'14~
AGI
¡oít par u.n
~tre
qui agUre,;
&
out
~tr7
créé
n'agit ;
.qu'il
.n',1~nv!,
.du changernl!nt, ou daos .1U1-mem!!, ou au-
dehors ,
-'
, On
'dír~
q\l'íl ..s'.entuív.r.oÍf qUe"
fll
plume ..dont j'écrís
.sétuel,lement
~evroit
etre cenfée
agir,
puieque
c'.ea
pnr
fon entrcmife
,é¡u~il
fe fai,t du .changer:ncl1t fur ce papier
quí d_c ,non .,¿crí¡ ,d<vient écrit.
I'¡.
quoi je répol1ds que
c'eI~
de' quoi
I~
,tdrr)'n.t
m~me
des P.hilofophes doivent
convenir,
d~s
qu'ils donnem
a
.ml! plUlne en certaine
ocC:((iO,l le .nom de
.caufe inflrumeneale;
.colr fi .elle
ea
.!=aufe
¡
elle' a un effeJ;
,&
.tout ce qui a un effet;
agie ..
Je di$ plus:' ma plume en cene oocafion
agie
au~
i tellemen.t
~
auffi f01'C1ellemenr qu'.un feu routerrel\1
qui .p'rodni.r ut:!
trel1)bl~l1)ent
de terre; car .ce tremble–
ment n'!!I! autre chofe qUe" le mou·vemell.t des parties de
la rerre
,e~~it~
par Je .rrtouvement des parties du feu,
cOft:1ft:1e les .traces forrt:tées
aétu~fIement
fur ,ce pap,ier
ne C9nt .que de I'eQcre mue par ma plume, qui elle–
meme ea mue par ma maio : il n'y
a
donc de diffé·
rence, .finon que la cauCe proehaine du mouvemeot de
.la
terr~
e(t plus imperceptible, mais elle )l')!O ea: pas
moins réelle ;
.
.
'
· N o!re' d,é'finitíon convlent gncóre míeux
a
ce qui ea
dir
agir
g.
,I',ég~rd
des efprirs, [oit all-d,dans d'eux-me–
m es par leurs peoCées
&
vOlirions, Coit au-dehors par le
m ouvement qu'ils impriment
¡¡
quelque corps; chaeune
de ces choCes étam un changemem qui ,arrive par l'en-
ltemiCe de I'ame,
.
; L~ nj~rrte
défiQítion peut con /fenir également bien
a
,1 aétlort de D iel1 dans ce que nous eo pouvons conce–
-yoir,
~ous
concevons qu'.il
.agie
ent~nt
qu'ij produit
,qúelque choCe hors de lui; car alors
c'ea
un
ch~nge
m ent qui fe tair pár I!! moyen d'un etre exiaanr par
lui-m~
ne, lV,lais
áv~nf
que ,O ieu eut rien produit hors
de lui.
n'agiffiit il
point,
~
auroit-il éré de toute érer–
Dité Cans acriol1? quellio\l incoF{lpréhcllfiDle, Si pour y
répondr~,
il faur
p~1lérrct
I'erreriee de Dieu impénétra–
ble da1ls ce qulellc en par elle-mel1)c, les favans
~u
ronr
beaó nous dir!! fur ce Cujet que D ieu de. route éterni ré
,agit par
""
aéle Jimple, i»!ma'1ene
&
permanent;
grand
difcuurs,
&
fi I'on veut refpeétabl!!
¡
mais [ous lequel
nous ,ne pouvons avotr des idfeS' elaires .
Pour moi qui, con) ne le dir exprérrément l'ap8tre
faim P.aul _ ne connois nacurelJement le Cré3teur que
par le,
cr{ltllr ~s,
je ne puis
a~oir
d'id';e de lui naru–
rellemenr qu'atJtanr qu'elles m'cn fourniílenr;
&
elles ne
pl'en
fourniíTen~
point fur cé qu 'ea D ieu, Cans aucun
rapport
¡¡
elles, Je vois bien qu'un
~cre
inr¿lIigenr, com–
m e I'autt:ur des eréaeures, a penCé d<: toute éteroité ,
Si l'on veut appeller
agir
"
I'égard de Dieu¡ ce qui
ea
fimplemenr
¡enfer
ou
voltloi.,
rans qu'il lui Curv ienne
n ullC! mod,ifi: atioh, uul
cha1lg~ment;
je ne m'y oppofe
ras;
&
ti
lá religion s'aécoráe mieux de ce terme
agir ,
J'y ferai encore
plu~
inviolablemenr arraché: mais au
fond la queftion ne Cera toujllurs que de nom; puifque
par ra, port aux créatures je comprends ee que c'el! qu'a–
g ir,
&
que c'eH ce
m~me
mot qu'on vcut appliquer
a
'D ieu, pour exptimer en lui ce que nous ne comprenons
poillF..
