AG1~
eH m llr.
Sa
puIpe di aufli verte, douce , gra/Te,
&
a.
le
gour
de
OCLlrr".
1\
palle pom un puilThnt érorique.
*'
AGN ADE L,
(Glog.}
village du M ilane7.
d~ns
la
terre de Crémone, (ur un canal cmre l' Adda
&
Se–
rio .
LM(.
27·
lat.
'1í.
10.
~
A G'N A N 1E
Olt
A N
A G NI,
(G/og.)
ville'
<i'!talie dans la eampagne de R ome .
Long.
SO-'1I.
lllt.
.!!
4í-
"AG NANO,
( G/og.)
lae dI! royaume de Na–
pies dans
la
rerre de L abour .
A G N
A
N S."
r.
m.
pi.
tlfrme de riviere ,
[orces de
rnoreeapx de fer el} triangle , percés par le m ilieu, qui
lCrvcm
it
rtver' les clous
a
c1ains qui enrrent dans
1:1-
compolitíOlí
.d\rn
bateau fOllcet.
" A G
l
Pi.
NT
l-l
U S, (
Hifl.
nato bot.)
plante'
'¡ont
Vaillaut fuit mention: fes tleurs font placées aux
cur¿mités des riges
&
des branches en bouquets: elles
re!femblenr
be~ucoup·
a
eelle~
de
l'{lgnru Cllfl1JI .
C'e!t
"11
petie tuóe dom le bord ántérieur ea Meoupé en ]'or–
rions
luégale~:
de ces. po rttons les troi. fupérieureS' for–
mene
uo tretle.
óe~
trois fnférleureS', celle du milieu eft
la
plus grande des
fi x-,
&
[es deu:\: latéraleS' les plus pe–
lites de toU!es . L 'ovaire nair du fond d'un calicc dé–
coupé; cet ovaire {icm
:1.
l'extrémité du tube qui toro
me la tlcnr. Quand la tleur tombe ,
il
fe change, a ce
<¡tIe
mpporte Plumier,: en une baie qui contient une [eu–
le [cmcnce: iL n'y en a qu'une efpeee.
Voya.
leJ
M/–
lUoi~-ef
de l'llcadbrlie des Scie"ces
1 722.
·A
G N A
T
ION,
r.
f.
e~rm,
d< D roit R omain,
qui
lignifie le lien de parenté ou de conCanguiuité emre les
defcendans par mllcs d'un meme pere.
v.0X"G
AG:'IATS.
L'er)'mologie de ce mot elila prépohnon Laune
ad,.
«
najc
i,
nuitre _
_
11ag""tioll
difiere
de
r"
e'og:l1atíon
en ce que c.elle-ct
étoit
le
oom univerfcl fous lequcl toute la famllle
&
meroe les agnats éroíenr renfermés; au líeu que l'
IIgna–
tion
Il'"mit qu'une forre patticuliere de cognatioll, qui
ne comprenoit que [es· de[cenóans par
m~les.
Une
~u
Ire ditférence efl que
1'lIgnation
tire Ces droíts
&
[;¡
di–
ftinétion du Droit civO,
&
que la cognation au contrai–
ye
tire les (ieus de la loi naturelle
&
du f.'lng .
/Yoy<z
COGNATlON ,
Par la loi/ des dou1-e" (ables, les femmes étoient ap–
peNées
a
la Cuccellion avec les males , [uivant leur de-
8ré de proximité,
&
fans dillínébon de fexe. Mais la
Joritprudence changea dans la Cuiee;
&
par la loi
VOGO–
" ú
les remmes fmene exelues du privilége de l'
agna–
fÍO>l,
excepté celles qui étoient dans le degré meme de
conCangl1inité, c'efl- a·dire les [ceurs de celui qui étoit
mOrt
ia¡eflllt:
&
~oila
d'o\l vine la diftcrence (ffltre
les agnafs
&
les
co~mts.
l'¡
oli, cetlc dill inétion fut dans la [uite abolie par Ju–
tlinien,
!,,/littlt.
;jj.
10.
&
les femmes fu,rem rétablies
.J:lI1S les aroit de
1
'"/(",,tion
;
cn[('rte que touS
I~s
de–
t(:endn\lS
pate~nels,
Cqit
m~lcs
ou te melles furen t ad–
mis illdiflinétement
a
lui fuccéder fuivanr le dcgré de
prqximité.
