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AFR

&

~ppuyant

a"ec. fe

doigt iodice fur fa face opp0fée ,

",omme on le VOH dans

la

fi"urc 6. &

pou{f.~nt

vive–

mel][ le buril! de

b

en ", & de

e

en

d,

& le ramenaut

de

m~me .

Apres que les deux faces font aiguifées,

0 0

aiguire le bifeau

a bed,

en l'apl'liquanr [ur la pierre

:l

1'huile, &

k

poutr.~nt

&

r~Tl)enant

plnlieurs fois dc

e

en

f

&

de

f

en

~ ,

ainl; qu'on penr le vqir dans la tigure

8.

11 Y

a ecHe dlfférence entre

"igl/i(er

&

affttter

qu'af–

.fo,ter

fe dit plus ordinairemenr du bois

&.

des

~rayons

que des métaux, & qu'on

aigtúfe

un inflrument nreuf

& un inflrumenr qul a déja fervi; au lieu qu'on

n'n(ftt–

te

guere que l'inflmmenr qui a fervi .

Ai/(I<ifer

dé{igne

indiflinacment l'aaion de donner la forme convenable

ii

l'exrrémité d'un inflrumeO[ qui doit

~tre

aigu; au lieu

qu'affl/t"

dé l;gne la réparation de

13

meme forme al–

tdrée par

l'ur.~Re.

AFILIA r I ON.

Vovex

AFF'ILlATI ON.

A

F

L E

U R

E

R,

v. aa

terme d' Arehiteéf"r<,

c'efl

réduire deux corps

r.~llIans

l'un fur 1'autre

a

une

m~me

furface:

de(ajJettrfr,

c'cfl le comraire. On dit : cette

porte, certe

croi~éc

de(aflem'e

le nud du mur, lorfque

!'une des deux fa!t reITaut de quelque' lignes,

&

qu'alors

1I

faut approfondlr leurs fellures 0'1 IIter ce leurs épaif–

!eurs pOU! détruire ce

defafleur<ment.

(P)

A

F R

A

1

S CHE

R,

v. n.

(Mnrine.)

L e vent

a.fraíehe.

L es matelots fe Cervenr de ce mot pour dire

que le vent deviem plus fore qu'il n'étoir.

Voy .

F RAI5-

CHIR, FRAIS.

lis

marquent auffi par la

m~me

expref–

f10n le defir qu'ils 00[ qu'il s'éleve un venr frais:

afraí–

che,

difenr-ils.

(Z)

.. A

F R I

CAl N E.

V oyez

OEILtET-D'INDE.

.. A F

R I

Q

U

E,

( G/o/(.)

l'une des quatre parties

principales de

la

térre. Elle

3

depuis T anger TufQu'i\

Suez environ

800

~lieues;

depuis le Cap-verd jufqu'au

cap Guadafui 1420;

&

du cap de Bonne-Efpérance ¡uf–

qU'l Bone 145"0.

L ong.

1-71.

lat. mlrid.

l '

35".

&

lat.

Jept.

1-37· 30.

011

pe commerce guere que fur les

c6te~

e l'Afi-i–

que ; le dedans de cetre partie du monde n'efl pas enco–

re

allá connu, & les Européens n'onr guere commell–

cé ce eommerce que vers le milieu du 'xiv. (jecle.

TI

Y

en a peu depuis les royaume, de Maroc

&

de Fés

Jufqu'aux eovirons dI! Cap-verd. Les éta litTemens font

vers ce cap & entre la riviere de ')é égal

&

de Serre–

lionne. L a cÓte de Serrelionne efl abordée par les Qua–

tre natiolls ; mais il n'y

a

que les

An ~loi~

& le, Por–

tu~ais

qui y foienr établis. Les

An

lois feu ls ré('denr

pres du c

P

de

.vI

if¿rado N ous faifons quelQue com–

merce fur les cÓtes de Malaguetre

011

de Greve : nous

en faifons da

1

iantage au petit Dieppe

&

au ITr1nd Seflre.