'
.
· t\
u reae je pe comprends pas
m~me
la vertu
&
le
principe
d'o$:ir
dans lei créarures; j'en tombe d'aecord,
J e Cais qu'll y a dans ' mnn ame un príncipe qui fai t
mouvoir mO(1 corps; je ne comprends pas quel en
ea
le relIore: !]lais
c'ea
auffi !=e que je n'entreprends poinr
d'expliq\ler . La vraie Philofophie fe trouvera fort abre–
g~e,
(r
tous les PhiloCophes veulent bien, comme moi,
s'abaenir
d~
parler de ce qui manifeaemem ea incom–
préhenGblc,
· Pour !in!r cet artiele,
~xp1iquoos
quelques termes fa–
m íllers daos !e Cujet !'lui fait celui de ce m eme artiele,
19:
Ifgir,
Cnmme j'ai dit,
eft
en général, par rap–
port allX
créát~¡-es"
ee quj Ce parre dans un Úre par le
!D0yen duqu!!1 1I ar,rtve quelque changement,
2·,
Ce qui furvlent par ce changement s'appelle
ef–
ret;
~infi
agir
&
prodllire "n eJlee ,
c'~a
la ¡neme
'cho re,
'
,
, 3·,
L'etre éqpfidéré entam que
c'ea
par lui qu'arrive
)e
changemcll~,
je I'appelle
eaufe,
,
"
4·.
Le
chal1gefn~nt
confidéré au moment
m~me
ou
iI
arrive', s'appelle par tapport
a
la cauCe,
aéliol1, ' .
· f·,
L 'aétiol1 entant ' qúe miCe ou
re~ue
dans quelqlle
etre , s'áppcJle
pajJion;
&
entant !lue
Ic~ue
dans
UI1
~tre inrelligent, qúi lui-meme l'a produite, elle s'appeIJe
aéle;
de (orte
q\1~
dans les
~rres
fpiriruels on dir d'or–
dinaire que l'
néle
ea le terme de
lit
faculté agiffantc ,
&
I'aélion
I'exercice de certe faculté,
.
6·, La
cauCe conliqé(ée au meme tems , par rapport
AGI
-
a
l'aéHon
&
a
I'aéte, je l'appeIJe
<aufaliel,
La cau(e
contidérée emam que eapable de certe
cartfalit/,
je I'ap"
pelle
puiffancc
on
facultl,
,
C~t
,artide
ca
tiré du
'!'raitl de! premitre1 vlrieh
r
dal1s
le'CPllr'! de! Seien«! dll
P,
Buffier, JéCuite, Nous
,avou~
loué,
&
nous croyons avoir eu raifon de louer
cet anicle, Dans un libelle publié contre nous en De–
ccmbre
17P,
on
r11e~
la métaphyfique de cet Artide
all-delTous de cel1e de Jean Seot ;
&
,dans le Jourual
de Trévoux de Jal)vier I7f2 . on
lou~
beaucoup ceue
meme métaphyfique : e'eH ainli que les critiques s'ac–
cordent. M ais le premier ignoroit que l' An icle AC IR
,ea
tiré ¡lu
p.
Buffief fOli confrere,
&
I'autre le favoir.
A CIR ea d'uCage
en Mlcha"i,!u,
&
en PhyJi'l'u :
on dit qu'un corps
nJ!.ie
pour produire tel ou rel etlct ,
Vo)'e,?
ACT/ON, 011 dit auffi qu'un corps
agit
fur un
autre, lorrqu'il le pouffe ou tend
a
le pouDer,
I/o)'e>;
PERCUSSIÓN . (
O
J
AC IR,
en terme de P ratí'!"e,
fignifie pourfuivre u–
ne der:nal1de ou
a~ion
ea juaice,
Vo)'ez
ACT ION
f;I
DEMANDE,
( H )
A G
1
T A T
11:
U R
S ,
f.
m,
( Hifl, mod,)
110m que'
I'on donna en Angleterre vers le milieu -du üede paf–
Cé
a
certains agens ou Colliciteurs que I'am¡ée créa pour
y~iller
i
res intérets ,
.
