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.AGE

meure

pelt

~prcs

la Cortie . Ses feuilles Cont ailées : elles

om un cmpan

&

demi de long ; elles fom formécs dt:

<:leux lobes prineipaux , unis

a

une m;lltrelfe e6tc,

&

op–

poCées- direételllcnt. L enr p¿dieule ell fon eourt,

&

eour.

en-Jev~m.

L eurs petits lobes Conr oblongs

&

arron–

di'; par les bords. [ls Ont environ un pouee

&

demi de

Iougueur,

&

un' ¡ravers de doigt de l:ugeur. Cene -Iar–

gClIr ell la meme :\ leur fommet qu'¡¡ leur baíe . L eur

ti!Ti! ell eX!r<! memenr compaét

&

uni , d'un 'Verd éclatilnt

en-de/fus, pft le ell-deffous ,

&

d'nlle odeur qu'Olll les te.

'Vcs quaud

011

les bro)'e . D e

la

groffe c6re p.·ment des

ramitications déliées , qui

t~pi{fent

toure la furfaee des

¡c uillcs . C es feuillcs fe ferment pendam la nuir, e'el!–

:l-dire , que leurs lobes s'approehent.

L es Ileurs font papilionacécs , f.1ns odeur, naiffent

quatre

iI

quarre ou cinq

cinq, OU meme en plus grand

nombre, lur une petire rige qui Con d'enrre les ai/es des

feuilles. Elles font compoCées de quatrc pétales , dOllt

un s'é leve au -deffus des autres . Les

iatér~ux

formen[

un angle, íonr épais , bhncs,

&

Ilriés par des veines,

blanches d'abord, puis jaunes

&

eníuire rouges. L es é–

tamines des fienrs formen r un angle,

&

fe dillribuent

iI

leur exrrémiré en denx tilamens qui portem del1x

Com–

mets jaune

&

oblongs. Le calice qui enviroone la ba–

fe des pétalcs ell profond, compofé de quarre ponions

ou feuillcs courres , arrondies,

&

d'un verd pille.

Lorlql1e les fieurs font combées, il leur fuccede

des

coffes longucs dl! quatre palmes,

&

larges d'un travers

de doigt , droites, un pcu arrondies, vertes

&

épaiffes.

Ce

cotres

contiennenr des féves oblongues, arrondies ,

placées chacl1l1e dans ulle loge , (éparée d'uue autre

10-

ge par une cloifon chamue qlji regne tout le long de la

eolle ; les féves Ont le gollr des nl'mes,

&

le~r

reffem–

blenr, axcepré qu'ellcs

(ont

beaucoup plus pentes. Elles

blanchifTent

a

mclure qu'elles muriffenr. On peut eu

.nanger. Si les rcms fom pluvieux, cet arbre portera

des fruits rrois ou quarrc tois

1

'année .

8a

eacine broyée dans de 1 'urine de 'Vacpe, diffipe les

tumeurs. L e fuc riré de I'écorcc,

m~lé

avec le m iel

&

pris en gargarifme, ell bon dans I'efquinancie,

&

les

aphr[¡~s

de la bouche .

~e

pourrois encore rapporter d'au–

tres propriérés des dilférenres parries de cet arbre: mais

cHes n'en feroient

pa~

plus r¿elles ,

&

mon témoignage

n'ajoilteroir rien

~

celui de R ay, d'ou la defcnption

précédeme efl tirée .

.

, • A

G

D E ,

( Géog.)

'Vil le de France en L anguedoc,

au terriroire d' Agadez, dilfer. de long. a l'O bCervaroire

de Paris, r d

i

37"

a

l'orient.

L {'t.

43'18-5'4.

M ém .

~e

"Acad.

1714,

p.

89.

1{jft.

• A

G

E,

(M)'th.)

Les poeres ont dillribué le tems

qui flji d r la formarion de l'homme e'n quarre

ages .

L '

a–

g e d'oy,

fous le regne de Saturne al'! eiel ,

&

rous eelui

de I'inuocence

&

de la jullice en rerre. La terre pro–

cj)Jiíoit alors fans cul¡ure,

~

des fleuves de miel

&

d!!

lait C!ouloiem de toutes parts.

L'

tÍge

d'

argcnt ,

Cous

le–

quel ces hommes CQmmencerent

a

erre moins ju(les

&

moins heureux. L '

age d'ajrain,

oii le bonheur

de~

hom–

Incs diminua enco!'e avec leur vertu;

&

l'

á?c de Jer,

fOtls lequel, plus mé,chans que fous l'

ágc d airatn ,

ils

titrent plus maiheureux . O " trou'Vera rout el! fylleme

expolé plus au long dans I'ouvrage d'H¿tiode, imirol!!