L a cÓte d' 1voir.e ou des Denrs ell

fréquen~ée

par tOIlS

les Européens; tls onr preCq'le t

lu'

au

,r;

des bal>itations

& de f0rtS

a

la cllte d'Or. L e cap de Corfe efl le

principal écabliITement des Anglois: on trafique peu 11

A fdres. On

tir~.de.Benil1

&

d''\ n!pl~

beaueollp e N e–

gres. On. oe,

1~1t

nen ,dans la Catrene. Les Porrulpis

10m étabhs a Sofala,

l

'VIozambique,

¡¡

.YTa-l:¡¡¡afcar.

lls fonr auffi tout le comma ce de Me lin1e . N lUS fui–

vrons les branchcs de ceS commerces Cous les différens

anicles CAV-VEt¡.D, ShNÉGAL ,

&e.

.. AFRIQUE, (

G/og .

) port & ville de Barbarie au

roya'lme de Tunis en Afrique

• AFRIQUE,

(Glog. mod. )

petite vil1e de France en

G afcogne, généralilé de M ontauban.

A F S LAG E

R

S,

f.

m .

(Commeree.)

On nomme

ainli

a

Amllerdam les perfonnes élablies par les bom–

guemaltres pour pré(jder aux ventes publiques qui fe font

daos la vil1e, y recevoir les encheres ,

&

faire l'adju i–

catioo des cavclins ou partie de marchandifes au plus of–

frant \

&

dernier enchériITeur.

L'''¡Jlager

doit toujours

etre accompagné d'uo elerc de la feaétairerie pour tenir

une note de la vente . .

L es commi(Jaires fe nomment auffi

'Vendrt muller ,

,ou maltres de la veme;

&

c'efi ainH qu'on les ap–

pelle le plus ordinairemem .

Voyez

VENDU

MEEST~R.

(G~

AG

A G A , f m. (

Hift.

modo

) dans le langage du Mo–

gol,

di

un grand feigneur ou

UD

commandam.

Les Tures fe fervent de ce mot dans ce dernier fens;

ainli che"!. eux

I'agil

des JauiITaires eflle colonel de cet–

te

tr~)Upe.

Le

eapi -aga

efi le capitaine de la porte du

ferrall.

Voya.

JANISSAIRE, CAP I.AGA.

lis donnent auffi quelquefois le titre d'

aga

par poli–

Tome

l.

AGA

1 3 9

teITe

a

des perfonnes de difllnaioCl, fans qu'elles ayen!

de charge

ni

de comnundement. Mais aux pcrfonnes

revcru~s

.du titre

d'aga ,

par honnenr

&

par relpea pour

I~ur

dlgn!té,

011

empiole le I!l0t d'

agarat ,

terme

plu~n~l ,

au heu

d~

celUl

daga

qUl efi. fingulier. Ainti

par–

nI!

nous, au heu de

'VOtlJ,

nous dlfons

a

certaines per–

fonne;

'Votre ¡vandeltr;

& au lieu de

je,

un minillre Oi1

efficier général écrit

no/tJ,

&c.

En quelques occafiolls, 3U lieu

d'aga.

ils difent

"gaji

ou

agaffi:

ainli ils appcl1ent

l'aga

ou commandall! géllé–

ral de la cavalerie , ¡pahl/ar

agaffi. 170yez

PAGE, ODA ,

S?AHI,

&c.

AGA

d" ]anijJaireJ , 'Voyez

JA~ISSAIRE-AGA.

A GA

del SpahiJ , 'Voyez

SPAH ILAR -AGA.

( G)

A G A CE,

r.

f. (

H ifo. nato

) oifeau plus connu fous

le nom de

pJe. V oyez

P IE.

( /)

• A G A D E S ,

( G /og. )

royallme & ville de mEme

nom , d3ns

1;1

N igritie en Afriqlle.

L ong.

20.

1).

lat.

19.

10.

• A G A

N 1

P P

1

D

E

S, (

Myth.)

les Mufes furent

ainli furnommées de la fontaine

Aga,.ippe

qui leur étoit

confacrée.

A G A N TE,

~

Marine.)

terme qui n'efi emplo–

yé que par quclques matelors pour

prendJ.

(Z )

A GAP E S, f. f.

termeJ de

/'Hift.

ecclejiaft.

Ce

mot efl tiré du Grec ..,,_.'.

amour ,

&

on l'employolt

pour (jgniñer ces repas de charilé que faifoiem entr'eux

les premiers Chrétiens dans les églifes, pour cimemer

de plus en plus la concorde

&

l'union muruel1e des

membres du meme corps .

