux Ordres Ca–

erés, coin l1le des quarre filies de Caim Philippe, diacre,

&

de plufieurs aurres: mais hors de ces cas privilégiés

&

de nécemt¿, il lie paro't

'p~s

que l'Egli Ce air jamais

fouITen que des vierges ; Cous quelque prétexte que ce

ftlr, véculfenr .vec des eccléfiaCliques aurres que leurs

plus proches 'parens. On yoir par Ces plus anciens mo–

Dnmens ' qu'elle a roajours imerdir ces Cortes de Cociétés .

.Car Tertullien, dans Con livre

CUc

le voih: des vierges ,

peim leur ¿tat comme un engagement indirpe;:¡Cable

a

vivre él0i

g

nées des regards des hommcs;

ii

plus forre rai–

fon,

ii

fOIf toure cohabitarion avec eux. Saim Cyprien,

dans une de Ces Ep'rres , alfure aux vierges de fon tems,

AUe'

l'Eglire ne Cauroir (oultrir

npn:reul~m~m

qu'on les

Vlt loger lollS

le

rn~rne'

;01;

~YeC

des hommes, mais

encore lnanger

a

la

meme

rabIe :

nec pati v irg;neJ C1lm

maJculis habitare, non dico jim,,¡ dormire, feJ nee ji/f1lt¡

q;ivere.

L e meme Caim éveque, ínClruit qu'un de fes

c ullegues venoír d'excommunier un diacre pour avoir

logé plulieurs fois avec ulle vieflle , félieite ce prélar de

cetre aétion comme d'un rrait dlqne de la prudenee

&

, de la fermeré épiCcopaie:

eonfulte

&

etlm vigore fee i–

jii , abftinendo diaeonum 'llti mm virgine fd!pe manjit ,

E nfin les peres dl! concile de N icée défendem expreC–

fémenr

ii

rour eecléfiaClique d'avoir che? eux de ces

felumes qu'on appepoir

fubintroduéld!,

fi

ce

n'étoit leur

m ere, leur rcet¡r ou leur tame paternel1e;

a

I'égard deC–

quelles , dirent-ils , ce Ceroir une horreur de penCer que

des miniClres du Seigneur fulfem capables de violer les

10is de la nature,

de 'l"ibus norninibtls nefas eft aliud

'juam natltra <onftituit f"fpifar i

:

.

· Par eelte doétrine des peres ,

&

par les précaurions

priCes par le concile de Nicée, il eCl probable que la

fréquemarion des

at ap.tes

&

des eceléfialt iques avoit oe–

ca(ionné ' des derordres

&

d'<Ji Ceandales . Er c'eCl ce que

fem ble inli nucr faim J ér61". quand il demande avee u–

lle C<:!rte d'i.ndigna:ion; •

,,,,de agapetarum peftis in E e–

dejia mtrotlt?

C eCl acetre méme fin que faim Jean

ChryCoClome, apres f.1 promotion au liége de Conflan–

tinople, écrivir peux pe¡irs tr.ités Cur le danger de ces

fociétés;

&

enfin le concile générai de Latran, Cous

ln–

noeem 1

U.

en

1

139, les aholit entierement . '

.

M. Chambers avoir brouillé tour eer .rticle, con–

fondu les diaconelfes avee les

agapetes,

donné une mc–

me cauCe

ii

I~

Cuppremon des unes

&

des autres,

&

au~

(1)

O" bJ1rne avec caifon I'u(age de }'agaric pour fe purger; ce.

I

pcndant le ft!lébre M Fifez dans (a -Jiflert.1.t

i

on

(ue

la fievre quar–

~e.

naus atTrtre que J'agaric avec

)tiri"

de Florence.

&

la quin_

quina doit e[rc

reg:udé comme

UD

puiUant fcbrifusc.

Une

pou~c ~

/

ACA

torifé par des f.1irs

~al ex~o(és

le concubinage des prc–

'rres.

JI

eCl cerrain que i'Eglire n'a jamaís toléré eet'

abus en roléranr les

agapetes',

&

il

c'eCl pas moios cer–

tain que ' ce n'eCl poinr

a

raifon des deCordres qu'cllc

n.

aboli les fon éj:ions de diaconelfes.

V0'Ye;¡;

DIAcoNEss~ .

(

G)

.. .

*

A G A

R

E'E N S, (

Géog. !fift. ane.

)

peuplcs ainri

pomm~s

d' Agar mere d' [fmael , dom ils dcCcendo:em;

&

depuls appellés

Sarrajim .

, A G

f'1

R 1

C,

minéral

(

Hift. nato

)

mariere de la na –

rure des pierres

a

chaux, qui fe

rrouv~

dans les carrie–

res de ces pierres .

L 'agarie

minéral ert mieux nom–

moell. de pierre. V'!Ye;¡;

MOELLE DE PIERRE .

(l)

AGARIC,

r.

m . (

Hi/t. nal.)

en L arin

atariC1ls,

her–

be, dit M. Tournefort ,

do~r

on ne connolt ni ¡es Ileurs

ni les graines, qui croí! ordioairemenr Contre le tronc

des <ubres .