Op, rtl

&

dj~s;

ce poere fa ir

11

Ion tIere I'[¡i(loire

d~s

(¡ecks écoulés,

&

lui momre le malheur conftammenr

anaehé

a

I'itljullice , nnn de le délourner d'erre méchant.

l..~tle

allégorie des

áges

en

LJ

es-philofophique

&

rres–

inftruai ve ; elle éroit

tr~s·propre

a

apprenllre

¡¡lIX

pell–

pies

3

eflimer la verru ce qu'elle vaut.

Les hiltoriem, ou plur6r les chronologilles, ont di–

'V i/e

I'óge

du monde en ti", époques principales, entre

lelql1ellcs

il~

lailT"nr plus ou

moin~

d'imel1'alles, Celon

gu'ils font le monde plus ou moins vieux . Ceux qui

placenr la crü rion

lix

nlille ans avant ] efus-Chrif!, com–

ptenr pour

l'tÍge

d'Adlm Jufqu'au déluge , 2162 ans; de–

puis le

(¡'Hug~ jufqu'~u

parrngt des narioDs,

738 \

dcpuis

le partngc' de; uation Jufqu'it Abraham,

460 ;

depuis

Ah,ah;¡m juCqu'a la páque des [íraelites ,

64f;

depuis la

.

p~que

des Uraclires Jufqu'a Saül, 774; depuis Saül

juC–

qu~a Cl.'r~s

1

f83

i

d~puis Cyr~s

jqfqu'i JeCus-Chrill,

no.

C~UK

qui ne font le monde

~gé

que de qUlltre miliG

nns , comprenr de la erórion au ¡léluge

16f6;

du délu–

ge

~

la voearion d' Ábraham , '126; depuis Abraham juC–

<¡u'a la foníe d'Egypre,

430;

depuis la fQrtie d'Eg)'pte

Juequ'a la fondariou du temple,

480,

depuis la fondarion

du. temple; jU\qu" Cyrus ,

476;

depuis Cyrus juCqu'a

] eeus-Chnl1,

5"3

1 .

D'~utrcs

comprem de la création

ii

la prife de Troie,

.AGE

.14-3

'2830

ans;

&

a

la fondstion de Rome,

31fÓ; '

de Car–

rhag~

vaineue par S€ipion

3

J

eCus-q"itt,

~co;

de

J

efus–

Chnfl:l C onllamin,

312;

&

au rérabliffement de

l'e~

pire d'Occidenr,

808.

AGE,

en terme de JuriJprudencc,

fe dir de certains

périodes de la vie auxqu. ls un citoyen devienr habile

ii.

tels ou tels aaes ,

¡¡

polléder telies ou relles dignités',

tels ou

rel~

emplois: mais ce qU'OLl nppelte puremenr

&

eitnplement en D roit

étre

en

áge ,

e'ell

~tre

rnaJeur

t

Poyez

MAJEUR

&

lVIATOR ITE'.

Dans la courume de Paris on ell en

á,ge,

pour

refler

de tes meubles

&

acqu~rs ,

a

villgr ans: mais on ne peut

diípofer de fes immeubles qu'a

v1l1~r· cinq.

On ne peut etre

re~u

con(eiller es parlemens

&

pré–

ridiallx , maí tre, correaeur ou audireur des compres, a–

vocar ou proenreur du Roi, bailli, Cénéchal, vicomte,

prevÓt , Iieutcnant générnl , civil , criminel ou particulier

~s

fi éges qni ne reffoni/Jent pas nilmem au parlement ,

ni avocar ou procljreur du R oi efdits riéges, avallt l'

tÍge

de vingt-Cept ans accomplis; ni a'Vocat C)U procureur gé–

néral, bailli, fénéchal, lieutenant gélléral

&

particulier,

civil ou

crimih~l

, ou prérident d'un prélidial, qu'on n'ait

atteint

I'age

de trente ans; ni mame des

requ~tes

de

l'hÓrcl aV31U trellte Cept

~ns;

ni préfident es QOllrS louvc–

rainas aVallt quarante . Mais lé R oi , quand

iI

le juge a–

prol?os, necordc des difpenCes, moyennanr tinance,

a

I'eftet de rendre habiles a ces

charge~

ceux gui l1'ont pas

atteint

l'tÍge

preCerit par les édirs .

Po)'ez

DISPENSE.