Par-Ji, le mot de
cogl1lttion
rentra dans la fignífica–
lion oaturellc,
&
lignifia tous les parens,
tanr
du c/Jté
dn perc que dtl c/Jlé de la mere;
&
agnation
ligniba
feulcmcnr les rucns dn cÓré paternel.
L cs cnfans adoptífs joüiíioient auffi des priviléges de
·1'ttgi1idio",
que l'on appelloit a leur égard
civile,
par
oppoíition
il
I'autre qui étoit naturellQ.
I'!,.
G N AT S,
terr-u
de Droit R omai" ,
les defcen–
d:UlS
mfIles d'no
m~me
pere.
V<!f)'ez
AGNA'flON.
/{gnatJ
[e dir par oppofition
a
cosnatJ ,
terme plus
gén&ique , qui eomprcnd ·;luftl la de(eendance fémilline
du meme pere.
Voycz
C OG~ATS, COG~AT 'ON
&
l\GNA
TlON .
(H)
1\
G N E
AV ,
(TMol.
')
Voycz
PASCAr"
*
('J
ti
EA
t1,
f,
m .
C.
E CQl1om.. rtifli'l'
)
c'ell le petit
de
la
brebis
&
du bélier. Auffi-t6t qn'i1 ell né on le
leve.
011
le mer fm [es p;és, on I'accoutume
:1.
tetcr:
'il refure, o n lui frotte les levres
~
vcc du beurre
&
dtl f.¡¡n .dQux,
&
011
Y met du lait. On aura le [oin
de tirer le
pr~mier
lair de la brebis, parce qu'il en
!'C'flllcieux:
on enfermera l'
agnMu
avec fa mere pen–
dant dwx jours , afin qu'elle le tienne chaudement
.le
qn'il apprcnne
¡¡
la connoltre. Au bont de qtlatre jours
Oll
menera la mere aux champs, mais fans fon petit;
iI
fe patTera du temS avaur qu'il foit a/Tez fort pour
l'y
ílliHe _ En atteodant on le laiírera [oreir le matin
&
le [oir,
&
téter fa mere avant qne de s'en féparcr.
Pen :lant lc j9ur on lui donnera du fon
&
du meilleur
foiD pour l'empécher de béJer. II faut avoit un lieu
partieulier dans la bcrgerie pour les
agn<atex:
íls )' pa[-
AGN
14-9
[erom la nuít féparés des meres par une c1oifon . Ou–
tre le lair de la mere ,
iI
Y
en a qui leur donnent en–
core de
1:0
veCee moulue, de I'!lvoine, du fain,-foin ,
.des fellillcs . de la fa.ine
d'or~e;
tous· ces alimens font
bons : on les leur cxpofera dam de petites auges
&
de
petír rateliers:
011
pOllrra leur donner aulli des pois
.qu'.oa fcra cuire Illodérément,
&
qll'on mema enCuite
dans du lait de
vac~e
ou de chevrc . lis [Ont quelque–
fois difficul té de 'prendre cerre nourriture; mais on les
y comrüint, ell' lem trempant le bollt du mu[eau dans
I'auget,
&
en les
fair.~ne
avaler avec le doigt _ Comme
on fait
f.~illir
les brel¡is' au mois de Septembre, On a
des
(/gnfa¡/.~
en Février : on ne garde 'iue les plus fons,
on cnvoye Ics· !lotres
a
la boucherie; on. ne conduit
les premiers aux champs qu'eo AvrÍ!,
&
on
les
[evre
[uc la fin de ce mois . La brebis n'allaite fon petit que
fept
O:
huit femaines au plus,
fi
on le lui lai!fe: mais
on a coutnme de le lui Óter au bout d'un mois . On
dit qu'un
ag11<f/1l
oc s'adre/Te jamais a une autre qu'a
fa merc, qu'il recollnoit nu belement, quclq,ue nom–
breux que foit un tr€lupeau.
Lf?
fain-foin ,. les raves,
les navets ,
&c.
c:$onnerollt peaucoup de lait aux brebis,
&
les
agncaux
ne s'en trouvel'ont que m ieux. Ceux
qui font du fromage de brebis, les tirene le matin
& (
le [(Jir,
&
n'en lai/Tcllt approcher les
agnea1/x
que pour
fe nourrir de ce qui relle de lait dans les pis;
&
cela
Ienr fi,mt, avec I'autre nourriture, pour les engrailfer.