{X

qui reífemble en ijuelque fa,on au cham–

pignon . Tournefort,

Inft.

re;

her6. V oy.;¡;

PJ.ANTE .

Mais M. M icheli prétend avoir vu des Ileurs dans

I'agaric;

&

eonréquemmem voici commem

i!

décrit ce

genre. "

L'agarie

eCl un genre de plante dom les ea–

" raéteres dépendent principalemem de la forme de Ces

" différemes feuilles ; ell,s Com compofées de deux par-

ties différenres: íi y en a qui Cont poreures en-delfous ,

" d'autres fom dentelc;es en forme de peigne, d'autres

" (o nt en lames, d'autres enfin COI1l unies . Leurs tleurs

" Com fans petales,

&

n'ol1l qu'Utl

Ce.ul

filer; elles fonr

" Clériles , elles n'om ni

c~!ice ,

.ni piflil, ni éramines.

Elles nailfcm dans des enfonc;emens , ou

a

I'oritiee de

." certains petirs trous. L es Cemenees fom rondes ou ar–

rondies; elles ront placées daos ditférens endroits com–

me

il

efl expliqué dans les Colldivilioos de ce gen re ,

» &

dans le détaiJ des eCpeces qu'a'dor¡né M . Miche–

" Ii " .

N ova plaY/t, genera, page .

11 7.

&

jiti'¡Jante¡.

/(oyez.

PLANTE .

(1 )

• M. Bouldue, conrinuaor I'hiCloire des purgarifs ré–

pandue dans les Mémoires de l' Académie en ell ve–

IlU

a

I'agari~l

&

iI

lui pa:olt

( M lm.

l i~4.

p .

27. )

<¡u.e ce purgaut '\

él~

fon

,,11

UlI

é

.des anciens , quoiqu'il le

Iblt

peu aUJourd hUI

&

avec ralCon; car il e1l rres-Ient

¡ dans ' fon opératiotl,

&

par le long Céjour qu'i1 fait dans

l'eftomac , il excite les vomilfemens, o u tom au mOllls

des naufées ínrupportables, fuivies de fueurs, des fyn–

copes ,

&

de langueurs qui durem beaucoup; íl lailfe aum

un long dégol1r pour les alimens. Les anciens qui

n'a~oicm

pas tam de' purgmifs .

a

choifi r

q.ue

nous , n'1'

étolent apparemmem pas 1I déltcars; ou bien, auroir pu

ajol1ter M . Bonlduc,

I'agarie

n'a plus les m emes pro–

pri¿tés qu'il avoír.

( 1)

C'efl, dit cet A cadémicien, une erpece de champi–

~non

qui vieut Cur le larix ou melere. Quelques-uns

croyem que c'eCl une excroilfallce , une rumeur produire

par une maladie de I'arbre : mais M . Tourneforr le ran–

ge Cans difficulré parmi les plallres

&

avec les aurres

champignons. O n eroír que celui qui nOI1S en apporté.

du L e\'anr . vlen¡

de

la Tartarie,

&

qu'il el! le meil–

Ieur.

l!

en víem aulTi des ' Alpes

&

des montagnes du

Dauphin¿

&

de Tremin.

11 Y

a un mauvais

agarie

qui'

ne crolt pas Cur le larix

l

mais fur les vieux ehenes,

les hetres.

&

c.

dont I'ulage Ceroit tres-pemicieu.x .

On diviCe

I'agarie

en male

&

femelle; le premier a

la fuperfieie rude

&

raboteufe,

&

la rubflance intérieu–

re fib,eu(e, lí¡¡neuCe, difficile

a

diviCer, de diverfes cou–

leurs, hormis la blanche; il eCl peCanr . L e fecond au

contrajre a la fuperficie fine, litie, brune; il el! illté–

rieurement blanc, fTiable,

&

Ce

mer aiCément en fari–

ne,

&

par conféquent

il

eCl leger: toes deux

Ce

font

d'abord Cemir au goCír fur la langue,

&

enCuire ils Com

amers

&

acres; mais le male a plus d'al11errume

&

d'a–

creté. Celui-ci ne s'employe point en Medecine.

&

peu r–

erre eCl-ce Je meme que eelui qlli ne erolr pas lur le

¡arix .

. ¡vI.

Boulduc a employé ror

I'agarie

les deux gran–

des ' efpeces de dilfolvans. les Culphureux

&

les aqueux.

II a tiré par l'eCprir-de-vin une teimure réllneure d'uo

gollr

&

d'une odeur infupporrable: une goune mire fur

la langue faiCoit vomir,

&

donnoit un dégol1r de rour

pour la journée entiere . l?e deux. onees

d'ngarie,

il eCl

venu fix dragmes

&

delnte de retllrure: le marc qui ne

peCoit plus que neuf dragmes , ne eomelloit plus ríen,-

,

. &

n'

compOl~e

de ces trois drogues fe Jébite en

France Commc UIl

re–

crCt La panie

fongucu(e de

I'agaric de

ch€ne

(en

hcureufement'

a

arr€rcr les hcmorrhagies :

r"Jt"t.

(¿

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"

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ANIUJ\ISbU.

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