Et quanr aux dignités eccléGafHques

t

on ne peur etre

promu " l'épiCcopar avant vingt-íept ar¡s;

a

une abba)'e,

"ux dignités , períonats, cures

&

prieurés c1auflraux,

3yant

chargc-d'ames , avanr ving¡-cinq ans Si eependanc

la cure anachée au prieuré daullral ell exercée par Ull

viwlre perpétuel , vingr ans Cuffi lent . 011 peut mcme en

France pofféder des prieurés éleaifs a charge d'ames

a

,'ingr·trois ans,

&

ccnx qui n'onr point charge d'ames

" vingt-dcux commencés:

&

c'ell de cette maniere qu'il

fam entendre

I'áge

requis pour tOus les bénélices ,que

nous venons

d~

dire; ear c'ell une maxime en D roit

canoniquc, que

I'~nnée

commeneée

f~

compte comme

fi elle étojt accol]1plie.

.

Pour les pénétices lirpples, ou bénélic8s

~

fimple ton–

fure, rels que les chapelles ou

chapell~nies,

les prieurés

qu'on appelle

rurattx,

&

qui

1l'01lt

rien qui ricnne de

ce qü'on appclle

re{lorerie,

on les pell! pOfféder

a

íept

ans, mais accomplis .

11

en fam quator7.e auffi complets

pour ¡'o[féder les bénétices limpIes, qui Cont des efpeces

d~ re~oreries,

&

pour les canouiears des cathédráles

&

des métropoles, ei ce n'el1 qu'ils vaquent en régales;

car alors fept ans fnf!iCent. M ais le droit commun ell

qu'on ne puilTe erre pourvu d'aucun bénétiec , meme

fimpla, avane qua¡orze ans.

AGE,

C

L ettres de

bénéfi ..

d')

ell fynonyme

a

L et-

tres d' émantipation. P oya.

E~1ANCIPA

TlON .

AGE,

(diJi'en(e

d')

ell une per .

011

que le R oi ac–

corde,

&

qUJ s'cxpédie en chancdl. ,pour

~tre re~4

it

exerccr une charge avanr l'

áge

requis par les ordon–

Ilances .

A GE

dtl bojs, en jl)'le

el'

E allx

&

Foréts ,

ell le tems

qu'íl y a qu'un taillis n'a éré coupé.

P o)'ez

TAILLlS.

AGE

""bi/~ ,

CJ"riJprud.)

dans les auteurs du palais,

e(l

l'á~e ~uqucl

une filie <;jevicnt capable de mariage , le–

quel ell fixé

a

dou7.e "I1S.

U f)

AGE, fe prend

en jI1edecine

pour [a divilioll de la

vie hnmainc. L a vie fe p2rrage

en

plulicurs

áges ,

íavoir

en entance, qui dure

d~puis

le moment de la naiffance,

jufqul~u

tq n s oú l'on CO!l'menCt'

ii

erre fufaeprible de

raiCon. Suit aprh

l'áge

de puberté , qui fe rermine

a

quarorze ans dans les pommes,

&

<jans les

ti lles

a dou–

ze. L 'adole[cGnc!! fuccede depuis la quatonieme an llée

JuCqu'a vingr ou vingt·oin<t 11116, ou pOur micux dire,

ram que la pcrConne prend

d~

I'accroiflcmcnr . On palle

cníl\Íte '" l'

áge

viril, dont

0 11

(orr a quarante-cinq ou cin–

quante am. De-la on rom be qans la vicilleffc, qui Ce Cub–

diviC~

en vieilleffl! propremcnt dire,

en

caducité,

&

dé–

crépirud9 , gui ell la bOl ne de la vie .

Chaque

fíge

a fes

lI1ala~ics

parriculieres; elles dépen–

dem de la Nuidité des liquides,

&

de la réli(lance que

I ~ur

oppo!cnr les fol ides: dans

le~

enfans ; la dél icaref–

Ct;

des

tibr~s

occafionne di"erfes maladies , comme [e

vomiffcll1enr, la ¡ou', les hernies, I'épalffinemenr des

liqueurs , d'ou

prQ~pdem

tes aphrhes , les fluxions , les

di~rrhl.'cs , I~

cOllvultions fur·tour lorfque les dcJUs

commenccnt

a

pRrolrre ,

t~

qu'on a¡>pelle vulg aire 1l!ent

le gerYI1e

da

dents .

A peine les entans Cont-.'ls qUlnes

de ces accidel1s qu'i1s deviennent fUJers aux JOfiamma–

rioDs des am g'dales au raehiris, aux éruptions

v~rs

1%

, .

'

pe~1.1.