On vend tous les
agnclIl/x
de la premiere portée , par–
ce qu'ils fom foibles. Elltre tons, Ol! préfere les plus
chargés de lainc ,
&
cutre les plus chorgés de lame,
. les olanes, parce que la laine blanche vaur mieux que
la
noire.
11
ne doir y avoir dans un troupeau bien com–
pofé qu'un monton noir contre dix blancs .
Vou~ ch~trere.
\'05
ngncm/x
:.
cinq ou
fix
mois, par un tems
qui ne foit ni froid ni chaud. S'ils reftoient béliers,
ils s'entre·
dérruiroiel!~,
&
la chair en feroir moins bou–
ne.
011
les cha tre en lcur faifant romber les tellicules
par une incilion faite" la bOlufe , ou en les prenaue
dans le lacs d'un cordenu qu'on ferre jufqu'a ce que
le laes les ai¡ détachés. Pour prévenir I'enflure qui
ruivroit, on frote la partie malade avec du f.'l1l1 doux,
&
on. Coulage l'
agnell.l/
en le nourriLlant avec du foin
haché dans du fon , pendam dcux ou trois jours . On
appelle
agneal/x pr;meJ
ceux qu'on a d'nne brcbis mi–
re en chaleur,
&:
couveree dans le tems requis: ces
ag ne-allX
fom plus beau.,
&
[e vendent un tiers
&
qllelquefois moitíé plus que les autres. Ces petits ani–
maux font CujctS
ii
la tievre
&
ii
la gratelle. Aulli-tllt
<ju'ils [Out malades ,
iI
faut les fépater de leur mere.
Pour la fievre, on leur donne du lait de leur mere
coupé avec de I'eau: quam
a
la gratelle qu'i1s gagnent
au memon , poor avoir,
a
ce qu'on dit, bromé de
I'herbe qui n'a poinr encore éré humeétée par la roCée,
on les en guérit en leur froram
le'
mureau , la b ngue
&
le pdais, avec du [el broyé
&
melé avec l'hyfope;
en leur lavam les parties malades avec du vinaigre, les
ko,am enCuite avee du fain doux
&
de la poix-réflhe
fondue enCemble. On s'appercevra que les
agneaux
fom
malades, aux m emes [ymptomes qu'on le reconnoit
dalls les brebis. O Ulre les remedes précédens pour la
gratelle , d'nutres [e Cervem enaore de
v~rd·
de-gris
&
de
vicux-oing., deux parties de
vieux-oin~ co~tre
.une de
verd-de-gns; on en frote la gratelle
a
frOld;
JI
Y
en
a qu! fom
m~cérer
de feuilles de cypres broyécs dans
de
1
eau,
&
lis en lavem l'endroit du mal ,
AG:-JEAU',
( C¡,ijine.)
Tour ce qui fe mange de l'a–
gnca1/
eH délicar . 00 mer la t':te
&
les piés en po–
tage:
011
les
écha~de,
on les aírai/Tonne avec le perit–
lard, le [eI,!e pOlvre, les clous de girofle ,
&
les hiles
herbes: on fm la cervelle apres l'avoir bien [aup mdrée
de mie de pain: on mer la fre/Ture au poe, Ol! dépteée
en morceaux
0 11
la fricaíre. On Cen la poírrine frite:
on l a caupe
.pa~·
morceaux; on la fait trcmper dans
I~
verJus , le ymalgre, le fel, le poivre, le elou de giro–
Be
~
le laune.r, pendant quatr... hemes: on faie ulle páte
elalre de farlne, jaune d'ceufs
&
vin blane:
011
aUlle
poe!e de beurre ou de Cain douK toute
pr~te
[ur le feu,
&
I on
y
jette
le~
morce'lllx
d'agneal/,
apres qu'on _les
a tournés
&
retournés dans la pare ela¡re; mais
JI
taae
pour cela que le beurre fondu foir a/Te'l. cha",d . On peut
faire une entrée avec la téte
&
les piés' les piés [ur-tout
ferom exceJlcns,
íi
on eJl lite lCs grands os , qu'on cn
rempli!fe le dcdans d'unc faree gra/1e de blanc de volail–
le, de perdrix, de riz avec trultes chaIDpignons, moel–
le, lard blanchi
&
hac'hé , fines herbes, fel, poivre, elou,
creme,
&
jaunes-d'ceufs. On parrage
I'agneau
par q\lar–
liers>
&
on le met
a
la broche; c'eft un tres-bon r6ti.
Voi-