Cto,"wel fe ligua avec les
o.f(ieateurf,
trouyant qu'ils
é'roicm plus éeoutés que I.e conCeil de gucrre meme, L es
agieaee"r!
cotnmenc~renr
i\
propofer la réfotme de I:J
religion & de J'érat, & contribuerenr plus que tollS les
autres faé,tieux
a
I'abolition de l'épiCcopat
&
de la ro–
yaulé: mais Cromwel parvenu
i
fes fins par leur mo–
yen, vinl :; boor de les f;lire carrer ,
(G)
A
G
J
T
A T ION ,
C.
f,
( Ph)'[)
tignifie
le
Cecoue–
menr , le
cahot{lg~
ou la vadllation d'un corps e11 dif–
férens Cens,
V oyez
MouvnlE NT,
Les propnetes, les Pythícs éwient rujers
a
de violen–
res
agitationI
de corps,
& e,
&
aujourd'hui les
Q:<a–
Rre!
ou
Tremblet<y!
en om de femblaples en
An~
kter.re ,
VO)'fZ
PROPIlETE, PVTHIE,
&c. ,
L es PhyC¡ciens ,appliquenr
qu~lqu~fois
ce mot
iI
I'ef–
pece de .tremblemenr de terre qu'ils appelIent
eremor
!!!:
arieeaeio, Vo)'ez
TREMBLEME'IT
de terre.
L es PhiloCophes I'employem prineipaletnent poor
fi·
gnifier l'ébranlement jntefiin des parties d'un corps n.a-
turel.
Vó)'ez
INTEsT IN,
.
,
Ainfi on dit qu'\ le fep agite les plus Cubti!es partÍes
des corps ,
VO)'cz
FEU, La fermen tation
&
I'effervefceo–
ce ne Ce fom pas Cans une vive
ngitaeion
des particu–
les dl1 corps fermentant,
VO)"<'
FERMJ;:NT
i!I.
TlON,
EF~
FER VESCENCE
&
PAR TlCULE,
( O )
A
G 1
T
O, qu'oo nomrne aum
gieo, ( Comm,)
perí~
poid dom pn
Ce
Cert dan le royaume de Pegu , Deu:!:
afieo,
fO,nt une
d~mj-bi~a ;
la bi.a
p~Ce
cenr reccal is.,
cea·
a-dlte deux ltvres
\=1l1<¡
onces pOldS fore, ou tFQIS
Hvres
nenfon~es
poids leger de
V
eniCe, Sav¡¡ri ,
Diéliorm,
du Commerce , eome
I,
p,
606.
-
• A G
L
A lA , (
iI'J)'eh,
)
110m de la plus jeune des
trois G raees , qu'on donne pour époufe
a v
ul<;ain ,
Vo–
yez
GRAS:E~"
• A G L A OP,HE'M E,
(M)'th,)'
un~
des Sirenes,(
.fI'o)'ez
S¡RENES,
• A
G L A TIA, T out ce que hous Cavons de
I'ag/a–
¡ta ,
c'ea <¡ue c'ea un fruit dom les Egypciens fairoient
la récolte en F évrier,
~
qui dans les praéteres fym–
boliques dont ils fe fervoient poul' defigner leurs mois,
Cervoit ponr indiquer celui de
la
r~col~e,
Poye;. le eome
!I,
d" SlJppllment de! Ifntiruitlt
du
pere
lV).onrf~l1coo
,
*
A G
L
~I3()
L
U
S, (
Mytb, )
dieu des Palmyré–
niens, 115 -adoroient le Coleil fous
c~
nom ; ils le repré–
fenroient fons la figure d'un jeune homme
Vetu
d'une
tunique réle""e par la c;:einrure,
&
qui ne lui defcea–
doit que juCqu'au gellou,
&
aynnt
a
fa main gauche
un petit bacon en forme de rouleat1; ou Celon Hérú.
dien, foUs la forme d'une groDe pierre ronde par eo–
bas,
&
tiniffaht en poillte; ou Cous la forme d'un hom–
me fait , avec les cheveux frifé<, la figure de la lune
fur l'épaule, des cothurnes aux piés,
(>i:
uo javelot
¡,
l~
ma~,
..
• AGMA T
O"
kGMET,
(G/og. )
ville
d'Mri–
que, au royaume de M aroc, dans la province
!X
fu r I¡¡
¡-iviere de m/lIne 110rt:t,
Long,
11. 2 0 ,
lae,
30, 3f ,
*
A G N.A C
A
T
j
( Hifl, nat, boe,)
Ray fait tnen–
tioo de cer arbrc, qU'Oil trouve, dit-il, dans une con–
rrée de l'Amérique ynifine de I'ianme ¡:le Darien: i\
ea de la
~randeur
&
de la figure du poirier ; fes feui\–
les foO! d uu beau verd,
&
ne tombent poinr , 11 por–
te un fmit femblable
a
la poire, verd lors meme qu'i1
~lt'
"