Dans les commenccmcns ces

agapeJ

fe paIToient fans

deCordre & fans fcandale, al! moius les en bannilroit–

on féveremenr, comme il parolt par ce que S. Paul

en

écrivit aux Corimhiens,

Epie.

l .

ch. xj.

L~s

Payens

qui n'en canlloilToienr ni

la

police ni la fin , en prirent

oecalion de fa ire aux premiers fideles les reproches les

plus odieux. Qllel que peu fondés qu'i1s fullent, les pa–

fleurs, pour en banllir toute ombre de licence, déren–

direnr que le ba;fer de paix par ou tiniífoit certe atTem–

blée fe

donll~t

cutre les perlonnes de fex e ditrérem, ni

qu'on dreG at des Iits dans les 'églifes pOU! y mangcr plus

commodémenr : mais divers autres abus engagerem in–

fenublemem

<l

fupprimer les

ngapeJ.

S . Ambroile

&

S.

Augufiin y travail1erenr fi rffi cacemenr, que dans l'¿gli–

fe ae Milall l'ufage en celTa emieremenr, & que dan

s

celle d'Afrique,

il

ne fublilla plus qu'cn laVlur des clcrcs,

& pour exercer l'ho(oitalité envers les étrangers, com–

me il parOlr par le troilieme concile de Carthage . Tho–

maa:

Difcipl. de I'Eglife, parto

IU.

ch. xlvij.

n'.

l.

Q uelques critiques pcntenr , & avec raifon, que c'efi

de ces

"gap"

q:le parle S . Paul daos l'endloit que nous

avons déJ3 cité. Ce qu'ils ajo utem n'efi pas moin. vrai;

favoir , que la perception de l' Eu harillie ne fe taifoit

pas dans les

agap"

m~mes ,

ma;' illllllédiatcmcm apres,

&

qu'on les foifoit en mémoire de la demiere ccne

que jefus-Chrifl célébra avec fes ApÓcres, & daos la–

qucHe il inflirua l'Euchariflie: mais depuis qu'on eut re–

glé qu'on recevroit ce Socremenr

a

Jeull, les

ag"pes

ne précéderem pas la communion.

D 'aurres écrivains prétendcnr que ces

"gap"

n'étoient

point uue commémoration de la dcrniere cene de j cfus–

Chrifl , mais une courume que les nouveaux Chrétiens

avoiellt empruntée du paganifine.

M OJ 'Vero illt, lit re–

ferrmt,

dit Sédulills fur le chapo xj. de la premiere E–

pito aux Corimh.

de gentili adhuc Jr¡perflitione 'Venie–

bat.

Et S. Auguain

~apportc

que Fautlc le Manich€ell

reprochoit aux fideles qu'ils avolent converti les facrí–

tices des payens

~n .

agap,,:

C

hrtjlianoJ fnerijicra p"ga–

nar/lm

,on'lJ~rtifft

In agaptlJ.

M ais outre que le témolgnage de Faufle, ennemi des

Catholiques, n'efl pas d'ulI /(rand poids, fon obJecíHon

&

cel1 c de é'dulius ne follt d'¡rucune force, dC5 qu'on

fait attemioll que le, juifs étoienr dans I'ufagc de man–

ger des viaimes qu'ils immoloiem all vrai D ieu, &

qu'~n

ce occa(jons ils raITembloienr

I~ur

parens &

l~urs

amls. L e Chdtlianifme qui avoit pris naillance parmi

eux, en prit cene coutume, indifférence en elle· méme,

mais bonne

&

loüable par le motif qui la dirigeoit. L C5

pr~mier

fideles, d'ahord en petit nombre, fe con(jdé–

rOlent comme une fallíil1e Je freres, vivo ient en com–

l1)un: l'efprit de charité inflitlla ces repas, ou réguoit

ll\ tempérance: multipliés par la fuite,. ils

voulur~1H

,:on–

ferver cet

ufa~e

des premicrs tcrns; les

~bus

s y gltITc–

rent, & l'Eghfe fU! obligée de les

inrerdlr~ .

011

trouve dans les Epilres de . GrégOlre le Grand,

que ce pape permit aux Anglois nQuvellemen.t convq–

tis de faire

des

feains fous des tentes ou des feuil1a-

e

c

~

¡es